Quai de Genève

Il devrait être bientôt être relié à l’avenue Ribère. «Au fond» de ce quai, la ville a acheté un terrain sur lequel il y a une maison qui serait démolie pour ouvrir cette nouvelle liaison à la circulation automobile.

Nous avons rappelé que ce quartier est concerné par la modification de la gare et du schéma des circulations, et que, selon nous, cela devait être l’occasion de favoriser les Transports en Commun, le vélo, la marche, au détriment de la voiture automobile. Le secteur concerné embrasse les rues de Saint-Assiscle, les alentours de la gare TGV et de la gare régionale, le quai de la Basse, l’av. J. Panchot, l’Av. Gl. De Gaulle, le quai de Hanovre, le Q. Nobel, l’entrée du Lycée Arago,… Nous considérons que le réaménagement de cette zone, induit par le chantier de la gare, ne devrait pas conduire à multiplier les itinéraires possibles pour les voitures, à favoriser leur pénétration dans les quartiers, à viser la fluidité pour les voitures au détriment des autres modes.

Bien au contraire, comme chaque chantier en ville, ce devrait être l’occasion de créer de nouveaux itinéraires cyclables, des espaces piétons, favoriser l’efficacité des transports en commun….

Vélo En Têt a donc proposé, en réaction à ce projet, que cette jolie maison soit conservée, que son jardin arboré soit traversable et ouvert à la circulation piétonne et cyclable uniquement, et que le bâtiment devienne «la maison de la promotion des modes doux» (Vélo-Marche) avec un atelier de réparation de vélos, une vélo-école, 3 ou 4 salariés permanents, un local pour EPPO (Etre Piéton dans les PO), un local pour Vélo En Têt,…

Le service de la voirie a accueilli presque favorablement notre idée :

«Une maison des modes doux ? Pourquoi pas, là ou ailleurs…»

Évidemment pour nous, l’important c’est surtout de renoncer à l’ouverture de ce quai de Genève, et que «la maison des modes doux» se fasse , et pas ailleurs comme une opération de communication supplémentaire, un vernis d’urbanisme durable sur une politique du Tout voiture…

L’Atelier d’Urbanisme, en confrontant architectes et associations de quartiers, devrait bientôt mener une réflexion sur ce projet.

P.S.: 

Voir aussi ce blog.

Arceaux & Abris

La ville de Perpignan n’est pas toujours favorable à «la prolifération de mobilier spécialisé» sur les trottoirs Mais en certains endroits, l’espace que la voiture n’a pas confisqué -et qui reste donc disponible pour piétons et vélos- est si réduit, que le stationnement des vélos gêne les piétons. Cela nourri un ressentiment des piétons envers la bicyclette, qui est par ailleurs suffisamment accusée d’être conduite par des sauvages, de griller les feux rouges et d’emprunter les sens interdits.

Un exemple parmi mille, Place Bardou Job, des vélos sont systématiquement garés à la sortie de la très étroite rue Docteur POUS (librairie Privat), contre les poteaux, et gênent les piétons. Il serait simple à cet endroit, sur UNE place de stationnement de voiture, de poser 4 arceaux. Nous ne réclamons pas des arceaux de façon systématique, et nous nous sommes souvent prononcés contre la « prolifération de mobilier spécialisé ». Cela concernait souvent des barrières ou des bornes anti-voiture-sur-les-trottoirs, car on en propose beaucoup plus souvent que des arceaux à vélos… Hélas.

Pour toutes ces raisons, nous préférons de très petits groupes d’arceaux à vélos disséminés en centre-ville plutôt que des grands parcs à deux-roues qui sont :

  • beaucoup plus encombrants
  • envahis de deux roues à moteurs
  • peu pratiques pour les vélos qui stationnent toujours à proximité de leur destination.

Nous avons vu avec plaisir l’installation d’arceaux de stationnement pour vélo en de nombreux endroits du centre ville déterminés en partenariat avec la Ville et très attendus. Ils manquaient cruellement dans des endroits clés comme devant les Dames de France, le cinéma Rive Gauche, etc. «Vélo En Têt» espère que ces équipements supplémentaires inciteront encore davantage de cyclistes à prendre leur vélo. Mais ils souffrent aujourd’hui d’un fléau inattendu : ils sont encombrés de motos et de scooters, qui pour la plupart ne s’y attache pas ! Elles les rendent tout de même inutilisables pour les vélos et on se retrouve dans cette situation paradoxale où nous avons obtenu un équipement qui devait inciter à l’usage de la bicyclette, et qui finalement est confisqué par des deux-roues motorisés (2RM) !

