Les ressources documentaires du CERTU

Depuis 1994, Le Certu est un organisme, lié au ministère de l’équipement qui agit pour le compte de l’État ou au bénéfice des collectivités locales, établissements publics ou entreprises chargés de missions de service public. Le 1er janvier 2014, le Certu est devenu DTec TV « Direction technique Territoires et ville » du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement).

Il contribue, par ses activités de statistiques, d’enquêtes, d’études, d’expertises, d’expérimentation, de publication d’ouvrages techniques et méthodologiques, de formation et d’information, au progrès des connaissances et des savoir-faire en matière d’aménagement. Ses publication concernant les aménagements cyclables constituent une compilation des bons exemples d’aménagements en faveur du vélo, et des caractéristiques qui peuvent les rendre efficaces.

Nous avons souvent utilisé ces recommandations pour démontrer qu’un aménagements cyclable n’est pas forcément efficace, et n’attire pas les vélos, s’il n’est pas conçu avec précaution. Le Certu offre en la matière un état de l’art assez précis et complet.

Les publications concernant le vélo ne sont pas très chères, voire gratuites ou téléchargeable en ligne. Mais elles ne sont pas faciles à trouver sur leur site web.

Suivez le guide !… et choisissez :

  • «sécurité et sécurité routière», dans la barre de gauche,
  • «Vélos», dans le menu gauche,
  • choisir ensuite, par exemple «Guides techniques-rapports», ou «Fiches vélo-ville».

Bonne lecture !

P.S.: 

Vélo en Têt possède certains de ces documents. Les membres peuvent les consulter sur demande.

Où garer son vélo à Perpignan ?

Objet : Demande de parking à vélo en remplacement de celui de la place Arago rénovée.

Réf : voir aussi notre premier courrier

Monsieur le Maire,

A la suite du réaménagement de la place Arago, la parking à vélo disparaît. Nous demandons donc qu’il soit remplacé par un autre sur un site aussi central et aussi accessible pour continuer à inciter les usagers du centre ville à utiliser un moyen de transport « doux » plutôt que la voiture qui pose de sérieux problèmes en ville.

Pour ce faire, nous proposons de l’installer au niveau du « Palmarium », aux abords de la « Pizza Roma »puisque la suppression d’une des deux voies sur le « pont » devrait dégager de l’espace.

Cela nous semble un choix judicieux car tout proche du quai Vauban (cinémas, commerces) sans arceaux et sur un site très passant quel que soit l’endroit où l’on aille en ville.

Nous sommes à votre disposition pour collaborer avec les services techniques et rechercher ensemble la meilleure solution car nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

En vous remerciant par avance, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Six mois après la livraison de la dalle Arago, lisez le courrier suivant de Vélo En Têt.

Parc vélo de la Place Arago

Objet : Demande de parking à vélo en remplacement de celui de la place Arago rénovée.

Réf : voir aussi notre premier courrier

Monsieur le Maire,

A la suite du réaménagement de la place Arago, la parking à vélo disparaît. Nous demandons donc qu’il soit remplacé par un autre sur un site aussi central et aussi accessible pour continuer à inciter les usagers du centre ville à utiliser un moyen de transport « doux » plutôt que la voiture qui pose de sérieux problèmes en ville.

Pour ce faire, nous proposons de l’installer au niveau du « Palmarium », aux abords de la « Pizza Roma »puisque la suppression d’une des deux voies sur le « pont » devrait dégager de l’espace.

Cela nous semble un choix judicieux car tout proche du quai Vauban (cinémas, commerces) sans arceaux et sur un site très passant quel que soit l’endroit où l’on aille en ville.

Nous sommes à votre disposition pour collaborer avec les services techniques et rechercher ensemble la meilleure solution car nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

En vous remerciant par avance, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Six mois après la livraison de la dalle Arago, lisez le courrier suivant de Vélo En Têt.

Les journées de l’Atelier d’Urbanisme

Le 18, et le 19 novembre, se tiennent les journées de l’Atelier d’Urbanisme. Débat, Tables, Rondes, circuit en ville sur le Thème «La ville au-delà du fleuve», et exposition sont aux programmes.

Vélo en Têt y exposera le vélo en ville, pour préparer cette exposition, on se réuni pour concevoir les panneaux au lieu habituel, les mardi des semaines 43, 42, 45 et 46.

