Dans le cadre de la concertation sur la redynamisation de l’axe Foch/Augustins/Fusterie qui est ouverte depuis le 15 février (pour une durée indéterminée), une réunion publique a eu lieu le 2 mai 2016. Vélo en Têt y a insisté sur la nécessité de piétonniser ce secteur pour éviter le passage de 5 000 véhicules par jour (voir encadré en bas de l’article).
Allez consulter le dossier de concertation et déposez votre avis à la mairie de quartier Centre Ancien, rue Jeanne d’Arc, de 8h30 à 17h ou en écrivant à mairiequartiercentre@mairie-perpignan.com
La Ville semble vouloir agir pour limiter la circulation dans le centre historique de Perpignan, en tous cas de nombreux travaux ou projets devraient conduire à une réflexion globale et pourraient constituer un vrai changement de cap :
les travaux engagés sur le quai devant les Galeries Lafayette vont limiter la circulation sur une seule file : si l’on ne va pas vers une piétonisation complète, espérons que la complication de la circulation qui en découlera limite le trafic de transit par la place Arago et le quai de la préfecture,
l’implantation de l’université place Fontaine Neuve est l’occasion de repenser la liaison entre centre piétonnier (place République) et place Cassanyes, aujourd’hui coupée du centre. Le maire a indiqué qu’il était favorable à une piétonisation de la rue Llucia, pensons également à la rue Émile Zola devant la médiathèque !
enfin, la Ville a acté un budget pour la rénovation complète de la rue Foch de façade à façade, qui va de pair avec un projet de redynamisation commerciale des rues Foch/Augustins/Fusterie avec des fonds dédiés. Ce projet fait l’objet en ce moment d’une concertation publique à la mairie de quartier Centre Ancien*.
Depuis longtemps, Vélo en Têt milite pour un apaisement de la circulation en centre historique, via l’application du principe de non-traversabilité et la mise en place d’une zone à trafic limité (voir notre article dédié /article/repenser-la-circulation-en-centre-ville-intraversabilite-et-pietonnisation). C’est le moment ou jamais de repenser le plan de circulation du centre ancien et de lui permettre de revivre ! Soyons nombreux à nous exprimer dans le cadre de cette consultation pour que la Ville applique des principes courageux et pas des demi-mesures !
*Consultation du dossier avec recueil des avis à la mairie de quartier Centre Ancien, 12, rue Jeanne d’Arc du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h. Vous pouvez aussi scanner votre document et l’envoyer par mail à mariequartiercentre@mairie-perpignan.com
Voici un itinéraire qui vous mènera en toute sécurité vers les plages de Sainte-Marie et Torreilles, principalement sur pistes cyclables. Itinéraire plat et long de 16 km.
Vous quittez Perpignan sur la piste cyclable sur la rive gauche de la Têt qui débute au « quatrième pont », traverse le parking du palais d’exposition, longe la déchetterie et continue tout droit jusqu’à l’entrée de Bompas. Au premier rond-point, tournez à gauche (av. de Lamans) et au deuxième rond-point tournez à droite (rue de Provence) pour prendre la piste cyclable sur le côté gauche de la voie. Continuez sur cette piste qui longe la D12 jusqu’à l’entrée de Villelongue. Traversez le village sur l’avenue de Perpignan puis l’avenue du Littoral. Au rond-point à la sortie du village, tournez à droite en direction de Sainte-Marie. A 400m, après le cimetière, vous retrouvez la piste cyclable sur le côté gauche de la route. Suivez cette piste jusqu’au rond-point à l’entrée de Sainte-Marie.
Tournez à gauche, prenez la piste cyclable et à 200 m tournez à droite. Au petit rond-point à l’intersection avec le chemin de Claira, ne suivez pas le fléchage vélo mais tournez à gauche dans le chemin de Claira et après 50 m à droite dans la rue du Bicentenaire sur la piste cyclable que vous suivez à travers le village jusqu’au grand rond-point à l’intersection avec la route du littoral. Traversez le rond-pont par le passage souterrain et continuez sur la gauche, sur la petite route parallèle à la route du littoral. À 350m, une piste en terre mène vers la plage de Sainte-Marie. Pour aller à Torreilles, continuez tout droit et prenez la piste cyclable qui commence avant le pont. A 400m après le troisième pont, prenez la piste en terre qui vous mène à la plage de Torreilles.
