Rivesaltes – Claira

Nous nous réjouissons tous de la continuité enfin réelle entre Le Barcarès et Rivesaltes de la voie verte de l’Agly. Pour les cyclistes du dimanche (et dans une moindre mesure ceux de la semaine) ce parcours agréable et sans embuche sur ses 13 km est un progrès. Vivement que d’autres voies de ce type voient le jour rapidement sans le retard conséquent qu’a connu celle-ci.

Si je me permets de vous écrire au nom de l’AF3V (association des véloroutes et voies vertes de France) dont je suis pour Vélo en Têt le délégué départemental, c’est pour attirer votre attention sur les problèmes questions non résolues:

  • Le conseil général annonce une voie verte de 15km or elle ne fait que 13km (13,4 pour être précis). La crédibilité des différentes collectivités locales ne passe t elle pas par une certaine rigueur dans les chiffres ?
  • La continuité de cette voie verte vers Estagel est inscrite depuis longtemps au schéma départemental des voies vertes. Pouvez-vous nous dire à quelle échéance ?
  • La première déception vient du fait que le passage de l’A9 n’a pas été « traité ». Depuis 4 ans Mme Llugany et Mr Martin ont toujours affirmé, promis, juré dur comme fer que les passages de l’A9 et de la N9 seraient en site propre, et que le retard de livraison de 3 ans était lié à ces passages et au final seule la moitié du problème a été résolu. A l’heure du viaduc de Millau est ce que le problème technique est insurmontable ? Sinon quand sera-t-il affronté ?
  • Cette voie verte se termine un peu en queue de poisson du coté de Rivesaltes. Est t il prévu une connexion avec la commune de Rivesaltes ? Si oui sera-t-elle adaptée aux vélos ? Si non comment les familles de Rivesaltes pourront laisser leurs enfant aller jusqu’à la voie verte ?
  • Ce serait dommage de ne pas mettre en valeur la proximité de cet espace naturel. Il n’y a aucune signalisation dans le bourg de Rivesaltes, et la seule qui existe incite à passer par le passage à gué sans solution alternative lorsque celui-ci est fermé. Il manque à mon avis au minimum 2 ou 3 pancartes dans le cœur de village et 2 à la sortie du pont Jaquet et au 1er embranchement ensuite. Cela est t il à l’ordre du jour ?
  • De la même façon les jonctions avec les communes de Claira, Bompas et St Laurent sont améliorables. Est-ce à l’ordre du jour ?
  • Entre les km 9 et 10 il y a une portion de voie qui n’est ni terminée d’être revêtue, ni encadrée de barrière sur 200 à 300 m. Quelle en est l’explication ? Combien de temps cela va-t-il rester ainsi ?
  • L’expérience des autres voies vertes de la région et de la France entière montre qu’il y a souvent un problème d’entretien. Y a-t-il un responsable de l’entretien de cette voie verte ? (A noter que la voie verte de Thuir surtout dans sa portion urbaine, jusqu’au rond point Cémoi n’est jamais nettoyée alors que les gravillons, bris de verre et autres déchets y sont projetés par la voie voiture contiguë) En cette période où tout le monde parle de croissance verte, et où certains rêvent même de décroissance, j’espère que vous accélérerez tout ce qui va dans ce sens, chacun à votre poste. Nous ajoutons ici quelques conseils pour rejoindre cette voie verte : elle est située le long de la rive gauche et donc la berge nord de l’Agly.
  • Pour ceux qui viennent du sud (Perpignan, Girone, Barcelone, Mogadiscio….) il faut donc la « prendre » au niveau d’un pont (sauf bien sur pour les cyclistes amphibies) . -* Soit celui du Barcares (sur la D81 entre Sainte Marie et Le Barcares), -* soit celui de Saint Laurent de la Salanque ( sur la D 11 entre Torreilles et St L de la S), -* soit celui de Claira (sur la D 41 entre Bompas et Claira) -* soit à Rivesaltes.
  • Pour Rivesaltes vu que la voie verte n’arrive pas jusqu’au village, il faut traverser l’Agly par le pont Jaquet et tourner tout de suite à droite, et à l’embranchement goudronné suivant encore à droite jusqu’au centre équestre qui est un bon repère. (Si l’on traverse l’Agly par le gué on arrive directement au centre équestre). A partir de là c’est fléché il y a 1 bon km de petite route rurale qui passe notamment par un tunnel sous l’A9 (attention la flaque à la saison des pluies).
  • Pour ceux qui viennent du nord ( Narbonne, Montpellier, Toulouse, Paris, Copenhague…), en plus des accès au niveau des ponts, un accès est prévu à la fin de la plupart des chemins communaux qui viennent buter sur l’Agly et donc la voie verte. On peut aussi la « prendre » à l’embouchure directement sur la plage sud du Barcares.

