Cyclabilité de Perpignan

Pour donner du poids au thème de l’urbanisme et des transports, Vélo en Têt est entré en campagne en organisant une Vélorution particulière le samedi 16 Mai 2009.

Tous nos adhérents et sympathisants étaient invités à converger, à vélo évidemment, et en grand nombre, à 16h00 place de la République. Vous vous souvenez sans doute de la table ronde que Vélo En Têt avait réunie avant les premières élections en mars 2008.

Sur le même principe, nous avons organisé une rencontre à laquelle nous avions également invité les représentants des différentes listes candidates à nous rejoindre.

Après un concert de sonnettes en guise d’ouverture, nous avons proposé au débat quelques revendications prioritaires :

  • – le maillage des itinéraires cyclables en éliminant les interruptions,
  • -* comme sur la rocade St-Jacques
  • -* ou au moulin à vent
  • – la mise en œuvre immédiate du [?Code de la rue] dans notre agglomération.
  • -* en appliquant par exemple les récents décrets
  • – la dissuasion de la traversée du centre ville par les voitures,
  • -* à Perpignan
  • -* comme à Strasbourg.
  • – la réduction de la vitesse à 30 km/h en ville et dans les quartiers,
  • -* voir ce document,
  • -* nous l’avions réclamé avenue Panchot.

Ces liens ont aussi été envoyés aux candidats et à la presse qui a également été invitée.

Nous avons été nombreux, pour interpeller directement les candidats sur ces questions au cours d’un débat nourri. Le compte rendu que nous essayons de dresser ci dessous n’est certainement pas exact ni complet. Vos messages en fin d’article pourrons sans doute le compléter…

Continuité des itinéraires cyclables

– Katia Mingo (Les Verts – Liste J. Codognès) : La continuité des itinéraires cyclables n’est pas seulement un problème urbain, mais concerne tout le département. C’est un mode de déplacement en ville qui doit être considéré comme une alternative sérieuse à la voiture. La continuité des itinéraires cyclables est une évidence, idem pour les itinéraires piétons continus sécurisés, cela favorise le lien inter-quartiers.

– Jean-Michel Henric (Liste J.-P. Alduy) : Il faut faire cohabiter l’ensemble des modes de déplacement : piétons- vélos – autos. Rappel du groupe de mobilité qui s’est réuni 5 à 6 fois, rappel de la proposition de piétonisation du centre ville.

– Astrid (de Vélo En Têt : «VÊT» ) : Constat : on s’est concerté pendant 15 ans, très bien, mais chaque fois qu’une nouvelle rue est refaite, le vélo est oublié ou alors on prend la place aux piétons. Ce n’est pas acceptable.

– Frédéric Gonano (Liste J. Amiel-Donat) : Il faut une cohérence avec les autres villages.Le problème du vélo est un problème d’urbanisme, de propreté, de cadre de vie au niveau du quartier, il faut des aménagements adaptés dans chaque quartier pour ensuite « mailler » les quartiers entre eux.

Il faut penser à l’aspect touristique et développer une liaison cyclable littoral/ agglo.

Il faut une évaluation par concertation des citoyens.

– Thibaut (VÊT) : 3 exemples de discontinuité :

  • -* Toulouges-Perpignan centre
  • -* Cabestany – avenue Mermoz
  • -* Canet-Perpignan

– Jacques (adhérent à VÊT) : 1 exemple de plus, du vécu : Le Soler – Ste Marie ; il faut traverser Perpignan => Danger ! 1 idée : utiliser les voies d’eau avec les berges non construites comme support à la traversée d’est en ouest (Têt, Basse, Ganganell).

– Catherine Ormont (Liste J. Amiel-Donat) : Préjudices dans les cités, peur des représailles.

– Nicolas (étudiant, adhérent à VÊT et membre d’Énergies Citoyennes) : Scandalisé qu’il n’y ait pas de liaison cyclables entre l’Université et le reste de la ville, lieu de vie !

– François Rivière (Divers droite) : Il faut rendre la ville de demain attractive, accessible et habitable pour les vélos, les piétons, les personnes à mobilité réduite.

Il faut revoir la place de la voiture dans la ville i.e. canaliser la voiture en maintenant une ville agréable, obliger à la règle de prudence du plus fort sur le plus faible ; mettre en place le Code de la Rue pour protéger les piétons et les cyclistes.

– Françoise Fité (liste J. Amiel-Donat) : C’est indispensable de développer des pistes cyclables sur la ville, mais note que le stationnement sauvage participe à la discontinuité : la bande cyclable du passage à gué est couverte de voitures tous les dimanches matins.

– Mickaël Cufi (NPA) : Quel projet de société veut-on ? Pour combattre le trafic automobile :

-* Favoriser l’extension et la mise en sécurité des pistes cyclables ;

-* Gratuité des transports publics pour tous ;

-* Construction des grands parkings périphériques.

Pourquoi 90% des voies de déplacements sont-elles réservés aux voitures ?

– J.-M. Henric : Exemple de continuité : le 4ème pont avec 60% de circulation réservée bus/ vélos, la possibilité pour un quartier de rejoindre le Palais des Congrès.

Voie de bus en site propre : le Mas Roman pour reprendre l’idée des parcs-relais.

Autre partie de Mermoz avec une piste cyclable car sens unique.

– Thibaut (VÊT) : Et la continuité de la piste cyclable sur l’Avenue Kennedy ?

– Katia Mingo : La loi Laure impose de tenir compte de la baisse de la pollution en favorisant entre autre la continuité de la pratique du vélo, des trains, des autocars, du tramway…

Code de la Rue

En introduction, rappel de la situation en Belgique : La rue n’est pas une route, on ne peut donc pas y appliquer le Code de la Route : création du [?Code de la rue].

Rappel également du décret de juillet 2008 sur les sens uniques et les DSC : la ville de Perpignan a jusqu’au 1er juillet 2010 pour mettre tous les sens uniques en Z30 en DSC.

– Une personne du public : Problème de stationnement : même sur la place République, les arceaux ont disparus. A leur place, les BIP…

– Jérôme (VÊT) : Perpignan est une ville idéale pour le vélo ! Mais attention aux fausses bonnes idées (cf le rond-point route d’Argelès) et aux aménagements inadaptés aux vélos.

– Thibaut (VÊT) : Il existe des recommandations, produites par un organisme : le CERTU, qui propose des aménagements spécifiques aux insertions et sorties des vélos sur les ronds-points (lieux les plus accidentogènes) mais ils ne sont jamais retenus…

– Serge (VÊT) : il faut penser à tous les déficients auditifs et visuels pour qui le vélo est un danger car on ne l’entend pas venir. C’est pourquoi les trottoirs doivent rester aux piétons et les voies cyclables aux vélos. On ne fait pas de la compétition… Il y a un effort de civisme et d’éducation auprès des collèges, lycées et écoles primaires : nécessité de rendre les établissements scolaires accessibles.

– F. Gonano : Comment fait-on baisser la circulation automobile ? Comment on lutte contre le changement climatique ? Comment on s’y adapte ? Les transports sont une clé. Responsabilisation et contrôle/ évaluation.

– F. Rivière : Ce n’est pas une histoire de droite ou de gauche. Il faut de la concertation pour tenir compte de l’avis des riverains (le 4ème pont), et généraliser le Code de la Rue.

– Isabelle (adhérente à VÊT) : Ici, c’est le tiers-monde du vélo ! Il faudrait nous prendre au sérieux !

