Soumis par Evelyne Anquetil le 01 jan 2006
La ville de Perpignan n'est pas toujours favorable à «la prolifération de mobilier spécialisé» sur les trottoirs Mais en certains endroits, l'espace que la voiture n'a pas confisqué -et qui reste donc disponible pour piétons et vélos- est si réduit, que le stationnement des vélos gêne les piétons. Cela nourri un ressentiment des piétons envers la bicyclette, qui est par ailleurs suffisamment accusée d'être conduite par des sauvages, de griller les feux rouges et d'emprunter les sens interdits.
Un exemple parmi mille, Place Bardou Job, des vélos sont systématiquement garés à la sortie de la très étroite rue Docteur POUS (librairie Privat), contre les poteaux, et gênent les piétons. Il serait simple à cet endroit, sur UNE place de stationnement de voiture, de poser 4 arceaux. Nous ne réclamons pas des arceaux de façon systématique, et nous nous sommes souvent prononcés contre la "prolifération de mobilier spécialisé". Cela concernait souvent des barrières ou des bornes anti-voiture-sur-les-trottoirs, car on en propose beaucoup plus souvent que des arceaux à vélos... Hélas.
Pour toutes ces raisons, nous préferons de très petits groupes d'arceaux à vélos disséminés en centre-ville plutôt que des grands parcs à deux-roues qui sont :
- beaucoup plus encombrants
- envahis de deux roues à moteurs
- peu pratiques pour les vélos qui stationnent toujours à proximité de leur destination.
Nous avons vu avec plaisir l'installation d'arceaux de stationnement pour vélo en de nombreux endroits du centre ville déterminés en partenariat avec la Ville et très attendus. Ils manquaient cruellement dans des endroits clés comme devant les Dames de France, le cinéma Rive Gauche, etc. «Vélo En Têt» espère que ces équipements supplémentaires inciteront encore davantage de cyclistes à prendre leur vélo. Mais ils souffrent aujourd'hui d'un fléau inattendu : ils sont encombrés de motos et de scooters, qui pour la plupart ne s'y attache pas ! Elles les rendent tout de même inutilisables pour les vélos et on se retrouve dans cette situation paradoxale où nous avons obtenu un équipement qui devait inciter à l'usage de la bicyclette, et qui finalement est confisqué par des deux-roues motorisés (2RM) !
Nous demandons à la police municipal de faire respecter ces arceaux à vélos, et d'y interdire l'accès aux 2RM.
Lire au sujet du stationnement des vélo le Guide de l'ADAV.