Compte-rendu Assemblée Générale Annuelle

Rapport moral (Par Th. Legaye)

Un Contexte fort

Urgence de la prise en compte des problèmes d’environnement Enjeu majeur : conférence sur le climat fin janvier et ses conclusions alarmantes Prise de conscience générale, mondiale au niveau de tous les citoyens sur les enjeux Problème supplémentaire de la sédentarisation et de l’obésité grandissante Responsabilité des élus face à l’avenir. Prise de conscience par la signature du Pacte Écologique des candidats à la Présidentielle Décisions à prendre, choix clairs à opérer pour la circulation et l’urbanisme. Pas d’autre solution pour faire changer les habitudes (ex : Lyon, Paris, Londres ou autres plus petites villes)

L’action de Vélo En Têt depuis 5 ans

Vélo En Têt ne milite pas uniquement pour les cyclistes mais pour une meilleure qualité de vie : moins de voitures, plus de circulations douces = moins de pollution, moins de problème de circulation, moins de problèmes de santé. Association qui s’inscrit dans le Développement Durable Vélo En Têt s’est développé, à partir d’un petit groupe motivé et très actif en une association de plus de 250 adhérents, signe de fortes attentes. Il y a de plus en plus de cyclistes en ville. Vélo En Têt n’a pas ménagé ses efforts : elle a travaillé en partenariat avec la mairie pendant 5 ans (tout en restant indépendant et critique) : Nombreuses participations aux réunions, propositions d’aménagements, rendez-vous avec les techniciens, études précises etc…

Des résultats dérisoires

  • arceaux de stationnement
  • petits bouts de pistes cyclables isolées

Développement des trottoirs partagés qui posent problème (voir plaquette éditée par la Ville et le mémoire d’une urbaniste) Pas de concertation en amont, pas d’information sur les décisions (ex Panchot, Kennedy…)

La Ville n’a pas une attitude responsable. Elle n’a pas la réelle volonté de faire des choix courageux pour répondre aux problèmes posés. Contradiction : le candidat national du Parti Politique du Maire de Perpignan a signé le Pacte Écologique et rien ne se passe au niveau local.

  • Pas de projet d’envergure pour la ville.
  • Pas de prise de responsabilité par rapport à l’avenir
  • Pas de Plan de Déplacements Urbains alors qu’il est obligatoire

Elle tient un discours complaisant, veut ménager tout le monde, les intérêts de tous sans voir l’intérêt collectif

  • Continuer à développer le stationnement en centre ville, juste devant les commerces (voir les nombreux parkings)
  • Maintenir l’accès en voiture à l’hypercentre
  • Pas de plan de circulation.
  • Pas d’anticipation sur le développement de la population : du bricolage ou du colmatage face aux difficultés de circulation générale : Mas Balande par ex
  • Pas de respect de la loi sur l’air qui impose des aménagements cyclables à chaque réfection de voirie
  • Pas de PDE au niveau des services municipaux = la ville donne un très mauvais exemple au niveau de la gestion du transport en zone urbaine

Et maintenant ?

Nous avons vu les limites du partenariat et de l’espoir de vraies décisions. Grande inquiétude, personne ne relève un défi majeur Pour faire pression puisqu’il n’y a pas de prise de responsabilité, faudra t-il en passer par des actions en justice sur le Plan Local d’Urbanisme, et le futur Plan de Déplacements Urbains ? Les prochaines élections municipales seront-elles enfin l’occasion d’un projet ambitieux et enfin responsable face à ces problèmes majeurs ?

Rapport d’activité (par Cl. Brun).