– Thibaut (VÊT) : Ministère du MEDAD édite un fascicule dans lequel il y a des précision sur les trottoirs mixtes/ vélos, et le Code de la Rue qui concerne les quartiers.

– Une personne du public : Les BIP sont totalement inadaptés, ce sont des vélos de cirque !

– Katia Mingo : C’est de la surenchère politique. Il faut voir sur internet ce qui s’est fait sur certaines villes (Strasbourg, Maastricht) => l’éducation des enfants en ce sens devrait arriver sur Perpignan.Créer des ZR dans une ville, c’est respecter la mixité ; la ville débarrassée d’un matériel urbain devient ainsi une ville méditerranéenne et de rencontres. Avec bien sûr une politique de déplacements, encore faut-il le vouloir.

– J.-M. Henric : Rejoint la dame au sujet des arceaux à vélos qui ont disparus, mais convenons qu’il y a eu un gros effort. Il n’y a d’ailleurs pas que les BIP, d’autres vélos sont en location à la vélostation (Locovélo).

Intraversabilité du centre ville

– Thibaut (VÊT) : 2/3 du trafic ne fait que traverser le centre ville.

Notre proposition : créer des « boucles de desserte ». Exemples à Strasbourg.

– Christine Modet (Liste J.-P. Alduy – délégation tourisme) : D’accord sur le principe, mais il faut penser aux commerçants. Le cœur de ville a besoin d’être attractif pour éviter la paupérisation.

– Serge (VÊT) : Il existe une brochure de la Fubicy qui prouve que chaque fois qu’un centre ville a été rendu piéton, il y a eu une augmentation du chiffre d’affaire des commerçants seulement 6 à 8 mois plus tard.

– Claire (VÊT) : C’est bien la preuve que les cyclistes et les piétons animent un centre ville par leur circulation alternative à la voiture.

– M. Zidani (Liste J.-P. Alduy) : Il faut y aller doucement. Exemple du Quai Vauban que la municipalité a rendu piéton ; exemple de la mise en place du plan d’entreprise (140 euros/ 1 carte toute l’année).

– Mickaël Cufi : Code de la Rue, OK mais pas suffisant. Il y a aussi la loi 2005 sur l’égalité des chances, puis échéance 2015 pour une meilleure accessibilité aux personnes handicapées.Un grand principe : la gratuité des transports publics pour tous. Comment ça se finance ? En augmentant les charges des entreprises exonérées de charges. L’erreur : la mise en concurrence des territoires, il faut développer les lignes oubliées (Prades, Céret…).

– Nicolas (Énergie Citoyenne) : Pourquoi aller doucement ? Au contraire, il faut aller plus vite !

– Katia Mingo : Remettre sur la table le PDU et le rendre en conformité avec la loi.

Le nombre des commerces de centre ville augmente de 30% lorsqu’on le lie avec des zones de circulation touristiques. Le problème des livraisons : exemple de Montpellier, ça marche et c’est créateur d’emplois. Les parkings de centre villes sont une incitation à la voiture, comme les rocades sont une incitation au tout-voiture.

– F. Rivière : Quai Vauban : pas de commerces de proximité.

Urgence absolue à régler les problèmes de circulation sur les boulevards => remettre sur la table le PDU,renforcer la piétonisation, réserver les parkings en centre ville pour les résidents et les commerçants.

– VÊT : Qu’est-ce qu’un quartier ? C’est un lieu de vie, avec ses commerces de proximité. Aujourd’hui et de plus en plus, les déplacements se font vers les grandes surfaces. Il faut donc organiser des modes de développement qui permettent les déplacements vers les petits commerces, les écoles… faire vivre une mixité fonctionnelle pour qu’on soit obligés de se déplacer autrement et de façon durable.

– M. Zidani : Parkings pour résidents, c’est très bien, mais il ne faut pas dire n’importe quoi : la rocade ouest permettra de dégager le pont Arago (soient 75 000 véhicules/ jour qui n’ont rien à faire dans Perpignan).

– F. Gonano : Comment remettre de l’humain dans le centre ville ? A 19h, plus de vie, la ville est sale… tout est fermé. OK pour la piétonisation du centre ville par la concertation : abandonner peut-être à certains moments des éléments de voirie pour ramener la vie. Problème des commerçants : il reste des solutions à trouver.

– Serge (VÊT) : Où est la logique : aller dans une grande surface à pied ? se rendre au centre ville en voiture ? Faire de la politique, c’est avoir des ennemis. Décider d’avancer vers plus de voitures dans le centre ou prendre des décisions impopulaires si après elles sont importantes.

– Thibaut (VÊT) : Les commerces de périphérie phagocytent les commerces de proximité. Il faut moduler l’offre de stationnement pendulaire et pour résidents dans les parkings de centre ville par une politique tarifaire dissuasive ; destiner l’usage d’un parking à ses usagers. Les transports en communs devraient circuler tard dans la soirée.

Limitation à 30 km/ h

Un constat : la vitesse est la première cause d’accidents en ville.

– Katia Mingo : Les boulevards périphériques sont une fausse bonne idée : chaque fois qu’on libère de la place pour la voiture on crée une zone d’étranglement.

Problématique du stationnement : contrôler d’abord que les lois sont appliquées.

Les petites rues sont souvent des zones de délestage ; Mettre en place le code de la rue signifie que ces petites rues seraient en Z20 ; Attention ! les piétons sont au premier rang en nombre d’accidents !

– Serge (VÊT) : 30 km/ h continus en ville => fluidité du trafic !

– Thibaut (VÊT) : Le vélo en ville est plus rapide qu’une auto ! Vouloir abaisser la limite maximale de vitesse à 30 km/h, cela signifie faire baisser la vitesse de pointe maximale des voitures, cela ne modifie pas leur vitesse moyenne, ni la durée de leurs déplacements par conséquent.

– Francis ( VÊT) : les urgences :

-* Réduire la vitesse à 30 km/ h en ville

-* Créer des parkings à vélos pour les enfants des écoles.

– J. Amiel Donat : Appréhender globalement tous les problèmes liés à l’utilisation de la voiture.A lire dans le programme de l’union de la gauche : les parcs-relais, les aménagements des grands boulevards périphériques, la piétonisation totale mais concertée du centre ville et tout ce qui concerne les bus et les vélos.

– Thibaut (VÊT) : Rappel : l’association Vélo en Têt assure une veille citoyenne, et est une des seules (la seule ?) association à produire des avis dans les enquêtes publiques et les dossiers d’urbanisme : PDU, PLU, …

– Nicolas (Énergie Citoyennes) : Un peu de peinture pour peindre une bande cyclable, ça ne coûte pas cher… On a besoin de courage politique pour l’avenir.

– Une résidente du quartier de la gare : Prévoir des consignes sur le site de la nouvelle gare : un minimum…

– Jean Codognès : Partout où ils ont été élus, les verts ont appliqué de fortes politiques cyclables en ville. Ma première co-listière Katia Mingo est verte, et j’appliquerai le programme des Verts si je suis élu !

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Quelque soit le résultat des élections à venir, Vélo En Têt promet de rester vigilant et de faire des efforts pour intervenir sur chaque chantier dès la conception du projet. Nous ne désespérons pas de faire annuler un jour une décision de conseil municipal non conforme aux réglementations en vigueur qui sont favorables aux modes alternatifs à la voiture…

Nous remercions tous les adhérents de Vélo En Têt qui se sont déplacés, les membres du public qui sont intervenus, et bien sûr tous les candidats qui ont répondu à notre appel, et qui ont supporté deux heures de débat sous un soleil estival et brûlant !

