Mode d’emploi box à vélo

Depuis plusieurs mois, la ville a implanté 3 box à vélo, qui offrent un service de stationnement sécurisé pour nos vélos et permettent également de stocker les effets vélo en sécurité (casque, sacoche, tenue de pluie…). Chaque unité permet de garer 10 vélos sur deux étages.

Aujourd’hui, après quelques mois de fonctionnement, les 3 box sont installés en 3 lieux de la ville :

  • devant le parc des sports,
  • à proximité de la faculté de centre ville, rue Saccabeille (derrière la médiathèque centrale)
  • sur le parking de la gare TGV, rue Pierre Marie Agasse.

Cette initiative est intéressante, même si nous regrettons l’absence de communication sur les localisations et le fonctionnement.

On se propose donc de le faire par ce petit article.

N’hésitez pas à nous informer des dysfonctionnements éventuels sur ces garages sécurisés pour vélo (manque de places, non fonctionnement du rail, porte ayant des problèmes de fermetures, squat par des objets autres que des vélos…) que nous puissions en aviser les services municipaux.

Comment cela fonctionne t il ?

Emplacements du rez-de-chaussée

Pour les emplacements du rez-de-chaussée, il suffit d’ouvrir la porte, d’y placer son vélo sur le rail, sans l’attacher et de refermer la porte avec votre U.

En effet, c’est votre U qui permettra de sécuriser votre vélo, mais
aussi vos sacoches, casques ou autres objets que vous laisserez sur ou
avec votre vélo.

Emplacements supérieurs

Pour l’utilisation des box supérieurs, il faut un peu de méthode.
Ouverture du box, et saisir le rail, le tirez vers l’extérieur. Il va se pencher sans toucher le sol.

Vous saisissez ensuite votre vélo par le guidon en levant la roue avant pour la placer sur le rail

Une fois la roue avant dans le rail, vous avancez votre vélo, puis installer la roue arrière.

Votre vélo tient alors tout seul, la roue avant dans un bloque-roue, et la roue arrière sur une butée

Vous pouvez saisir la poignée du rail et le glisser dans le box. Cela se fait sans difficulté en terme de poids, force ou équilibre.

Ne cherchez surtout pas à lever votre vélo, vous allez vous fatiguer pour rien !
Il restera à fermer la porte, toujours avec votre U.

Vous pourrez là aussi laisser vos sacoches, casques, vêtements de pluie….

Et tranquillement, vous pourrez prendre votre train ou bus à proximité, même pour un déplacement de plusieurs jours, ou aller à vos cours de la fac, ou pratiquer votre activité préférée au Parc des Sports, sans craindre de ne pas retrouver votre vélo.

Quand vous récupérez votre vélo, n’oubliez pas de refermer la porte, cela évitera qu’elle claque, se déforme et ne ferme plus à l’avenir.

Nous en profitons pour rappeler la nécessité de bien attacher son vélo, et que les antivols à câble sont totalement inefficaces. Le U est aujourd’hui le moyen le plus efficace, et en plus il vous permet de fermer votre box à vélo !

Oui à une Transition écologique plus juste

La transition ne peut être réalisée que si l’on offre une alternative aux déplacements en voiture :au-delà des annonces nationales, nous attendons des politiques locales qu’elles développent massivement les alternatives !

Retrouvez nos propositions collectives ici : /article/une-mobilite-soutenable-pour-tous.

Communiqué de presse du Collectif Mobilité66 – Oui à une Transition écologique plus juste

Le collectif Mobilité66 regroupe les associations Alternatiba66, Vélo en Têt, Train en Têt, Usagers de la ligne Perpignan-Port Bou

L’urgence climatique nécessite une politique de Transition écologique volontariste visant à contenir les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique, conformément à l’accord de Paris.

La fiscalité écologique et notamment la taxe carbone font l’objet de nombreuses exonérations qui en réduisent l’efficacité. De plus, ces ressources n’ont que très partiellement été affectées au financement de la transition énergétique. Nous sommes aujourd’hui dans une situation qui aurait pu être anticipée et ainsi évitée.

Face aux enjeux environnementaux et de santé publique, la fiscalité peut être un outil de financement de la transition écologique, à condition qu’elle s’accompagne d’un fond de solidarité. Utiliser une fiscalité pour inciter la société à réduire sa consommation d’énergie fossile n’a de sens que, si parallèlement, ces ressources financent le développement massif des transports en commun, des aménagements pour un usage quotidien du vélo, la réfection de l’habitat énergivore, un réaménagement du territoire rapprochant les lieux de vie des lieux de travail, des loisirs et des services.