Occasion de faire le bilan de 5 années d’activité pour Vélo En Têt

Début 2002 : Naissance de l’ association loi 1001 à partir de « Perpignan Environnement Urbanisme ». Manifestations régulières, articles de presse, propositions

2003 : Constitution d’une activité régulière

  • Opération « Transformation de sens interdits en contresens cyclables », défilés
  • Participation à l’Atelier d’Urbanisme -* Étude pour la mairie de l’aménagement du bd A. Briand

2004 : Développement des activités :

  • Participation à différentes instances (A.U, Conseil de développement, Sécurité Routière…)
  • Avis sur les enquêtes publiques, articles, interviews
  • Nombreux courriers et demandes d’aménagements
  • Rassemblements,
  • Opération « vignette gratuite » (fausses amendes pour les stationnements sur PC)
  • 75 adhérents, premier bulletin annuel

2005 : Renforcement des activités, nombreuses réunions, avis, consultations, médiatisation

  • 1° Rencontre avec la mairie : assurance bonne volonté de la Ville
  •  Repérage des futurs stationnements vélos avec la Ville
  • Opération « commerçants » sensibilisation à l’intérêt de la piétonisation et du client à vélo
  • Défilé « Au boulot à vélo », stands divers, première « Fête du Vélo »
  • Opération « épaves » (stationnements tardant à venir)
  • 120 adhérents, deuxième bulletin annuel

2006 : Présence permanente sur tout ce qui touche aux déplacements dans la ville

  • 2° Rencontre avec la mairie : volonté de ménager tout le monde
  • Interlocuteur à la Ville mais relances permanentes à faire sans grand résultat
  • Opération « mes courses à vélo », 2° « Fête du Vélo »
  • Opération « peinture de bande cyclable »
  • Plus de 200 adhérents, bulletins trimestriels

2007 : Bilan d’un manque de responsabilité des politiques

  • 3° rencontre avec la mairie : pas de choix clair

Rapport financier (par A. Osland).

Bénéficiaire. Nombre d’adhérents en forte augmentation (importance du nombre d’adhérents que l’on représente), pas de subventions (permet indépendance totale), pas de gros frais (matériel d’exposition, reprographie)

Election du bureau

Maintien du bureau actuel à l’unanimité

  • Président : Thibaut Legaye
  • Secrétaire : Claire Brun-Serrurier
  • Trésorière : Astrid Osland

Calendrier

Prochainement : Conférence de presse reprenant ce qui a été dit.

2 mars : Réunion à l’initiative du Conseil Général : occasion de parler du cahier des charges pour les collèges, du réseau départemental etc.. (L’idée de proposer de la location fera l’objet d’une autre réunion).

Dimanche 11 mars : Balade avec distribution de chocolat chaud. R.v. à 10h00 devant l’église Saint Martin, av. Panchot.

31 mars : Salon du 2 roues –

5 et 6 mai Salon Rêve de Nature (ancien Primavera) Décision de ne pas tenir de stand mais exposition et distribution de tracts

Courant mai : Balade à prévoir –

1er we de juin : Fête du vélo, fête nationale . Décision de ne pas créer l’animation habituelle mais de faire un stand et une manifestation revendicative en centre ville, éventuellement terminée par un apéritif festif.

Divers

Dossier gare TGV

Nous suivons de près le projet. Il est prévu 2 locaux de consignes pour les vélos, un au rez de chaussée (30 places) à l’entrée de la gare côté Saint Assiscle, dépendant de la mairie, et un autre dans le parking souterrain (40 places, qui pourra être agrandi suivant les besoins) Nous pensons qu’il faudrait d’ores et déjà prévoir un point de location qui n’a pas encore été envisagé. Il y aura un passage piéton de 8m de large sous la gare pour relier Saint Assiscle à l’av Charles de Gaule mais les vélos devront y mettre pied à terre. Il aura une piste cyclable côté Saint Assiscle qui rejoindra celle de Thuir par deux accès différents -Ouverture d’un dépôt-vente de matériel de sport dont des vélos à Pollestres. Nous ferons sur le site un point sur les possibilités d’acheter du matériel d’occasion.

Saint Estève

information, le conseil municipal des jeunes demande des pistes cyclables : il y a donc une forte attente.

Université

Prévoir une sensibilisation des étudiants (atelier de réparation, info sur stand..) Une étude a été menée par un groupe d’étudiants, des contacts vont être pris avec la direction de l’Université pour davantage d’aménagements.

