Une Manif Chic !

e thème officiel de cette opération nationale était « bouger autrement ».

Dans un contexte de pétrole cher, de pollution grandissante et de circulation de plus en plus difficile en ville, on aurait aussi pu affirmer « Bouger sans polluer » ou « Bouger sans encombrer »…

Vélo En Têt avait donc donné rendez-vous à plus de 50 cyclistes un soir de la semaine à l’heure de sortie des bureaux pour montrer qu’on peut aussi aller au boulot à vélo. Et ceci dans une atmosphère ludique puisque les messieurs étaient cravatés, les dames en robe et les enfants cartables sur le dos !

Par ailleurs, outre la journée de bus gratuit, étaient organisés par l’agglo de nombreux circuits à vélo et roller convergeant sur Perpignan. Vélo en Têt encadrait les circuits de Perpignan animés par les guides de l’Office du Tourisme : les cyclistes ont pu ainsi découvrir les Jardins St Jacques (avec dégustations) ou un Perpignan historique et méconnu.

Le vélo, donc, un moyen de transport à utiliser en toutes occasions !

P.S.: Cette manif a été filmée par FR3 Sud et diffusée dans l’édition locale.

Al Cami del Pou de les Colobres

Rappelons que la commune de Saleilles est par ailleurs reliée de façon très directe à Perpignan par la RN114, et à Cabestany par la très large RD22. Comme d’autre chemin communaux, cette voie dite du «Pou de les Colobres» a pu être utilisée jusqu’à il y a une dizaine d’année par les bicyclettes. Cela est rendu presque impossible aujourd’hui par des voitures qui y circulent très rapidement en évitant les axes principaux. Cet itinéraire pourrait facilement être rendu à sa vocation de «chemin communal» et être aménagé de manière à -y favoriser l’usage du vélo, -et y dissuader le trafic automobile de transit. On pourrait simplement autoriser l’accès des riverains de cette voie, à vélo ou en voiture, mais dissuader ou interdire le trajet complet Perpignan-Saleilles pour les automobiles. Le cami del Pou de les Colobres forme un carrefour avec une voie qui va de la RN114 (mas de la Boneta) à Cabestany. Le Cami peut être coupé en deux segments à sens unique pour les voitures. -Le premier, au nord de ce carrefour et jusqu’au Mas Boluix (Rocade Sud de Perpignan), accessible uniquement dans ce sens Sud/Nord aux voitures avec une vitesse et limitée à 15 km/h, autorisé dans l’autre sens aux vélos uniquement. -Le second segment, du croisement au rond point de l’avenue des Crouettes à Saleilles, accessible uniquement dans ce sens Nord/Sud aux voitures, à 15 km/h maximum et aux vélos, autorisé dans l’autre sens aux vélos uniquement. Un tel aménagement, très simple, peu couteux, suffirait pour dissuader le trafic sur cette route pour les voitures, et constituerait une incitation à l’utilisation de moyen de transport non polluants. Il faudrait alors 15 mn (évaluation faite sans se presser avec une collégienne de 14 ans) pour rejoindre Saleilles à Perpignan à bicyclette et en sécurité, avec un trafic auto très diminué et ralenti. A l’arrivée à Perpignan, la traversée de la Rocade Sud se fait simplement grâce à un passage inférieur existant et qui n’a besoin que d’être nettoyé. Il débouche dans l’avenue Shakespeare, puis sur la voie cyclable du Boulevard Kennedy. Quant à l’arrivée à Saleilles, les petites rues calmes des lotissements desservent à vélo l’ensemble du village, et on imagine facilement poursuivre l’itinéraire vers Théza ou Alenya. Vélo en Têt a proposé il y a quelques temps une solution proche pour favoriser la circulation des vélos entre Villeneuve et Perpignan, par le chemin communal du Mas Palegry. Cette solution n’a pas été retenue et on a choisit de faciliter l’usage de la voiture sur cette axe en l’élargissant, et d’y prévoir aussi une piste cyclable. Mais on ne dispose d’aucune évaluation de l’impact de cet aménagement sur l’évolution des modes de transport utilisés. Notre association suggère maintenant qu’on fasse sur le Cami du Pou de las Colobres cette expérience plus facile, réversible, moins coûteuse, et -nous en prenons le pari- plus efficace pour favoriser l’usage du vélo sur l’agglomération.

