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La réduction de la dépendance automobile

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Voici un résumé d'un article de Frédéric Héran paru dans les Cahiers Lillois d'Economie etde Sociologie, N°37, 2001. (on peut, ici même, télécharger l'article complet)

##Résumé.

La dépendance automobile et donc l'utilisation de la voiture en ville, trouve principalement sa source, non pas dans les aspirations à vivre à la campagne, dans la généralisation de la motorisation ou même dans l'étalement urbain, mais dans l'efficacité du système automobile par rapport aux autres systèmes de transport. Aussi, pour réduire cette utilisation, convient-il de diminuer d'abord la performance de ce moyen de transport (ralentir la vitesse, réduire le stationnement, limiter les voies réservées à la voiture), tout en instaurant un système alternatif de transport écologique associant étroitement la marche, la bicyclette et les transports collectifs. On pourra ainsi instaurer une toute autre politique de déplacements urbainspour faire face à l'omniprésence de l'automobile et son cortège de nuisances encore très sous évaluées Les nuisances liées au trafic automobile en milieu urbain :

- bruit
- odeurs
- vibrations
- accidents
- manque d'exercice physique
- pollution atmosphérique
- pollution des eaux et des sols
- congestion
- consommation d'énergie
- encombrement du paysage
- effets de « coupure »
- consommation d'espace
- fonctionnalisation de l'espace

Ce qui provoque :

- stress
- tués et blessés graves
- maladies cardio-vasculaires
- maladies respiratoires
- et donc dégradation de la santé publique
- dégradation des bâtiments
- dégradation de la végétation
- effet de serre
- et donc dégradation de l'environnement et du cadre urbain
- usage des transports collectifs difficile
- pratique de la marche et du vélo difficile et risquée
- et donc obstacle aux modes doux de transport