Table Ronde sur les déplacements en ville

Claire BRUN, Présidente de Vélo En Têt, accueille le nombreux public (quatre-vingt-dix présents), et présente le sujet du débat tel qu’il apparaissait dans la plateforme de « 66 mesures pour Perpignan » à laquelle la plupart des candidats ont répondu :

« Réduire le trafic automobile pour favoriser celui des piétons, des vélos et des transports en commun dans notre ville. »

Le modérateur présente ensuite le bureau de l’association, puis précise les conditions d’intervention de chaque liste représentée (Liste ALDUY, Liste CODOGNES, Liste RIPOULL, Liste AMIEL-DONAT, Liste « A gauche vraiment – LCR ») : un seul intervenant par liste (avec changements possibles en cours de soirée), un temps de parole limité à dix minutes pour la première intervention de présentation du programme à propos de la question posée en introduction, puis alternance questions de la salle – réponses avec durée limitée à deux minutes.

Par ordre géographique, c’est la liste AMIEL-DONAT qui prend la parole. Alain COUDERT fait le constat que la situation actuelle ne peut plus durer. Cycliste lui-même, il a peur de rouler en vélo en ville, et affirme qu’il appartient à tous d’œuvrer pour vivre en harmonie, en développant les transports en commun pour relier les quartiers, en améliorant les voies cyclables, en créant cet espace partagé qui permet à tous, y compris aux automobilistes de coexister en harmonie.

Puis c’est au tour de la liste MODEM. Clotilde RIPOULL explique son engagement en politique par sa participation à la lutte contre le 4è pont qu’elle considère comme une erreur, puisqu’il amènera encore plus de véhicules en ville, plus de pollution etc. Elle condamne ensuite le manque de démocratie locale, en prenant comme second exemple le mépris dans lequel est tenue l’association qui milite contre les projets pour le quai de Genève.

Sa liste considère que Perpignan est en retard pour tout, au niveau du PDU, des anticipations sur les transports en commun, polluants, inadaptés. Pour les années à venir, en termes de développement durable, il faut étudier un projet de tramway, avec une ligne reliant l’agglomération de Perpignan à la côte. Le mot-clé pour elle, c’est « anticipation », tant en matière de transport que de logement. Car plus on éloigne la population de la ville, plus on crée de circulation automobile. Mme RIPOULL termine par BIP, qui a pour conséquence la mise en place d’un grand nombre de mobilier urbain, source de pollution visuelle.

Puis c’est Marcel ZIDANI qui prend la parole pour la liste ALDUY. Il précise qu’entre 1990 et aujourd’hui, Perpignan est passé de 100.000 à 120.000 habitants, ce qui en fait une des trois villes de France qui ont progressé le plus en population. «En matière de transport, la ville a beaucoup travaillé, la priorité des priorités pour la communauté d’agglomération a été le transport depuis les villages jusqu’au centre-ville. Le 2è point important, c’est « comment faire diminuer le trafic automobile » au profit des transports en commun. Il reste encore beaucoup à faire, et c’est dans les objectifs. Faire circuler les bus en site propre pour assurer le débit et la régularité. On a par exemple gagné 6 minutes sur l’itinéraire Place de Catalogne – Castillet. Important aussi l’amélioration de la qualité des bus. Dans tout ce que nous achetons aujourd’hui, l’accès handicapés est assuré.

Une association a même été associée à ce souci du transport des handicapés qui pour 1 euro sont transportés de leur lieu de vie jusqu’à l’endroit où ils veulent se rendre (système de porte à porte). Quant au tramway, c’est 275 Millions d’euros pour une fréquentation qui ne pourra pas le rentabiliser. D’autres systèmes (bus articulés par exemple) sont plus performants et nous sommes en train de les mettre en place. Il faut terminer la rocade Est pour désengorger le pont Arago de tous les gens qui traversent Perpignan et qui n’ont rien à faire là. Et le 4è pont n’aura que 2 files voitures contre 4 files transports en commun, vélos et piétons. On ne peut pas tout nous reprocher non plus !»

Jean CODOGNES pour la liste Perpignan-Gagnant intervient à son tour. Selon le Directeur du Samu, il est plus dangereux de faire du vélo à Perpignan que du parapente… «Les responsables politiques doivent assurer la sécurité de chaque citoyen. Et on a pris beaucoup de retard, sauf pour implanter des vélos la semaine dernière

Diminuer l’impact de la voiture sur la ville correspond à des impératifs environnementaux mais aussi économiques. L’essence est de plus en plus chère, les travaux de construction de rocades aussi.

Les bus doivent être fréquents, ponctuels et confortables. Il faut avoir le courage politique de sanctionner ceux qui encombrent les espaces dédiés aux bus pour aller chercher leur journal. Et cela, la municipalité actuelle ne l’a pas fait.»

Jean CODOGNES prend plusieurs exemples étrangers, en Allemagne, Italie et pays nordiques : «et pourtant tous ces pays n’ont pas un climat aussi favorable que le nôtre. Ils ont eu une volonté politique, eux. Il est important de construire 50 km de pistes cyclables sécurisées. A Paris on n’a pas lancé les vélos comme cela. Tous les vendredis pendant un an, à roller, à vélo, un an avant on a testé. Il ne faut pas agir dans l’urgence. Nous avons les moyens financiers de doter très rapidement Perpignan de ces 50 km de pistes cyclables sécurisées permettant aux parents, aux enfants de circuler en toute sécurité. Pour finir, on sait que

chaque fois qu’on a piétonnisé un centre-ville, on a noté après un petit délai une forte augmentation du chiffre d’affaires des commerces concernés.»

Alexis CONTRERAS de la liste « A gauche vraiment » menée par Mickaël CUFI, intervient en dernier. Il insiste sur la démocratie participative, et part des 66 mesures proposées par Vélo en Têt. Beaucoup de choses sont intéressantes, d’autres moins et quelques unes le dérangent « un peu ».

«On ne fera rien sans l’accord des populations, des associations. Les habitants de Perpignan seront consultés. La politique ne se fera pas à la Mairie, mais chez les habitants, dans les quartiers. Pour les transports en commun, immédiatement gratuité pour les chômeurs et les précaires. Puis ensuite, gratuité pour tout le monde. Des parkings à l’extérieur de la ville permettront aux gens qui travaillent à Perpignan de laisser leur voiture pour prendre les transports en commun. Et ces derniers iront au-delà de 20 h, contrairement à ce qui se fait aujourd’hui. Par exemple à l’université, passées 20h il n’y a plus de transport possible. « Nous nous prononçons aussi pour la piétonisation totale de l’hyper-centre. Pour les pistes cyclables, à Perpignan on sait où elles commencent, on ne sait jamais où elles finissent. Ce que je n’ai pas aimé, ce sont les interdictions, la culpabilisation des automobilistes qu’il faut éviter. La répression des automobilistes est un aspect négatif : réprimer le stationnement sauvage sur les trottoirs, c’est aller trop loin»

Ensuite le public et les représentants des listes vont débattre : premier sujet, la piétonisation de l’hyper-centre.

Michel FRANQUESA pour la liste AMIEL-DONAT aborde le problème de la livraison des commerces. On peut laisser passer les véhicules de livraison et les habitants du quartier à certains moments. La piétonisation ne défavorise pas le commerce, au contraire.