Vélo En Têt rencontre la mairie de Perpignan

Ce compte-rendu a été rédigé par « Vélo En Têt », et soumis à la relecture de tous les participants.

Étaient présents :

  • M. Jean-Paul ALDUY, Maire
  • M. Lionel FARA, PMCA service aménagements.
  • M. Bernard FIGUERAS, M. Vélo de la ville de Perpignan
  • M. Marc GOVI, Responsable de la division Circulation
  • M. Philippe MARECHAUX, chef de Cabinet de M. le Maire.
  • M. Marcel ZIDANI, Conseiller Municipal Adjoint
  • Me. Claire BRUN-SERRURIER, association « Vélo En Têt »
  • M. Olivier BRUN, association « Vélo En Têt »
  • M. Thibaut LEGAYE, association « Vélo En Têt »

Étaient absents :

  • M. Jean-Charles REY, Directeur Général des Services Techniques – PMCA
  • M. Henri CARBONELL, Adjoint au Maire
  • M. Christophe DUFFO, Conseiller Municipal

La réunion a duré environ 1 heures et demi, entre 15h30 et 17h15

Voici les points abordés :

– 1) Traversées de la Têt

-* 1.1) Par le 4ème Pont

-*
à Monsieur le Préfet,

-Monsieur le Président de la Communauté d’Agglomération,

-Monsieur le Président du Conseil Général.

Habitant du quartier St Assiscle, je suis au cœur du grand chantier qui entoure la construction de la nouvelle gare SNCF.

J’ai assisté ce jeudi 1 ° février à la présentation, à l’annexe mairie du quartier, de l’état actuel du projet d’aménagement.

Je viens de comprendre avec stupéfaction que serait construit un parking hors sol de 4 étages !

Quelle erreur ! Quelle horreur !

A Nîmes , A Montpellier, sur la place de la République de Perpignan , on vient de détruire ces immenses verrues de béton et on en reconstruirait une autre ?

NON.

A l’heure du réchauffement de la planète, de la fin des réserves d’hydrocarbures qui signent la mort à court terme du tout automobile partout et toujours, il faut changer de cap.

Non, il ne faut pas construire de routes supplémentaires, ni la rocade ouest, ni toutes les voies prévues autour de la ville qui vont l’enserrer dans un véritable carcan de goudron, de béton et d’acier.

Nous sommes dans un nouveau millénaire , les enjeux majeurs sont ailleurs; il est encore temps de ne pas faire.

Vous avez la responsabilité de construire les infrastructures de l’espace public de demain. Soyez visionnaires,dessinez nous un autre paysage urbain, donnez de la place aux transports en communs, aux déplacements à pied, à vélo…

Avez vous vu la gare d’Amsterdam et ces milliers de Vélos qui sillonnent la ville ?

Voyez les projets de la ville de Paris de fournir aux parisiens un parc de vélos, de privilégier toutes les alternatives possibles pour assurer ces transports de proximité.

Que fait on à Perpignan ? On construit des parkings hors sols, on construit des routes, on fait comme si rien n’avait changé, on n’a rien compris. Alors que dans le cadre du chantier de la gare TGV, on lance la construction d’un nouveau parking automobile hors sol à Perpignan, voici la réaction et la Lettre ouverte d’un habitant de Saint Assiscle. full_html
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Rapport moral (Par Th. Legaye)

-Un Contexte fort :

Urgence de la prise en compte des problèmes d’environnement

Enjeu majeur : conférence sur le climat fin janvier et ses conclusions alarmantes

Prise de conscience générale, mondiale au niveau de tous les citoyens sur les enjeux

Problème supplémentaire de la sédentarisation et de l’obésité grandissante

Responsabilité des élus face à l’avenir. Prise de conscience par la signature du Pacte Écologique des candidats à la Présidentielle