Il fait beau et l’envie de découvrir le département ou d’aller à la mer en vélo vous prend ? Quelques conseils et infos pour vous accompagner :
La difficulté est de sortir de l’agglomération par des circuits adaptés aux vélos, faute de se retrouver coincer dans des endroits dangereux. Munissez-vous d’une carte si vous prenez des itinéraires non balisés.
Nous vous proposons plusieurs itinéraires dans notre rubrique « balades », vers la mer ou l’arrière pays.
Pour la mer, la voie royale est la piste cyclable de Perpignan à Sainte Marie (qui démarre au niveau de la déchetterie de Perpignan), qui vous permettra de relier la Vélittorale entre Canet et le Barcarès.
Sur le site de [Vélocarte66](http://velocarte66.fr), vous pourrez visualiser les aménagements cyclables à Perpignan et autour, ainsi que d’autres itinéraires.
Ca y est ! Depuis dimanche 21 juin, la passerelle tant attendue relie enfin les 2 rives de la Têt par un cheminement doux, sans aucune voiture ! Elle est destinée aux piétons, fauteuils roulants et cyclistes uniquement. Un bel ouvrage, élégant, où l’on peut pour la première fois sur un pont à Perpignan flâner tranquillement et circuler paisiblement. Elle a été immédiatement adoptée, gageons que cela va transformer profondément la physionomie de la ville par cette liaison incitant à gagner le centre ville par des circulations douces. La vie des cyclistes qui maudissaient le pont Arago en particulier va être beaucoup plus facile !
Vélo en Têt se félicite que l’agglomération ait réalisé pour un fois un ouvrage exclusivement réservé aux mobilités douces. S’il y a eu des polémiques sur le coût de l’ouvrage, nous n’y reviendrons pas maintenant qu’il est là, mais dans tous les cas, cela ne représente qu’une infime partie de ce qui est dépensé chaque année pour les routes et autoroutes ! Continuons à réorienter une partie significative de cet argent vers les aménagements piétons et cyclables !
Nous attendons maintenant avec impatience la rénovation de l’avenue Torcatis rive gauche, et sans attendre, une signalisation appropriée et un raccordement à la piste cyclable vers St Estève via la cité Clodion, ce qui concrétiserait le caractère réellement communautaire de la passerelle.
Mode d’emploi pour les cyclistes : La passerelle est un espace partagé, les vélos ne sont pas prioritaires, limitez votre vitesse et respectez les autres usagers.
A chaque extrémité, vous pouvez utiliser le plan incliné pour éviter les marches (priorité aux personnes à mobilité réduite) ou le long de ces marches, une goulotte permet au cycliste d’y glisser ses roues, en inclinant le vélo vers soi pour que les pédales ne frottent pas (la goulotte de droite côté théâtre est mal implantée et nécessite de pencher énormément le vélo, nous avons sollicité une goulotte centrale plus pratique).
Nous sommes également intervenus pour demander que les dispositifs anti-scooter ne gênent pas par la suite le passage de vélos couchés, remorques à vélos etc.
Côté théâtre, la goulotte de droite n’est pas vraiment utilisable, passez à gauche !
Dans le cadre de l’élaboration de son schéma directeur cyclable, la division Mobilité et Déplacements de la ville de Perpignan a élaboré un questionnaire afin de connaître l’avis d’un large public. Vous avez jusqu’au mercredi 24 juin pour y répondre. Pour accéder au questionnaire cliquez ici.
Goulotte droite : pédale coincée dans le filet, vélo trop incliné.
La passerelle sur la Têt se veut être un promenoir où les cyclistes sont tolérés à allure modérée. Seulement, pour monter sur ce pont, il y a un escalier à chaque extrémité. Heureusement, il a été prévu des goulottes pour pousser son vélo dans les escaliers.
C’était sans compter l’écart pas assez important par rapport à la rambarde et son filet-en-inox-très-beau-très-cher-qui-se-prend-dans-les-pédales.
Résultat : coté théâtre, la goulotte droite est inutilisable, la goulotte de gauche est peu utilisable (il faut courber excessivement le vélo.
