Soumis par Caroline Forgues le 23 juin 2015
Ca y est ! Depuis dimanche 21 juin, la passerelle tant attendue relie enfin les 2 rives de la Têt par un cheminement doux, sans aucune voiture ! Elle est destinée aux piétons, fauteuils roulants et cyclistes uniquement. Un bel ouvrage, élégant, où l'on peut pour la première fois sur un pont à Perpignan flâner tranquillement et circuler paisiblement.
Elle a été immédiatement adoptée, gageons que cela va transformer profondément la physionomie de la ville par cette liaison incitant à gagner le centre ville par des circulations douces. La vie des cyclistes qui maudissaient le pont Arago en particulier va être beaucoup plus facile !
Vélo en Têt se félicite que l'agglomération ait réalisé pour un fois un ouvrage exclusivement réservé aux mobilités douces. S'il y a eu des polémiques sur le coût de l'ouvrage, nous n'y reviendrons pas maintenant qu'il est là, mais dans tous les cas, cela ne représente qu'une infime partie de ce qui est dépensé chaque année pour les routes et autoroutes ! Continuons à réorienter une partie significative de cet argent vers les aménagements piétons et cyclables !
Nous attendons maintenant avec impatience la rénovation de l'avenue Torcatis rive gauche, et sans attendre, une signalisation appropriée et un raccordement à la piste cyclable vers St Estève via la cité Clodion, ce qui concrétiserait le caractère réellement communautaire de la passerelle.
Mode d'emploi pour les cyclistes : La passerelle est un espace partagé, les vélos ne sont pas prioritaires, limitez votre vitesse et respectez les autres usagers.
A chaque extrémité, vous pouvez utiliser le plan incliné pour éviter les marches (priorité aux personnes à mobilité réduite) ou le long de ces marches, une goulotte permet au cycliste d'y glisser ses roues, en inclinant le vélo vers soi pour que les pédales ne frottent pas (la goulotte de droite côté théâtre est mal implantée et nécessite de pencher énormément le vélo, nous avons sollicité une goulotte centrale plus pratique).
Nous sommes également intervenus pour demander que les dispositifs anti-scooter ne gênent pas par la suite le passage de vélos couchés, remorques à vélos etc.