Liste MODEM : Clotilde RIPOULL. La piétonisation ne se fera pas sans concertation. Nous sommes pour une démocratie participative. Il ne faudra pas oublier les artisans qui ont besoin de circuler à tout moment et partout.

Marcel ZIDANI – Liste ALDUY. 1990 : 1 commerce sur 7 fermait en centre-ville. On ne pouvait pas aggraver cette situation. Aujourd’hui les commerces du centre-ville fonctionnent bien. On peut donc piétonniser, mais pas contre les uns ou les autres. Avec tout le monde. Pensons au Quai VAUBAN, personne, soi-disant, n’en voulait. Personne maintenant, surtout chez les commerçants, ne voudrait revenir en arrière.

Katia MINGO pour la liste CODOGNES reprend donc la parole et promet de terminer en une minute…La piétonisation est une évidence et une urgence, car les centres-villes n’ont pas été conçus pour les voitures. Bien sûr cela ne peut se faire qu’en concertation entre les usagers, les techniciens et les politiques. Toutes les villes qui ont tenté la piétonisation ont retrouvé une grande vigueur commerciale dans leur centre. A Montpellier par exemple il n’y a pas de livraison de marchandise entre 8h et 20h sauf pour les véhicules propres. Et bien une entreprise de triporteurs s’est installée et cela marche superbement bien. Sept emplois ont été créés. Le «pédibus» pour aller à l’école a aussi été lancé. Et cela marche tellement bien que les enseignants ont même créé des parcours pédagogiques. Il suffit de volonté politique.

Alexis CONTRERAS pour la LCR est tellement favorable à la prise de parole citoyenne qu’il préfère prêcher par l’exemple et laisser le public s’exprimer.

Première question : la présidente de l’Association de quartier Torcatis, quartier très résidentiel, si elle milite pour le piéton dans le centre-ville, demande quand même que l’hyper-centre soit ouvert une ou deux heures par jour aux voitures, et elle donne l’exemple des personnes très âgées qui ont un rendez-vous chez le médecin et qui doivent pouvoir être accompagnées, car les bus ne sont pas toujours accessibles aux personnes peu mobiles, et leurs horaires trop coercitifs.

La Présidente de l’Association de défense des piétons plaide pour la réinstallation de bancs le long des parcours piétonniers afin que les gens puissent se reposer. Une ville piétonnière sans banc est une utopie. Un autre participant introduit le problème des SDF qui monopolisent les bancs de jour et de nuit, ce qui a contraint à supprimer lesdits bancs. Le modérateur intervient pour recentrer le débat sur les transports en précisant que l’on ne peut pas traiter de tous les sujets, même si ils sont liés.

M. B.,architecte,est inquiet sur la cohabitation des vélos et des piétons sur les mêmes itinéraires. Une autre personne intervient pour dire qu’à Fribourg, en Allemagne, cela se passe sans aucun problème. Michel FRANQUESA (liste AMIEL-DONAT) pense à ceux qui ne peuvent pas être piétons (par exemple les personnes très âgées). Il faut donc des moyens de transport en commun « propres ». Dans « l’archipel » il faut aussi une interconnexion entre les quartiers, par des véhicules réduits en taille. Il y a moyen aussi de donner aux commerçants des cartes d’accès prioritaires et de parking.

Mme L. souhaite que l’on soit vigilant en parlant du « centre ville », car ce terme ne comprend pas seulement du centre historique à l’intérieur des boulevards circulaires mais la ville comprend tous les quartiers proches comme celui de la gare, Las Cobas etc.. qui doivent aussi bénéficier d’une circulation maîtrisée. Elle insiste par ailleurs sur ces boulevards circulaires empruntés par un flot de voitures continu à forte vitesse qui provoquent une in-sécurisation inacceptable des piétons et cyclistes en plein centre ville.

Thibaut LEGAYE reprend le thème du [?code de la rue], inventé par les Belges. Le principe c’est que la ville ne peut pas avoir les mêmes règles que la route, puisqu’elle est un espace partagé. Il faut donc protéger le plus faible en lui donnant priorité. Le piéton a priorité sur le vélo, le vélo sur la voiture etc. Une commission a été créée en France. Pourquoi ne pas l’essayer à Perpignan ? Une ville de Hollande ([?Drachten]) a même été plus loin en supprimant tous les feux rouges et tous les panneaux pour responsabiliser au maximum chacun. Et il y a même des zones où les cyclistes doivent descendre de vélo et le conduire à la main. Quant aux livraisons, Strasbourg a laissé l’accessibilité totale aux voitures, mais sans possibilité de traverser le centre, à très faible vitesse et avec priorité aux vélos et aux piétons. Et cela fonctionne. A Perpignan non plus il ne faut pas permettre aux voitures de traverser la ville. Il faut qu’elles ressortent par là où elles sont entrées. Cela permet de partager l’espace et de diminuer, en le rendant plus difficile, le trafic automobile inutile, pour permettre le trafic automobile indispensable. Et cela ne doit pas se faire que dans l’hyper-centre, mais dans tous les quartiers résidentiels. Une autre personne insiste sur l’extension nécessaire à toute la ville et pas seulement à l’hyper-centre. Les boulevards de ceinture qui traversent Perpignan sont insupportables aux piétons.

M. ZIDANI pour la liste ALDUY est d’accord pour une zone limitée à 30 Km/h. Il rappelle qu’un effort a été fait par la municipalité actuelle en rendant insignifiant le prix du péage entre Perpignan-Nord et Sud : deux euros par mois, afin de désengorger le centre.

Jean MONESTIER pour Vélo En Têt veut préciser la notion de réseau cyclable : la continuité d’une piste cyclable n’est pas obligatoire si le trajet d’un point à un autre est « sécurisé ». Il y a de petites rues où un vélo occupe le centre de la voie et contraindre les voitures à le suivre. Autre problème : les horaires des transports en commun. Le soir on ne peut plus rentrer de Perpignan vers les villages. Or la vie culturelle (cinéma, théâtre, restaurants) ou associative (cf. ce soir !) se passe surtout à Perpignan. Alors il faudrait qu’il y ait chaque soir à minuit, comme pour les boîtes de nuit, un bus qui parte du centre de Perpignan, qui « ramasse » les gens sur deux ou trois points et qui fasse le tour des villages de la périphérie. Quant au tram, M. M. rappelle qu’avec une puissance d’un cheval, on tire sur route deux tonnes, sur rail dix tonnes et sur voie d’eau cent tonnes. Le tram peut donc être rentabilisé sur la ligne de Canet.

M. ZIDANI (liste ALDUY) insiste sur le maillage des transports en commun qui est à la charge des communes qui souvent refusent d’investir de telles sommes.

Un autre habitant des villages (Baixas) fait remarquer que cycliste depuis dix ans, il n’a pas encore vu, pendant toutes ces années, la moindre piste pour aller sur Perpignan alors que les routes se sont multipliées.

