Rencontre avec PMCA et la Ville de Perpignan

Notre précédente entrevue avec la Mairie datait de février 2010, et

avait également été organisée par M. FARA de PMCA. Nous le remercions d’avoir organisée cette nouvelle entrevue. À son initiative, ces rencontres devraient dorénavant être semestrielles.

Arcades.

  • VeT signale que la surface en terre de la petite piste du canal des Arcades, déjà pas mal ravinée depuis sa création en 2008, a été fortement dégradée par des engins de travaux qui ont procédé, pour VdP, à un cuvelage du canal. VdP va prendre en compte ce problème.
  • VeT signale également la mauvaise signalisation du début de cette voie sur le RP René Cassin.
  • PMCA indique qu’une prolongation de l’itinéraire, après le passage sur l’aqueduc, vers le supermarché est envisagée. VdP explique que le tracé est compliqué par la forte densité de voies automobiles dans ce secteur, notamment des voies de décélération en sortie de la D900. VeT suggère de longer la voie de sortie du parking au pied du talus du Serrat d’en Vaquer. Sa largeur le permet sur la plus grande partie, des aménagements sont possibles sur les portions plus étroites. À suivre…
  • Dans ce même secteur, la VdP nous informe que le nouveau quartier du Mas St-Sauveur (à côté du rond-point du Serrat d’en Vaquer, au débouché de l’avenue Dalbiez) sera relié au parc relais des Arcardes (Collège Maintenon) par une voie souterraine passant sous le rond-point. Cet itinéraire se poursuivra en site propre vers l’aqueduc des Arcades, puis par un passage inférieur longeant la voie ferrée côté Sud sous l’avenue d’Espagne et jusqu’au chemin de la Fauceille. NDLR: Concernant ce passage sous la N9, c’est une solution que nous avions

La VdP recherchera ensuite une prolongation de cet itinéraire jusqu’au Moulin à Vent. VeT se réjouit de ce projet, et souligne :

  • la possibilité d’utiliser la piste côté Nord du chemin de Fer pour rejoindre ensuite facilement le Parc des Sports du Moulin à Vent.
  • la nécessité de conserver au Chemin des Arcades l’accès réservé uniquement aux riverains. La création du Collège Maintenon a hélas fait disparaître sur sa première partie la tranquillité de cette petite route. Il faut veiller à ne pas étendre ces nouvelles circulations vers l’avenue d’Espagne.
  • la nécessaire connexion de cet itinéraire sur la voie cyclable de l’aqueduc (vers le Serrat d’En Vaquer, et vers le rond-point Cassin, avec un fléchage et des aménagements corrects).
  • le nécessaire prolongement de cet itinéraire vers le quartier Porte d’Espagne.

St-Estève/Perpignan

  • Par le Cami dels Horts : on attend… la fin des travaux sur la rocade Ouest.
  • L’ancien « chemin de Baixas » (petite route longeant le stade de foot de Clodion) a été débouché sur le rond-point de la RD616. VeT demande qu’on réserve ici la circulation des véhicules aux seuls riverains. PMCA indique par ailleurs que le débouché de cette route sur le RP est très dangereux. VdP programme une visite sur le terrain et, le cas échéant limitera à nouveau la circulation aux riverains et vélos.
  • VeT demande également le nettoyage de cet ancien « chemin de Baixas » derrière l’école d’infirmière, un meilleur aménagement de la traversée de la rue du Boulès. La VdP acquiesce à ces demandes et promet de les étudier.
  • VeT propose la création d’une voie cyclable le long de l’avenue Torcatis (la voie en terre sur la berge de la Têt est peu roulante, souvent fermée, et oblige à une descente puis une remontée ; la traversée du jardin est compliquée, elle doit être réservée aux piétons). La VdP explique que c’est compliqué, et propose plutôt de flécher un itinéraire par des artères moins « roulantes » du Bas-Vernet. VeT explique que ce serait possible par la rue Lavisse ou la rue Soubielle, très large, et que ce serait facilité :
    • si ce quartier est aménagé en zone 30,
    • si l’itinéraire est correctement jalonné de panneaux spécifiques « vélo » nombreux et bien visibles,
    • si les traversées inférieures sous la D900 sont correctement aménagées,
    • si la rue Ididore Hondrat est à double sens cyclable (DSC),
    • si le carrefour Hondrat/François Rude est aménagé.
  • Quant à la traversée du pont SNCF par les vélos, VeT rappelle que ce tracé faisait partie du projet d’aménagement de la gare TGV, et a été promis plusieurs fois. La VdP explique maintenant que c’est trop cher de modifier le vieux pont SNCF. VeT propose de ne pas toucher à l’ouvrage vétuste, mais :
    • d’aménager quand même une rampe en rive gauche pour faciliter la montée et la descente des vélos sur le pont,
    • de laisser le parcours sur le vieux pont tel qu’il est,
    • de réaliser un encorbellement sur la partie récente du pont au dessus de l’avenue du Soler, pour faciliter sa traversée et amener les cycles, à niveau constant, jusqu’au parvis de la gare, comme cela était prévu sur les plans de la Gare TGV.

Perpignan-Canet.

  • VeT propose à nouveau d’aménager le petit Canal du Rec Del Moli entre les deux RD617. La voie express RD617 a coupé ce canal d’irrigation qui va de Perpignan à Canet, bordé tout du long par un sentier, et pour lequel plusieurs projets d’aménagement en itinéraire de balade existaient. Mais la traversée de la RD617 peut finalement encore laisser passer un vélo. Cela constituerait un itinéraire très direct, sans dénivelé, ombragé, arboré, sans voitures et continu en passant par les jardins St-Jacques, Chateau-Roussillon, puis en longeant ce canal jusqu’au crématorium de Canet, son stade, le cœur du vieux village, et enfin le port. La VdP promet d’étudier cette possibilité. VeT contacte le CAUE qui avait déjà conçu ce projet… dans les années 1990 !

Av. Alduy.

La prolongation du trottoir mixte vers av. Ml. Juin est peu utilisable. VeT propose une traversée des cycles devant La Poste, où une zone de rencontre pourrait être aménagée.

Passage à Gué.

VeT propose d’utiliser le passage à gué, puis les berges de la Basse pour faire pénétrer en cœur de ville l’itinéraire cyclable de Ste-Marie à Perpignan. La VdP nous explique que le devenir de ce gué est incertain :

  • d’un côté il sert pendant les crues à maintenir un niveau d’eau constant (effet de seuil hydraulique) au pied des piles du pont Joffre, et à éviter leur érosion
  • de l’autre il empêche la remontée du cours d’eau par certaines espèces de poissons.

La création d’une « passe » étroite pour les poissons, avec une passerelle légère pour les modes actifs devrait permettre, selon nous, de conserver le gué comme voie piétonne et cyclable. Mais la VdP, plutôt que d’utiliser les berges de la Basse, envisage pour raccorder de gué au cours Palmarole et au centre, d’aménager la rue Pardal et son parc de stationnement. VeT maintient que les Berges de la Basse offrent un itinéraire direct, très visible, très efficace et incitatif, et surtout permettraient de faire pénétrer en plein cœur de ville l’itinéraire cyclable de Ste-Marie-la-Mer à Perpignan (par Bompas).

Pou de les colobres.

Au bout de la rue Shakespeare, un ancienne petite route, en cul-de-sac, donne accès au franchissement inférieur de la rocade sud (RD22). Ce passage pourrait un jour être prolongé vers Saleilles (par le Cami del Pou de les Colobres). Nous demandons que ce passage soit d’ores et déjà interdit aux voitures, aménagé en piste cyclables, avec un revêtement correct.

P.S.: 

Notre prochaine entrevue tripartite (PMCA, VdP et VeT) devrait avoir
lieu semaine 50.

Rencontre avec PMCA et le CG

C’est la communauté d’agglomération PMCA (représentée par M. L. Fara) qui a organisée cette réunion tripartite. Nous l’en remercions ici. Notre dernière rencontre avec le CG datait de 2010.

Secteur Sud-Est de la Ville.

– Canal du Pountet de Bages : de l’avenue Paul Alduy au Réart.

Il s’agit d’un aménagement lié au chantier du carrefour du Mas Rouma (voie dénivelée et Rond-Point à côté du Méga-Castillet) : une « compensation écologique » est prévue sous la forme du PC en direction de la route de Saleilles. (Voir notre précédente entrevue avec le CG) Le CG annonce que cet aménagement sera « rustique » (sic) car le propriétaire des terrains refuse une piste en enrobé. Une piste en « stabilisé » sera donc simplement réalisée.

