Le Boulou – Arles-sur-Tech

Cet itinéraire qui fait partie de la Véloroute Voie Verte en Pays Pyrénées-Méditerranée est un des plus beaux itinéraires cyclable du département. Pas vraiment une voie verte puisque les véhicules à moteur sont autorisés pour la desserte agricole et pour les riverains sur une bonne partie du parcours, cette véloroute / voie verte n’en reste pas moins très agréable sur le 25 km concernés et très bien balisée. Entre Amélie-les-Bains et Arles-sur-Tech l’itinéraire jalonnée (4km) présente deux barrières difficiles à franchir, et 400m de chemin en terre très étroit.

Elle emprunte par endroit des petites routes bucoliques bordées de cerisiers, par endroit l’ancienne voie ferrée et zigzague avec le sauvage Tech et la départementale 115. Il nécessite donc une dizaine d’ouvrages très variés, un vrai festival : passerelle moderne construite par le Conseil Départemental, pont du 14eme siècle, tunnel, ponts de la voie ferré parfois utilisés au dessus mais aussi en dessous.

Hormis pour traverser une partie de Céret, une partie d’Amélie et les deux derniers km pour arriver à Arles, la véloroute est bien isolé de la départementale et de ses nuisances sonores et atmosphériques. Le revêtement est bien roulant sauf une zone pierreuse entre Amélie et Arles (qui a en revanche le mérite de passer tout près du Tech et donc en permettre l’accès).

En dehors du pont du Diable et de l’abbaye d’Arles, l’intérêt historique de ce trajet est de passer tout près du château Aubiry et de ses serres exceptionnelles bien qu’en ruine.

Description de l’itinéraire sur le site de l’AF3V

La végétation menace la très bonne Voie Verte de l’Agly

La force des rhizome de la canne de Provence est très importante, suffisante pour détruire le revêtement de bonne qualité de la Voie Verte.

Faisant le trajet d’Estagel jusqu’au Barcarès, nous avons eu plaisir à emprunter entièrement la voie verte de l’Agly. L’entretien est plutôt bon globalement, mis à part des barrières cassées ça et là.

Par contre, à cet endroit, la végétation n’a pas été broyée et les cannes de Provence (??) prennent fortement du terrain et vont détruire tout le bitume rapidement si rien n’est fait. Je pense que c’est un défaut d’entretien lié à la commune de St Laurent de la Salanque car un peu avant et un peu après c’est assez bien entretenu entretenu.

Autre détail, juste avant le dernier pont, le Baracarès était indiqué à 12,6km au lieu de 2,6km.

J’ai trouvé qu’il manquait clairement des panneaux pour trouver la voie verte à rivesaltes.

On voit clairement l’avancée des cannes de Provence sur le bitume.