Des mesures réglementaires garantissant une plus grande justice sociale, se doivent de compléter ce dispositif. Par exemple : contribution de l’État à une gratuité totale ou partielle des modes de transports collectif en zone urbaine et périurbaine ; rénover le Bonus-Malus pour dissuader l’achat des voitures neuves les plus émettrices de gaz à effet de serre.

Pour s’inscrire dans cette évolution incontournable et en accompagnement des mesures nationales, nous demandons que les pouvoirs publics locaux mettent en œuvre les mesures suivantes :

  • renforcer les lignes de bus de l’agglomération (fréquence, rapidité) notamment en réalisant les lignes de bus en site propre ;
  • remettre en service la ligne SNCF Perpignan – Villefranche, et organiser une desserte compatible avec les horaires de travail des usagers sur l’ensemble des lignes locales ;
  • prendre l’avis des citoyens pour adapter l’usage des transports en commun aux besoins de plus grand nombre ;
  • développer les aménagements cyclables et les solutions de stationnement sécurisées pour les vélos, notamment à la gare et place de Catalogne pour faciliter l’intermodalité ;
  • stopper le développement des zones commerciales périphériques de l’agglomération ;
  • favoriser le commerce de proximité et les circuits courts.

Réunion mensuelle

Réunion le mardi 16 octobre à 20h30 à la Casa Bicicleta, 13bis rue de la Lanterne (St Mathieu)
A l’ordre du jour, le retour sur le week end Alternatiba et la poursuite des actions pour une autre mobilité sur Perpignan
On vous attend, on peut apporter de quoi partager un encas ou un verre.

Succès du week-end de mobilisation autour de l’AlternatibaTour ! !

1500 visites au village des alternatives samedi 22 septembre au pied du Castillet
120 (au départ) à 150 (à l’arrivée !) cyclistes pour accompagner le Tour Alternatiba du parc des expositions au Castillet
Notre plateforme associative de propositions pour une mobilité durable présentée devant les trois vices-présidents de la communauté urbaine en charge du dossier (Développement durable / Transports / Qualité de l’air) le vendredi soir Salle des libertés

La mobilisation a été au RDV !

Nous allons continuer à porter ce dossier de façon soutenue, car il est urgent de réorienter la politique de transport et de circulation à Perpignan, de réorienter les budgets de la route vers les transports alternatifs à la voiture individuelle, pour offrir aux habitants des solutions de rechange.

Dans les villes qui ont eu ce courage et passé le cap, il fait bon vivre, pourquoi pas à Perpignan ?

Passerelle : « et ça continue encore et encore »

Le nouvel escalier de la passerelle

Cette passerelle pour piétons et vélos n’en finit pas de décevoir !

Si sa création apportait avec elle un espoir et une joie de pouvoir traverser en toute quiétude et tranquillité la Têt en dehors de la circulation autorisée, il est vrai que la première visite sur place nous a clairement désenchantés : escalier aux 2 extrémités, rampe d’accès réservée aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) avec des virages on ne peut plus serrés, gouttières pour pousser les vélos trop près des grillages,…

Les 2 précédents points noirs de la passerelle :
– [Rampe dangereuse] (/wp-content/uploads/point-noir/rampe-dangereuse) (résolu, on ose croire grâce à notre remarque sur ce site)
La Passerelle de la Têt : accès mal conçu pour les vélos

Bref, les aménageurs sont passés à côté d’un des 2 types d’usagers pour qui cette passerelle onéreuse (~6 millions d’euros) a été créée : les cyclistes. Hé oui, il est prévu que les cyclistes doivent descendre de leur vélo pour le pousser sur les marches, et ce à chaque extrémité. Il était pourtant si facile de résoudre ce désagrément !

Nouvelle déception au rendez-vous : un escalier a été ajouté dans le virage de la rampe PMR côté Torcatis. Cette rampe est très utilisée par les piétons mais aussi les cyclistes. Dorénavant, dans ce virage, il faudra être particulièrement vigilant pour éviter de tomber dans l’escalier tout en évitant le nouveau flux de piétons qui emprunte ce trajet raccourci pour eux.

Entendons nous bien, Vélo En Têt se félicite qu’une amélioration pour les piétons ait vu le jour. Toutefois, on aurait pu imaginer sans mal de prolonger la rampe d’accès PMR tout droit, aménagement qui aurait réconcilié les cyclistes les piétons et les PMR avec ce côté de la passerelle.