P.S.:  Nous n’avons jamais obtenu un avis de la mairie ou de la communauté d’agglomération sur cette proposition.

A VOS VÉLOS !

Vélo En Têt, à Perpignan, participe à la Semaine Nationale de la Mobilité, du 16 au 22 septembre, intitulée : « Bougez autrement ».

Au programme :

-Mercredi 21 septembre à 18h00 place Arago : un défilé en ville « habillé » et chic montrant qu’on peut aller au bureau à vélo.

-Vendredi 23 septembre en soirée : une séance de cinéma privée avec « Le voleur de bicyclette ». Séance réservée aux adhérents de l’association (inscription obligatoire au 04 68 55 26 85).

-Samedi 24 septembre : 2 visites guidées en collaboration avec l’Office du Tourisme (inscription à l’OT : 04 68 66 30 30 )

-*Circuit gourmand (Jardins St Jacques) : départ 09h30 au Parking relais du Parc des Expositions.

-*Circuit historique (Large circuit dans la ville): Départ à 10hOO place de Catalogne.

-Pour les deux circuits, Retour à 12h00 au Palais des Congrès pour un pique nique gratuit Square Bir Hakeim à 13h00.

Merci de diffuser l’information autour de vous, nous vous attendons nombreux !

P.S.: 

Si vous voulez une affichette à imprimer, demandez-la par mail : sebastopol@wanadoo.fr

Perpignan autorise le stationnement sur les trottoirs.

Cette réponse à notre courrier du 21 juin, est datée du 16 Août, et est signée par le Maire Adjoint.

En voici le texte, en italique, flanqué de nos réactions.

«Monsieur le président,

Par correspondance du 21 juin2005, vous m’avez adressé vos remarques et propositions d’amélioration des conditions de circulation des piétons et cyclistes que vous souhaiteriez voir réaliser sur certaines avenues situées dans le quartier Clos-Banet/Las Cobas.»

«Après examen attentif de vos suggestions, je me permet de vous informer que :

1°) Avenue Général Gilles : la largeur affectée au stationnement sera matérialisée pour garantir la sécurité des piétons sur une partie du trottoir et les zébras seront remplacés par des îlots dès que les possibilités budgétaires le permettront.»

Pour les automobilistes qui n’auraient donc pas compris que le trottoir de l’avenue Jean Gilles leur appartient désormais, on va peindre les places de stationnement ! Hélas, « Vélo en Têt » demandait qu’on garantisse la sécurité et le confort des piétons sur la totalité du trottoir… Nous voila en effet informés de l’estime dans laquelle on tient les piétons, les rollers, les usagers de la rue qui n’utilisent pas la voiture…

Quant aux zébras en milieu de chaussée, qui délimitent des voies de tourne-à-gauche, nous demandions que la place qu’ils occupent soit récupérée pour un meilleur partage de l’espace : concevoir des bandes cyclables ou des voies réservées au bus… Voila en effet des actions qui favoriserait l’utilisation des transports alternatifs à la voiture. Et que lisons-nous ? On veut les transformer en îlots en béton ? Nous avons déjà dénoncé le danger que ces îlots représentent en empêchant les voitures de respecter les distances de sécurité lors du dépassement des vélos.

Prés du feu rouge du bistro le Rubens, un tel rail en béton construit en 2004 (et dont on s’interroge sur l’utilité) incite déjà les voitures à dépasser les vélos en les frôlant. Cyclistes, un conseil : roulez bien au milieu de la voie, ne vous laissez pas dépasser par une voiture qui ne peut pas respecter une certaine distance de sécurité (1m50 selon le code de la route). Cette attitude vous vaudra sans aucun doute quelques coups de klaxons, mais elle pourrait bien vous éviter une bordure de trottoir et une chute.