Journée internationale de la ville sans la voiture

C’est une tendance générale en France, la journée de la ville sans la voiture a été peu suivie en 2004. Et pourtant cet événement, après être devenu une journée européenne, est devenu international. Et ce sont des villes étrangères qui suivent maintenant l’exemple français, que Perpignan, avec d’autres hélas, ne suit plus.

Le 22 septembre 2004, à Perpignan, les milliers de voitures, dans les bouchons, à l’arrêt, moteur en marche, avec leur conducteurs énervés, empêchaient comme d’habitude les piétons, les cyclistes, et les transports en commun de circuler sans polluer.

Ce n’était même pas, comme on pourrait l’espérer chaque jour, une journée « trottoirs sans voiture » ni une journée « bandes cyclables sans voiture garée sur les pistes cyclables » !

On a bien vu les membres de l’association « Vélo en Têt » faire une démonstration d’élégance et de savoir-vivre aux guidons de leur vélos.

Ils ont visité en silence, ou à coup de sonnettes, les avenues du Lycée, Clemenceau, Charles de Gaule, Foch, Boulevard des Pyrénées… Et pendant leur passage, en plein « rush » de 17 heures, la ville ressemblait pendant quelques instants à un lieu paisible, calme, et sûr.

On nous explique sans rire que grâce aux « immenses » efforts des industriels, les « voitures propres » et leurs systèmes « anti-pollution », ont considérablement réduit les polluants dans les gaz d’échappement. C’est oublier que les moteurs restent des producteurs de gaz polluants, et que si chaque voiture en produit un peu moins que sa grand mère le modèle de 1950, elles sont aujourd’hui mille fois plus nombreuses, et le nombre de kilomètres parcourus ne cesse de croître.

Or, un déplacement en voiture sur deux, fait moins de trois kilomètres, et pourrait donc être fait à vélo ou à pied. Prendre la voiture pour aller chercher une baguette de pain, c’est comme faire pipi dans la piscine !

On se dit qu’on va produire quelques litres de gaz polluants (Dioxyde de Carbone, Ozone, Oxyde d’Azote, vapeurs d’hydrocarbure, etc…) mais que l’atmosphère est suffisamment grande pour que cela passe inaperçu…

Mais cela fini tout de même par polluer et réchauffer l’atmosphère.

Citoyens de Perpignan, reprenez votre vélo.

Exigez une politique urbaine favorable à la bicyclette, aux piétons, aux transports en commun. Circulez à vélo et Adhérez (10 euros) à « Vélo en Têt ».

P.S.:  paru dans la presse en septembre 2004.

Le relatif échec du vélo à Lleida (Lerida) en Espagne

La Ville de Lleida en Catalogne Sud est une ville d’une taille semblable à Perpignan (environ 100 0000 hab.) mais beaucoup plus condensée au niveau habitat. Les gens se déplacent beaucoup à pied car il faut tout au plus un quart d’heure pour se rendre au centre ville de la zone périurbaine.

La ville a voulu pousser en faveur du vélo même si une demande n’existait pas réellement de la part de la population.La Municipalité dit avoir été très déçue car malgré des pistes qui traversent le centre, le nombre des cyclistes qui les empruntent reste très faible.

Cette ville est jumelée avec Ferrare en Italie ce qui explique peut être la sensibilité des élus au vélo…

Je ne sais pas si les pistes sont mal conçues ou si les espagnols sont en général réfractaires au vélo comme mode de transport ? Mais il est certain que quand le directeur de l’urbanisme de la ville de Lleida raconte son expérience aux élus de Perpignan ( à l’Atelier d’Urbanisme) ce n’est pas très bien pour nous…. Qui veut aller voir et trouver l’explication ?

Piste du moulin à vent

Elle fait 700 mètres de long, et elle passe devant la piscine et le parc des sports du Moulin à Vent. Notre association s’en réjouit et félicite la communauté d’agglomération pour cette réalisation.

Nous regrettons cependant qu’elle ait été conçue avec si peu de souci pour l’efficacité de son utilisation.

Cette courte piste est sectionnée 7 fois par des entrées et des sorties de parkings automobiles.

-Observons tout d’abord que le code de la route prévoit qu’une voie qui entre ou qui sort d’un parking ne doit pas être prioritaire sur une avenue. Cela semble valable pour la voie des voitures, mais pas pour celle des vélos.

-Ces entrées et ces sorties de parking ont été conçues comme des routes, et la piste cyclable comme un trottoir. Cela fait qu’à chacun de ces sectionnements, il y a deux bordures à franchir, avec 3.5 centimètres de hauteur de béton, ce qui, à vive allure, peut facilement crever des pneus ou tordre une jante. Cycliste, roulez au pas !!