Décisions à prendre, choix clairs à opérer pour la circulation et l’urbanisme. Pas d’autre solution pour faire changer les habitudes(ex : Lyon, Paris, Londres ou autres plus petites villes)

-L’action de Vélo En Têt depuis 5 ans :

Vélo En Têt ne milite pas uniquement pour les cyclistes mais pour une meilleure qualité de vie : moins de voitures, plus de circulations douces = moins de pollution, moins de problème de circulation, moins de problèmes de santé. Association qui s’inscrit dans le Développement Durable Vélo En Têt s’est développé, à partir d’un petit groupe motivé et très actif en une association de plus de 250 adhérents, signe de fortes attentes. Il y a de plus en plus de cyclistes en ville.

Vélo En Têt n’a pas ménagé ses efforts : elle a travaillé en partenariat avec la mairie pendant 5 ans (tout en restant indépendant et critique) : Nombreuses participations aux réunions, propositions d’aménagements, rendez-vous avec les techniciens, études précises etc…

  • Des résultats dérisoires :
  • * arceaux de stationnement,
  • * petits bouts de pistes cyclables isolées

Développement des trottoirs partagés qui posent problème (voir plaquette éditée par la Ville et le mémoire d’une urbaniste)

Pas de concertation en amont, pas d’information sur les décisions (ex Panchot, Kennedy…)

La Ville n’a pas une attitude responsable. Elle n’a pas la réelle volonté de faire des choix courageux pour répondre aux problèmes posés. Contradiction : le candidat national du Parti Politique du Maire de Perpignan a signé le Pacte Écologique et rien ne se passe au niveau local.

  • * Pas de projet d’envergure pour la ville.
  • * Pas de prise de responsabilité par rapport à l’avenir
  • * Pas de Plan de Déplacements Urbains alors qu’il est obligatoire

Elle tient un discours complaisant, veut ménager tout le monde, les intérêts de tous sans voir l’intérêt collectif :

  • * Continuer à développer le stationnement en centre ville, juste devant les commerces (voir les nombreux parkings)
  • * Maintenir l’accès en voiture à l’hypercentre
  • * Pas de plan de circulation.
  • * Pas d’anticipation sur le développement de la population : du bricolage ou du colmatage face aux difficultés de circulation générale : Mas Balande par ex
  • * Pas de respect de la loi sur l’air qui impose des aménagements cyclables à chaque réfection de voirie
  • * Pas de PDE au niveau des services municipaux = la ville donne un très mauvais exemple au niveau de la gestion du transport en zone urbaine

Et maintenant ?

Nous avons vu les limites du partenariat et de l’espoir de vraies décisions. Grande inquiétude, personne ne relève un défi majeur

Pour faire pression puisqu’il n’y a pas de prise de responsabilité, faudra t-il en passer par des actions en justice sur le Plan Local d’Urbanisme, et le futur Plan de Déplacements Urbains ?

Les prochaines élections municipales seront-elles enfin l’occasion d’un projet ambitieux et enfin responsable face à ces problèmes majeurs ?

Rapport d’activité (par Cl. Brun).