«2°) Avenue Paul Rubens : dans l’état actuel, il s’avère que la largeur de voie est inadaptée à la mise en place de bandes cyclables. Le partage des trottoirs selon le principe ci-dessus, avenue du Général Gilles, est à l’étude avec matérialisation de la partie affectée au stationnement des véhicules.»

« Vélo En Têt » se plaint du stationnement sauvage sur les trottoirs de l’avenue Rubens ? Pas de problème, on va le rendre légal !! Ces empêcheurs de tourner en rond nous demandent de ne plus le tolérer ? Autorisons-le !! …comme sur l’avenue Jean Gilles !

Voila de la solution radicale ! Notons au passage que les voies sont trop étroites pour créer des bandes cyclables de 1 mètre, mais qu’on considère les trottoirs largement assez grand pour y piquer 2 mètres pour les voitures. Ça c’est du partage de l’espace entre les différents usagers de la route !Les piétons, les aveugles, les handicapés, les rollers, les mamans et les bébé en poussette apprécieront.

«3°) Avenue Jean Mermoz : en réponse à une demande des riverains, un projet d’aménagement modérateur de la vitesse est à l’étude.»

Nous avions demandé des bandes cyclables sur cette avenue. Pas de réponse… Mais en ce qui concerne ces dispositifs modérateur de la vitesse, nous formons simplement le vœu d’être consulté, afin que ces aménagements ne dissuadent pas un peu plus la pratique de la bicyclette en ville. Nous recommanderons alors des solutions de by-pass pour vélos, ou de coussins berlinois, comme cela a été fait avec succès dans d’autres villes.

«Soyez assuré que je resterai vigilant quant à l’évolution de ces dossiers.

Je vous prie de croire, Monsieur le président, à l’assurance de mes meilleurs sentiments.»

Voila comment, à Perpignan on partage la rue et l’espace public : les usagers les moins polluants, les moins consommateurs d’espace sont contraints de céder de la place à la voiture. Voila comment on favorise l’usage des moyens de transport doux, les modes alternatifs à la voiture.

Soyez bien assuré piétons, cyclistes, ou usagers des bus, car l’espace sur lequel vous évoluez est de plus en plus réduit et dangereux. Je vous prie de croire que Perpignan aménage la ville pour l’automobile, exclusivement.

Contre Courant Cyclable

Vélo en Têt a en effet distribué dans la matinée de samedi 25-06 plusieurs centaines de tracts aux automobilistes qui empruntaient cette voie afin de leur présenter ce nouvel aménagement. L’accueil a été très favorable de la part des conducteurs qui avaient pour la plupart déjà intégré cette nouveauté à Perpignan !

Un petit geste en faveur du vélo.

Encore une fois notre association, qui avait participé à la conférence de presse organisée par la ville de Perpignan au sujet de ce nouvel aménagement, félicite la ville pour cette initiative. Cette matinée d’information a été pour nous l’occasion de rencontrer aussi beaucoup de cyclistes qui empruntent ce nouvel itinéraire, et notamment des facteurs qui quittent souvent la grande poste de la rue Zamenhof pour se rendre au centre ou dans les quartiers, et qui apprécient cette nouvelle possibilité.

Peut mieux faire.

De l’avis général, la conception du Contre Courant Cyclable suscite cependant quelques critiques. Ainsi, pourquoi ne commence-t-il pas devant la grande poste, afin qu’il puisse être emprunté directement en sortant du petit pont qui vient de la Place Jean Payra ? Gageons que sa fréquentation serait doublée si on offrait cette possibilité aux cyclistes qui, pour un grand nombre, empruntent d’ores et déjà illégalement le sens interdit devant la poste. Dans le même esprit, nous pensons que les usagers du lycée Arago, et les habitants du quartier Saint-Martin, serait heureux de trouver bientôt un itinéraire en Contre Courant Cyclable sur la très large avenue du Lycée et le Quai de Barcelone pour rejoindre le Quai de Lattre de Tassigny.