Nous demandons à la police municipal de faire respecter ces arceaux à vélos, et d’y interdire l’accès aux 2RM.

P.S.: 

Lire au sujet du stationnement des vélo le Guide de l’ADAV.

Opération Épaves

La dalle Arago, espace ludique pour les rollers et les skates, a été remplacée par un parking à voitures. Dans le même temps le parc à vélo de la place Arago, refaite à neuf, a disparu. Vélo En Têt, avant même les travaux, s’était inquiétée de l’avenir du stationnement des vélo en centre-ville (lisez ceci).

La mairie a promis il y a six mois d’installer des dizaines d’arceaux en centre-ville… Toujours rien… Pendant ce temps on dépense des millions d’euros pour augmenter –à l’inverse de ce qui se fait dans toutes les villes soucieuses de réduire la place de l’auto en ville– l’offre de stationnement des voitures. Place République, Mailloles, Dalle Arago, boulevard Wilson… partout on confisque de l’espace et des budgets pour stationner des voitures.

Qu’on cesse de dire qu’on n’a pas le budget pour quelques arceaux à vélo, c’est un mensonge grossier. Qu’on cesse d’affirmer que la ville a pour objectif de réduire la place de l’auto en ville, les actes prouvent le contraire.

Quelques membres « incontrôlables » de notre association agissent. Plutôt que d’écrire d’autres courriers à la mairie, il commence une opération visible de stationnement incongru de vélos en centre ville.

Nom de code : opération épaves...

-Celui de Xavier, garé Place Catalogne, devant la FNAC, le 21 oct.

Ce vélo a été enlevé trois jours plus tard par des ouvriers qui devait installer des spot précisément à cet endroit.

-Celui d’Évelyne, garé Place Arago le soir du 28/oct/2005.

Qui a volé le Vélo d’Évelyne ?

Pas de photo de celui d’Évelyne qui était pourtant très joli.

Il a en effet été volé dans la nuit qui a suivi son installation, et nous n’avons pas pu le prendre en photo au matin. Nous recherchons d’ailleurs des témoins de ce vol, car nous espérons vivement récupérer ce vélo dont le pneu arrière pouvait faire encore au moins 200 km.

Où garer son vélo à Perpignan ?

Nous adressons donc aujourd’hui par courrier les demandes suivantes à la villes de Perpignan et nous rappelons que pour encourager les habitants de Perpignan à utiliser leur vélo en ville, il faut des mesures incitatives. Concernant le stationnement vélo, qui est essentiel dans cette optique, nous constatons que les difficultés s’accumulent :

-1) Des arceaux à vélo ont été annoncés, et «Vélo En Têt» a participé au repérage de leurs emplacements. Presque 6 mois après, ils ne sont toujours pas installés !

-2) Sur la Dalle Arago, où on a encore augmenté l’offre de stationnement pour les voitures, et malgré nos courriers anticipant l’aménagement du parking, rien n’a été fait pour les vélos, ni avant, ni après. (Lisez sur ce site les courriers que nous avons envoyé avant les travaux…)

-3) Place de la République : malgré nos demandes, personne ne veut envisager le stationnement vélo sur un lieu qui sera très fréquenté dans très peu de temps.

-4) Il a fallu réclamer des aménagements vélo à la nouvelle piscine, au nouvel Hôpital, à la nouvelle mairie de Quartier Ouest, etc… Comment se fait-il que cela ne figure pas d’emblée dans le cahier des charges pour tout établissement accueillant du public ?

-5) Les demandes des écoles (et des Centres d’Information et d’Orientation) se multiplient (école d’Alembert, école Fénelon, …). Elles n’arrivent pas à accueillir tous les enfants qui souhaitent venir à l’école en vélo par manque d’équipement de stationnement en particulier ! Cela ne devrait-il pas être une priorité ? Faut-il qu’on dissuade ces jeunes de se déplacer à vélo!

-6) Nous constatons par ailleurs que l’on n’oublie pas de faire des parkings en plein centre ville ! Il y aura d’ailleurs dans le centre ville, plus de stationnement automobile qu’avant la rédaction du P.D.U. Comment pensez-vous alors atteindre les objectifs annoncés de ce P. D. U. qui est de diminuer la circulation des voitures en ville ?