Par ailleurs le CG explique qu’un recalibrage de cette petite agouille (Pountet de Bages) est prévu, et que l’aménagement sera donc sans doute bientôt détruit puis reconstruit. Celui-ci sera réalisé à l’automne 2012.

Il partira du pont du Moulin à vent sur le Pountet, passera sous le Réart (sous la RD914), les cyclistes arrivant jusqu’à la RD62 conduisant à Saleilles.

Le CG considère que cet itinéraire peut constituer un début de liaison vers Elne en passant par Saleilles, la D22, Alenya et la D11 que M. Martin reconnaît être « assez dangereuse » pour les vélos. Vélo en Têt signale qu’un itinéraire par Saleilles, un passage à gué et Théza, puis la D80, Corneilla et enfin la D914A, serait simple à flécher, et assez calme jusqu’à Elne.

– RD22 : projet de nouvelle route de Mas Rouma à St-Nazaire.

Ce projet comporte un « barreau » Nord-Sud sur une partie de l’actuel tracé du Cami del Pou de les Colobres (CdPdlC). Ce projet a été déclaré d’utilité Publique, mais un recours de la ville de Saleilles contre cette DUP est en cours. S’il est donc un jour réalisé, ce barreau longera le coté Ouest du canal de Cabestany. Selon le CG, le CdPdlC qui le longe à l’Est pourrait alors être réservé à des circulations automobiles locales et des alternatives à l’automobile entre Perpignan et Saleilles.

Vélo En Têt demande [NDLR : depuis longtemps !] que cela soit fait dès à présent, les liaisons automobiles entre Perpignan et Saleilles étant d’ores et déjà nombreuses, la liaison cyclable étant, elle, inexistante. PMCA répond que l’affectation de ces voies pour les cyclistes est du ressort des communes (à cet endroit, Cabestany).

– RD22C

Le CG signale que l’extension de la zone Mas Guérido vers le SE pourrait s’accompagner de la création d’itinéraires cyclables et suggère à Vélo En Têt de le réclamer à la Ville de Cabestany.

Littoral

– De Canet à St-Cyprien

Une VV a été réaménagée par le CG le long de la RD81A côté « étang ». La couche de roulement sera faite en Octobre 2012. La traversée inférieur du Rond-Point, coté Canet, sera ré-aménagée avec des rampes cyclables pour accepter les vélos et connecter cette VV avec le front de mer de Canet. Elle sera également relié au Front de Mer de St-Cyprien.

– traversée Nord-Sud de Canet

Un jalonnement va être réalisé par le CG pour flécher la traversée de la Vélittorale (itinéraire euro-véloroute V8) par :

-* la zone d’activité de las Bigues,

-* une bretelle de la RD81,

-* le passage inférieur sous la RD81,

-* la colline des loisirs,

-* le passage inférieur sous la RD617,

-* la PC jusqu’au rond Point de l’Esparrou.

Là, la direction du port sera indiquée par l’av. de la Méditerranée.

Mais la poursuite de l’itinéraire vers le Sud par l’av. de l’Esparrou, puis la voie des Flamants Roses, si elle est déjà possible sur un sentier en terre, ne devrait pas être aménagée avant que ne soient résolus des problèmes d’acquisitions foncières. Un recours contre une EUP serait en cours.

– Vers le Sud, de St-Cyprien à Argelès

Un itinéraire a été conçu, passant par le Mas Larrieu qui longe la réserve Naturelle, et reviendra le long de la RD81 pour la traversée du Tech. Les acquisitions sont en cours de négociation. Les travaux devraient avoir lieu courant 2013. L’arrivée à Argelès se ferait par la zone du « champ de foire ».

– Vers le Nord, de Canet au Barcarès et Leucate Le jalonnement (fléchage) va être amélioré par le CG.

Vélo En Têt insiste pour que soient indiqués les itinéraires adjacents, notamment la voie de Sainte-Marie à Perpignan. Celle ci a été parcourue il y a deux ans exactement par un bénévole de notre association avec un technicien de PMCA et un professionnel de la signalisation pour améliorer son jalonnement inefficace. Aucun nouveau panneau n’a été ajouté depuis.

Secteur Nord Ouest de la Ville.

– Piste Cyclable le long de la RD616 (Perpignan – St-Estève) Vélo En Têt relève le mauvais état de cette PC le long de la RD616

-* parce que les chantiers de la rocade et de l’élargissement de l’autoroute A9 l’ont coupée à certains endroits,

-* et parce que le défaut d’entretien la laisse envahir par de la végétation et de la terre. [NDLR: les abords de la piste et le fossé de la route ont été littéralement «tondus» le lendemain de cette réunion.]

Le CG assure que la PC sera remise en état à la fin du chantier. Il explique que ses patrouilles sont bien équipées pour l’entretien des routes, mais pas des pistes cyclables. Une réflexion serait en cours dans cette collectivité pour conserver la gestion des voies cyclables après leur réalisation, alors que la politique actuelle consiste à les « livrer » aux communes traversées.

Vélo En Têt cite l’exemple du département de la Gironde qui affecte un numéro de route départementale à chaque voie cyclable et en assure l’entretien. Selon nous, cela améliore non seulement l’entretien, mais également la continuité du réseau puisque le CG reste gestionnaire des voies qu’il a construites.

– De St-Estève au rond-point de l’aéroport.

Le CG est propriétaire d’une emprise large en prévision d’un projet d’élargissement à 2×2 voies de la D1, finalement abandonné. Il est prêt à laisser PMCA réaliser une voie cyclable (côté Nord). PMCA n’a pas de tel projet pour l’instant, et ne pourrait l’avoir que si le CG donne des garanties sur la pérennité d’un tel aménagement. Vélo en Têt demande la réalisation de cet aménagement pour permettre aux stéphanois qui travaillent au Vernet (Hôpital Joffre par exemple) de s’y rendre à bicyclette. Un courrier dans ce sens sera adressé à PMCA. D’autant plus que la réfection de la RD117, le long de l’aéroport doit s’accompagner de la création d’une voie cyclable (jusqu’à Peyrestortes).

– Baho.

Le franchissement de la Boule entre St-Estève et Baho devrait être

amélioré lorsque le pont sera refait.

Voies vertes.

– Agouille de la mar

Un itinéraire est en projet qui devrait à terme relier St-Cyprien à Villeneuve-de-la-Raho.

– Agly

Lorsque Vélo En Têt suggère de connecter la VV de l’Agly avec Perpignan par Pia, le CG annonce qu’un projet de réfection totale des digues de l’Agly, de Rivesaltes jusqu’à l’estuaire est à l’étude. Les digues actuelles, sur les deux rives, doivent être détruites, et reconstruites 30m plus à l’extérieur du lit. Les nouvelles digues qui devraient assurer une meilleure protection contre les inondations des zones urbanisées proches de l’Agly, seront couvertes par une voie d’entretien, en enrobé, accessible aux véhicules d’entretien et aux modes actifs (vélos, rollers). Ce chantier, gigantesque, devrait occuper plusieurs années (et engloutir quelques dizaines de millions d’euros).

L’enquête d’utilité publique devrait bientôt commencer.

Cette annonce stupéfiante rend évidemment caduques toutes les questions sur l’amélioration ou la prolongation de cet itinéraire… Nous demandons que la VV soit conservée pendant le chantier, par exemple en réalisant d’abord la digue rive droite, et en ne détruisant la digue rive gauche que lorsque l’itinéraire rive droite aura été réalisé. Nous demandons que cet itinéraire soit correctement jalonné dès sa création. Le CG explique que ces voies, de bonne qualité de revêtement n’offriront pas la même qualité de service que la VV actuelle (barrières en bois, piste gravier équestre, panneau d’information sur les biotopes, bancs, etc…) [NDLR : ce que nous regrettons…]

– La voie verte d’Argelès-sur-Mer au Boulou (15km)

Elle se poursuit d’ores et déjà vers Maureillas, Las Illas, Riunogues, et le col de Panissars. Certains segments doivent encore être aménagés et la signalisation doit être posée, mais cet itinéraire du CG66 fait partie d’un projet trans-frontalier (ruta Pirinexus/Project Enllaç) et doit impérativement être terminé pour fin avril 2013.

Divers

– Aires multimodales.

Le CG signale le fonctionnement des aires multimodales (stationnement vélo, arrêt de bus, parc de stationnement) du Boulou (Rond-Point des pompiers), de Thuir , de Ille-sur-Têt (gare) et d’Argelès (lycée).