Enfin, sur le Quai de Lattre de Tassigny. dans le sens des voitures, la zone de stationnement à droite, se termine devant l’entrée du garage du poste de police du Palais de Justice. A cet endroit où le Quai se rétrécit, des automobilistes se garent systématiquement après le dernier emplacement autorisé, réduisant encore la largeur disponible sur le Quai. Dans ce cas, les voitures et les vélos ne peuvent plus se croiser facilement. Nous suggérons l’installation de « quilles » vertes pour empêcher cette pratique que la proximité du poste de police ne dissuade hélas pas.

Nous avons par conséquent demandé à la ville et à ses services techniques de prolonger cet aménagement vers la poste ou le lycée Arago, et d’interdire le stationnement sauvage sur ce Quai, comme partout en ville.

Nous vous tiendrons au courant de la réponse de la mairie.

La liaison Perpignan-Canet abandonnée ?

Monsieur Le Président,

Nous avons récemment (fév. 2005) proposé la création d’un itinéraire cyclable entre Perpignan et Canet-en-Roussillon. Ce projet, que nous vous avions fait parvenir, avait à l’époque été approuvé par toutes les collectivités concernées (Mairie de Canet, Conseil Général, Communauté d’Agglomérations, Mairie de Perpignan,…). Il récolte d’autre part une adhésion totale de la population, sur le principe d’une agglomération cyclable tout d’abord, et sur la pertinence de l’itinéraire que nous proposons. Vous-même avez ajouté un mot manuscrit à votre réponse argumentée, pour témoigner de votre motivation à faire aboutir le projet.

Nous apprenons aujourd’hui que l’avancée du projet est gelée. Il existe un acteur institutionnel (le S.I.A. : Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Llobère ) qui assure la gestion du canal que la piste cyclable devait longer. Mais ce syndicat ne posséderait pas les terrains sur lesquels sa mission d’entretien de l’ouvrage l’amène à passer. La tâche de négociation des servitudes de passage, ou d’acquisition des dits terrains serait par conséquent rendue plus complexe par le nombre important de propriétaires intervenant dans l’affaire.

Nous ne pouvons nous résoudre à ce qu’un projet qui fait ainsi l’unanimité, qui permet de promouvoir des modes de transport non polluants, des activités de loisirs, et qui ajoute à l’attrait touristique de notre région soit abandonné pour cela. Il nous semble que lorsque l’intérêt général est en jeu, que l’utilité pour l’ensemble de la collectivité est démontrée, la force publique se dote des moyens lui permettant de faciliter la réalisation d’un ouvrage. Nous vous demandons par conséquent de provoquer une enquête d’utilité publique pour la création de cet itinéraire cyclable, afin d’obtenir une déclaration d’utilité publique de l’état, ce qui mettrait la collectivité en position de simplifier les négociations avec les propriétaires évoqués plus haut.

Nous sommes persuadés qu’une telle démarche permettrait d’aboutir, et qu’un renoncement signifierait un abandon. Confiant dans votre souci de respecter les engagements du PDU sur la réduction du trafic automobile et la promotion des modes de transports doux, nous vous assurerons de notre soutien dans cette voie, et nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, nos citoyennes et très cordiales salutations.

P.S.: 

Lors d’une entrevue avec la mairie de Perpignan en avril 2006, nous avions pu évoquer les autres itinéraires possibles ( voir ici, le § 3.1), et il apparaît toujours évident à nos yeux que celui du correc de Lloberes est le plus efficace.

Mieux aménager le quartier Las Cobas et l’avenue du Gl. J. Gilles

Récemment, les trottoirs de l’avenue du Gl. Jean Gilles, dans le quartier du Clos Banet, ont été refaits à neuf. Sur l’espace qui se trouve en face du Lycée Clos Banet, d’où les élèves sortent en « grappes » et empruntent les trottoirs larges, et devant l’école primaire Boussiron, où passent tant de mamans avec poussettes, la surface du trottoir a été entièrement refaite (pavés de granit décoratifs, enrobé à chaud, etc…). Enfin un effort sur la qualité des espaces piétons, enfin les poussettes et les rollers auront une belle surface ! Mais les travaux à peine finis, il a été installé un panneau parking (un « P » blanc sur fond bleu) avec un panonceau précisant dessous « sur trottoir », qui incite explicitement les voitures à utiliser le trottoir comme parking !