Occasion de faire le bilan de 5 années d’activité pour Vélo En Têt

  • Début 2002 : Naissance de l’ association loi 1001 à partir de « Perpignan Environnement Urbanisme ». Manifestations régulières, articles de presse, propositions
  • 2003 : Constitution d’une activité régulière
    • * Opération « Transformation de sens interdits en contresens cyclables », défilés
    • * Participation à l’Atelier d’Urbanisme
    • * Étude pour la mairie de l’aménagement du bd A. Briand
  • 2004 : Développement des activités :
    • * Participation à différentes instances (A.U, Conseil de développement, Sécurité Routière…)
    • * Avis sur les enquêtes publiques, articles, interviews
    • * Nombreux courriers et demandes d’aménagements
    • * Rassemblements,
    • * Opération « vignette gratuite » (fausses amendes pour les stationnements sur PC)
    • * 75 adhérents, premier bulletin annuel
  • 2005 : Renforcement des activités, nombreuses réunions, avis, consultations, médiatisation
    • * 1° Rencontre avec la mairie : assurance bonne volonté de la Ville
    • * Repérage des futurs stationnements vélos avec la Ville
    • * Opération « commerçants » sensibilisation à l’intérêt de la piétonisation et du client à vélo
    • * Défilé « Au boulot à vélo », stands divers, première « Fête du Vélo »
    • * Opération « épaves » (stationnements tardant à venir)
    • * 120 adhérents, deuxième bulletin annuel
  • 2006 : Présence permanente sur tout ce qui touche aux déplacements dans la ville
    • * 2° Rencontre avec la mairie : volonté de ménager tout le monde
    • * Interlocuteur à la Ville mais relances permanentes à faire sans grand résultat
    • * Opération « mes courses à vélo », 2° « Fête du Vélo »
    • * Opération « peinture de bande cyclable »
    • * Plus de 200 adhérents, bulletins trimestriels
  • 2007 : Bilan d’un manque de responsabilité des politiques
    • * 3° rencontre avec la mairie : pas de choix clair

Rapport financier (par A. Osland).

Bénéficiaire. Nombre d’adhérents en forte augmentation (importance du nombre d’adhérents que l’on représente), pas de subventions (permet indépendance totale), pas de gros frais (matériel d’exposition, reprographie)

Élection du bureau

Maintien du bureau actuel à l’unanimité

  • * Président : Thibaut Legaye
  • * Secrétaire : Claire Brun-Serrurier
  • * Trésorière : Astrid Osland

Calendrier

  • Prochainement : Conférence de presse reprenant ce qui a été dit.
  • 2 mars :Réunion à l’initiative du Conseil Général : occasion de parler du cahier des charges pour les collèges, du réseau départemental etc.. (L’idée de proposer de la location fera l’objet d’une autre réunion).
  • Dimanche 11 mars : Balade avec distribution de chocolat chaud.R.v. à 10h00 devant l’église Saint Martin, av. Panchot.
  • 31 mars : Salon du 2 roues
  • 5 et 6 mai Salon Rêve de Nature (ancien Primavera) Décision de ne pas tenir de stand mais exposition et distribution de tracts
  • Courant mai : Balade à prévoir
  • -1er we de juin : Fête du vélo, fête nationale . Décision de ne pas créer l’animation habituelle mais de faire un stand et une manifestation revendicative en centre ville, éventuellement terminée par un apéritif festif.

Divers

-Dossier gare TGV :

Nous suivons de près le projet. Il est prévu 2 locaux de consignes pour les vélos, un

au rez de chaussée (30 places) à l’entrée de la gare côté Saint Assiscle, dépendant de la mairie, et un autre dans le parking souterrain (40 places, qui pourra être agrandi suivant les besoins)

Nous pensons qu’il faudrait d’ores et déjà prévoir un point de location qui n’a pas encore été envisagé.

Il y aura un passage piéton de 8m de large sous la gare pour relier Saint Assiscle à l’av Charles de Gaule mais les vélos devront y mettre pied à terre.

Il aura une piste cyclable côté Saint Assiscle qui rejoindra celle de Thuir par deux accès différents

  • Ouverture d’un dépôt-vente de matériel de sport dont des vélos à Pollestres. Nous ferons sur le site un point sur les possibilités d’acheter du matériel d’occasion.
  • Saint Estève : information, le conseil municipal des jeunes demande des pistes cyclables : il y a donc une forte attente.
  • Université : Prévoir une sensibilisation des étudiants (atelier de réparation, info sur stand..)

Une étude a été menée par un groupe d’étudiants, des contacts vont être pris avec la direction de l’Université pour davantage d’aménagements. NULL full_html
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Posez votre annonce ici en cliquant sur « Répondre à cet article ». Elle devrait au minimum proposer :

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Vous donnerez aussi toujours un moyen pour les personnes intéressées de vous contacter (votre e-mail, votre tél…). En aucun cas « Vélo En Têt » ne servira d’intermédiaire dans un échange. Les personnes intéressées contactent directement le vendeur, ou le donneur, et évitent de le questionner sur ce site en répondant à son message.