– Arbres.

Vélo en Têt demande à ce que les voies vertes (celles en projets et celles déjà existantes) soient arborées : par exemple celle de Perpignan à Thuir (15km), qui en période estivale soumet les usagers à de longues portions sans ombre. PMCA serait responsable de la partie de Perpignan à Ponteilla (mais uniquement pour la voie cyclable, les communes restant gestionnaires de l’environnement), le CG de Ponteilla à Thuir.

– PMCA

Le CG Salue les efforts de l’agglo ces dernières années en matière d’aménagements cyclables, avec de nombreuses réalisations qui améliorent la situation du vélo, notamment pour ce qui concerne la pratique de loisir.

– Culture et vélo

PMCA travaille à la création d’une signalétique spécifique pour des itinéraires thématiques culturels. Vélo En Têt a travaillé avec PMCA à la définition de ces itinéraires.

Rencontre avec La ville de Perpignan

Zone 30

La Voirie de Perpignan a proposé aux élus de mettre un grand nombre de quartiers et lotissements en zone 30, et d’étendre la zone 30 du centre-ville à l’ensemble de l’intérieur des « rondas » (boulevards périphériques). Ils attendent la réponse des élus qui ne devrait pas tarder.

Le Maire a déjà signé un arrêté mettant les quartiers Porte d’Espagne et Catalunya en zone 30 avec quelques aménagements à l’entrée des lotissements pour signaler « physiquement » la réduction de la vitesse autorisée…

Mais il ne s’agit pas de la totalité de la voirie dans les lotissements , les axes structurants restent à 50 km/h.

En ce qui concerne le Centre Ville aucun aménagement particulier de la chaussée n’est prévue pour le moment faute de finances.

Vélo En Têt rappelle que les DSC (Double sens cyclable) sont des aménagements très peu coûteux, et efficace en terme de réduction des vitesses.

M. Bouhlel confirme que les ralentisseurs (p.ex les coussins «berlinois») ne sont pas interdits (nous entendons régulièrement le contraire dans les réunions publiques de la part des automobilistes) ; ils font seulement l’objet de quelques restrictions (importance de la voie, hauteur, pente etc). M. Fara souligne les avantages du coussin berlinois : pose rapide et coût moyen.

ZR (zone de rencontre)

M.Bouhlel souhaite limiter, pour des raisons de budget, les ZR en ville car il ne suffit pas d’ériger quelques panneaux mais il faut faire un aménagement de l’ensemble. Il envisage de faire une ZR devant l’école d’Alembert à Saint Assiscle et devant le parvis de la gare.

Thibaut souligne l’importance de traiter la chaussée à l’entrée de la Z30 et ne pas se contenter d’une signalisation verticale. M.Bouhlel pense que d’abord on devra faire des mesures de vitesse des autos et ensuite aménager avec des ralentisseurs si besoin est… Il cite plusieurs aménagements déjà effectués « en prévision » : Chemin de la Poudrière, parc Ducup, allée des Chênes.

Thibaut avance l’intérêt des trottoirs traversants et demande à la Voirie de profiter de la réfection des artères pour créer ces nouveaux équipements.

M.Bouhlel répond que le budget voirie a subi une importante réduction (alors que le budget « vélo » a été sauvé… ).

Arcades

M.Fara : Victor Dalbiez n’a pas encore fait l’objet d’une étude mais il faut intégrer le vélo [NDLR : Il faudrait que Vélo en Têt soit intégré dans le projet d’aménagement dès le départ cette fois-ci !!!] . Un lotissement est prévu au pied de Serrat d’en Vaquer (ZAC du Saint Sauveur) qui sera relié à Victor Dalbiez par un aménagement modes doux prévu dans le cahier de charges du lotissement. La proximité du centre-ville pour cette nouvelle population ainsi que la présence du Collège Maintenon justifie amplement que la part des aménagements des modes doux soient prépondérante sur Victor Dalbiez.

Il faudrait aussi relier l’aménagement cyclable prévu sur Dalbiez à la piste cyclable des Arcades. M.Fara et M.Bouhlel réfléchissent à la possibilité d’aménager le chemin des Arcades à cette fin.

Quand à la continuité vers le Chemin de la Fosseille, M.Bouhlel nous apprend qu’il a une ligne budgétaire pour régler le problème de la traversée de la Rn9 pour les modes doux. Il serait question d’utiliser un tunnel qui passe sous la route…

En ce qui concerne le passage à niveau de Passio Vella , rien n’est décidé pour le moment, mais l’augmentation du trafic de fret prévu demanderait une sécurisation voir une suppression de ce passage à niveau…

Thibaut suggère de laisser le passage à niveau tel quel et réserver Passio Vella aux modes doux. M.Bouhlel et M.Fara pensent que la présence des commerces nécessitent une circulation automobile, ce à quoi Thibaut répond que les autos dans ce secteur peuvent emprunter de nombreuses autres routes…

Projet Université/centre-ville

M.Bouhlel dit que la voirie est en train de réfléchir et qu’une proposition sera faite d’ici 2 mois. Thibaut fait remarquer que notre bulletin annuel contient des informations et des propositions et demande que Énergie Citoyenne (association des étudiants) ainsi que Vélo en Têt soient associés à cette réflexion.

Liaison Paul Alduy – chemin de la Fosseille.

M.Fara : Il faudra attendre l’urbanisation au sud de cette voie et faire une P.C séparée des autos. Thibaut demande qu’on ralentisse la vitesse des autos d’ores et déjà.

4ème pont.

M.Bouhlel a confirmé que le passage à gué sera conservé pour la circulation piétonne et cycles. Le fait d’avoir installé des feux au lieu d’un giratoire (qui aurait demandé énormément d’espace) a été très critiqué mais M.Bouhlel est totalement convaincu que les feux sécurisent les piétons et les cycles nettement plus qu’un giratoire et que ceci justifie le choix des feux. Il nous apprend que la rue Claude Bernard va être aménagé dans sa totalité pour les cycles ( côté est) et que ses services planchent actuellement sur la jonction avec la piste cyclable au droit du Pont Sauvy. Ces réalisations pourraient se faire 2010-2011.

Pont Joffre

Il nous a également appris que la rue Jean Payra pourrait devenir

piétonne avec une voie bus ( avec un aménagement genre ZR) dans un

proche avenir (avec l’aménagement en TCSP en 2012). Le quai Batllo sera mis en double sens auto avec un sens unique pour les bus.

Rencontre avec le CG

Pountet de Bages

Une voie cyclable sera aménagée le long du canal de Pountet de Bages, entre l’Avenue Alduy et la zone du Mas Balande, et qui se poursuivra jusqu’à la sortie « Saleilles » de la RD 914.

Cet aménagement est un appendice de l’énorme chantier routier de «la dénivellation du Mas Rouma».

M. Martin a laissé entendre que le CG avait une obligation à réaliser une «compensation» (sic) de ce chantier en réalisant un bout de piste cyclable.

La conséquence c’est que ce bout de PC ne sera pas fait avant qu’on arrive à la fin du chantier du Mas Rouma, et qu’on pose aussi du bitume sur les nouvelles routes. Donc reporté vers 2011 minimum. Ce chantier va durer longtemps, pas tant à cause de la complexité technique, mais à cause des moyens financiers qui manquent (!) et qui sont donc nécessairement étalés dans le temps.

Nous avons insisté pour que cela se fasse plus vite. Mais cela semble impossible…

Nouvelles routes

Nous avons aussi évoqué les autres projets routiers du CG dans ce

secteur Sud-Est de Perpignan, entre Cabestany, Salleilles, Alenya, et

Elne. Ce sont des projets qui nous semblent délirants.

M. Martin affirme qu’ils sont

indispensables. Certaines enquêtes publiques sont en cours, notamment

pour ‘Mas Llaro’ (RD81b) et le contournement sud de Cabestany (Rd22) Vélo En Têt est intervenu dans [cette enquête publique en déposant des remarques.], et ce sera sans doute bientôt le cas pour le ‘Pou de Les Colobres’ (RD22c) et la poursuite des ces nouvelles routes vers Alenya, Saleilles, et Elne.

Nous avons rapidement senti qu’une discussion sur la baisse de l’offre automobile, un changement de politique pour réorienter vers d’autres modes, etc… serait une impasse.

Un détail au passage : on justifie la construction d’une route supplémentaire (La RD81b) pour pouvoir enfin fermer la route Canet/Saint-Cyprien au niveau du grau de l’étang. En fait cela consistera à transformer la route existante en parking de la plage géant. Cela ne changera pas grand chose à la préservation du site. On en reparlera en 2020 !