Nous considérons que cet aménagement est scandaleux. Au lieu de combattre ce fléau du stationnement sauvage sur les trottoirs et bandes cyclables qui devient une habitude vraiment intolérable dans toute la ville, on l’encourage là où les trottoirs sont les plus utiles (écoles, lycée). Depuis, les voitures s’y garent en plus grand nombre qu’avant, et dans des positions qui gênent encore plus la progression des piétons, en utilisant toute la largeur du trottoir par exemple.

Félicitations aux aménageurs : voilà vraiment une mesure qui incite les gens à se déplacer autrement qu’en voiture, voilà une façon de limiter le stationnement sauvage, voilà un aménagement qui améliore la sécurité des usagers les plus vulnérables de la rue ! Quand un adolescent sera descendu du trottoir à cause d’une auto en stationnement, et aura été fauché par un chauffard lancé à toute vitesse sur une avenue bien dégagée, pas de risque qu’on mette en cause leur responsabilité….

Nous tenons à attirer l’attention de la collectivité sur le fait que la population des cyclistes, des piétons et marcheurs, les usagers des transports en commun, parmi lesquels nous comptons des adhérents, vivent très mal l’évolution des conditions de circulation dans notre ville. Les militants de Vélo En Têt sont bien souvent amers, mais toujours raisonnables et ouverts à la discussion, à la recherche d’un compromis. Mais nous entendons de plus en plus souvent des manifestations de colère de ces citoyens, qui à cause de leur âge, de leur souci écologique ou de leur situation économique, se déplacent sans polluer. Nous ne serions pas surpris d’assister un jour à des actions de vandalisme vis-à-vis des automobiles garées de façon irrespectueuse, actes que nous condamnerions, et que nous essayons par notre action de prévenir.

Ainsi, nous demandons à la mairie d’examiner les quelques propositions qui suivent, et de les soumettre aux services techniques. Elles nous semblent aller dans le sens d’une ville plus agréable, moins polluante, et concourir à réduire le trafic automobile, ce qui est un objectif affiché de notre agglomération, mais dont la mise en œuvre reste une Arlésienne. Elles sont d’un coût certainement modeste, et marqueraient la volonté de notre collectivité de promouvoir des modes de transport alternatifs à la voiture:

  • sur l’avenue du Général Jean Gilles :
    • *suppression des bandes centrales de Zébra ou de Tourne-à-gauche qui occupent inutilement beaucoup de place pour bien peu d’efficacité, et qui permettent au contraire l’accélération du trafic,
    • *création de voies de Bus en site propre, d’une largeur permettant la mixité avec les vélos, au moins sur la partie allant du rond-point de l’ancienne route de Canet, à la patte d’oie avec l’avenue Rubens,
    • *Interdiction du stationnement sur les trottoirs.
  • sur l’avenue Rubens :
    • *bandes cyclables,
    • *lieux de stationnement autorisé peints,
    • *interdiction du stationnement sur les trottoirs et sur les bandes cyclables.
  • sur l’avenue Mermoz :
    • *bandes cyclables,
    • *lieux de stationnement autorisé peints,
    • *interdiction du stationnement sur les trottoirs et sur les bandes cyclables.

Nous vous tiendrons bien sûr informés de la réponse de la mairie à ces demandes.

P.S.: 

Nous avons reçu une réponse de la mairie. Nous en reproduisons le contenu sur ce même site, … avec nos commentaires. Lisez ce document sur ce site.

Perpignan championne de l’écologie ?

La journée sans voiture, ca ne servait à rien ! Pendant la « semaine de
la mobilité », chaque mi-septembre, les villes avaient la possibilité de
sensibiliser les citoyens aux nuisances de l’automobile, de les inciter
à utiliser la marche, le vélo, le bus.

