Saint-Estève – Perpignan : traitement des ronds points

Tout d’abord la présence de trottoirs avec des bateaux qui « tapent » lorsque l’on passe en vélo. J’avoue ne pas avoir souvent vu de piétons pour utiliser ces trottoirs. Notez sur la deuxième photo le bateau pour desservir un chemin ! Un saut supplémentaire ! Et encore un petit saut en revenant au niveau de la voirie sur la photo3. Ensuite, la traversée de la piste cyclable. n’est pas matérialisée au sol. La route n’est autre que la bretelle venant de la voie rapide nord. Les automobiles arrivent lancées et aucune signalétique n’indique la présence éventuelle de cyclistes qui arrivent masqués par l’enrochement. Et bien sûr, c’est au cycliste de s’arrêter et d’être vigilant. Photo 4, encore plus délicat, les voitures arrivent de Saint Estève et prennent (ou pas) a droite (avec ou sans le clignotant). Le cycliste arrivant dans le même sens ne peut que s’arrêter et doit très vite relancer pour franchir la bretelle car les automobiles arrivent vite. Photo 4, bretelle de sortie sans visibilité des cyclistes venant de sous le pont et sans signalétique piste cyclable les prévenant. Notez la végétation sous le pont sur la piste cyclable.

Le débat n’est pas réellement tranché sur les ronds points (voir fiche Cerema Vélos et giratoires). Dans tous les cas, signalétique insuffisante et trottoir inutiles.

Personnellement, sur cette série de ronds points, je reste sur la chaussée, je garde la priorité et j’évite de faire du gymkhana sur la piste cyclable. Par contre, je suis très visible de jours comme de nuit (gilet, éclairage), je signale mes intentions de direction et je reste vigilant !

Et oui, pour aller ou revenir du boulot, on cherche à aller vite, même en vélo.

Les articles R.415-3 et 4 indiquent que tout conducteur qui change de direction doit céder le passage aux cycles et cyclomoteurs circulant dans les deux sens sur les pistes cyclables qui traversent la chaussée sur laquelle il va s’engager.

L’article 415-14 indique que pour l’application de toutes les règles de priorité, une piste cyclable est considérée comme une voie de la chaussée principale qu’elle longe.

Peyrestortes – Rivesaltes : Signalisation

Accès itinéraire cyclable Moulin à Soufre vers Rivesaltes

Dans la continuité de l’itinéraire depuis Peyrestortes au rond-point du Moulin à Soufre. Aucune signalétique pour indiquer la traverse alors qu’elle existe dans l’autre sens au niveau de l’accès Rombeau. Enfin, elle existait… Il manque aussi une signalétique au sol pour matérialiser la voie cyclable. Dommage pour les touristes en famille voulant rejoindre la voie verte depuis Baixas ou Peyrestortes. Il faudra qu’ils passent par la route et le plus souvent qu’ils prennent leur voiture. C’est plus simple.

Signalétique depuis domaine Rombeau avant passage sous la voie ferrée

Peyrestortes – Rivesaltes : Signalisation

En face vers le rond point de l’aéroport, a gauche vers Rivesaltes

Arrivée sur le début de la piste cyclable menant au fameux rond point de l’aéroport depuis Peyrestortes par l’itinéraire cyclable passant sous la D117. Un début de signalétique bien insuffisant. Rien pour prévenir les automobilistes d’une traversée éventuelle de cyclistes. Pas de signalétique pour diriger vers la traverse reliant Rivesaltes entre le moulin à soufre et le domaine Rombeau. Pas de signalétique au sol.

Baixas – Peyrestortes : manque signalisation et visibilité

Intersection avec une voie « apaisée ? » la traverse menant à Cases de Pène.

L’arrivée depuis Baixas par la piste cyclable est certes munie d’un stop, mais la visibilité sur l’arrivée des voitures depuis Cases de Pène est complètement masquée par les roseaux. Rien ne vient signaler une voie « apaisée » pour ralentir les voitures ni une intersection avec une piste cyclable. Les véhicules motorisés ont tendance à rouler vite sur cette voie apaisée.

La piste devrait être prioritaire comme la voie quelle longe. Une signalétique explicite au sol devrait matérialiser la piste cyclable. Une signalétique devrait prévenir les automobilistes d’une intersection avec une piste cyclable. Une signalétique devrait mentionner une voie apaisée avec rencontre possible de cycliste sur la traverse de Cases de Pène.

Notez la signalétique non entretenue avec le panneau en bas de son support.

L’article 415-14 indique que pour l’application de toutes les règles de priorité, une piste cyclable est considérée comme une voie de la chaussée principale qu’elle longe.

La végétation menace la très bonne Voie Verte de l’Agly

La force des rhizome de la canne de Provence est très importante, suffisante pour détruire le revêtement de bonne qualité de la Voie Verte.

Faisant le trajet d’Estagel jusqu’au Barcarès, nous avons eu plaisir à emprunter entièrement la voie verte de l’Agly. L’entretien est plutôt bon globalement, mis à part des barrières cassées ça et là.

Par contre, à cet endroit, la végétation n’a pas été broyée et les cannes de Provence (??) prennent fortement du terrain et vont détruire tout le bitume rapidement si rien n’est fait. Je pense que c’est un défaut d’entretien lié à la commune de St Laurent de la Salanque car un peu avant et un peu après c’est assez bien entretenu entretenu.

Autre détail, juste avant le dernier pont, le Baracarès était indiqué à 12,6km au lieu de 2,6km.

J’ai trouvé qu’il manquait clairement des panneaux pour trouver la voie verte à rivesaltes.

On voit clairement l’avancée des cannes de Provence sur le bitume.