Pétition

Cette collectivité est chargé de l’élaboration d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU), document qui prévoit la politique de transport dans nos communes pour des années.

Nous souhaitons qu’au cours de cette étude, les recommandations du bon sens et de la loi soit respectées :

  • avoir pour objectif la baisse du trafic automobile
  • favoriser les modes de déplacements non polluant (marche à pied, vélo)
  • prévoir des équipements cyclables à chaque rénovation d’artère en ville.
  • etc…

Aujourd’hui, on continue à tout faire pour l’auto. Les grands boulevards sont rénovés, élargis, pour accélérer la circulation des voitures. Le stationnement sauvage sur les trottoirs, sur les bandes cyclables, est toléré. Des parcs à voitures sont construits à grand frais en centre ville. Et pourtant, en parole, tout le monde reconnaît les intérêts du déplacement à vélo en ville : rapidité, pollution, silence, sécurité, santé, encombrement, etc … Pourquoi faudrait-il attendre encore des années avant de prendre les bonnes décisions ? On prévoit que la population de la communauté d’agglomération augmente de vingt pour cent dans les prochaines décennies. Comment alors éviter une augmentation du trafic automobile sinon en appliquant dés à présent une politique de ville cyclable ? Il ne faudrait pas que les touristes et les vacanciers soient les seuls à le réclamer, et nous invitons les citoyens de Perpignan à participer à l’enquête publique qui accompagnera la validation du PDU cet automne. Notre association y prendra part et organisera des manifestations à vélo dés la rentrée ; venez-y nombreux !

P.S.: 

paru dans la presse en juin 2002.

Que veut faire « Vélo En Têt » ?

**L’association « Vélo En Têt » milite pour un urbanisme intelligent et humain dans notre ville. Depuis 2001 notre cheval de bataille est le développement des équipements cyclables à Perpignan et la promotion de la bicyclette comme moyen de transport urbain.**

Qui aujourd’hui contesterait au vélo sa position de moyen de déplacement le plus efficace en ville ? A part la marche à pied, le vélo est le moyen de déplacement le plus rapide sur les courts trajets, le moins bruyant, le moins encombrant, le moins polluant et … le moins cher. A tous points de vue, santé, qualité de l’air, sécurité routière, vie du centre ville et des quartiers, le vélo est le bon choix. Des dizaines de villes françaises et européennes l’ont compris depuis longtemps.

Pour certains, le vélo ne conviendrait pas à la culture du sud et pourtant de vieilles villes italiennes (Ferrare, Lucca, Florence) ou espagnole (Donastia-Saint Sebastian) ont su préserver leur patrimoine de la pression automobile en favorisant la bicyclette et les piétons. A Perpignan, les bandes cyclables sont discontinues, sales, dangereuses et utilisées comme parking en double file par les voitures. Elles ne permettent pas de relier le centre-ville aux autres quartiers. Il n’y a pas de parking à vélo auprès des grands équipements : gare, Parc des sports, écoles, marchés, université, commerces, administrations … Qui oserait s’y rendre à vélo ? Qui envoie son enfant au collège à vélo ?

« Perpignan, Ville Cyclable. »

Voila un slogan qui changerait le visage de « La Catalane », et attirerait les touristes si courtisés chez nous. Si les Perpignanais pouvaient faire du vélo, on entendrait bientôt « Roussillon cyclable », et pourquoi pas « les PO à vélo ». La métropole du Roussillon ne doit-elle pas montrer l’exemple, et être à l’initiative de ce mouvement ?

Or, aujourd’hui, quel budget par habitant est consacré aux équipements cyclables ? Les artères du centre ville ont été entièrement rénovées, des parkings souterrains ont été construits, des voies sur berges ouvertes, sans qu’aucune voie cyclable n’y soit aménagée. Et pourtant les solutions techniques existent et ont été testées et adoptées par des villes comme la notre. Il nous suffit de ne reprendre que leurs bonnes idées, c’est l’avantage de ceux qui sont en retard !

Combien de temps, Perpignan, et la communauté d’agglomérations « Perpignan-Méditerrannée », attendront-elles avant de considérer que la ville, plutôt que d’être un immense circuit de voitures, devrait être un lieu agréable, tranquille, où l’inquiétude et le bruit cèdent la place au plaisir du déplacement en ville. Faudra-t-il plus de gaz d’échappement, plus d’accidents, plus de bouchons, pour qu’on considère que sous le soleil catalan, un vélo est le signe d’un urbanisme intelligent et à visage humain ?

« Vélo En Têt » veut agir sur deux axes.

Primo, informer et convaincre les habitants et les techniciens des collectivités de la faisabilité d’un réseau cyclables, et de son intérêt. C’est à dire :

  • participer au réunion de concertation de la communauté d’agglo. et de la ville.
  • présenter et défendre un argumentaires universellement reconnu, y compris par la loi, sur l’intérêt du vélo comme moyen de déplacement urbain.

Quels sont les grands chapitres de cet argumentaire ?

  • pollution, bruit, qualité de l’air,diminution du trafic auto,
  • santé, qualité de la vie,
  • efficacité, rapidité, sécurité, jeunesse, accessibilité du centre, aspect économique et social,
  • parents-taxi,
  • coût pour la collectivité
  • tourisme

Cet argumentaire est très bien développé sur de nombreux sites, dont celui de la Fubicy, la Fédération des Usagers de la Bicyclette

  • démonter les arguments habituellement opposés au vélo urbain (météo, fatigue, transpiration, salissures, vol des vélos, danger, courses, etc…)
  • avancer que les solutions techniques existent et sont mises à disposition de tous par le CERTU, les villes cyclables ( Strasbourg, Rennes,…), des associations, des villes étrangères.

Secundo , faire pression sur les élus pour qu’il donnent les moyens au cadres des collectivités de développer de vrais réseaux cyclables. Par quels moyens ?

  • des tracts,
  • des concentrations de vélo en centre ville,
  • parution d’articles ou de courrier dans la presse locale.

P.S.: 

# Bureau Le bureau est composé de : * Caroline FORGUES, présidente * Sandrine POLTEAU, secrétaire * Jean-Marie GORIEU, trésorier

Journée des Voies Vertes

Petits et grands ont apprécié leur pique-nique après les 16 Km de l’aller et avant les 18 du retour. En effet le circuit permettait de faire une boucle des plus bucoliques.

Journée Nationale des Vélo-routes et des Voies Vertes.

Si le vélo c’est bien à la campagne le dimanche, c’est aussi très bien la semaine en ville. Rendez-vous donc dans les rues de Perpignan pour aller au boulot à vélo !

P.S.: 

Ce compte rendu entièrement mensonger a été rédigé dix minutes après que les 3 seuls abrutis (Olivier, Félix et Thibaut) se soient retrouvés au départ sous l’orage et la pluie battante et aient décidé de reporter cette sortie. Vous voulez proposer une date ?