Les autres jours de l’année restaient bien sûr des journées sans piétons, sans cyclistes, et avec bouchons et stationnement sur les trottoirs. Mais un jour par an, c’est ridicule ! Si on veut réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est tous les jours de l’année sans voiture qu’il nous faut ! C’est une ville qui favorise les modes de transport alternatifs à la voiture qu’il faut inventer.

Rassurons-nous. L’ex-ministre de l’écologie, M. Serge Lepeltier, a remplacé cette inutile journée sans voiture par une opération « Bouger Autrement« . On ne parle plus des voitures ni de leurs nuisances en ville. Bougez autrement ! Bougez comme vous voulez ! Vous êtes libres de prendre le vélo si vous aimez être frôlé par d’énormes 4×4 ! Vous pouvez y aller à pied entre les voitures garées sur les trottoirs. Vous attendrez le bus pour être coincé dans les embouteillages comme si vous étiez en voiture, avec l’auto-radio en moins ! Ou alors vous utiliserez votre voiture comme d’habitude, vous vous garerez sur les bandes cyclables, vous laisserez tourner votre moteur au feu rouge ou devant la boulangerie… Chacun fait ce qui lui plait ! Youpie.

A Perpignan la semaine de la mobilité n’a jamais été une réussite, surtout en 2004. voir à ce sujet sur ce même site [article publié à la suite de la journée sans voiture en 2004] La Communauté d’agglomération organise une opération de communication baptisée « Tous à Vélo sur l’Agglo » qui consiste à emmener les citoyens en balade sur les deux pistes cyclables de Perpignan, et qui laisse penser -c’est le but- que la CAPM veut développer l’usage de la bicyclette. Et Vélo en Têt manifeste pour réclamer une ville cyclable…

Pas vraiment une grande fête des modes de transport alternatifs…

A coté de ca, on continue à construire la ville « Drive-In »… Quels sont les projets d’urbanisme à Perpignan ? Une rocade à l’Ouest avec un pont vers Saint-Assiscle, une autre à l’Est, un parking sur la place de la République, un autre à la caserne Dagobert dont on prévoit d’ores et déjà agrandissement, l’extension du Parking Wilson, un quatrième pont… Où sont les modes de transport alternatifs ? Les voies de Bus en site propre, les pistes cyclables, les rues piétonnes ?

Qu’à cela ne tienne, L’ex-ministre de l’Écologie a tout de même trouvé opportun de décerner un prix National à Notre Ville pour l’opération « Bien dans l’Agglo sans voiture ». Vélo en Têt applaudit, et adresse toutes ses félicitations à l’Agglo pour ce prix dont il faut maintenant se montrer digne. Qu’on organise en septembre une grande Fête des transports non polluants. Qu’elle marque le début d’une vraie politique de ville piétonne et cyclable. Organisons une opération centre ville sans voiture à l’intérieur des Rondas, et conservons ensuite un centre-ville accessible, mais intraversable pour les voitures. Assez de frilosité et d’opérations publicitaires. Montrons qu’il existe un projet ambitieux pour Perpignan et que nous en ferons autre chose qu’une « bagnole-city » quelconque.

Fête du Vélo 2005

Vendredi 3 juin

19H30 au Cinéma Rive-Gauche :

PROJECTION – DÉBAT

Film « J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma ». Ce film parle de liberté, d’indépendance, des alternatives possibles face aux multiplexes et à une normalisation programmée, du rôle des spectateurs dans un processus de résistance qui prend de l’ampleur et nous entraîne bien au delà du cinématographe… il nous semble surtout défendre une certaine conception de la ville plus humaine.

Cette projection-débat a réuni plusieurs dizaines de personnes autour d’un débat sur l’avenir de la ville et l’animation de son centre.

Samedi 4 juin

de 10H A 12H devant le Palais des Congrès :

BOURSE AU VÉLO

Chacun vient avec ce qu’il a à vendre (vélos d’occasion, pièces détachées) et chacun peut y faire des affaires.

