Peyrestortes – Rivesaltes : Signalisation

En face vers le rond point de l’aéroport, a gauche vers Rivesaltes

Arrivée sur le début de la piste cyclable menant au fameux rond point de l’aéroport depuis Peyrestortes par l’itinéraire cyclable passant sous la D117. Un début de signalétique bien insuffisant. Rien pour prévenir les automobilistes d’une traversée éventuelle de cyclistes. Pas de signalétique pour diriger vers la traverse reliant Rivesaltes entre le moulin à soufre et le domaine Rombeau. Pas de signalétique au sol.

Saint-Estève – Perpignan : piste cyclable virtuelle

Sur cet aménagement qui devrait être une voie cyclable haut niveau de services entre un pôle de 10000 habitants et Perpignan. L’arrivée de la rampe terminant la voie cyclable longeant Clodion depuis Saint Estève. Il y eu une piste cyclable. Un ralentisseur (pour voitures) judicieusement placé à ce niveau permettrait de préserver cette continuité tout en ralentissant les véhicules depuis ou vers la cité Clodion. De plus, cela éviterait de taper sur des bateaux ou comme c’est le cas actuellement, sur l’absence de bateaux.

La traversée est néanmoins possible en poursuivant sur le trottoir vers le passage piéton idéalement situé en sortie de rond point sans visibilité en raison de la végétation. Les deux photos du passage piéton sont espacées d’environ une seconde. Cette végétation a été taillée depuis.

Je vous laisse apprécier les circonvolutions des aménagements cyclables sur la carte

Saint-Estève – Perpignan : racines non signalées

Sur cet aménagement qui devrait être une voie cyclable haut niveau de services entre un pôle de 10000 habitants et Perpignan. Des racines ont sévèrement détérioré la chaussée. Le risque de chute est important surtout de nuit. Pour éviter ce risque, les vélos qui connaissent le risque retournent sur la chaussée automobile. La mairie a été informée. Aucun travaux ni aucune signalisation pour prévenir du danger.

Sur une voie automobile, cela aurait été fait depuis longtemps.

Saint-Estève – Perpignan : Bande cyclable squattée

Sur cet aménagement qui devrait être une voie cyclable haut niveau de services entre un pôle de 10000 habitants et Perpignan. Deux véhicules stationnés. Franchissement du séparateur béton pour aller boire le café en face au point chaud. Le point chaud dispose bien sûr d’un stationnement véhicule.

Il manque des séparateurs physiques pour la piste cyclable. De manière générale, la piste cyclable n’est pas suffisamment identifiable.

Baixas – Peyrestortes : manque signalisation et visibilité

Intersection avec une voie « apaisée ? » la traverse menant à Cases de Pène.

L’arrivée depuis Baixas par la piste cyclable est certes munie d’un stop, mais la visibilité sur l’arrivée des voitures depuis Cases de Pène est complètement masquée par les roseaux. Rien ne vient signaler une voie « apaisée » pour ralentir les voitures ni une intersection avec une piste cyclable. Les véhicules motorisés ont tendance à rouler vite sur cette voie apaisée.

La piste devrait être prioritaire comme la voie quelle longe. Une signalétique explicite au sol devrait matérialiser la piste cyclable. Une signalétique devrait prévenir les automobilistes d’une intersection avec une piste cyclable. Une signalétique devrait mentionner une voie apaisée avec rencontre possible de cycliste sur la traverse de Cases de Pène.

Notez la signalétique non entretenue avec le panneau en bas de son support.

L’article 415-14 indique que pour l’application de toutes les règles de priorité, une piste cyclable est considérée comme une voie de la chaussée principale qu’elle longe.

Le cédez-le-passage cycliste au feu, un aménagement pertinent et peu coûteux

Moyennant la mise en place de la signalisation adaptée (panonceaux placés sous le feu tricolore), le cédez-le-passage cycliste au feu permet aux cyclistes de franchir le feu rouge sans marquer l’arrêt sous réserve de céder le passage à tous les usagers, en particulier les piétons bénéficiant du feu « vert » pour traverser au passage piéton. Cette évolution du code de la route datant de 2010 a d’abord été circonscrite au tourne-à-droite, puis étendu en 2015 à toutes les directions.Le feu rouge devient un cédez-le-passage pour les cyclistes pour la ou les directions indiquées sur le panonceau.

Quel intérêt ?