P.S.: 

Ce courrier a été envoyé par notre correspondant de l’AF3V, à :

  • M. le maire de Rivesaltes,
  • M. le président du CG,
  • M. le président de l’agglo Perpignan méditerranée,
  • M le président d’agglo de la Salanque.

Du centre-ville au Serrat d’en Vaquer

Entouré par l’autoroute, la RN9, la rocade Sud et la route de Thuir il

est aujourd’hui accessible exclusivement en voiture.

Depuis des années, un projet soutenu par Vélo en Têt propose de relier le Serrat à la ville par un itinéraire piéton et cyclable en utilisant le Pont des Arcades.

Nous avions récolté sur ce site des dizaines de signature pour cette pétition, et nous avons demandé que la Ville rende ce projet prioritaire et travaille rapidement à sa réalisation.

Hélas seuls deux segments ont été réalisés :

– le passage sur la rocade qui emprunte l’aqueduc,

– et une partie du chemin de halage en terre qui longe le canal entre l’aqueduc ancien et la route d’Espagne qui est maintenant…un chemin de halage en terre ! , mais autorisé aux bicyclettes, et normalement interdit au motorisés. Voir à ce sujet la fin de cet autre article.

Mais nous avons fermé la possibilité de signer cette pétition car des robots polluaient notre site avec des signatures publicitaires.

Pour plus d’information consulter le site du projet «Tras’Ta’Route»

Al Cami del Pou de les Colobres

Rappelons que la commune de Saleilles est par ailleurs reliée de façon très directe à Perpignan par la RN114, et à Cabestany par la très large RD22. Comme d’autre chemin communaux, cette voie dite du «Pou de les Colobres» a pu être utilisée jusqu’à il y a une dizaine d’année par les bicyclettes. Cela est rendu presque impossible aujourd’hui par des voitures qui y circulent très rapidement en évitant les axes principaux. Cet itinéraire pourrait facilement être rendu à sa vocation de «chemin communal» et être aménagé de manière à -y favoriser l’usage du vélo, -et y dissuader le trafic automobile de transit. On pourrait simplement autoriser l’accès des riverains de cette voie, à vélo ou en voiture, mais dissuader ou interdire le trajet complet Perpignan-Saleilles pour les automobiles. Le cami del Pou de les Colobres forme un carrefour avec une voie qui va de la RN114 (mas de la Boneta) à Cabestany. Le Cami peut être coupé en deux segments à sens unique pour les voitures. -Le premier, au nord de ce carrefour et jusqu’au Mas Boluix (Rocade Sud de Perpignan), accessible uniquement dans ce sens Sud/Nord aux voitures avec une vitesse et limitée à 15 km/h, autorisé dans l’autre sens aux vélos uniquement. -Le second segment, du croisement au rond point de l’avenue des Crouettes à Saleilles, accessible uniquement dans ce sens Nord/Sud aux voitures, à 15 km/h maximum et aux vélos, autorisé dans l’autre sens aux vélos uniquement. Un tel aménagement, très simple, peu couteux, suffirait pour dissuader le trafic sur cette route pour les voitures, et constituerait une incitation à l’utilisation de moyen de transport non polluants. Il faudrait alors 15 mn (évaluation faite sans se presser avec une collégienne de 14 ans) pour rejoindre Saleilles à Perpignan à bicyclette et en sécurité, avec un trafic auto très diminué et ralenti. A l’arrivée à Perpignan, la traversée de la Rocade Sud se fait simplement grâce à un passage inférieur existant et qui n’a besoin que d’être nettoyé. Il débouche dans l’avenue Shakespeare, puis sur la voie cyclable du Boulevard Kennedy. Quant à l’arrivée à Saleilles, les petites rues calmes des lotissements desservent à vélo l’ensemble du village, et on imagine facilement poursuivre l’itinéraire vers Théza ou Alenya. Vélo en Têt a proposé il y a quelques temps une solution proche pour favoriser la circulation des vélos entre Villeneuve et Perpignan, par le chemin communal du Mas Palegry. Cette solution n’a pas été retenue et on a choisit de faciliter l’usage de la voiture sur cette axe en l’élargissant, et d’y prévoir aussi une piste cyclable. Mais on ne dispose d’aucune évaluation de l’impact de cet aménagement sur l’évolution des modes de transport utilisés. Notre association suggère maintenant qu’on fasse sur le Cami du Pou de las Colobres cette expérience plus facile, réversible, moins coûteuse, et -nous en prenons le pari- plus efficace pour favoriser l’usage du vélo sur l’agglomération.