-7) Nous demandons donc qu’un effort particulier soit fait sur le plan du stationnement vélo et que celui-ci n’empiète pas sur l’espace déjà réduit des piétons, mais sur des places de stationnement automobile : 1 place de stationnement voiture peut en effet contenir 8 vélos . Par exemple, sur la place Bardou Job, les piétons et les vélos doivent se serrer sur le trottoir étroit alors qu’une seule place de voiture aménagée transformerait la vie des cyclistes .

Nous attendons toujours que la ville fasse la démonstration d’une réelle volonté de favoriser le vélo à Perpignan. Prévoir quelques arceaux dispersés en ville, c’est la moindre des choses. Que peut-on imaginer de plus facile, et serons-nous obliger de déployer à chaque fois autant d’effort pour obtenir ce qui est naturel et évident dans tant d’autres villes française ou européenne ?

P.S.:  Ces demandes sont adressées aujourd’hui à la mairie. A suivre…

Guider les voitures

Dissuader le trafic traversant.

Ces différentes catégories de voies n’ont pas la même vocation. Les grandes voies servent au trafic de transit ou trafic traversant, c’est à dire un trafic important, des véhicules qui couvrent de longs trajets, ou qui doivent rouler vite. Quant aux petites voies, elles servent à la desserte, c’est à dire un trafic moins important, des véhicules qui doivent se rendre dans un endroit directement desservi par la petite voie. Par exemple une petite route communale permet aux riverains d’aller chez eux mais ne devrait jamais servir à des véhicules qui l’utilisent pour éviter un fort trafic sur un itinéraire principal, et traverser ainsi des petits villages. Pour prendre un exemple, les voitures qui vont de Perpignan à Villeneuve-de-la-Raho ne devraient jamais emprunter la petite route du Mas Palégry (chemin communal), mais les axes principaux (route d’Elne ou route d’Espagne). Il y a de nombreux autres exemples et chacun se reconnaîtra dans cette technique de l’automobiliste… De la même façon, dans une ville les petites rues ne devraient jamais être utilisées par des voitures qui cherchent à éviter les bouchons des grandes artères. Cela apporte un trafic dans de toutes petites rues qui sont des rues de quartier ne devant servir qu’aux riverains. Ces voitures sont souvent rapides puisque précisément elles passent là pour éviter de perdre du temps sur un grand axe bouché. Alors que le trafic de desserte est souvent lent et prudent puisque ce sont des riverains qui arrivent ou partent de chez eux, risquant d’écraser leur propres enfants ou ceux de leur voisins. Là aussi les exemples sont nombreux, et beaucoup d’autos, quand le boulevard Aristide Briand est bouché, empruntent les rues du stadium ou du vélodrome… On construit, on élargit, on améliore de grandes artères du centre ville, des voies sur berges, des rocades et des quatre-voies. Ces équipements automobiles coûtent chers, et sont destinés au trafic de transit. Mais quand ces itinéraires principaux sont bouchés, les automobilistes, plein d’astuce (!), utilisent des itinéraires secondaires, des petites rues ou des petites routes, qui n’ont pas vocation à accueillir ce trafic. Cela rend les quartiers bruyants, augmente la vitesse dans ces petites rues, et confisque souvent des itinéraires naturels pour les bicyclettes. En effet, les cyclistes préfèrent éviter les grandes artères, celles de trafic fort et rapide, et de grand danger pour celles et ceux qui circulent à vélo. Ils cherchent, et trouvent parfois dans ces petites rues, des itinéraires parallèles aux grands axes. Il faut recréer et assurer de façon durable la hiérarchisation des voies. Que les voitures soient incitées à suivre les axes principaux. Que les voies de desserte, les petites rues de quartiers, et les petites routes communales ne permettent plus le trafic traversant, mais uniquement la trafic des riverains, et celui des vélos. Cela peut se faire facilement en coupant par exemple ces voies par un ouvrage qui ne laisse passer que les vélos. Encore plus simple et moins couteux, on peut astucieusement utiliser des sens uniques pour les autos, et des contresens pour vélos… Et il existe ainsi d’autres stratégies, qui redonneraient à beaucoup de quartiers leur calme, et donneraient aux bicyclettes des itinéraires agréables et efficaces, avec peu de voitures.