Une goulotte centrale aurait été préférable. En effet, elle aurait laisser les rambardes aux enfants et aux seniors et permis aux vélos avec guidons larges ou sacoches d’être montés ou descendus facilement. Au lieu de ça, les goulottes en place créent un espace gênant entre la rambarde et l’endroit où on met les pieds sans même remplir leur rôle.
Goulotte gauche : c’est mieux mais vraiment l’ennemi du bien.
Une belle ligne droite avec un muret de béton un peu trop continu…
Lorsqu’on emprunte cette piste cyclable (obligatoire normalement), on ne peut pas tourner à gauche pour aller vers les résidences. inversement, si on vient des résidences, on ne peut pas prendre la piste cyclable.
En fait, sur cette grande ligne droite, le choix a été fait de transformer les bandes cyclables, qui existaient de part et d’autres de la chaussée, par une piste cyclable à double sens séparée de la chaussée par une bordure de béton de 15cm de haut. Un choix sans doute expliqué par la ligne droite qui laisse présager une vitesse importante des voitures. Il s’avère que cette intersections n’a pas été pris en compte. Il aurait mieux valu mettre en place des ralentisseurs pour voiture qui laissent passer les cyclistes et garder les bandes cyclables. Sur l’intersections suivante, le fait d’être séparé physiquement de la chaussé empêche un éventuel placement à gauche si on veut tourner. On est donc obligé de s’arrêter avant de tourner et de céder la priorité aux voitures.
Résultat : je n’emprunte pas cette piste cyclable trop sécurisée car elle ne me permet pas de tourner dans de bonnes conditions à l’endroit voulu. Je me retrouve sur une chaussée plus étroite avec à droite un espace qui ne sert à rien (je ne vois jamais de vélo dessus).
Ci dessous : Heureusement qu’il y a une bouche d’égout pour créer une discontinuité dans ce muret en béton, mais ce n’est pas satisfaisant.
On retrouve la même chose à d’autres endroits, notamment à Bompas où il n’y a malheureusement pas de bouche d’égout pour créer un passage. Le chemin tout tranquille pour relier le Haut Vernet, visible juste derrière le haut (1m) muret en béton, n’est accessible que si on porte son vélo par dessus la barrière.
Les bouches d’égouts soutiennent la cause vélo 😉 !
Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) est un établissement public qui édite notamment tous les guides pour les aménagements Vélo. Le 12 mai, Perpignan a reçu la visite de l’ensemble de ses correspondants Vélo régionaux, qui s’intéressaient surtout aux doubles sens cyclables – DSC – (grâce à notre actualité juridique), ce qui nous a permis de faire une balade urbaine de 3h, pour une fois à vélo, avec l’ensemble des collectivités (Ville, Agglomération, Conseil Départemental).
Quelques réactions et discussions au cours de cette balade :
Passerelle : Réaction du Cerema : Priorité piéton mais vu la largeur, pas besoin de mettre pieds à terre pour cycliste sauf grande affluence. Chicanes prévues sur épingle-à-cheveux pour PMR. 2 Goulottes sur les escaliers des extrémités.
Rue Foch : selon le CEREMA, il y aurait la place sans réaménagement de mettre en place un DSC. La fiche sur laquelle se base le jugement serait celle de 2009, plus à jour pour ce qui est des largeurs de voies minimales etc. Vu en direct : des cyclistes remontent la rue (pourtant en sens interdit), permis peut être par le nombre de voitures importants qui roulaient donc au pas pare-choc contre pare-choc.
Avenue de la gare : On a demandé d’au moins dédoubler les pictos pour faire ‘bande’ visuelle comme sur la rue de la république (accord verbal)
Avenue Aristide Briand : piste cyclable, pas place parking pour les ambulances systématiquement garées en travers devant la société ad’hoc. On va essayer d’alerter la Police Municipale.
Évoqué avec la mairie :
des balades régulières à vélo pour arpenter un quartier et régler les petites choses
Retour général du CEREMA :
La politique de DSC leur semble volontariste (des axes équipés très différents) et cela leur donne des exemples de réalisation à diffuser à d’autres collectivités. La pression de Vélo en Têt n’y est pas pour rien, mais une fois n’est pas coutume, félicitons les techniciens de la ville de Perpignan d’avoir été moins frileux que dans d’autres villes pour développer ce type d’aménagements.
La pression automobile est très présente dans toute la ville, y compris le centre. C’est ce que nous disons depuis des lustres et c’est bien le principal problème !