En évitant des arrêts répétés, cette mesure facilite la circulation du cycliste ; son trajet en ville devient plus fluide et plus rapide. Elle lui permet aussi de s’engager au moment le plus opportun et ainsi de se soustraire à des situations dangereuses, comme se trouver dans l’angle mort d’un véhicule qui tourne.

Non seulement adapté mais plus sécurisant pour franchir les feux

Les caractéristiques physiques spécifiques du vélo autorisent ce dispositif. En effet, son faible gabarit permettant une position avancée, l’absence de carrosserie et sa vitesse d’approche modérée à un carrefour offrent au cycliste une meilleure visibilité et une meilleure perception auditive que celles des automobilistes et des conducteurs de deux-roues motorisés. Les faibles dimensions du vélo lui permettent en outre une réinsertion sans gêne dans le trafic une fois le feu franchi.

Ce dispositif responsabilise les cyclistes qui choisissent le moment opportun pour s’insérer de manière sécuritaire dans le carrefour et sans gêner les autres usagers, comme c’est par exemple le cas pour n’importe quel usager qui, dans un carrefour à feux, entreprend une manœuvre de tourne-à-gauche après avoir franchi un feu vert.

Ce dispositif accroît la sécurité des cyclistes car il permet au cycliste de réaliser son mouvement dès que le carrefour s’est vidé des véhicules motorisés qui ont le feu vert, et avant que les véhicules stoppés par la phase rouge ne s’avancent sur le carrefour : décalé par rapport au flux des autres véhicules, le cycliste évite ainsi certains conflits particulièrement dangereux comme ceux avec les véhicules lourds en mouvement tournant, une des principales causes d’accident, souvent mortel pour les cyclistes.

La preuve en image : Sur le site voiriepourtous.cerema.fr

En France, plusieurs milliers de feux ont été équipés dans une centaine de villes ces dernières années, avec des retours d’expérience positif en termes de sécurité routière.

Exemple de réalisation sur la ville de Sceaux :

https://www.youtube.com/watch?v=2NIG37PF3OQ

Une mise en place volontaire et très peu coûteuse :

Le dispositif est volontaire : l’implantation du dispositif doit faire l’objet d’un arrêté municipal et bien sûr de l’installation des panneaux sur les feux concernés.

L’investissement dans les panneaux est de l’ordre de 200 € par carrefour, quand un feu tricolore coûte plusieurs milliers d’euros : pas cher pour une efficacité immédiate.

En conclusion :

Il ne faut jamais oublier que les feux tricolores sont d’abord un outil de régulation du trafic automobile, ils sont globalement très contraignants pour les usagers non motorisés. Pour palier à cet inconvénient, le cédez-le-passage cycliste au feu rouge est :

  • un moyen simple et peu coûteux d’améliorer le confort des déplacements à vélo
  • un dispositif qui améliore la sécurité des cyclistes sans dégrader celle des autres usagers

Pour 2019, nous formulons le vœu de la généralisation des cédez-le-passage cyclistes sur la ville de Perpignan !

Mode d’emploi box à vélo

Depuis plusieurs mois, la ville a implanté 3 box à vélo, qui offrent un service de stationnement sécurisé pour nos vélos et permettent également de stocker les effets vélo en sécurité (casque, sacoche, tenue de pluie…). Chaque unité permet de garer 10 vélos sur deux étages.

Aujourd’hui, après quelques mois de fonctionnement, les 3 box sont installés en 3 lieux de la ville :

  • devant le parc des sports,
  • à proximité de la faculté de centre ville, rue Saccabeille (derrière la médiathèque centrale)
  • sur le parking de la gare TGV, rue Pierre Marie Agasse.

Cette initiative est intéressante, même si nous regrettons l’absence de communication sur les localisations et le fonctionnement.

On se propose donc de le faire par ce petit article.

N’hésitez pas à nous informer des dysfonctionnements éventuels sur ces garages sécurisés pour vélo (manque de places, non fonctionnement du rail, porte ayant des problèmes de fermetures, squat par des objets autres que des vélos…) que nous puissions en aviser les services municipaux.

Comment cela fonctionne t il ?

Emplacements du rez-de-chaussée

Pour les emplacements du rez-de-chaussée, il suffit d’ouvrir la porte, d’y placer son vélo sur le rail, sans l’attacher et de refermer la porte avec votre U.

En effet, c’est votre U qui permettra de sécuriser votre vélo, mais
aussi vos sacoches, casques ou autres objets que vous laisserez sur ou
avec votre vélo.