Claire Brun insiste sur le fait qu’en ville si la circulation est réellement ralentie en [?zone 30], les vélos peuvent circuler en sécurité sur la chaussée et tous les usagers peuvent trouver leur place (résidents, handicapés, livraisons etc…) dans une ville apaisée. Il existe par ailleurs des moyens simples de faciliter la circulation des cyclistes en centre ville où l’espace est compté sans pistes cyclables dédiées : couloirs bus mixtes, double sens cyclables

Mme P. qui habite le Moulin à Vent raconte sa joie à l’arrivée de la ligne 4, servie par un charmant petit autobus, et très vite sa désillusion, car ce maudit 4 est inutilisable pour la vieille dame qu’elle est : marche très haute, pas de poignées pour se tirer, montée par l’arrière et composteur à l’avant. Pour descendre, il faut faire le grand écart ou se faire porter par un voyageur compatissant ! Quant au centre, il est plein de plots et d’obstacles trop dangereux, et l’avenue d’Espagne, et ses grandes surfaces, Mme P n’y va qu’après avoir rédigé son testament tant elle craint de ne pas en revenir !

M. ZIDANI (Liste ALDUY) insiste sur les transports ferroviaires.

M. S. voit le problème du transit sur Perpignan qui rentre en ville sans raison. La rocade Est doit être déplacée à droite des Jardins St Jacques pour préserver le « poumon vert de Perpignan ». Son trajet prévu est inacceptable. Il faut revoir le PLU. Le 4è pont et le boulevard Nord-est sont indissociables. Toutes les listes à part celle de M. Alduy sont opposées au 4è pont.

Olivier BRUN intervient à trois titres : en tant que pneumologue, il attire l’attention sur la recrudescence des asthmes chez les enfants et sur le fait que la pollution est très sous-évaluée dans les normes officielles par rapport à la réalité. En tant qu’ adhérent de Locovélo, il est heureux que la location de vélos existe enfin à Perpignan. Mais ce système ne fonctionnera que si d’autres mesures sont prises pour le vélo (limitation à 30, piétonisation du centre etc.). En tant qu’adhérent à Vélo En Têt, il a été bluffé par l’annonce par M. CODOGNES de la construction immédiate de 50 Km de pistes cyclables. Il voudrait savoir ce que proposent les autres listes.

Une surenchère ne serait pas raisonnable en période électorale !

Mme RIPOULL (Liste MODEM) circule à vélo et doit relier Jean Lurçat à Bon Secours. C’est très rapide, mais très dangereux. Pour elle le problème n’est pas combien de kms de pistes cyclable à Perpignan, mais comment faire diminuer le nombre d’automobiles !

M. CODOGNES observe que l’étude a été réalisée en 2003 par Vélo En Têt et qu’en 2008 il n’y a pas grand-chose de fait. Or la Ville a refait les Boulevards Kennedy, Wilson etc., et il n’y a pas été implanté de pistes cyclables. Il n’y a pas de volonté politique, et le retard s’accumule.

L’heure de fin de cette table ronde approchant, puisqu’il faut rendre la salle à 23 h, le modérateur demande au représentant de chacune des cinq listes de donner son sentiment sur la soirée et de conclure, et le tout en une minute maximum !

M. FRANQUESA (liste AMIEL-DONAT) insiste sur la nécessité d’un plan d’ensemble pour les transports mais aussi l’habitat et l’urbanisme en général ; Mme RIPOULL (Liste MODEM) conclue en stigmatisant l’immobilisme et les coups de pub de la municipalité actuelle ; M. ZIDANI (municipalité sortante) trouve que ses collègues ont beau jeu de promettre et de critiquer pour ce qui n’a pas été fait, mais qu’ils devraient avoir l’honnêteté intellectuelle de saluer les nombreux points positifs réalisés. M. CODOGNES (Liste Perpignan Gagnant) veut redonner un dynamisme à la ville et la rendre plus agréable à vivre ;et Mr B. pour la liste LCR se lance dans une diatribe contre les sortants à laquelle le modérateur doit mettre fin pour permettre à la Présidente de Vélo En Têt de conclure.

Claire BRUN remercie tous les participants de s’être prêtés au jeu difficile de la table ronde, espère que personne n’a été lésé dans son désir d’expression et donne rendez-vous à tous dimanche soir pour le verdict des urnes.

Les réponses de la liste « AMIEL-DONAT »

|| Réduire la place de l’automobile |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 1 | Moratoire sur les aménagements favorisant l’usage de l’automobile | Oui | |

| 2 | Impact sur l’environnement de tout nouveau projet | Oui | |

| 3 | Mesurer le transfert modal | Oui | Deux mesures par an : Établissement d’un bilan annuel ; et Retour vers la population et les associations|

| 4 | Créer une ligne budgétaire vélo | Oui | Création d’une ligne budgétaire « mobilité douce » avec une rubrique « vélo » |

| 5 | Pas de nouvelle Rocade autour de Perpignan. | Non | Ce n’est pas une compétence de la ville. |

| 6 | Pas de nouveau Parking en Ville. | Oui| pas de parking en ville mais aménagement de parc relais |

| 7 | Politique tarifaire du stationnement pour dissuader l’usage quotidien de l’automobile | Oui| Dans 6 mois. |

| 8 | Intraversabilité du centre-ville | Ni Oui, Ni Non| Demander oui, interdire non ! |

| 9 | Dissuader la traversée des quartiers par les autos | Oui | Dans 2 ans, compte tenu des études et travaux nécessaires.|

| 10 | Péage urbain | Non||

| 11 | Covoiturage sur voie réservée | Oui| Oui, à condition de ne pas saturer la voie bus. |

| 12 | Réviser le PLU | Oui| |

|| Aménager une voirie piétonne et cyclable |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 13 | Code de la Rue | Oui| |

| 14 | Toute la ville en zone 30 | Oui| sur une partie de la ville définie après études et concertation avec la population.|

| 15 | Carrefour à oreilles, avancées piétonnes |Oui| |

| 16 | Réprimer le stationnement sauvage | Oui| |

| 17 | Trottoirs larges et agréables | Oui| |

| 18 | Pas de nouveaux trottoirs partagés piétons/vélos | Oui| |

| 19 | Pédibus. | Oui| |

| 20 | Interdire stationnement des automobiles…. | Non| |

| 21 | …et circulation aux abords des établissements scolaires. | Non| l’école doit rester accessible : des « dépose minute » seront organisés |

| 22 | Que chaque scolaire puisse rejoindre son établissement à vélo | Oui| |

| 23 | Concertation et schéma directeur | Oui| et mettre en place des actions de formation à la conduite sécuritaire pour les élèves |

| 24 | Continuité des parcours cyclables | Oui| |

| 25 | Loi sur l’Air | Oui| |

| 26 | Rond-points | Oui| |

| 27 | Voies de bus mixte vélo | Oui||

| 28 | Double-sens cyclables. | Oui| |

| 29 | Stationnement vélo dans les parkings voitures. | Oui| |

| 30 | Réseau radiant de voies piétonnes et cyclables | Oui||

| 31 | Voies vertes | Oui| |

| 32 | Pistes « en site propre » | Oui||

| 33 | Vérification des aménagements cyclables par un organisme indépendant | Oui| |

| 34 | Comptages annuels | Oui| réalisé par un organisme indépendant en collaboration avec les associations. |

|| Développer les Transports en commun et le report modal |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 35 | Baisse du prix du ticket | Oui|dans le 1 er semestre |

| 36 | Voies de bus en site propre | Oui| Le PDU sera revu|

| 37 | Informer les usagers de l’attente en temps réel | Oui| |

| 38 | Radio-commandes pour priorité aux feux | Oui| |

| 39 | Service régulier, rapide, horaires tardifs | Oui| nous mettrons en place des bus à haut niveau de service cadencé |