Empêcher la traversée du centre de la ville.

La hiérarchisation des voies évoquée ci-dessus, s’accompagne dans beaucoup de ville d’un centre-ville non traversable. La ville de Strasbourg a un peu théorisé tout ça sur son site Web. Il s’agit en substance d’affirmer deux choses : la voiture doit pouvoir se rendre partout, car il y a les livraisons, les personnes à mobilité réduite, les véhicules de secours, les taxis, etc … cependant, les voies du centre-ville ne doivent pas servir à traverser la ville, mais seulement à desservir tous ses lieux.

Le centre-ville ne doit pas être un lieu de fort trafic, mais un lieu de vie agréable, sous peine de le voir déserté. Pour prendre encore une fois un exemple, pour aller en voiture du Pont d’En Vestit au boulevard Briand, on ne devrait pas pouvoir passer par la rue des Augustins, la place des Poilus, la rue de la Fusterie, la place Rigaud, et la rue des Carmes… Il faudrait contraindre les voitures à passer par les boulevards périphériques.

le chantier de l’Arsenal

Vélo en Têt a mené plusieurs actions en faveur du stationnement des Vélos en Ville. En général, nous réclamons, plutôt que des grands parcs à vélos souvent envahis de motos, que l’on dissémine un peu partout en ville, de petits groupes d’arceaux pour Vélos. (Voir à ce sujet nos courriers au sujet du stationnement sur la Place et la Dalle Arago) Cela mériterait un article entier, mais personne ne l’a encore rédigé… Voici en tout cas une demande adressée à la mairie, qui concerne en particulier le chantier de Rénovation de L’Arsenal qui est en cours.

Monsieur le Maire,

Chaque fois qu’un lieu subit des transformations, notre association demande qu’on y prévoit un parc à vélo, qu’on soigne les accès piétons et cyclables, et que, contrairement à l’habitude, on ne le conçoive pas uniquement pour être accessible en voiture.

Hélas, malgré les intentions affichées de favoriser les modes de transport non polluants, ces demandes restent souvent lettre morte, et le chantier une fois fini, la place de la bicyclette devient très difficile à trouver. Cela s’est souvent produit ailleurs, et c’est ce qui se prépare pour le Collège Jean Moulin, en cours de rénovation, dont les parents d’élèves ont demandé un parc à vélos depuis plusieurs années, bien avant le projet de rénovation, et qui se prépare à recevoir sa seconde tranche de travaux sans qu’un parc à vélos n’ait été conçu.

Or, l’ancien Arsenal de Perpignan (Casa Musical) est en cours de rénovation. Cet ensemble de bâtiments qui accueille en plus de la Casa Musical, de nombreuses activités pour les jeunes : théâtre, danse, studio d’enregistrement, et bientôt l’Institut Jean Vigo, va voir ses bâtiments rénovés, ou même reconstruits. L’ancienne église du couvent des Carmes devrait même être couverte pour pouvoir accueillir des spectacles.

Étant donné la nature des activités qui auront lieu à l’Arsenal et le public qui y est attendu, on ne peut pas imaginer que, encore une fois, on attende de voir une confiture de voitures dans la rue Jean Vieilledent et des bicyclettes désossées accrochées sur des lampadaires, pour prévoir un parc à vélos. Ce lieu, situé en centre ville, à l’intérieur de la future Zone 30, devrait à notre avis jouir d’un emplacement sûr et pratique pour stationner des bicyclettes.

Nous proposons donc à nouveau que, dans le cas de l’Arsenal comme à chaque projet urbain, on prévoit d’intégrer un tel équipement dés la conception du projet. Ça ne coûte pas cher et ça ne prend pas beaucoup de place. Cela en fait même gagner si on considère que cela incitera une partie du public à venir sans sa voiture, et donc à ne pas avoir besoin d’une place de parking. Enfin, une majorité de la population de Perpignan souhaite qu’on accorde moins de place en ville pour l’automobile, et davantage de place aux modes non polluants : marche, vélo, et transport en commun.

En vous remerciant pour l’attention que vous voudrez accorder à cette demande, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos meilleures salutations.

P.S.: 

Cette demande avait reçu un accueil favorable, un parc couvert, commode, proche du logement du gardien, pouvant accueillir plusieurs dizaines de vélos avait été promis. Voir la suite de l’histoire (et le fiasco de ce chantier !) dans cet autre article… Le chantier du théâtre de l’Archipel ne se terminera pas mieux pour les bicyclettes que celui-ci, hélas.