P.S.:  Nous n’avons jamais obtenu un avis de la mairie ou de la communauté d’agglomération sur cette proposition.

La liaison Perpignan-Canet abandonnée ?

Monsieur Le Président,

Nous avons récemment (fév. 2005) proposé la création d’un itinéraire cyclable entre Perpignan et Canet-en-Roussillon. Ce projet, que nous vous avions fait parvenir, avait à l’époque été approuvé par toutes les collectivités concernées (Mairie de Canet, Conseil Général, Communauté d’Agglomérations, Mairie de Perpignan,…). Il récolte d’autre part une adhésion totale de la population, sur le principe d’une agglomération cyclable tout d’abord, et sur la pertinence de l’itinéraire que nous proposons. Vous-même avez ajouté un mot manuscrit à votre réponse argumentée, pour témoigner de votre motivation à faire aboutir le projet.

Nous apprenons aujourd’hui que l’avancée du projet est gelée. Il existe un acteur institutionnel (le S.I.A. : Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Llobère ) qui assure la gestion du canal que la piste cyclable devait longer. Mais ce syndicat ne posséderait pas les terrains sur lesquels sa mission d’entretien de l’ouvrage l’amène à passer. La tâche de négociation des servitudes de passage, ou d’acquisition des dits terrains serait par conséquent rendue plus complexe par le nombre important de propriétaires intervenant dans l’affaire.

Nous ne pouvons nous résoudre à ce qu’un projet qui fait ainsi l’unanimité, qui permet de promouvoir des modes de transport non polluants, des activités de loisirs, et qui ajoute à l’attrait touristique de notre région soit abandonné pour cela. Il nous semble que lorsque l’intérêt général est en jeu, que l’utilité pour l’ensemble de la collectivité est démontrée, la force publique se dote des moyens lui permettant de faciliter la réalisation d’un ouvrage. Nous vous demandons par conséquent de provoquer une enquête d’utilité publique pour la création de cet itinéraire cyclable, afin d’obtenir une déclaration d’utilité publique de l’état, ce qui mettrait la collectivité en position de simplifier les négociations avec les propriétaires évoqués plus haut.

Nous sommes persuadés qu’une telle démarche permettrait d’aboutir, et qu’un renoncement signifierait un abandon. Confiant dans votre souci de respecter les engagements du PDU sur la réduction du trafic automobile et la promotion des modes de transports doux, nous vous assurerons de notre soutien dans cette voie, et nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, nos citoyennes et très cordiales salutations.

P.S.: 

Lors d’une entrevue avec la mairie de Perpignan en avril 2006, nous avions pu évoquer les autres itinéraires possibles ( voir ici, le § 3.1), et il apparaît toujours évident à nos yeux que celui du correc de Lloberes est le plus efficace.

Une indispensable liaison cyclable Perpignan-Canet

Depuis peu, l’extension du réseau de bus de la communauté d’agglomération permet de se rendre à Canet pour 1,10 euro. Mais hélas, les nombreuses et larges routes qui y mènent font que la plupart des gens s’y rendent en voiture.

Pourquoi s’y rendre à bicyclette ?

Tout d’abord pour tous ces gens qui vivent à Canet, et travaillent à Perpignan. Ils parcourent chaque matin une petite dizaine de kilomètres en voiture, se retrouvent dans un embouteillage à l’entrée de la ville, cherchent une place pour se garer, et participent ainsi à la production de Gaz à Effet de Serre, la pollution de l’air, la course guerrière pour le pétrole, la congestion de la ville. Dans les pays habitués à l’usage de la bicyclette, personne ne serait surpris qu’on couvre cette petite distance à bicyclette deux fois par jour.

Puis, pour les Perpignanais, promeneurs du dimanche, qui passent volontiers une journée avec leur pique nique au bord de la mer, et qui pourraient faire de cet itinéraire un moment de plaisir, une promenade de santé.