| 40 | Transport des bicyclettes dans les trains et les bus | Oui| |

| 41 | Tramways | Oui | Le tramway fera l’objet d’une étude de faisabilité |

| 42 | Utiliser les anciennes voies de chemins de fer pour tramways ou tram/trains | Oui | A condition que la région qui est compétente sur le T.E.R. l’accepte |

| 43 | Vélostations : location/ entretien/ gardiennage/ 24hsur24 | Oui| |

| 44 | Location courte durée | Oui| |

| 45 | Location de vélo longue durée | Oui|(43 à 45) en partenariat avec les associations d’insertion |

| 46 | 10% de déplacements vélo en fin de mandat au moins | Oui| |

|| Soutenir les entreprises citoyennes |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 47 | Plans de Déplacements d’Entreprise ou d’Établissements scolaires | Oui| |

| 48 | Subventions aux abonnements aux TC | Oui| Abonnements attractifs pour le trajet domicile – travail |

| 49 | Mettre à disposition des vélos aux des entreprises engagées dans un PDE | Oui| Nous proposons un partenariat au C.G. afin de couvrir l’ensemble du département |

| 50 | « vélos de service » pour les employés de la mairie et les élus | Oui| Nous étudierons également la possibilité de subventionner l’achat de vélos |

| 51 | Supprimer les aides au stationnement des agents de la collectivité | | (51 et 52) Si cette aide existe, elle ne sera supprimée qu’après concertation avec les intéressés et compensation financière pour perte de revenu pour les agents. |

| 52 | Réduire les véhicules de fonction | | |

| 53 | Équiper les services de garage à vélo, de douches | Oui | |

| 54 | Encourager la résidence près du lieu de travail | Non| Une collectivité territoriale ne peut pas financer un C.E. En revanche, des incitations financières seront mises en place pour l’utilisation des transports en commun |

| 55 | Réduire la flotte automobile de la ville | Oui ||

| 56 | Livraisons à vélo | | Tous les créateurs d’entreprises peuvent être aidés quelque soit le secteur d’activité |

| 57 | Téléconférence | Oui| |

| 58 | Covoiturage | Oui| |

| 59 | Déplacement de travail individuel en transport en commun | Non | Une collectivité territoriale n’a pas le droit d’interdire les déplacements des citoyens.|

|| Penser l’urbanisme |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 60 | Densifier le tissu urbain | Oui| |

| 61 | « Écoquartiers » | Oui | |

| 62 | Parkings en périphérie | Oui | |

| 63 | Relier les (éco-)quartiers et la ville par des TC et des voies cyclables | Oui | «…par des TC et des voies cyclables» et les voies vertes piétonnes. Ne pas oublier les personnes âgées et la nécessité de voies vertes piétonnes !! |

| 64 |Déplacement en ville à pied, à vélo ou en TC | ??? | La mobilité douce ne se résume pas qu’au vélo.|

| 65 | Commerces proximité | Oui| |

| 66 | Moratoire et essaimage des grandes surfaces | Oui| |

Les réponses de la liste « ALDUY »

Leurs commentaires sur chaque point de notre questionnaire ont été mis en ligne sur leur blog de campagne. Nous avons préféré mettre ici un lien vers leur texte plutôt que de le recopier entièrement. Mais vous pouvez déposer ici même vos commentaires en cliquant sur « Répondre à cet article » ci dessous.

On peut aussi revoir la liste complète de nos propositions ici

On peut aussi consulter les réponses des autres listes ici.

Les réponses de la liste « CODOGNES »

|| Réduire la place de l’automobile |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 1 | Moratoire sur les aménagements favorisant l’usage de l’automobile | Oui | |

| 2 | Impact sur l’environnement de tout nouveau projet | Oui | |

| 3 | Mesurer le transfert modal | Oui | La question 3 suppose bien sûr la mise en place préalable d’une politique permettant le transfert modal.|

| 4 | Créer une ligne budgétaire vélo | Oui, mais… | Il nous semble plus pertinent de créer une ligne budgétaire « mode doux« , et de la décliner dans ses composantes car, partant d’une vision d’ensemble, l’offre alternative au tout-voiture sera envisagée en termes de complémentarité. Oui pour la participation des budgets extérieurs. |

| 5 | Pas de nouvelle Rocade autour de Perpignan. | Oui, mais…| La rocade Ouest paraît aujourd’hui incontournable surtout si on veut en finir avec le projet du VI ème pont rue des Coquelicots.|

| 6 | Pas de nouveau Parking en Ville. | Oui| |

| 7 | Politique tarifaire du stationnement pour dissuader l’usage quotidien de l’automobile | Oui| Mise en place immédiate du tarif Résident. Pour le reste, le calendrier de politique tarifaire doit s’adapter à celui de l’offre alternative. |

| 8 | Intraversabilité du centre-ville | Oui| En deux temps : piétonisation immédiate de l’hyper-centre et organisation des livraisons ; Élargissement de la zone Piétons/Vélos/… et véhicules propres. |

| 9 | Dissuader la traversée des quartiers par les autos | | On peut difficilement répondre à cette question car il s’agit de proposer un autre PLU tenant compte, entre autres, de cet élément.|

| 10 | Péage urbain | Non| Un péage urbain ne peut se concevoir qu’en bout de course ; Il suppose que les véhicules de la Ville et de l’Agglo. soient exemplaires, ce qui pour des raisons budgétaires est impossible dès maintenant. |

| 11 | Covoiturage sur voie réservée | Oui| Encourager le covoiturage : oui (bien sûr). Mais impossibilité totale de surveiller les conditions de circulation que vous préconisez. Donc non au couloir bus pour toute voiture. |

| 12 | Réviser le PLU | Oui| |

|| Aménager une voirie piétonne et cyclable |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 13 | Code de la Rue | Oui| |

| 14 | Toute la ville en zone 30 | Oui| En certain point de la ville.|

| 15 | Carrefour à oreilles, avancées piétonnes |Oui| |

| 16 | Réprimer le stationnement sauvage | Oui| |

| 17 | Trottoirs larges et agréables | Oui| |

| 18 | Pas de nouveaux trottoirs partagés piétons/vélos | Oui| |

| 19 | Pédibus. | Oui| |

| 20 | Interdire stationnement des automobiles…. | Oui| |

| 21 | …et circulation aux abords des établissements scolaires. | Oui| |

| 22 | Que chaque scolaire puisse rejoindre son établissement à vélo | Oui| |

| 23 | Concertation et schéma directeur | Oui| |

| 24 | Continuité des parcours cyclables | Oui| |

| 25 | Loi sur l’Air | Oui| |

| 26 | Rond-points | Oui| |

| 27 | Voies de bus mixte vélo | Oui| Après réflexion concertée sur la sécurité. |

| 28 | Double-sens cyclables. | Oui| |

| 29 | Stationnement vélo dans les parkings voitures. | Oui| Espaces stationnement également dans les immeubles, sur les lieux de travail, sur les parkings des centres commerciaux. Concertation.|

| 30 | Réseau radiant de voies piétonnes et cyclables | Oui| Rien ne sera fait sans les collectifs d’usagers. |

| 31 | Voies vertes | Oui| |

| 32 | Pistes « en site propre » | Oui| On peut envisager l’évaluation globale de ces réalisations à mi-mandat. |

| 33 | Vérification des aménagements cyclables par un organisme indépendant | Oui| |

| 34 | Comptages annuels | Oui| Cela nous semble déjà évoqué dans la question 3. |