Enfin, si votre pièce est vendue, précisez le ici en cliquant sur « Répondre à ce message » sous votre propre annonce. Merci… et Bons échanges !

Quoi de neuf en 2007 ?

2 voies vertes seulement, mais qui progressent :

Celle de Thuir est maintenant terminée grâce au passage sécurisé du redoutable rond point « Cémoi ». VÊT a d’ailleurs programmé sa prochaine balade le 10 mars pour fêter cet événement.Du coté de Thuir le Conseil général a balisé 3 boucles de 10 à 35 km, 4 au total sont prévues. Du coté du centre ville cette piste sera prolongée sur quelques centaines de mètres par une bande cyclable au niveau du bd. Julien Panchot en cours de « rénovation » mais s’arrêtera malheureusement brutalement avant d’avoir rejoint le centre ville ni même le rond point Saint Martin.

Celle de Rivesaltes au Barcares par la vallée de l’Agly a pris un peu de retard sur le tronçon Rivesaltes Claira mais sera terminée avant l’été 2007 assure-t-on au conseil général… On peut déjà profiter des 7 km de Claira à la mer.

Pour rejoindre Claira depuis Perpignan 2 solutions :

-# suivre les panneaux pour voiture et, 1 km au sud de Claira, trouver la voie verte rive gauche de l’Agly. Solution déconseillée en famille.

-# rejoindre Bompas par la piste le long de la Têt dite « de la déchetterie », traverser Bompas et à la sortie direction Claira plutôt que de suivre la départementale1 très passante, prendre le sympathique chemin qui franchit le rec de la basse de Pia par un petit pont et 500 mètres plus loin tourner à gauche et retrouver la départementale sur les 300 derniers mètres. Un peu plus long mais plus tranquille

-# pour ceux qui veulent faire une boucle et qui ont de gros pneus on peut rentrer par Pia. Au niveau de Claira a la fin du tronçon de voie verte, changer de rive, prendre le chemin de terre sur 700m, tourner à gauche au niveau d’un (ancien ?) dépôt d’ordure,rejoindre Pia par une petite route, puis Perpignan par une petite route (qui croise la D1 au niveau du mas Pistatxes) en se permettant de prendre la voie réservée aux riverains qui débouche directement sur le parc des expositions en passant par le mas Donat.

Pour les autres voies vertes, elles se font un peu attendre, le projet le plus avancé est celui de la Vélitorale qui devrait relier Le Barcares à Argeles en site propre, le porteur de projet est là aussi le conseil général qui y consacre plus d’un million d’euros par an sur dix ans. L’enquête d’utilité publique devait avoir lieu au printemps 2006, elle n’est à notre connaissance pas encore commencée. Les travaux commenceront néanmoins cette année vers Toreille.

Une piste est aussi en cours de réalisation en Capcir entre Formiguère et Puyvalador avec un pont dédié sur le Galbe.

D’autres projets existent : sur l’ancienne voie ferrée Amélie – Ceret, entre Ceret et Argeles en site propre, vers l’Espagne par le col de Panissar et/ou de Banyuls, sur les vestiges de la « via conflentina » reliant Elne et Thuir, ainsi qu’un petit tronçon du coté de Ria.

Du coté de la communauté d’agglo une lettre en réponse à nos sollicitations de décembre 2005 disait que « tout est mis en œuvre » pour que soit réalisé « dans les meilleurs délais » le tronçon prévu dans les programmes européen, national, régional et départemental entre Canet et Saint-Féliu-d’Avall.

Mais depuis, rien à notre connaissance…

Vélo en Fête

A l’occasion de cette soirée, la fubicy et « Vélo En Têt » ont donc remis un magnifique vélo gagné par une adhérente au concours national « A vélo, c’est la santé ! » organisé par la Fubicy.