On observe cela dans toute la ville. Jamais on imagine qu’une piste cyclable puisse être prioritaire sur une voiture, même si elle sort d’un parking ou d’une petite rue. Ce serait pourtant une excellente façon de ralentir les voitures, et d’encourager l’utilisation du vélo.

Piétons

On peut se réjouir que ce trottoir ait été élargit, et on peut appeler cela une piste cyclable si on veut, mais en vérité c’est un «espace partagée piétons-vélos». Aux heures de sorties et d’entrées au lycée du Moulin à Vent, cet espace se couvre, bien naturellement, de piétons, et il ne faut pas espérer se dépêcher à bicyclette. Il faut voir comment sont conçus les pistes cyclables dans les villes qui font un vrai effort pour promouvoir le vélo. Ce sont des pistes qui permettent de rouler rapidement, sans gêner les piétons, sans risque, et qui rendent la pratique du vélo concurrente à celle de la voiture.

Arceaux.

Jamais personne n’a imaginé qu’on puisse venir à la piscine à vélo. Il y avait depuis la rénovation de la piscine, des dizaines de place auto sur un grand parking, et PAS UN arceaux pour les vélos. Vélo en Têt a profité de la création de cette piste pour réclamer a nouveau la création d’un parc à vélo.

…Et c’est chose faite ! Lorsqu’aucune voiture n’en bouche l’accès, lorsqu’aucune grosse moto ne prend toute la place de ce qu’elle considère être un parking « 2 roues », il y a trois arceaux accueillants.

Continuité.

Coté ville de Perpignan, cette piste est difficile à voir quand on la rejoint, et très dangereuse quand on la quitte. Personne ne semble s’être soucié de prévoir comment un vélo allait quitter ou entrer sur cette piste. Et on s’est bien gardé d’installer à cet endroit un panneau rond et bleu pour signaler un piste cyclable pratiquement inutilisable.

Coté sud, en direction du parc technologique Technosud, et de la route du mas Palegry la piste se termine quelques centaines de mètres avant la bande cyclable qui mène à Technosud. Quel dommage qu’on ait pas fait la jonction des deux.

Ne parlons pas de la route du mas Palegry, un peu plus au sud, qui rejoint Villeneuve de la Raho. Cette route est un chemin communal, qui ne «devrait» servir qu’à la desserte des riverains, mais qui est traversé par 5000 véhicules par jour, depuis qu’on a ouvert l’accès de la rocade à cette petite route, et qu’on y a installé des panneaux indiquant la direction de Villeneuve. Voila comment on incite les voitures à emprunter une petite route, qui était pourtant un itinéraire agréable et calme, il y a à peine 15 ans. Si on réservait cette route aux bicyclettes et aux riverains, ce sont tous les collégiens de Villeneuve qui pourraient venir au collège Saint-Exupéry à vélo.

P.S.: 

Cette piste se voit prolonger en direction du centre ville. Lire aussi notre article à ce sujet.

Le violon et le vélo

Cheveux longs, tresses, sandales, 12 ou 13 ans. Elle semblait faire de son voyage jusqu’à son cours de violon, un moment de plaisir, une promenade dans la ville, une glissade au travers de « la Réal », un survol du pavé.

Un conducteur de voiture suivait cette jeune fille. Coups d’accélérateur, coups de volant, coups de frein… Excédé par sa vitesse trop faible, il faisait vrombir son moteur, faisait mine de vouloir forcer son passage, quitte à renverser la jeune fille.

Celle-ci avait changé d’attitude. Elle rasait maintenant le trottoir au risque de trébucher sur la bordure, de rouler dans une bouche d’égout, ou de percuter un piéton ou une portière. Elle donnait de rapides coups de tête à gauche et en arrière pour apercevoir cet agresseur qui lui niait le droit de rouler à cet endroit. Finalement, angoissée et fatiguée de lancer des regards, la jeune cycliste s’est échouée contre le trottoir et a posé pied à terre, pour se débarrasser de son poursuivant. Son visage ne montrait pas de rage ou de colère, juste une résignation qui faisait comprendre que cette mésaventure n’était pour elle qu’une quotidienne anecdote. Elle a regardé le bolide s’engouffrer sur la chaussée enfin libre, accélérer bruyamment, et s’immobiliser quelques centaines de mètres plus loin, dans une file de voitures coincées dans un embouteillage.