|| Développer les Transports en commun et le report modal |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 35 | Baisse du prix du ticket | Oui| |

| 36 | Voies de bus en site propre | Oui| |

| 37 | Informer les usagers de l’attente en temps réel | Oui| |

| 38 | Radio-commandes pour priorité aux feux | Oui| |

| 39 | Service régulier, rapide, horaires tardifs | Oui| |

| 40 | Transport des bicyclettes dans les trains et les bus | Oui| |

| 41 | Tramways | Non| Une ligne BHNS (NDLR : Bus haut niveau de service) (voie programme) dans l’immédiat. Tramway impossible au niveau budget (400 M. euros environ pour une quinzaine de km.) |

| 42 | Utiliser les anciennes voies de chemins de fer pour tramways ou tram/trains | | Réponse impossible car compétence Région (cf. q. 41). Explication dans le programme. |

| 43 | Vélostations : location/ entretien/ gardiennage/ 24hsur24 | Oui| |

| 44 | Location courte durée | Oui| |

| 45 | Location de vélo longue durée | Oui| |

| 46 | 10% de déplacements vélo en fin de mandat au moins | Oui| |

|| Soutenir les entreprises citoyennes |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 47 | Plans de Déplacements d’Entreprise ou d’Établissements scolaires | Oui| |

| 48 | Subventions aux abonnements aux TC | Oui| |

| 49 | Mettre à disposition des vélos aux des entreprises engagées dans un PDE | Oui| |

| 50 | « vélos de service » pour les employés de la mairie et les élus | Oui| Mais nous éviterons de «donner dans le médiatique». Nous mettrons toute notre énergie à réaliser et pas seulement à communiquer. |

| 51 | Supprimer les aides au stationnement des agents de la collectivité | | Réponse dans l’immédiat impossible. Il faut au préalable faire un état des lieux des besoins des agents, redistribuer éventuellement les affectations des locaux, considérer les horaires pour les adapter dans cette logique. |

| 52 | Réduire les véhicules de fonction | Oui| |

| 53 | Équiper les services de garage à vélo, de douches | | Oui sur le principe. Il s’agit d’un but à atteindre. On rejoint là notre réponse à la q. 51|

| 54 | Encourager la résidence près du lieu de travail | Oui| |

| 55 | Réduire la flotte automobile de la ville | Oui, mais | Nous réduirons immédiatement l’usage des voitures de service, dès que le remplacement par un autre moyen sera possible, dès qu’une réorganisation du travail le permettra. L’achat de véhicules électriques dépendra des finances publiques et le remplacement sera donc progressif. |

| 56 | Livraisons à vélo | Oui| |

| 57 | Téléconférence | Oui| |

| 58 | Covoiturage | Oui| La q. 58 est une redite. (Voir q. 11) |

| 59 | Déplacement de travail individuel en transport en commun | | Réduire l’espace dévolu à l’automobile (ce qui est en soi déjà une contrainte), développer de façon conséquente les offres alternatives (et donc permettre le choix), mettre en place une information citoyenne pédagogique et percutante, nous semblent les outils à privilégier dans un premier temps.|

|| Penser l’urbanisme |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 60 | Densifier le tissu urbain | Oui| |

| 61 | « Écoquartiers » | Oui, mais… | (pour 61 à 63) Nous lancerons le chantier d’un éco-quartier. C’est une procédure longue, qui suppose beaucoup de concertation et qui inclut la problématique du déplacement. Le temps nécessaire à une réalisation de qualité oblige à ne penser qu’au singulier.|

| 62 | Parkings en périphérie | Oui | |

| 63 | Relier les (éco-)quartiers et la ville par des TC et des voies cyclables | Oui | (cf. 61) |

| 64 |Déplacement en ville à pied, à vélo ou en TC | | Question commentée déjà plusieurs fois.|

| 65 | Commerces proximité | Oui| |

| 66 | Moratoire et essaimage des grandes surfaces | Oui| |

Plateforme de 66 mesures pour Perpignan la Cyclable

Avec leur autorisation, toutes leurs remarques, et l’expression de leur adhésion ou de leur désaccord avec ces propositions, seront également mises en ligne sur notre site dès qu’elles nous parviendront. Les internautes seront ainsi clairement informés de leur projet sur ces questions. Il nous semble que c’est ainsi que nous ferons la meilleure promotion des idées que nous défendons, et que nous aiderons peut-être nos adhérents et leurs familles, ainsi que toutes les personnes intéressées, à se déterminer dans leur choix d’électeur.

Depuis plusieurs décennies les politiques publiques (voirie, urbanisme) ont accompagné et encouragé la croissance des déplacements en voiture individuelle. La qualité de la vie en ville s’en trouve dégradée : bruit, insécurité, cloisonnement du tissu urbain, perte d’animation commerciale, appauvrissement des espaces publics, santé,etc… Cette augmentation participe également pour une grande part à la pollution atmosphérique et au changement climatique.

Il est donc urgent de définir un nouveau partage de l’espace public au profit des modes de déplacement doux et des transports en commun. L’action des divers services municipaux concernés (voirie, urbanisme, espaces verts…) doit être menée et conjuguée en ce sens. En outre, la municipalité doit œuvrer au sein de la Communauté d’agglomération pour que cette nouvelle approche des déplacements soit traduite dans les décisions de celle-ci (plan de déplacements urbains, transports collectifs, équipements et aménagements urbains d’intérêt communautaire….).

Ces enjeux peuvent-être traduit par quelques mesures réparties en cinq grands objectifs :

* Réduire significativement la place de l’automobile en ville

  • Favoriser les modes de déplacement doux en aménageant une voirie piétonne et cyclable.
  • Développer des transports en commun performants, et mesurer le report des modes de transport.
  • Soutenir les entreprises citoyennes
  • Placer la question des déplacements au cœur de la politique d’urbanisme

Réduire la place de l’automobile

1. Prononcer immédiatement un moratoire sur les aménagements favorisant l’usage de l’automobile et la « fluidification » du trafic.

2. Dresser un bilan de l’impact sur l’environnement de tout projet de nouvel aménagement. Faire également un bilan carbone et un calcul des émissions de carbone induites par tout projet. Refuser ceux qui ont pour effet d’accroître le trafic automobile ou d’inciter à son usage.

3. Mesurer de façon sérieuse et régulière le transfert modal de la voiture vers le Transport en Commun (TC), le vélo et la marche à pied (compte tenu du fait que l’objectif à tenir n’est pas simplement une diminution en valeur relative du trafic auto mais bien une diminution en valeur absolue étant donné l’augmentation de la population)

4. Créer une ligne budgétaire vélo afin que les choses soient claires, que la diminution des dépenses pour la voiture soit plus visible et que des budgets extérieurs puissent financer les infrastructures cyclables au titre des transports, de la santé, du sport, du tourisme, des loisirs, etc..

5. Pas de nouvelle Rocade autour de Perpignan.

6. Pas de nouveau Parking en Ville.

7. Une politique tarifaire du stationnement en ville propre à dissuader l’usage quotidien de l’automobile. Un tarif longue durée attractif (résident) et un tarif courte durée dissuasif.

8. Intraversabilité du centre-ville (dans les Rondas) pour les voitures, (en conservant l’accessibilité du centre pour les véhicules des riverains, handicapés, artisans, travaux, police et sécurité, taxi, petit bus, et livraisons à certaines heures seulement.)