Sur le Pou de Les Colobres, la nouvelle route du CG serait à l’Ouest de la rigole d’eau. L’ancienne petite route serait donc conservée, et PMCA ou la ville « pourrait » (?) accepter de la transformer en Piste Cyclable Perpignan/Saleilles. Mais M. Fara, présent, n’a rien affirmé de tel.

Rocade Ouest et effet de coupure.

– La voie cyclable entre St-Estève et Perpi qui longe la RD traverse maintenant un nouveau rond-point, qui doit accueillir à terme environ 30.000 véhicules/jour.

Pas d’aménagement CERTU pour ce rond-point, mais la piste s’écarte du rond-point et les cycles traversent chaque axe qui s’y insère comme des piétons, sans aucune priorité donc.

  • Le pont des jardins n’a aucun aménagement pour le moment. Il ne relève pas du CG, mais de PMCA.
  • Le passage sous l’autoroute qui prolonge le Cami dels Horts, devrait se prolonger par un passage inférieur sous la rocade d’une hauteur de 3m et de 2m de large.
  • Un passage sous le nouveau premier pont de la rocade (il y en aura deux à terme, au même endroit… Un de trois voies, avec trottoir large pour éventuellement aménager une PC un jour…, l’autre de quatre voies voiture…). Ce passage longeant la rivière sera aménagé, et se poursuivra par le passage existant sous le pont de l’autoroute existant (cela fera trois ponts automobile en tout !) Si un jour (en 2060 !!) PMCA aménage une PC au bord de la rivière, cela sera utile. Mais pour le moment…
  • Il y aura aussi un itinéraire (agricole mais accessible à vélo) le long de ce premier segment de la rocade.

Les énormes travaux qui ont lieu en ce moment dans le lit de la rivière sur l’autre rive de la Têt concernent le carrefour de la voie sur berge avec l’avenue de la Massane.

Globalement, cet aménagement routier ne favorise donc ni la fluidité, ni la rapidité, ni la sécurité des usagers de la bicyclette. Il favorise évidemment le développement du trafic automobile.

Au passage, en évoquant la sécurité des cyclistes lorsqu’ils se mélangent à la circulation motorisée et le passage en régie des transports par bus du CG, Vélo En Têt rappelle que, en ville, les situations d’accident les plus graves sont celles où un poids lourd ou un véhicule long (camion, bus…) qui change de direction n’a pas vu un cycliste à cause des angles morts de la vue du chauffeur. Nous renouvelons notre proposition de rencontrer les chauffeurs de bus de l’agglo et du CG pour les sensibiliser à ce danger, et de les en informer grâce à la plaquette Fubicy.

Villeneuve de la Raho.

  • Il y aura bientôt (pas de précision sur l’échéance) un accès direct de la Piste Cyclable venant de Mas Palégry pour rejoindre le lac.
  • Mas Palégry : un pont sera construite sur l’agouille, avec PC.
  • Un pont devant Cap de Fouste sera aménagé avec une PC.

St-Nazaire

Un pont s’est effondré. Il va être reconstruit avec une voie cyclable, ce qui va prolonger un peu la PC jusqu’au pied du village. A l’autre extrémité (Canet), ou la piste s’achève bien avant l’entrée du village, rien de nouveau.

Céret

Le CG demande le déplacement de la Gare sur l’autre rive (Nord) du Tech pour créer un point Multimodal. L’ancienne gare au sud serait selon eux inutilisable, étant trop enclavée dans d’autres constructions, dégradée, et faisant l’objet d’un projet de la ville de la transformer en logements. Le CG pourrait, au bord de la voie verte du tech aménager une halte de Bus. Pour le train, évidemment, il faut voir la région…

Voie verte du Tech

Premier tronçon en 2011. Échéancier prévisionnel pour les différents segments :

  • Argelès/le Boulou en VV longeant la RD : 2011
  • Argelès/le Boulou en VéloRoute au pied des Albères : 2016
  • Arles/Amélie : 2012
  • Amélie/Céret : 2013
  • Céret/le Boulou : 2014
  • Montée au Col de Panissars : 2015

Vélittorale

Commande en cours de 6 passerelles.

  • Pose sur le Bourdigou et l’Auque en 2010.
  • Fléchage en été 2010

Ce qui devrait faire une liaison Barcarès/Ste-Marie finie en 2011.

La suite de l’itinéraire n’est pas programmée, sauf Canet/Saint-Cyprien réaménagé en 2011. Mais de Ste-Marie à Canet, mystère…

Rencontre avec PMCA

La desserte cyclable sur les quartiers sud de Perpignan

– Le passage à niveau sur le Chemin de la Passio Vella (juste avant le chemin de la Fauceille) va être supprimé ou re-aménagé…
Il serait question de faire sortir les véhicules directement sur la route d’Espagne. Cela pose le problème d’un parcours cyclable. Un passage aérien par dessus la voie pour vélos et piétons ? Pas très pratique… Et onéreux. Mais c’est quand même l’itinéraire le plus direct entre Porte d’Espagne et la fac !
Un parcours longeant la voie du chemin de fer pour ensuite emprunter la piste cyclable des Arcades peut s’envisager, car il y a un petit tunnel qui permettrait de relier Passio Vellaaux Arcades..Sujet à aborder avec M.Boulhel lors d’une réunion « tripartite » à venir….

– Le parcours cyclable de l’avenue Paul Alduy jusqu’à La Vie Claire (Chemin de la Fauceille) sera réalisé par la Ville, l’agglo se chargera de la continuité vers le Chemin de la Passio Vella.
Les autos roulent très vite sur cet axe relativement étroit , Vélo en Têt propose une zone 30.

– La continuité de la piste des Arcades vers Auchan fait partie des projets de l’agglo.
La direction d’Auchan aurait réitéré l’intention de réaliser un parcours cyclable à partir de la zone commerciale vers le lotissement Catalunya. Ce parcours permettra aux cyclistes d’emprunter la piste cyclable de las Canals…M.Fara nous a également parlé d’un projet qu’aurait Auchan de faire un pont par dessus la route d’Espagne (au droit de Le Roy Merlin) pour relier le centre commercial avec le Lotissement Portes d’Espagne. Il y aurait un aménagement piéton + vélo.On n’en sait pas plus pour l’instant…

– Le Conseil Général a un projet de relier l’Avenue Paul Alduy à la Zone de Mas Ballande (le long du Canal Pountet de Bages)et ensuite vers Saleilles. Mais M.Fara n’a pas de nouvelles . Sujet à évoquer lors d’une réunion « tripartite » avec M.Martin du C.G . Ce projet serait une « compensation » imposé par la loi par rapport à la nouvelle voirie «automobile » que le CG projette dans ce secteur. Affaire à suivre !

– L’agglo a l’intention de réaliser une piste cyclable et un trottoir le long de la route d’Elne ( entre le giratoire de la rocade Est et Mas Ballande) lors de l’aménagement de la route existante.
Il y aura 2 x 2 voies dont deux réservés aux bus.

Avenue Victor Dalbiez

La Ville et l’agglo ont décidé de lancer une étude globale sur les deux tronçons de l’avenue (de part et d’autre du passage à niveau de Mailloles). M.Fara envisage la création d’une piste cyclable en site propre sur la partie ouest (entre Mailloles et Maintenon). En fonction de l’étude ils décideront quelle partie de l’avenue ils feront en premier… Thibaut et Astrid ont fortement plaidé pour une zone 30 sur la totalité et une zone de rencontre devant les établissements scolaires….

Sur le littoral

– M.Torrens s’est étonné du peu d’usagers sur la piste cyclable entre Saint Nazaire et Canet Plage. Il a l’impression que les cyclistes restent sur la route au lieu d’utiliser les parcours aménagés… Il y a peut être des problèmes de signalétique ?

– Perpignan/Canet par le Correc de la Llobères : Cet itinéraire est décidément le plus intéressant pour relier Perpignan à Canet car il est plat et direct. Les propriétaires le long du canal sont propriétaires jusqu’au milieu du cours d’eau donc il ne semble pas d’autres solutions qu’une DUP et l’expropriation pour réaliser une piste cyclable…. Quelle sera la position du Préfet ? MM Fara et Torrens pensent qu’il faudra se rapprocher du Syndicat de la Llobère pour voir s’ils ont des projets de re-aménagement/calibrage. Dans se cas, la piste cyclable pourrait se faire conjointement.