ATELIER D’ENTRETIEN

Les petites réparations de base et l’entretien de son vélo.

Cette bourse aux vélos et l’atelier d’entretien ont attiré de nombreux vendeurs, acheteurs, et curieux, dont certains ont adhéré à notre association.

à 15 h 00 devant le monument aux morts au Palais des Congrès

VISITE GUIDÉE DE LA VILLE A VÉLO

Gratuit. Prêt possible de quelques vélos par le parking Vinci.

Inscription auprès de la Casa Xanxo : 04 68 62 38 84

Entrée gratuite au Musée Puig à l’arrivée.

L’itinéraire intitulé «De l’arc gothique à la villa des tilleuls», propose une traversée de la ville et dans l’histoire.

Cette visite guidée de la ville a ravi un public nombreux et enthousiaste qui a apprécié cette initiative originale. Cela a permis d’allier pédale et culture pour une opération guidée de la ville à vélo. Il s’agissait d’inciter des usagers peu réguliers du vélo à le sortir en ville dans un but différent : une balade à la fois, touristique et culturelle autour du centre ville. Et cela a plu puisque les inscriptions ont été nombreuses.

Ce circuit mis en place avec un guide de l’animation du patrimoine s’adressait à un large public. Enfants et parents ont pu découvrir ou redécouvrir la ville sous des aspects

différents, à travers un itinéraire original, en se promenant pendant plus d’une heure à un rythme calme et dans une ambiance conviviale… Partis de «l’Arc Gothique» où ils ont bénéficié de commentaires sur les remparts de la ville, en passant par les façades «art nouveau» du bd Wilson, par les Dames de France remises en beauté, ils ont rejoint en quelques coups de pédales le trop méconnu havre de fraîcheur qu’est le jardin de la villa des Tilleuls, avenue de Grande Bretagne, aussi musée Puig, où les attendaient une boisson fraîche et une entrée gratuite au musée numismatique.

Une expérience à renouveler !

P.S.: L’office du tourisme a organisé des visites guidées à vélo pendant l’été 2005, puis pour l’opération « Tous à Vélo sur l’Agglo » en septembre 2005. Cette opération devrait être reconduite pour l’été 2006…

La réduction de la dépendance automobile

Voici un résumé d’un article de Frédéric Héran paru dans les Cahiers Lillois d’Économie et de Sociologie, N°37, 2001. (on peut, ici même, télécharger l’article complet)

##Résumé.

La dépendance automobile et donc l’utilisation de la voiture en ville, trouve principalement sa source, non pas dans les aspirations à vivre à la campagne, dans la généralisation de la motorisation ou même dans l’étalement urbain, mais dans l’efficacité du système automobile par rapport aux autres systèmes de transport. Aussi, pour réduire cette utilisation, convient-il de diminuer d’abord la performance de ce moyen de transport (ralentir la vitesse, réduire le stationnement, limiter les voies réservées à la voiture), tout en instaurant un système alternatif de transport écologique associant étroitement la marche, la bicyclette et les transports collectifs. On pourra ainsi instaurer une toute autre politique de déplacements urbains pour faire face à l’omniprésence de l’automobile et son cortège de nuisances encore très sous évaluées Les nuisances liées au trafic automobile en milieu urbain :

– bruit
– odeurs
– vibrations
– accidents
– manque d’exercice physique
– pollution atmosphérique
– pollution des eaux et des sols
– congestion
– consommation d’énergie
– encombrement du paysage
– effets de « coupure »
– consommation d’espace
– fonctionnalisation de l’espace

Ce qui provoque :

– stress
– tués et blessés graves
– maladies cardio-vasculaires
– maladies respiratoires
– et donc dégradation de la santé publique
– dégradation des bâtiments
– dégradation de la végétation
– effet de serre
– et donc dégradation de l’environnement et du cadre urbain
– usage des transports collectifs difficile
– pratique de la marche et du vélo difficile et risquée
– et donc obstacle aux modes doux de transport