Puis elle est remontée en selle. Elle avait perdu sa joie de se déplacer à bicyclette, un charme s’était rompu, et à la place une certaine crainte s’était installée. Une espèce de dégout, le sentiment de ne pas être à sa place en ville, et l’idée que demain il vaudrait peut-être mieux se faire accompagner en automobile.

Cette scène se reproduit chaque jour dans notre ville, et pourtant nul autre endroit ne se prête mieux à l’utilisation de la bicyclette. Les trajets sont courts, le vélo est rapide et silencieux, il se gare facilement et sans embêter personne. Sans polluer, sa simple vue donne à la ville une ambiance paisible. Malgré tout cela, chaque jour des cyclistes se découragent de l’utiliser tant la ville est conçue dans l’intérêt exclusif de l’automobile.

Quand la traversée de la ville par les petites rues sera-t-elle interdite aux voitures ? Quand les transports en commun auront-ils des voies réservées sur les rondas ? Quand prévoira-t-on des itinéraires piétons et cyclables pour accéder au centre ville depuis les quartiers périphériques ?

Des places et des rues piétonnes, des marchés, l’ombre des platanes, des petits commerces, des vélos dans une ville calme et silencieuse, tout cela se fera sans doute à Marseille ou à Toulouse, à Avignon, à Nîmes ou Montpellier, à Gérone, mais pas à Perpignan. Mais alors, quel est le projet pour notre ville ? Voiture-city ?

Perpignan à bicyclette !

Vous vous déplacez à vélo malgré les bandes cyclables encombrées de voitures, malgré les itinéraires discontinus et sales, ou vous avez renoncé à le faire ?

Venez manifester avec votre vélo, et avec les autres piétons et cyclistes quotidiens :

Samedi 5 juin 2004, fête du vélo, à 15 heures place Arago.

Joignez-vous au cortège de bicyclettes qui circulera en ville au son des sonnettes, et sans polluer l’atmosphère…. décorez vos vélos, préparez des pancartes, etc.

Invitez vos parents, vos amis, et faisons la démonstration que les Perpignanais, dans la cité la plus ensoleillée de France, souhaitent une ville pacifiée, respirable, silencieuse, piétonne et cyclable !

Soyons nombreux, le jour de la fête du vélo, avec « Vélo en Têt », à réclamer une ville qui donne sa place aux modes de transport doux et non polluants (marche et vélo), ainsi qu’aux transports en commun.

Place Arago

Objet : Parkings à vélo dans le centre ville

Monsieur le Maire,

Vous nous avez récemment sollicités pour faire des propositions en remplacement du parking vélo qui va disparaître à l’occasion du réaménagement de la place Arago.

Il nous semble tout d’abord indispensable qu’à chaque création d’un parc de stationnement automobile, l’on prévoit un parking à bicyclettes digne de ce nom. Il faudrait donc envisager un emplacement d’une cinquantaine de places sur le nouveau parking de la dalle Arago, de même pour le parking République.

Par ailleurs, en remplacement des arceaux de la place Arago (qui étaient d’ailleurs la plupart du temps occupés par des motos), il nous paraît plus judicieux de disséminer des emplacements pour garer les vélos en plusieurs endroits du centre ville, secteur commerçant et administratif extrêmement dense(au lieu d’utiliser le mobilier urbain comme actuellement, à défaut d’autre chose) : 3 ou 4 arceaux tous les 50 ou 100 m.

Par exemple :

  • quai Sadi Carnot : devant la préfecture (arceaux extérieurs, et un parking intérieur couvert)
  • quai Vauban : devant les galeries marchandes, les bars, la maison de la presse, la pharmacie près du kiosque CTP, le Quick
  • rue Alsace-Lorraine, place Jean Jaurès
  • rue de l’Ange, au croisement de la rue Mailly, de la rue des Trois-Journées
  • place de la Loge
  • rue Jeanne d’Arc (près des différents services de la mairie), à la place d’un stationnement de voiture
  • etc.

Nous nous permettons de joindre à ce courrier une analyse de François Herran, chercheur au CNRS, qui montre comment piétons et cyclistes dynamisent les commerce de centre ville (cette étude a été citée dans le Monde du 16/05/04)

Nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

Veuillez recevoir, monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Ce courrier est resté sans effet. Nous en avons écrit un second. Lire ce second courrier sur ce même site.