Divers

– M.Fara veut installer des compteurs sur les pistes cyclables existants pour suivre l’évolution de la fréquentation.

– Nous avons parlé de divers projets de routes dans la plaine du Roussillon (Balande, Colobres, Littoral, Alenya, Saint Cyprien, Saleilles…) et Vélo en Têt a fait part de ses regrets de tous ces aménagements qui vont indéniablement accroître le trafic auto… M.M.Torrens et Fara ont dit que c’était nécessaire pour rattraper le retard pris dans le réseau routier…

– Nouvelle réunion prévue le 28 janvier 2010 à 14h. Une partie de la réunion se fera avec la Ville ou le Conseil Général selon leurs disponibilités… Vélo en Têt proposera des sujets à inscrire à l’ordre du jour.

Services techniques de l’Agglomération

Un grand nombre des sujets prévus n’ayant pas pu être traités faute de temps, il a été décidé de se voir régulièrement (tous les 2 – 3  mois). La prochaine réunion aura lieu le 26/11/09 à 14h00.

Entretien des voies cyclables existantes.

…En particulier celles qui longent les routes. M. Fara : l’agglo est à la recherche d’un mode de fonctionnement… L’entretien est actuellement à la charge des communes et force est de constater que le résultat n’est pas satisfaisant.. M.Fara propose qu’on rediscute de ce problème à la prochaine réunion… il espère avoir avancé dans sa recherche de solutions…

Franchissements de la Têt.

M.Fara étudie actuellement tous les franchissements de la Têt (de Canet à St.Feliu-d’Avall)pour relier les villages de part et d’autre de la Têt à vélo.

Le pont Sauvy (le pont de la déchetterie) va être aménagé avec un agrandissement du trottoir pour les vélos

– Nous avons évoqué le problème du revêtement existant (glissant),

– les problèmes de continuité vers la piste cyclable de Bompas ainsi que…

– vers le 4 ème pont.

– Nous avons souligné la nécessité d’aménagement du carrefour car 4 directions cyclables se croiseront ici et…

-la traversée (sale et souvent obstruée) du parcours vélo longeant le parking du Palais d’Expositions.

M.Fara a proposé qu’on fasse une réunion « tripartite » avec M.Boulhel de la Voirie de la Ville à ce sujet.

Rocade Ouest :

Thibaut évoque les problèmes de rupture sur les parcours vélo (p.ex Cami dels Horts) provoqués par cette rocade et ses échangeurs.

M.Fara propose une réunion « tripartite » à ce sujet avec M.Martin du CG.

Arcades

Problèmes de revêtement, d’entretien et de continuité vers Auchan, Maillolles, Pollestres etc…

– M.Fara est en discussion avec Auchan qui semble favorable à un prolongement jusqu’au supermarché et cet aménagement pourra permettre l’accès à Las Canals.

– Vers Mailloles : il faudra voir le problème avec M.Boulhel lors de la réunion « tripartite ».

– Vers Pollestres : L’agglo étudie la possibilité de créer une piste cyclable le long de la RN.

M.Fara nous a appris que Victor Dalbiez est une voie « agglo » et qu’il est question de l’aménager. Il ne sait pas encore avec quelle partie on débutera. Vélo en Têt a souligné l’importance de cette voie pour les vélos et les piétons ( plusieurs établissements scolaires ) et souhaite être associé en amont.

Nous rappelons la nécessité de dissuader l’entrée des voitures en centre ville sur cet axe, et la volonté affichée par la CAPM elle-même d’inciter à l’usage du parking relais de Mailloles. Selon nous les deux parties de l’avenue pourraient être aménagées de façons différentes :

– du quartier Mailloles au passage du chemin de fer

– et du passage du chemin de fer à la place Vaillant-Couturier

M.Fara a proposé reparler dece sujet lors de notre réunion avec Boulhel.

M.Fara a évoqué également la possibilité de faire un aménagement vélo le long de la route du Soler ( côté sud) car les entreprises installées ne sont pas en bordure de route.

Vélo En Têt rencontre la mairie de Perpignan

Ce compte-rendu a été rédigé par « Vélo En Têt », et soumis à la relecture de tous les participants.

Étaient présents :

  • M. Jean-Paul ALDUY, Maire
  • M. Lionel FARA, PMCA service aménagements.
  • M. Bernard FIGUERAS, M. Vélo de la ville de Perpignan
  • M. Marc GOVI, Responsable de la division Circulation
  • M. Philippe MARECHAUX, chef de Cabinet de M. le Maire.
  • M. Marcel ZIDANI, Conseiller Municipal Adjoint
  • Me. Claire BRUN-SERRURIER, association « Vélo En Têt »
  • M. Olivier BRUN, association « Vélo En Têt »
  • M. Thibaut LEGAYE, association « Vélo En Têt »

Étaient absents :

  • M. Jean-Charles REY, Directeur Général des Services Techniques – PMCA
  • M. Henri CARBONELL, Adjoint au Maire
  • M. Christophe DUFFO, Conseiller Municipal

La réunion a duré environ 1 heures et demi, entre 15h30 et 17h15

Voici les points abordés :

– 1) Traversées de la Têt

-* 1.1) Par le 4ème Pont

-*
à Monsieur le Préfet,

-Monsieur le Président de la Communauté d’Agglomération,

-Monsieur le Président du Conseil Général.

Habitant du quartier St Assiscle, je suis au cœur du grand chantier qui entoure la construction de la nouvelle gare SNCF.

J’ai assisté ce jeudi 1 ° février à la présentation, à l’annexe mairie du quartier, de l’état actuel du projet d’aménagement.

Je viens de comprendre avec stupéfaction que serait construit un parking hors sol de 4 étages !

Quelle erreur ! Quelle horreur !

A Nîmes , A Montpellier, sur la place de la République de Perpignan , on vient de détruire ces immenses verrues de béton et on en reconstruirait une autre ?

NON.

A l’heure du réchauffement de la planète, de la fin des réserves d’hydrocarbures qui signent la mort à court terme du tout automobile partout et toujours, il faut changer de cap.

Non, il ne faut pas construire de routes supplémentaires, ni la rocade ouest, ni toutes les voies prévues autour de la ville qui vont l’enserrer dans un véritable carcan de goudron, de béton et d’acier.

Nous sommes dans un nouveau millénaire , les enjeux majeurs sont ailleurs; il est encore temps de ne pas faire.

Vous avez la responsabilité de construire les infrastructures de l’espace public de demain. Soyez visionnaires,dessinez nous un autre paysage urbain, donnez de la place aux transports en communs, aux déplacements à pied, à vélo…

Avez vous vu la gare d’Amsterdam et ces milliers de Vélos qui sillonnent la ville ?

Voyez les projets de la ville de Paris de fournir aux parisiens un parc de vélos, de privilégier toutes les alternatives possibles pour assurer ces transports de proximité.

Que fait on à Perpignan ? On construit des parkings hors sols, on construit des routes, on fait comme si rien n’avait changé, on n’a rien compris. Alors que dans le cadre du chantier de la gare TGV, on lance la construction d’un nouveau parking automobile hors sol à Perpignan, voici la réaction et la Lettre ouverte d’un habitant de Saint Assiscle. full_html
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Rapport moral (Par Th. Legaye)

-Un Contexte fort :

Urgence de la prise en compte des problèmes d’environnement

Enjeu majeur : conférence sur le climat fin janvier et ses conclusions alarmantes

Prise de conscience générale, mondiale au niveau de tous les citoyens sur les enjeux

Problème supplémentaire de la sédentarisation et de l’obésité grandissante

Responsabilité des élus face à l’avenir. Prise de conscience par la signature du Pacte Écologique des candidats à la Présidentielle

Décisions à prendre, choix clairs à opérer pour la circulation et l’urbanisme. Pas d’autre solution pour faire changer les habitudes(ex : Lyon, Paris, Londres ou autres plus petites villes)

-L’action de Vélo En Têt depuis 5 ans :

Vélo En Têt ne milite pas uniquement pour les cyclistes mais pour une meilleure qualité de vie : moins de voitures, plus de circulations douces = moins de pollution, moins de problème de circulation, moins de problèmes de santé. Association qui s’inscrit dans le Développement Durable Vélo En Têt s’est développé, à partir d’un petit groupe motivé et très actif en une association de plus de 250 adhérents, signe de fortes attentes. Il y a de plus en plus de cyclistes en ville.

