Journées « Hôpital Durable » au Centre Hospitalier

Vélo en Têt participera aux journées « Hôpital Durable » le 2 et 3 juin et proposera un stand d’information le mardi 2 et mercredi 3 juin de 11H à 16H ainsi que des balades urbaines encadrées sur la pause du midi du mercredi midi uniquement. 2 départs : 12H15 et 13h15. Balade de 30 mn pour découvrir les astuces de la circulation à vélo et les débuts des itinéraires possibles vers différents grands quartiers : Centre ville, Bompas et St Estève. L’idée n’est pas d’aller jusqu’à ces grands quartiers, mais de découvrir qu’il est possible de se déplacer à vélo parmi le trafic et de découvrir des possibilités d’itinéraire alternatif aux voies empruntées en voiture. 30 mn ne laisse pas assez de temps pour aller jusqu’à destination et revenir, mais on espère que cette forme plus courte permettra à plus de monde de profiter de l’occasion. Il s’agit aussi de faire connaitre la vélo école et d’inviter les gens à nous recontacter pour un cours individuels.

Le programme complet

Véloroute Voie Verte du Pays Pyrénées Méditerranée

La Véloroute Voie Verte en Pays Pyrénées Méditerranée est un itinéraire vélo sur près de 90 kilomètres, idéal pour faire des balades à la journée ou pour en faire une étape d’un vélo-voyage au-delà de la frontière. Ce bel itinéraire est une partie de la grande boucle trans-frontalière Pirinexus et du grand itinéraire européen Eurovélo 8.

La véloroute se découpe en trois tronçons :

  • Argelès-sur-Mer – Arles-sur-Tech : 39 Km
  • Arles-sur-Tech – Col d’Ares : 32 km
  • Le Boulou – Col de Panissars : 14,5 km

Argelès-sur-Mer – Arles-sur-Tech

Entre Argelès-sur-Mer et Le Boulou, la véloroute longe la D618 sur des petites routes sans beaucoup de circulation avec quelques passerelles sur des cours d’eau comme seuls aménagements cyclables. Parcours assez monotone.

Pour la partie Le Boulou – Arles-sur-Tech, voir ici.

Le Boulou – Col de Panissars

Au niveau de Le Boulou vous pouvez poursuivre l’itinéraire de l’Eurovélo 8 et de Pirinexus par une voie verte et des chemins agricoles pour rejoindre le village de Maureillas, connu pour ses forêts de chêne liège et leur exploitation et son musée du liège.

La suite de l’itinéraire vers le col de Panissars demande une bonne condition physique en raison du dénivelé important notamment jusqu’au hameau de Riunoguers, dont le cheminement se fait sur une petite route de montagne à faible circulation. Après Riunoguers, l’itinéraire est plus facile et se déroule au milieu d’une magnifique forêt de chêne liège. Au col de Panissars, se trouvent les ruines d’un prieuré médiéval construit sur les vestiges du Trophée de Pompée, Sainte-Marie de Panissars. A proximité, le Fort de Bellegardedomine le col; cette fortification caractéristique de Vauban se visite. En poursuivant le parcours de quelques mètres, vous franchissez la frontière et vous trouvez en Espagne.

Arles-sur-Tech – Col d’Ares

L’itinéraire emprunte la route départementale D115 et monte jusqu’au Col d’Ares qui culmine à 1 513 m. Il est beaucoup plus fréquentée par les voitures que les deux autres tronçons, est est conseillé aux cyclistes possédant une très bonne condition physique et une expérience du vélo sur route.

www.payspyreneesmediterranee.org

Le Boulou – Arles-sur-Tech

Cet itinéraire qui fait partie de la Véloroute Voie Verte en Pays Pyrénées-Méditerranée est un des plus beaux itinéraires cyclable du département. Pas vraiment une voie verte puisque les véhicules à moteur sont autorisés pour la desserte agricole et pour les riverains sur une bonne partie du parcours, cette véloroute / voie verte n’en reste pas moins très agréable sur le 25 km concernés et très bien balisée. Entre Amélie-les-Bains et Arles-sur-Tech l’itinéraire jalonnée (4km) présente deux barrières difficiles à franchir, et 400m de chemin en terre très étroit.

Elle emprunte par endroit des petites routes bucoliques bordées de cerisiers, par endroit l’ancienne voie ferrée et zigzague avec le sauvage Tech et la départementale 115. Il nécessite donc une dizaine d’ouvrages très variés, un vrai festival : passerelle moderne construite par le Conseil Départemental, pont du 14eme siècle, tunnel, ponts de la voie ferré parfois utilisés au dessus mais aussi en dessous.

Hormis pour traverser une partie de Céret, une partie d’Amélie et les deux derniers km pour arriver à Arles, la véloroute est bien isolé de la départementale et de ses nuisances sonores et atmosphériques. Le revêtement est bien roulant sauf une zone pierreuse entre Amélie et Arles (qui a en revanche le mérite de passer tout près du Tech et donc en permettre l’accès).

En dehors du pont du Diable et de l’abbaye d’Arles, l’intérêt historique de ce trajet est de passer tout près du château Aubiry et de ses serres exceptionnelles bien qu’en ruine.