Pour les touristes enfin, si courtisés dans notre département, qui viennent souvent de pays ou l’usage de la bicyclette est plus naturel que celui de la voiture, et qui visiteraient avec plaisir Perpignan à bicyclette, avant de retourner camper et se cuire sous le soleil du bord de mer.

Par où faut-il passer ?

Pas par la route à quatre voies sur la berge de la Têt, évidemment. C’est une véritable autoroute qui a contribué un peu plus à saturer la ville de circulation automobile, et qui a confisqué pour les voitures un itinéraire qui aurait tout naturellement constitué une promenade idéale, sur la rive d’un cours d’eau, en observant des oiseaux, loin des routes, avec une déclivité progressive, pour des marcheurs comme pour les cyclistes… A l’époque, notre association, avec d’autres, avait combattu ce projet qui a fait disparaître de nombreux chemins, et qui fait aujourd’hui la démonstration qu’on peut dépenser beaucoup d’argent pour détruire un milieu, multiplier les voitures, et gagner deux minutes pour rejoindre plus vite… un bouchon.

On n’empruntera pas non plus la RD 617 qui passe entre un centre commercial et Château-Roussillon. A une époque, cette route était bordée par une bande praticable, paraît-il, par les vélos. C’était un itinéraire bien désagréable, couvert de gravier ou de morceaux de verre, où le cycliste se faisait frôler en permanence par des bolides. Peu de parents y auraient envoyé leur enfant, même adolescent, et seuls quelques téméraires l’empruntaient, faute de mieux. De toute façon cette bande cyclable a disparu depuis qu’on a construit une espèce de glissière centrale, un toboggan à voitures, qui semble devoir servir à guider dans le droit chemin les véhicules de ceux qui conduisent en état d’ivresse, le samedi soir, plutôt que de les laisser piquer un somme dans une vigne… Nous devons certainement vivre dans le seul département français où une voie cyclable puisse disparaître, mais celle-ci n’est pas une grosse perte… A ce moment là, notre association avait réclamé, puisqu’on supprimait un des rares aménagements cyclables, qu’on en crée un autre, en site propre, ailleurs, et qui offre un itinéraire équivalent. Cette demande est restée lettre morte.

En partant de Canet, on peut aussi passer par Sainte-Marie-de-la-mer, puis Toreilles, Villelongue de la Salanque, Bompas, et arriver à Perpignan par la piste cyclable du Parc des Expos. C’est un itinéraire assez sûr, avec de longues distances sur piste en site propre, assez agréable bien qu’il longe souvent la route départementale d’assez près. Notre association a déjà organisé une balade découverte sur cet itinéraire qui permet de rejoindre la mer, à Sainte-Marie par exemple. Mais il oblige à faire un assez grand détour pour les Canétois, et rejoint la ville au nord, alors que la plupart des gens travaillent au sud.

L’objet de cet article est donc de réclamer une nouvelle fois la création d’un véritable itinéraire cyclable entre les deux villes, et de proposer un parcours efficace, direct, sans déclinaison, facile et peu coûteux à aménager.

El Correc de les Lloberes.

Il existe un cours d’eau, généralement à sec, qui quitte Perpignan près du quartier du Clos Banet, et qui rejoint Canet près du camping « Ma Prairie ». Ce cours d’eau est bordé sur toute sa longueur de voie de service ou de voies agricoles. Il semble ne traverser aucune propriété. Il descend régulièrement vers Canet, ne traverse que deux routes de faible importance, au droit desquelles il est facile de concevoir un carrefour avec une piste cyclable. Il est assez peu arboré, mais son aménagement en piste cyclable pourrait aisément s’accompagner de plantation. Il ne traverse pas la commune de Cabestany, qui est réticente à l’adhésion à la Communauté d’agglomérations, et avec laquelle la ville de Perpignan a du mal à faire aboutir un projet, et il est donc entièrement sur le territoire des deux communes concernées. Enfin, il est partout éloigné des réseaux routiers importants, et constituerait donc un itinéraire agréable, qu’on emprunterait chaque matin avec plaisir (et avec bénéfice !) pour se rendre à son travail en ville.

Nous allons décrire ici cet itinéraire de l’ouest vers l’est.

Clos Banet.

Notre association a déjà dans d’autres documents décrit des solutions pour relier le quartier du Clos Banet avec le centre ville de Perpignan : par l’avenue Rubens, pour rejoindre le Boulevard Jean Bourrat, ou par le parc Sant Vicenç, qui sera bientôt aménagé, puis en traversant le quartier du Vélodrome… Si des aménagements cyclables sont un jour enfin réalisés dans notre ville, ils constitueront petit à petit, un réseau maillé.