Vélo En Têt n’a pas ménagé ses efforts : elle a travaillé en partenariat avec la mairie pendant 5 ans (tout en restant indépendant et critique) : Nombreuses participations aux réunions, propositions d’aménagements, rendez-vous avec les techniciens, études précises etc…

  • Des résultats dérisoires :
  • * arceaux de stationnement,
  • * petits bouts de pistes cyclables isolées

Développement des trottoirs partagés qui posent problème (voir plaquette éditée par la Ville et le mémoire d’une urbaniste)

Pas de concertation en amont, pas d’information sur les décisions (ex Panchot, Kennedy…)

La Ville n’a pas une attitude responsable. Elle n’a pas la réelle volonté de faire des choix courageux pour répondre aux problèmes posés. Contradiction : le candidat national du Parti Politique du Maire de Perpignan a signé le Pacte Écologique et rien ne se passe au niveau local.

  • * Pas de projet d’envergure pour la ville.
  • * Pas de prise de responsabilité par rapport à l’avenir
  • * Pas de Plan de Déplacements Urbains alors qu’il est obligatoire

Elle tient un discours complaisant, veut ménager tout le monde, les intérêts de tous sans voir l’intérêt collectif :

  • * Continuer à développer le stationnement en centre ville, juste devant les commerces (voir les nombreux parkings)
  • * Maintenir l’accès en voiture à l’hypercentre
  • * Pas de plan de circulation.
  • * Pas d’anticipation sur le développement de la population : du bricolage ou du colmatage face aux difficultés de circulation générale : Mas Balande par ex
  • * Pas de respect de la loi sur l’air qui impose des aménagements cyclables à chaque réfection de voirie
  • * Pas de PDE au niveau des services municipaux = la ville donne un très mauvais exemple au niveau de la gestion du transport en zone urbaine

Et maintenant ?

Nous avons vu les limites du partenariat et de l’espoir de vraies décisions. Grande inquiétude, personne ne relève un défi majeur

Pour faire pression puisqu’il n’y a pas de prise de responsabilité, faudra t-il en passer par des actions en justice sur le Plan Local d’Urbanisme, et le futur Plan de Déplacements Urbains ?

Les prochaines élections municipales seront-elles enfin l’occasion d’un projet ambitieux et enfin responsable face à ces problèmes majeurs ?

Rapport d’activité (par Cl. Brun).

Occasion de faire le bilan de 5 années d’activité pour Vélo En Têt

  • Début 2002 : Naissance de l’ association loi 1001 à partir de « Perpignan Environnement Urbanisme ». Manifestations régulières, articles de presse, propositions
  • 2003 : Constitution d’une activité régulière
    • * Opération « Transformation de sens interdits en contresens cyclables », défilés
    • * Participation à l’Atelier d’Urbanisme
    • * Étude pour la mairie de l’aménagement du bd A. Briand
  • 2004 : Développement des activités :
    • * Participation à différentes instances (A.U, Conseil de développement, Sécurité Routière…)
    • * Avis sur les enquêtes publiques, articles, interviews
    • * Nombreux courriers et demandes d’aménagements
    • * Rassemblements,
    • * Opération « vignette gratuite » (fausses amendes pour les stationnements sur PC)
    • * 75 adhérents, premier bulletin annuel
  • 2005 : Renforcement des activités, nombreuses réunions, avis, consultations, médiatisation
    • * 1° Rencontre avec la mairie : assurance bonne volonté de la Ville
    • * Repérage des futurs stationnements vélos avec la Ville
    • * Opération « commerçants » sensibilisation à l’intérêt de la piétonisation et du client à vélo
    • * Défilé « Au boulot à vélo », stands divers, première « Fête du Vélo »
    • * Opération « épaves » (stationnements tardant à venir)
    • * 120 adhérents, deuxième bulletin annuel
  • 2006 : Présence permanente sur tout ce qui touche aux déplacements dans la ville
    • * 2° Rencontre avec la mairie : volonté de ménager tout le monde
    • * Interlocuteur à la Ville mais relances permanentes à faire sans grand résultat
    • * Opération « mes courses à vélo », 2° « Fête du Vélo »
    • * Opération « peinture de bande cyclable »
    • * Plus de 200 adhérents, bulletins trimestriels
  • 2007 : Bilan d’un manque de responsabilité des politiques
    • * 3° rencontre avec la mairie : pas de choix clair

Rapport financier (par A. Osland).

Bénéficiaire. Nombre d’adhérents en forte augmentation (importance du nombre d’adhérents que l’on représente), pas de subventions (permet indépendance totale), pas de gros frais (matériel d’exposition, reprographie)

Élection du bureau

Maintien du bureau actuel à l’unanimité

  • * Président : Thibaut Legaye
  • * Secrétaire : Claire Brun-Serrurier
  • * Trésorière : Astrid Osland

Calendrier

  • Prochainement : Conférence de presse reprenant ce qui a été dit.
  • 2 mars :Réunion à l’initiative du Conseil Général : occasion de parler du cahier des charges pour les collèges, du réseau départemental etc.. (L’idée de proposer de la location fera l’objet d’une autre réunion).
  • Dimanche 11 mars : Balade avec distribution de chocolat chaud.R.v. à 10h00 devant l’église Saint Martin, av. Panchot.
  • 31 mars : Salon du 2 roues
  • 5 et 6 mai Salon Rêve de Nature (ancien Primavera) Décision de ne pas tenir de stand mais exposition et distribution de tracts
  • Courant mai : Balade à prévoir
  • -1er we de juin : Fête du vélo, fête nationale . Décision de ne pas créer l’animation habituelle mais de faire un stand et une manifestation revendicative en centre ville, éventuellement terminée par un apéritif festif.

Divers

-Dossier gare TGV :

Nous suivons de près le projet. Il est prévu 2 locaux de consignes pour les vélos, un

au rez de chaussée (30 places) à l’entrée de la gare côté Saint Assiscle, dépendant de la mairie, et un autre dans le parking souterrain (40 places, qui pourra être agrandi suivant les besoins)

Nous pensons qu’il faudrait d’ores et déjà prévoir un point de location qui n’a pas encore été envisagé.

Il y aura un passage piéton de 8m de large sous la gare pour relier Saint Assiscle à l’av Charles de Gaule mais les vélos devront y mettre pied à terre.

Il aura une piste cyclable côté Saint Assiscle qui rejoindra celle de Thuir par deux accès différents

  • Ouverture d’un dépôt-vente de matériel de sport dont des vélos à Pollestres. Nous ferons sur le site un point sur les possibilités d’acheter du matériel d’occasion.
  • Saint Estève : information, le conseil municipal des jeunes demande des pistes cyclables : il y a donc une forte attente.
  • Université : Prévoir une sensibilisation des étudiants (atelier de réparation, info sur stand..)

Une étude a été menée par un groupe d’étudiants, des contacts vont être pris avec la direction de l’Université pour davantage d’aménagements. NULL full_html
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Vous donnerez aussi toujours un moyen pour les personnes intéressées de vous contacter (votre e-mail, votre tél…). En aucun cas « Vélo En Têt » ne servira d’intermédiaire dans un échange. Les personnes intéressées contactent directement le vendeur, ou le donneur, et évitent de le questionner sur ce site en répondant à son message.

Enfin, si votre pièce est vendue, précisez le ici en cliquant sur « Répondre à ce message » sous votre propre annonce. Merci… et Bons échanges !

Rencontre avec la mairie

Étaient présents :

  • M. Jean-Paul ALDUY, Maire
  • M. Marcel ZIDANI, Conseiller Municipal
  • M. Christophe DUFFO, Conseiller Municipal
  • M. Pierre ROIGT, Dir. du service voirie
  • M. FIGUEIRAS, M. vélo de la ville de Perpignan
  • M. Lionel FARA, PMCA

– Mme. Emmanuelle CANDORET, et M. Thibaut LEGAYE de « Vélo En Têt ».

De nombreux sujets ont été abordés dans le désordre. Ce compte-rendu essaie de faire une synthèse un peu organisée de chacun de ces points.

M. Zidani a insisté sur les efforts réalisés par la municipalité en faveur du vélo. Vélo En Têt, nuançant très fortement cette allégation, fait un état des lieux fort différent.

1) Centre-ville

-1.1) Zone 30

Vélo en Têt a rappelé que depuis le début de la conception du PDU, qui n’est toujours pas approuvé, l’extension de la [?zone 30] à l’ensemble des rues situées à l’intérieur des Rondas a plusieurs fois été promise.