Emplacements supérieurs

Pour l’utilisation des box supérieurs, il faut un peu de méthode.
Ouverture du box, et saisir le rail, le tirez vers l’extérieur. Il va se pencher sans toucher le sol.

Vous saisissez ensuite votre vélo par le guidon en levant la roue avant pour la placer sur le rail

Une fois la roue avant dans le rail, vous avancez votre vélo, puis installer la roue arrière.

Votre vélo tient alors tout seul, la roue avant dans un bloque-roue, et la roue arrière sur une butée

Vous pouvez saisir la poignée du rail et le glisser dans le box. Cela se fait sans difficulté en terme de poids, force ou équilibre.

Ne cherchez surtout pas à lever votre vélo, vous allez vous fatiguer pour rien !
Il restera à fermer la porte, toujours avec votre U.

Vous pourrez là aussi laisser vos sacoches, casques, vêtements de pluie….

Et tranquillement, vous pourrez prendre votre train ou bus à proximité, même pour un déplacement de plusieurs jours, ou aller à vos cours de la fac, ou pratiquer votre activité préférée au Parc des Sports, sans craindre de ne pas retrouver votre vélo.

Quand vous récupérez votre vélo, n’oubliez pas de refermer la porte, cela évitera qu’elle claque, se déforme et ne ferme plus à l’avenir.

Nous en profitons pour rappeler la nécessité de bien attacher son vélo, et que les antivols à câble sont totalement inefficaces. Le U est aujourd’hui le moyen le plus efficace, et en plus il vous permet de fermer votre box à vélo !

Oui à une Transition écologique plus juste

La transition ne peut être réalisée que si l’on offre une alternative aux déplacements en voiture :au-delà des annonces nationales, nous attendons des politiques locales qu’elles développent massivement les alternatives !

Retrouvez nos propositions collectives ici : /article/une-mobilite-soutenable-pour-tous.

Communiqué de presse du Collectif Mobilité66 – Oui à une Transition écologique plus juste

Le collectif Mobilité66 regroupe les associations Alternatiba66, Vélo en Têt, Train en Têt, Usagers de la ligne Perpignan-Port Bou

L’urgence climatique nécessite une politique de Transition écologique volontariste visant à contenir les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique, conformément à l’accord de Paris.

La fiscalité écologique et notamment la taxe carbone font l’objet de nombreuses exonérations qui en réduisent l’efficacité. De plus, ces ressources n’ont que très partiellement été affectées au financement de la transition énergétique. Nous sommes aujourd’hui dans une situation qui aurait pu être anticipée et ainsi évitée.

Face aux enjeux environnementaux et de santé publique, la fiscalité peut être un outil de financement de la transition écologique, à condition qu’elle s’accompagne d’un fond de solidarité. Utiliser une fiscalité pour inciter la société à réduire sa consommation d’énergie fossile n’a de sens que, si parallèlement, ces ressources financent le développement massif des transports en commun, des aménagements pour un usage quotidien du vélo, la réfection de l’habitat énergivore, un réaménagement du territoire rapprochant les lieux de vie des lieux de travail, des loisirs et des services.

Des mesures réglementaires garantissant une plus grande justice sociale, se doivent de compléter ce dispositif. Par exemple : contribution de l’État à une gratuité totale ou partielle des modes de transports collectif en zone urbaine et périurbaine ; rénover le Bonus-Malus pour dissuader l’achat des voitures neuves les plus émettrices de gaz à effet de serre.

Pour s’inscrire dans cette évolution incontournable et en accompagnement des mesures nationales, nous demandons que les pouvoirs publics locaux mettent en œuvre les mesures suivantes :

  • renforcer les lignes de bus de l’agglomération (fréquence, rapidité) notamment en réalisant les lignes de bus en site propre ;
  • remettre en service la ligne SNCF Perpignan – Villefranche, et organiser une desserte compatible avec les horaires de travail des usagers sur l’ensemble des lignes locales ;
  • prendre l’avis des citoyens pour adapter l’usage des transports en commun aux besoins de plus grand nombre ;
  • développer les aménagements cyclables et les solutions de stationnement sécurisées pour les vélos, notamment à la gare et place de Catalogne pour faciliter l’intermodalité ;
  • stopper le développement des zones commerciales périphériques de l’agglomération ;
  • favoriser le commerce de proximité et les circuits courts.