Parc vélo de la Place Arago

Objet : Demande de parking à vélo en remplacement de celui de la place Arago rénovée.

Réf : voir aussi notre premier courrier

Monsieur le Maire,

A la suite du réaménagement de la place Arago, la parking à vélo disparaît. Nous demandons donc qu’il soit remplacé par un autre sur un site aussi central et aussi accessible pour continuer à inciter les usagers du centre ville à utiliser un moyen de transport « doux » plutôt que la voiture qui pose de sérieux problèmes en ville.

Pour ce faire, nous proposons de l’installer au niveau du « Palmarium », aux abords de la « Pizza Roma »puisque la suppression d’une des deux voies sur le « pont » devrait dégager de l’espace.

Cela nous semble un choix judicieux car tout proche du quai Vauban (cinémas, commerces) sans arceaux et sur un site très passant quel que soit l’endroit où l’on aille en ville.

Nous sommes à votre disposition pour collaborer avec les services techniques et rechercher ensemble la meilleure solution car nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

En vous remerciant par avance, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Six mois après la livraison de la dalle Arago, lisez le courrier suivant de Vélo En Têt.

Où garer son vélo à Perpignan ?

Objet : Demande de parking à vélo en remplacement de celui de la place Arago rénovée.

Réf : voir aussi notre premier courrier

Monsieur le Maire,

A la suite du réaménagement de la place Arago, la parking à vélo disparaît. Nous demandons donc qu’il soit remplacé par un autre sur un site aussi central et aussi accessible pour continuer à inciter les usagers du centre ville à utiliser un moyen de transport « doux » plutôt que la voiture qui pose de sérieux problèmes en ville.

Pour ce faire, nous proposons de l’installer au niveau du « Palmarium », aux abords de la « Pizza Roma »puisque la suppression d’une des deux voies sur le « pont » devrait dégager de l’espace.

Cela nous semble un choix judicieux car tout proche du quai Vauban (cinémas, commerces) sans arceaux et sur un site très passant quel que soit l’endroit où l’on aille en ville.

Nous sommes à votre disposition pour collaborer avec les services techniques et rechercher ensemble la meilleure solution car nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

En vous remerciant par avance, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Six mois après la livraison de la dalle Arago, lisez le courrier suivant de Vélo En Têt.

Place Arago

Objet : Parkings à vélo dans le centre ville

Monsieur le Maire,

Vous nous avez récemment sollicités pour faire des propositions en remplacement du parking vélo qui va disparaître à l’occasion du réaménagement de la place Arago.

Il nous semble tout d’abord indispensable qu’à chaque création d’un parc de stationnement automobile, l’on prévoit un parking à bicyclettes digne de ce nom. Il faudrait donc envisager un emplacement d’une cinquantaine de places sur le nouveau parking de la dalle Arago, de même pour le parking République.

Par ailleurs, en remplacement des arceaux de la place Arago (qui étaient d’ailleurs la plupart du temps occupés par des motos), il nous paraît plus judicieux de disséminer des emplacements pour garer les vélos en plusieurs endroits du centre ville, secteur commerçant et administratif extrêmement dense(au lieu d’utiliser le mobilier urbain comme actuellement, à défaut d’autre chose) : 3 ou 4 arceaux tous les 50 ou 100 m.

Par exemple :

  • quai Sadi Carnot : devant la préfecture (arceaux extérieurs, et un parking intérieur couvert)
  • quai Vauban : devant les galeries marchandes, les bars, la maison de la presse, la pharmacie près du kiosque CTP, le Quick
  • rue Alsace-Lorraine, place Jean Jaurès
  • rue de l’Ange, au croisement de la rue Mailly, de la rue des Trois-Journées
  • place de la Loge
  • rue Jeanne d’Arc (près des différents services de la mairie), à la place d’un stationnement de voiture
  • etc.

Nous nous permettons de joindre à ce courrier une analyse de François Herran, chercheur au CNRS, qui montre comment piétons et cyclistes dynamisent les commerce de centre ville (cette étude a été citée dans le Monde du 16/05/04)

Nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

Veuillez recevoir, monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Ce courrier est resté sans effet. Nous en avons écrit un second. Lire ce second courrier sur ce même site.