Notre association demande que cette mesure soit enfin mise en œuvre et que la ville de Perpignan réalise cet aménagement pas seulement en plantant des panneaux 30 au début des rues de la zone, mais avec des aménagements qui ralentissent réellement la vitesse de pointe des voitures (plateaux piétons, voies étroites, sens uniques, Contre-courants cyclables,…), comme le CERTU le recommande.

Pour la ville de Perpignan, M. Zidani répond que cette extension de la zone 30 a déjà été commencée et concerne plusieurs rues. Il affirme que la ville nourrit toujours ce projet mais que la vitesse de l’action municipale ne le permet pas aussi rapidement que « Vélo En Têt » le souhaite. Il insiste sur la volonté de la ville de conduire ce projet quelle que soit la durée nécessaire.

M. Legaye, pour « Vélo En Têt », suggère alors de faire rapidement un test pour cette extension de zone 30 en direction de la rue Vieilledent.

Cette rue très large, ou la vitesse des véhicules est parfois élevée, abrite en effet des écoles, un collège, et est utilisée par beaucoup de voitures comme un itinéraire de traversée du centre ville. Pour toutes ces raisons, la zone 30 y serait efficace en terme de confort et de sécurité des piétons, des cyclistes, des élèves, des riverains. La ville de Perpignan promet d’étudier cette possibilité.

-1.2) Intraversabilité

Vélo En Têt rappelle alors sa proposition de principe d’intraversabilité du centre ancien. Il s’agit de conserver l’accessibilité des véhicules partout en ville, ce qui est nécessaire pour les artisans, les livreurs, les riverains, la sécurité…. Mais, dans le même temps, de dissuader fortement la traversée du centre ville par les véhicules motorisés. Nous affirmons que cela rend la ville plus agréable, diminue le trafic automobile dans le centre, incite par conséquent à l’utilisation de modes de déplacement doux (vélo, marche), et conserve l’accessibilité pour les véhicules indispensables.

La ville de Perpignan, par la voix de plusieurs représentants, dont le Maire, adhère à ce principe. Elle annonce par ailleurs que le projet de circulation du « petit bus » dans les rues du centre ancien doit la conduire à modifier le sens de circulation de certaines rues, et supprimer certains de cet itinéraires de traversée.

On évoque par exemple la rue de l’Argenterie (sept. 2006) et Vélo En Têt demande que lors de ce changement, on instaure un Contre-courant cyclable dans cette rue. La mairie promet d’en étudier la possibilité.

-1.3) Plateau piétonnier

Selon M. Le Maire, J.-P. Alduy, les commerçants y sont opposés.

Mme Candoret rappelle alors que l’association a organisé plusieurs consultations, des distributions de tracts dans les rues commerçantes du centre ancien en expliquant l’intérêt des modes doux pour les commerces de proximité, et qu’elle a reçu un accueil favorable des commerçants. Par ailleurs des études ont montré que les commerçants sous-estiment la part des modes doux et surestiment la part des automobilistes dans leur clientèle (Goût, 1996, p. 69).

La discussion et les exemples portent alors sur les rues des Augustins, d’Alsace-Lorraine, des Marchands. M. Zidani rappelle qu’à son initiative, la r. Louis Blanc a été rendue piétonne, puis à nouveau rendue aux voitures dans les années 1990.

En conclusion, M. J.P Alduy s’est déclaré favorable à la piétonisation mais fait état du « problème de mentalités » à faire évoluer (mauvaise analyse des commerçants reliant la baisse de fréquentation aux difficultés d’accès du C.V. en voiture).

-1.4) Contre-Courants Cyclables

Les demandes de rues à Contre-Courant Cyclable demandées par Vélo En Têt sont encore à l’étude. M. ROIGT du service voirie nous promet une réponse très bientôt. Quant à la r. Diderot, sa mise en Contre-Courant Cyclable est d’ores et déjà prévue, et doit être réalisée très prochainement.

-1.5) Stationnement automobile

Selon M. le Maire, cette question est un point de désaccord entre la ville et Vélo en Têt. Il affirme que les nouveaux résidents en ville sont nombreux aujourd’hui, qu’il souhaite conserver voire accentuer ce phénomène, et qu’il est par conséquent nécessaire d’offrir du stationnement pour attirer ces résidents, et éviter la « désertification » du centre.

En se basant sur l’étude du dossier d’enquête publique sur l’extension du secteur sauvegardé, Vélo En Têt affirme au contraire que l’offre de stationnement est suffisante pour les résidents, et que l’accroissement de l’offre de stationnement est utilisée par les mouvement de [?migration pendulaire] (ceux qui viennent le matin, et repartent le soir).

La ville de Perpignan rappelle que cette offre de stationnement est nécessaire également pour les activités « culturelles » de la soirée. Pour nous, ce problème serait en partie résolu par une offre de Transport en Commun plus tardive (elle est inexistante aujourd’hui).

2) Transport en Commun

A ce sujet, M. Alduy (sans doute au nom de la CAPM) annonce que sera étudiée la possibilité d’un service de nuit, et surtout qu’il s’attache à développer la multimodalité, c’est-à-dire la possibilité d’emporter son vélo dans un autre mode, le train ou le bus par exemple. Vélo En Têt s’en réjouit et espère que cette annonce sera rapidement suivie d’effet. M. Alduy doit quitter notre réunion à ce moment là. Il conclut son intervention en affirmant que l’équilibre des modes de déplacement est une priorité pour son équipe, même si elle a pu par le passé paraître parfois un peu oubliée. Il rappelle sa réelle volonté d’aller dans le sens d’une promotion des modes alternatifs, et affirme qu’il est prêt à accepter la demande de notre association d’organiser une ligne de budget séparée pour la promotion et les aménagements en faveur de la bicyclette.

3) Liaisons cyclables Centre-Périphérie

-3.1) Catalunya-Perpignan via les Arcades.

M. Fara, de la CAPM, annonce qu’un itinéraire cyclable sera aménagé sur le bord du canal entre le rond-point René Cassin et l’aqueduc des arcades, ainsi que sur la traversée de cet aqueduc au dessus de la rocade sud (ouvrage en béton). En revanche, le service des bâtiments de France refuse son aménagement sur l’ancien aqueduc en brique. Les cyclistes seront donc contraints de descendre avant, puis de remonter après l’aqueduc ancien, ce que l’ensemble des participants regrette.

-3.2) rue Frédéric Mistral

Vélo En Têt rappelle que cet aménagement cyclable est inutilisable, et que nous avons proposé au service voirie de la Ville de Perpignan un autre aménagement plus efficace (à double-sens) et dont la disposition imposerait de fait son respect par les voitures.

-3.1) Canet-Perpignan

Vélo En Têt, lors de la disparition de l’itinéraire cyclable sur la RD617a (ancienne route de Canet), a demandé son remplacement par un itinéraire cyclable agréable, séparé du réseau automobile, continu et direct.

M. Fara, annonce que 4 solutions sont à l’étude.

-*a) RD 617

Le CG continue son aménagement de la RD617a (glissière centrale en béton) en faisant disparaître de facto la surlargeur utilisable par les vélos. Il maîtrise le foncier sur les bords de cette route et des travaux sont déjà en cours pour aménager des portions d’itinéraires de desserte agricole qui devraient être accessible aux cycles. Le CG aurait le projet de réaliser, le long de cette RD un itinéraire cyclable.

-*b) Correc de Lloberes

C’est l’itinéraire proposé par Vélo En Têt. Selon nous le plus efficace, le plus agréable, direct, et attirant.

M. Fara explique qu’une Déclaration d’Utilité Publique (Lire à ce sujet, notre demande d’une E.U.P. NDLR) serait nécessaire à sa réalisation car il concerne de nombreux propriétaires.

L’enquête d’Utilité Publique est par ailleurs une procédure longue qui repousserait l’échéance d’une réalisation. Mais Vélo En Têt craint qu’en favorisant maintenant une autre projet, on n’obtienne jamais celui-ci. Notre association soutient donc avec enthousiasme celui-ci, en priorité.

-*c) Mas Llaro

Un projet alternatif de la CAPM emprunterait un itinéraire sur voie mixte vélo/voiture. On y favoriserait des circulation de riverains. On dissuaderait le trafic de transit. La CAPM peut avec facilité maîtriser rapidement le foncier sur cet itinéraire, et donc le réaliser dans un délai court.

Selon nous cet aménagement,

-**moins direct,

-**plus exposé au vent,

-**autorisé pour les automobiles,

-**moins attirant pour le vélo « loisir » comme pour le vélo quotidien utilitaire,

-**avec des parties en fort dénivelé, provoquerait moins de report modal (transformation d’automobilistes en cyclistes) que le précédent.