9. Aménagement identique des quartiers résidentiels. Dissuader leur traversée par les autos

10. Installer un péage urbain pour décourager les véhicules les plus encombrants et les plus polluants.

11. Encourager le covoiturage en autorisant les véhicules avec 4 occupants d’emprunter la voie bus

12. Réviser le PLU de la ville dès la première année avec un schéma cyclable volontaire et ambitieux

Aménager une voirie piétonne et cyclable

  • Appliquer le « Code de la Rue (obligation à la prudence du plus fort envers le plus faible) dès maintenant
  • Toute la ville en « vraie » zone 30 par l’aménagement, la signalisation, la verbalisation dès 2009
  • Aménager des carrefour à oreilles, et des avancées piétonnes pour les traversées de grandes voies.
  • Réprimer le stationnement sauvage sur trottoir, passages piétons et bandes cyclables dès maintenant
  • Trottoirs larges et agréables, sans mobilier urbain
  • Supprimer et ne pas aménager de nouveaux trottoirs partagés piétons/vélos
  • Inciter les parents à accompagner les enfants à l’école à pied ou à vélo. Organiser et/ou accompagner la mise en place de pédibus.
  • Interdire la circulation….
  • …et le stationnement automobile aux abords immédiats des établissements scolaires.
  • Aménager la voirie pour que chaque scolaire puisse rejoindre son établissement à vélo de manière sûre et efficace. Installer des parkings à vélo dans chaque établissement
  • Instaurer une concertation avec les différents acteurs (associations, parents d’élèves, CAPM, CG) avec un schéma directeur planifiant les aménagements et actions à mettre en œuvre pour réaliser l’objectif.
  • Assurer la continuité des parcours cyclables
  • Aménager des voies cyclables à chaque chantier (loi sur l’Air)
  • Réaménager tous les rond-points pour les cyclistes ( voir recommandations du CERTU)
  • Autoriser toutes les voies de bus aux vélos
  • Généraliser les double-sens cyclables.
  • Prévoir un espace stationnement vélo dans les parkings voitures.
  • Concevoir un réseau radiant, du centre ville historique aux faubourgs, de voies uniquement piétonnes et cyclables, sorte de tunnels de silence, arborées, prioritaires et protégées lors des croisements.
  • Favoriser la réalisation des voies vertes proposées dans les schémas européens, nationaux régionaux et départementaux en étant porteur de projet
  • Accélérer la mise en place du schéma directeur des pistes cyclables de l’agglomération en ne réalisant que des pistes « en site propre » :
    • * sur les berges de la Basse, de la Pl. Résistance vers la Têt (6 mois)
    • * sur le passage à gué (un an)
    • * du passage à gué à l’hôpital (deux ans)
    • * sur les berges de la basse, du Quai Bourdan/Nobel à Saint Assiscle (6 mois)
    • * par une passerelle piétonne sur la Tet, du Quai Vauban au Lycée Maillol (en trois ans)
    • * Vers le Moulin à vent, Saleilles, St Estève, …
  • Faire vérifier les aménagements cyclables par un organisme indépendant !
  • Faire un comptage annuel et créer des indicateurs appropriés qui mettront en évidence les progrès (nombre de vélos stationnés, comptage dans les établissements scolaires, comptages sur un axe représentatif etc.)

Développer les Transports en commun et le report modal

  • Subventionner une baisse du prix du ticket,
  • Créer des voies de bus en site propre en prenant des l’espace aux véhicules individuels.
  • Informer les usagers de l’attente en temps réel aux arrêts de bus
  • Équiper les bus de radio commandes leur donnant la priorité aux feux tricolores
  • Proposer un service régulier, rapide, horaires tardifs en soirée
  • Favoriser le transport des bicyclettes dans les trains, le réaliser dans les bus
  • Créer des lignes de tramways structurantes .
  • Utiliser les anciennes voies de chemins de fer (parfois sous une piste cyclable) pour développer une offre tramways ou tram/trains (Thuir, Canet, Elne, Rivesaltes, Céret)
  • Mettre en place de véritables vélostations assurant location mais aussi entretien et gardiennage de vélo 24h/24
  • Proposer un service de location courte durée sur l’ensemble de la commune en multipliant les points vélo
  • Proposer un service de location de vélo longue durée avec tarifs attractifs notamment pour les jeunes, les étudiants et les bénéficiaires de minima sociaux
  • S’engager sur un objectif minimum de 10% de déplacements vélo en fin de mandat.

Soutenir les entreprises citoyennes

  • Aider à la création de Plans de Déplacements d’Entreprise ou d’Établissements scolaires
  • Financer des stationnements vélos, et des subventions aux abonnements aux TC pour les employés
  • Soutenir les actions de promotion et mettre à disposition des vélos auprès des entreprises qui s’engagent dans une démarche de PDE ou les scolaires qui s’engagent dans une démarche de PDES
  • Lancer une grande opération de « vélos de service » pour les employés de la mairie et les élus dés les premières semaines du mandat
  • Supprimer au cours du mandat toutes les aides au stationnement des véhicules à moteur des agents de la collectivité,
  • Réduire les véhicules de fonction des élus et des Directeurs (supprimer l’attribution individuelle des véhicules, qui deviennent signes de standing hiérarchique)
  • Équiper obligatoirement tous les services de garage à vélo, de douches pour les agents
  • Encourager, aider, subventionner à travers les Comité d’Entreprise, les agents qui souhaitent résider près de leur lieu de travail (5km)
  • Réduire de moitié la flotte automobile actuelle de la ville, à remplacer par des modes de déplacements plus doux
  • Initier les livraisons à vélo (création d’entreprise)
  • Développer la téléconférence pour les réunions et réduire les déplacements non indispensables,
  • Inciter fortement au covoiturage pour les déplacements.
  • Interdire tout déplacement de travail individuel en automobile lorsque celui ci peut s’effectuer en transport en commun (dès qu’un réseau de TC efficace sera en place)

Penser l’urbanisme

  • Densifier le tissu urbain
  • Créer des « écoquartiers » intraversables par le trafic automobile, voirie réduite (pas de trottoirs), pas de feu (priorité à droite uniquement), très faible vitesse
  • Proposer des parkings collectifs en périphérie avec passage fréquent de TC, location de vélos et pistes cyclables les desservant
  • Relier les écoquartiers et la ville par des TC et des voies cyclables.
  • Se déplacer en ville à pied, à vélo ou en TC. N’admettre la voiture qu’exceptionnellement.
  • Favoriser les commerces et services de proximité.
  • Instaurer un moratoire sur l’extension des grandes surfaces et incitations à leur essaimage (petites et moyennes surfaces).

Les listes candidates à Perpignan

Listes candidates par ordre alphabétique de la Tête de Liste

listeTête de listePartissite
Perpignan 2020Jean Paul ALDUY (maire sortant)UMP, PRhttp://www.perpignan-energie.com/Voir leurs réponses.
FNLouis ALIOTFNhttp://louisaliot.overblog.fr/
Avec la gauche unissons nos talentsJacqueline AMIEL-DONATPS, PC, MRG, ERC, LO, MRChttp://www.amiel-donat.com/Voir leurs réponses.
Divers GaucheJean CODOGNESPS, Les Vertshttp://soixantesixmille.fr/Voir leurs réponses.
A gauche vraimentMickaël CUFILCRhttp://lcr66.org/
MoDemClothilde RIPOULLModemhttp://www.modem66.com/

Voir nos propositions pour les municipales 2008.