Description de l’itinéraire sur le site de l’AF3V

Les 10 commandements du cycliste urbain

Vous avez envie d’être plus rassurés lorsque vous êtes à vélo ? Vous ne savez pas comment faire? Ces 10 commandements sont fait pour vous !

Les 10 commandements du cycliste urbain

A partir de l’expérience de plusieurs de nos membres, nous avons concoctés un résumé des principaux conseils utiles à tous cyclistes. Pensez à le partager autour de vous.

Si cela ne suffit pas pour vous balader sereinement à vélo, vous pouvez toujours prendre un ou deux cours à notre vélo-école. Le premier cours est gratuit pour nos adhérents, profitez-en !

La végétation menace la très bonne Voie Verte de l’Agly

La force des rhizome de la canne de Provence est très importante, suffisante pour détruire le revêtement de bonne qualité de la Voie Verte.

Faisant le trajet d’Estagel jusqu’au Barcarès, nous avons eu plaisir à emprunter entièrement la voie verte de l’Agly. L’entretien est plutôt bon globalement, mis à part des barrières cassées ça et là.

Par contre, à cet endroit, la végétation n’a pas été broyée et les cannes de Provence (??) prennent fortement du terrain et vont détruire tout le bitume rapidement si rien n’est fait. Je pense que c’est un défaut d’entretien lié à la commune de St Laurent de la Salanque car un peu avant et un peu après c’est assez bien entretenu entretenu.

Autre détail, juste avant le dernier pont, le Baracarès était indiqué à 12,6km au lieu de 2,6km.

J’ai trouvé qu’il manquait clairement des panneaux pour trouver la voie verte à rivesaltes.

On voit clairement l’avancée des cannes de Provence sur le bitume.

La Passerelle de la Têt : accès mal conçu pour les vélos

Goulotte droite : pédale coincée dans le filet, vélo trop incliné.

La passerelle sur la Têt se veut être un promenoir où les cyclistes sont tolérés à allure modérée. Seulement, pour monter sur ce pont, il y a un escalier à chaque extrémité. Heureusement, il a été prévu des goulottes pour pousser son vélo dans les escaliers.

C’était sans compter l’écart pas assez important par rapport à la rambarde et son filet-en-inox-très-beau-très-cher-qui-se-prend-dans-les-pédales.

Résultat : coté théâtre, la goulotte droite est inutilisable, la goulotte de gauche est peu utilisable (il faut courber excessivement le vélo.

Une goulotte centrale aurait été préférable. En effet, elle aurait laisser les rambardes aux enfants et aux seniors et permis aux vélos avec guidons larges ou sacoches d’être montés ou descendus facilement. Au lieu de ça, les goulottes en place créent un espace gênant entre la rambarde et l’endroit où on met les pieds sans même remplir leur rôle.

Goulotte gauche : c’est mieux mais vraiment l’ennemi du bien.

Piste cyclable trop sécurisée

Une belle ligne droite avec un muret de béton un peu trop continu…

Lorsqu’on emprunte cette piste cyclable (obligatoire normalement), on ne peut pas tourner à gauche pour aller vers les résidences. inversement, si on vient des résidences, on ne peut pas prendre la piste cyclable.

En fait, sur cette grande ligne droite, le choix a été fait de transformer les bandes cyclables, qui existaient de part et d’autres de la chaussée, par une piste cyclable à double sens séparée de la chaussée par une bordure de béton de 15cm de haut. Un choix sans doute expliqué par la ligne droite qui laisse présager une vitesse importante des voitures. Il s’avère que cette intersections n’a pas été pris en compte. Il aurait mieux valu mettre en place des ralentisseurs pour voiture qui laissent passer les cyclistes et garder les bandes cyclables. Sur l’intersections suivante, le fait d’être séparé physiquement de la chaussé empêche un éventuel placement à gauche si on veut tourner. On est donc obligé de s’arrêter avant de tourner et de céder la priorité aux voitures.

Résultat : je n’emprunte pas cette piste cyclable trop sécurisée car elle ne me permet pas de tourner dans de bonnes conditions à l’endroit voulu. Je me retrouve sur une chaussée plus étroite avec à droite un espace qui ne sert à rien (je ne vois jamais de vélo dessus).

Ci dessous : Heureusement qu’il y a une bouche d’égout pour créer une discontinuité dans ce muret en béton, mais ce n’est pas satisfaisant.

On retrouve la même chose à d’autres endroits, notamment à Bompas où il n’y a malheureusement pas de bouche d’égout pour créer un passage. Le chemin tout tranquille pour relier le Haut Vernet, visible juste derrière le haut (1m) muret en béton, n’est accessible que si on porte son vélo par dessus la barrière.

Les bouches d’égouts soutiennent la cause vélo 😉 !

Nos propositions pour une politique cyclable

Nous avons réuni dans un seul et même document, que nous avons diffusé aux collectivités, tous les principes d’aménagement de l’espace public que nous défendons :

  • une véritable politique Vélo avec un budget dédié conséquent pour traiter les points difficiles et les discontinuités
  • une homogénéité des aménagements, leur entretien et leur respect
  • une cartographie commune
  • l’extension des zones 30 et des DSC
  • la mise en place du ‘Tourne-à-droite cycliste’
  • et bien sûr la limitation de la circulation en centre ville !

Consultez le document en ligne