Par ailleurs, nous craignons que la réalisation de ce projet ne reporte « sine die », et finalement ne rende caduque, la réalisation de l’itinéraire précédent. M. Fara assure cependant que les deux itinéraires peuvent être finalement réalisé.

-*d) traverse de la déchetterie Un dernier itinéraire consisterait à réaménager la traverse de Cabestany par la déchetterie. Ici aussi la mixité avec les voitures, le trafic rapide, n’inciterait pas, selon nous, à la pratique du vélo.

-3.2) Villeneuve-Perpignan

Il a été rappelé que la piste qui part du moulin à vent vers Villeneuve serait, en partie, prolongée. Vélo en Têt a fait remarquer que la discontinuité de la piste cyclable, qui a été réalisée, rendait cet itinéraire, par endroits, plus dangereux qu’auparavant, d’autant que cette route est désormais élargie, davantage utilisée et à plus vive allure par les voitures. Des comptages de vélos sur cette axe pourraient déterminer si l’aménagement a fait progresser ou baisser son usage.

-3.3) Toulouges-Perpignan

Le prolongement de cette liaison en direction du centre,du Pont SNCF jusqu’à l’église St Martin, serait prévu. Mais à partir de là les vélos seraient déviés (par une espèce d’itinéraire bis pour vélos) par les petites rues pour rejoindre le centre-ville. Mr Fara a signalé que le tronçon manquant n’était pas envisageable en raison du manque de place. Vélo En Têt regrette qu’encore une fois la piste cyclable s’interrompe à l’entrée de Perpignan dans une zone très fréquentée ou la mixité voiture/vélos est périlleuse pour les cyclistes. Notre association remarque que sur cette portion on offrira certainement aux voitures de l’espace pour le stationnment, des voies de « stockage » au feu, et autres voies de « tourne-à-gauche ».

4) Clou Rouillé

Vélo En Têt a proposé à la Fubicy (Fédération des Usagers de la Bicyclette) dont elle est membre, l’élection de la Ville de Perpignan pour le trophée du « Vieux Clou Rouillé » qui récompense un aménagement particulièrement décourageant pour la pratique de la bicyclette en ville. L’aménagement proposé était la bande cyclable de l’avenue Pau

Casals, devant le lycée Maillol, encombrée en permanence par des voitures stationnées illégalement.

« Aucune voiture n’est verbalisée et le panneau « Bande Cyclable » est tourné en dérision. Qu’on fasse respecter cet aménagement, ou qu’on le supprime pour mettre fin à cette hypocrisie. » avait écrit Vélo En Têt à la Fubicy.

M. Zidani, après nous avoir confié la grande tristesse dans laquelle l’a plongé cette proposition, attire notre attention, avec M. Roigt, sur le fait que notre proposition de « suppression » aurait pu être prise au sérieux par le Groupe de travail du service voirie. Ils expliquent la difficulté qu’il y a à faire respecter les Bandes Cyclables, et évoquent le faible effectif de la Police Municipale.

Vélo En Têt annonce que Perpignan n’a pas été désignée lauréate de ce Prix du « Clou Rouillé » et affirme encore une fois qu’il vaut mieux ne pas compter dans les équipements cyclables de la ville de Perpignan ceux qui ne sont pas utilisables parce qu’on y laisse en permanence des voitures stationnées.

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La mairie nous a adressé son propre compte-rendu de cette réunion, rédigé par M. Figueras. Nous vous le livrons ici pour votre complète information.

Compte-rendu de la mairie.

M. ZIDANI rappelle que cette réunion a été organisée dans le but de faire le point sur la politique de la ville en faveur des 2 roues non motorisées.

M.LEGAYE interroge M. ZIDANI sur quelques principes d’aménagement urbain :

-Pourquoi la ville, qui est saturée d’automobiles, continue t-elle de réaliser de nombreux parkings dans son centre entraînant plus de circulation pour y accéder au lieu de rendre piétonnes certaines voies comme le souhaitent certains commerçants (président association rue des AUGUSTINS).

-Pourquoi la ville ne modifie-t-elle pas la circulation du centre ville, évitant les traversées, on doit pouvoir y entrer, en sortir mais éviter les traversées complètes.

En attentant l’arrivée du maire M.ZIDANI répond :

-Les parkings sont nécessaires au maintien de l’activité en centre ville. La ville s’inscrit dans une politique de revitalisation de celui-ci par la relance des commerces et de l’habitat. L’aménagement d’appartements inoccupés entraîne aussi une demande.

-La municipalité est favorable à la piétonisation dès lors que les usagers le souhaitent. Une enquête est en cours autour de la rue des Augustins.

La ville et la communauté d’agglomération travaillent afin de retenir les automobiles en périphérie de la ville. Elles développent des parcs-relais et un maillage par le réseau de transport en commun.

J.P.ALDUY confirme et promet l’étude de sens de circulation qui évite la traversée du centre ville. La ville est un corps social et c’est une diversité.

Th. Legaye rappelle les nuisances de l’automobile en ville (bruit, pollution, problème de stationnement). Il affirme que le nombre de places de stationnement pendulaire est trop important. Il réclame une politique affirmée en faveur des vélos, des contre sens cyclables,demande l’extension de la zone 30et une médiatisation de ces équipements.

J.P.ALDUY précise qu’il existe une culture locale conditionnée par l’usage de l’automobile. La ville va réhabiliter 2500 appartements, aujourd’hui elle ne possède pas ce parc de stationnement. Nous assistons à un retour de population sur la ville, en 15 ans PERPIGNAN a vu sa population augmenter de 20 000 habitants.

En matière de stationnement, la politique de la ville est de faire reculer le pendulaire, la part de celui ci est faible. Dans le secteur du quai de HANOVRE, il est impossible de trouver une place de libre dans la journée ; nous allons donc installer des horodateurs dans ce secteur de la ville.

La volonté municipale existe et M.FIGUERAS est chargé du dossier 2 roues. Aujourd’hui existe un grand débat autour de la rue des AUGUSTINS. Changer les mentalités OUI, mais sans être brutal. Il faut étendre la zone 30 et proposer la rue FOCH.

Synthèse de J.P. ALDUY : mon expérience est basée sur la répartition harmonieuse de l’espace et le développement des transports en mode doux . Ce développement des transports est oublié, il existe cependant une demande externe très forte, nous sommes dans une phase de redéploiement. Des problèmes spécifiques existent en centre ville, il faut étendre la zone 30. L’effet conjugué de ces propositions, diminuera le trafic urbain.

Départ de J.P.A.

L.FARA expose les différents dossiers concernant le chemin cyclable :

-# au niveau du pont des ARCADES : Cette liaison sera réalisée parle franchissement des différents obstacles. Elle permettra, au sud, de relier le ruisseau de « Las CANALS » vraisemblablement par le SERRAT d’En VAQUER. Au Nord elle permettra de relier le collège Mme de SEVIGNE par les voies existantes.

-# La liaison PERPIGNAN CANET. Quatre itinéraires sont proposés :

-**a)en longeant la départementale 617.

-**b)en longeant le ruisseau de Les LLOBERES.

-**c)voie communale plus au Sud passant par le Mas LLARO.

-**d)voie communale en limite de CABESTANY et passant par la déchetterie intercommunale.

L’itinéraire n°2 impliquera de procéder à une D.U.P. cette réalisation ne verra pas le jour avant 3 ans. En revanche il serait souhaitable d’étudier les propositions 1,2 ou 4 qui verraient la liaison PERPIGNAN CANET terminée en l’espace d’un an.

M. LEGAYE précise que l’itinéraire n°2, est le plus agréable pour les balades, et son cadre exceptionnel permettrait de l’inscrire parmi les voies vertes de France. Cet itinéraire verrait sa fréquentation augmenter, certains l’emprunteraient pour des trajets professionnels et les écoliers pourraient rejoindre leur établissement scolaire. .

L’association craint qu’une fois la solution 1,3,ou 4 réalisée pour la liaison CANET-PERPIGNAN, on ne traite plus le chemin de Les LLOBERES.

M.ZIDANI remarque que cette distance est importante (de ville à ville) pour des trajets professionnels. Cet itinéraire est isolé , il n’est pas recommandé de laisser un enfant l’emprunter pour aller à l’école surtout en hiver. En été, il conçoit que l’on puisse s’y balader.

La crainte de Vélo en Têt, est un manque de confiance, ce n’est pas sérieux ! La municipalité fait preuve de transparence et comme l’a dit J.P.A., il existe une volonté municipale.