Si on quitte ce quartier du Clos Banet vers l’Est, en passant devant le lycée professionnel Charles Blanc, on traverse la route RD22, puis le quartier résidentiel MASSILIA par sa rue principale. Il y a quelques mois, des venelles piétonnes permettaient aussi de traverser ce quartier, mais elle ont été condamnées par des grilles qui pourraient facilement être ré-ouvertes.

On arrive au rond-point du bois des Chênes. De l’autre côté de ce rond point, un ruisseau à sec, le Correc de les Lloberes s’engage dans une petite forêt de chênes le long d’un lotissement récent. En fait, en suivant jusqu’ici cet itinéraire, nous suivions déjà ce ruisseau depuis le lycée Charles Blanc, mais il n’apparaît en surface qu’à partir de ce rond point. Ce début d’itinéraire cyclable, bien aménagé, permettrait donc aux habitants de ces lotissements de rejoindre la ville à vélo. Suivons encore le ruisseau, et nous croisons la route qui va du grand centre commercial à Cabestany. Observons que cette voie permet donc au vélo de rejoindre aussi ce centre commercial. On est ensuite empêché de suivre tout droit le Correc, mais on contourne facilement le mas (où se vendent des armes) par la gauche (au nord) pour rejoindre le Correc juste derrière le bâtiment.

Mas Llaro.

On le suit ensuite pendant un peu plus d’un kilomètre sur sa rive gauche, jusqu’à franchir une route qui s’appelle joliment « chemin de Charlemagne », sans doute parce qu’elle suit le trajet de l’ancienne voie romaine : la Via Domitia. En continuant, on croise la route de Mas llaro, un peu surélevée, avec laquelle un carrefour serait facilement aménagé, qui permettrait de multiplier les itinéraires possibles pour les vélos. Pour l’instant il faut remonter sur cette route, puis redescendre dans le Correc en rive droite. Mais les plus acrobates peuvent s’amuser à descendre dans le lit sec du Correc, et franchir cette petite route en passant sous le pont. Le Correc traversera ensuite une autre petite route, deviendra un peu plus sinueux, vous le suivrez en rive droite jusqu’à ce que, en croisant une toute petite route, des roseaux vous obligent à traverser un gué et à poursuivre en rive gauche sur quelques centaines de mètre. Le pont suivant vous permet de reprendre la rive gauche. Au prochain gué, on traverse une dernière fois le Correc, et on emprunte une petite route qui vous mènera, au terme d’un trajet d’à peine six kilomètres, au camping « Ma Prairie », à Canet.

Canet.

Ici, en suivant des rues assez calmes du lotissement, vous rejoindrez la route de Saint Nazaire qui pénètre dans Canet Village en passant sous la voie rapide. Vous trouverez aussi le début d’une piste cyclable qui vous emmènera à la Piscine Europa, et plus loin à la colline des loisirs, puis le port de Canet. A vous de choisir l’itinéraire qui vous emportera vers la mer, ou vous ramènera à Perpignan.

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« Vélo en Têt » est disposée à accompagner sur cet itinéraire, tous les élus, les techniciens, les responsables qui souhaitent s’y intéresser.Il est aujourd’hui praticable surtout en VTT, mais un vélo de ville peut aussi le suivre. Pour être efficace, attractif, et utilisé quotidiennement, il nécessite évidemment quelques aménagements : une surface roulante lisse et régulière et des arbres pour éviter que la tramontane ne décourage les cyclistes ; quelques bancs avec une fontaine ; des carrefours bien conçus et un fléchage régulier des itinéraires. Le coût d’un tel aménagement sera toujours très inférieur à un aménagement pour les voitures, mais sa valeur, pour le plaisir qu’il peut apporter, pour sa capacité à transformer quelques automobilistes encyclistes quotidiens, sera beaucoup plus grande.

P.S.: 

Lire nos autres articles au sujet de ce projet :
– Notre demande d’Enquète d’Utilité Publique.
– L’évocation des autres itinéraires envisagés par la CAPM.

Il y avait une pétition et un forum liés à cet article. Ils ont été fermés après avoir reçu près de 1000 signatures pour la pétition, mais aussi beaucoup de spam dans le forum… C’est fatigant à nettoyer…