Quand à l’autre côté, on repassera ! A moins que les institutions autorisent enfin le passage par la rampe d’accès pompiers ! Ce serait bien vu.

Si les techniciens sollicitaient les représentants des utilisateurs (Vélo en Têt pour les cyclistes par exemple) pour valider leur projet, les défauts pourraient être décelés et corrigés avant même d’arriver sur site et d’atterrir parmi nos points noirs…

Virage abrupt sans rambarde et désormais avec un passage piétonnier important
L’escalier virage où il ne faut pas tomber. On voit que la pente aurait put être prolongée.

Vélorution – Arrivée du Tour Alternatiba samedi 22 septembre

L’AlternatibaTour 2018 arrive à Perpignan le samedi 22 septembre ! Nous l’accueillerons à 16h30 sur le parking du parc des EXPOSITIONS, puis nous roulerons jusqu’à la place de la Victoire pour rejoindre le village des Alternatives (toute la journée, des dizaines de stands pour montrer que les alternatives sont possibles). Une vélorution festive, en musique voire en fanfare ! N’hésitez pas à décorer votre vélo, ou à vous décorer ! CHANGEONS LE SYSTEME, PAS LE CLIMAT !

Mobilisation pour le climat et contre la pollution : succès de la vélorution du 8 septembre 2018 !

Une centaine de cyclistes se sont retrouvés samedi lors de la journée mondiale pour le climat, à l’appel d’Alternatiba66 et Vélo en Têt : comme partout en France et dans le monde, cette manifestation joyeuse visait à montrer que les citoyens sont mobilisés et demandent à nos dirigeants nationaux comme locaux de réagir vite pour modifier le système, pas le climat !

La manifestation a traversé les boulevards au niveau de de la place Catalogne, la statue de Dali des Pritchard’s se faisant le « porte pancarte » du constat effrayant de la situation. Si nous avons bloqué quelques minutes les boulevards, c’est qu’ils constituent le symbole d’un urbanisme « tout voiture » d’un autre temps : verrous pour les piétons et cyclistes obligés à de longs détours pour les franchir, transports en commun déficients faute d’une voie réservée, première source de pollution de l’air à Perpignan, bruit et nuisances …

Pour diminuer la pollution locale comme pour préserver le climat, il est temps de sortir du tout pétrole dans les transports : arrêtons les projets de rocade sans fin, investissons dans les déplacements doux et les transports en commun, réduisons la place de la voiture en ville pour faire une place à tous et mieux respirer !

Perpignan – Bompas : végétation envahissante

La moitié de la piste cyclable est laissée à la végétation

Lorsqu’il pleut et qu’il fait beau et chaud, la végétation pousse. Hé oui, tous les ans au printemps dame nature donne du travail à bien des techniciens ! C’est le cas sur toute la piste cyclable le long de la Têt, qui va de la déchetterie de Perpignan jusqu’au rond point d’entrée dans Bompas.

Résultat : la piste est réduite de moitié.

Solution proposée : que les services techniques des 2 villes prévoient chaque année des passages chacun, alternés, à intervalle de temps espacé. Bref prévoir l’entretien.

La moitié de la piste cyclable est laissée à la végétation
On voit bien la peinture du milieu, avec une voie au 3/4 recouverte et l’autre voie à 1/4 recouverte.

Parc Bir Hakeim : nouvelle entrée trop étroite

Le parc Bir Hakeim a bénéficié de nombreux travaux, tant sur les végétaux en place que sur l’aménagement des cheminement et surtout de sa nouvelle entrée.

Pendant les travaux déjà, les grilles métalliques étaient dans cesse trop décalées sur le trottoir, générant systématiquement des gênes piétons vélos.

Maintenant que le parc est terminé, force est de constater que le nouvel aménagement de l’entrée a fait perdre de la largeur sur cette piste partagée avec les piétons. En effet, un abri bus a été placé, ce qui fait perdre une trentaine de centimètre. Mais c’est surtout les barrières autour des troncs des arbres qui réduisent fortement le passage des piétons et cyclistes, qui sont chacun obligés de ralentir fortement, de laisser passer les autres.

Une solution facile à mettre en place sans gêner le bon développement des arbres constituait en la construction de petits caillebotis en bois en demi cercle sur le coté du tronc en rapport direct avec la voie.

Vue éloignée : Barrière autour du tronc, restreignant la circulation pétion-vélo
Solution proposée, construction d’un caillebotis