Le rendez-vous avait été donné dans un café de la ville pour une soirée « Vélo-Jazz ». Les cyclistes ont répondu nombreux et la soirée-débat fut riche et animée avec un invité d’honneur, William Perucca, directeur-gérant de Movimento, Société de Toulouse, qui organise le réseau de location de vélos dans la ville rose, conseille les collectivités et entreprises sur leur Plan de déplacement (PDE) et qui siège également à la FUBICY dont il est le responsable fédéral au niveau de l’intermodalité.

Témoignage a donc été apporté sur des services qui peuvent modifier notablement les habitudes de transport en faveur de la bicyclette. Promesse a aussi été donnée de faire des propositions à la Ville de Perpignan pour répondre aux fortes attentes qui ont pu s’exprimer ce soir là, car les cyclistes commencent à perdre patience, après 5 ans de pression auprès de la mairie et de la communauté d’agglomération, sans résultats significatifs.

Ce fut aussi l’occasion de présenter la FUBICY dont les panneaux animaient les murs de la salle et de présenter l’intérêt du concours « A vélo, c’est la santé » qui a rempli son objectif de communication.

Ensuite ce fut la place à la musique avec un groupe de très bonne qualité « Jazz for fun » :

  • René Nan (batterie),
  • Hans Colby (contrebasse),
  • Christophe Puccio (piano)
  • et Roland Gallina (trompette).

Ce n’était plus Vélo en Têt mais bien Vélo en Fête…. une première !

Au delà du 4ème pont

Rien de bien transcendant…

Quand les autres villes s’organisent pour affronter une nouvelle ère, sans pétrole, avec tramway, couloirs de bus et pistes cyclables, Perpignan fait la politique des très petits pas. 200 mètres de piste cyclable par-ci , 300 mètres de couloirs bus par-là. Il ne faut surtout pas bousculer les mentalités locales et l’électorat automobiliste !

Il faut croire que les catalans (du nord !) sont vraiment d’un genre particulier, viscéralement allergiques à tout changement. Narbonne a récemment adopté un plan de circulation radical et Montpellier avec son tram fait figure d’exemple de modernité !

Il y a quand même eu un glissement dans les discours des élus locaux. Le 4ème pont serait réalisé pour favoriser les déplacements dit doux. Très bien, ça sera un petit pas de plus, très coûteux celui là… Le problème est que ce pont est décentré par rapport aux flux de circulation et pour l’emprunter il faudra faire des tours et des détours coûteux en temps et… en énergie.

Le stationnement sauvage aux intersections obligera les bus à des interminables manœuvres et retardent d’autant les usagers. Les cyclistes seront certes en site propre sur le pont mais dans les giratoires et sur le reste du trajet, c’est la galère !

Changer les mentalités est une tâche ardue. Faire prendre le bus ou le vélo aux habitués de l’auto demande que l’alternative soit efficace … et sécurisée, que la durée du trajet ne soit pas bien plus longue que si on prenait la voiture.

Nous doutons fort que cet objectif puisse être atteint par la construction de ce pont et les quelques timides mesures prises par la ville de Perpignan.

P.S.: 

Lire aussi sur ce site : nos commentaires lors de la concertation publique, en janvier 2005.

La R.N. 116 entre Ille-sur-Têt et Prades

Monsieur le Préfet, Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Je vous écris en tant que citoyen responsable, par ailleurs diplômé en économie auprès de l’Université de Toulouse, pour vous faire savoir que je m’oppose au projet de mise à 4 voies de la RN 116 d’Ille à Prades tel qu’il est soumis à l’enquête publique.

Alors que la France s’est engagée à réduire de 75% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, il est incohérent de les augmenter par une réalisation qui va immanquablement favoriser au contraire l’utilisation du transport individuel motorisé, et donc, malgré les gains en efficacité promis pour les véhicules du futur, une augmentation de la consommation d’énergie due à l’effet rebond. Par ailleurs, il serait injuste et inefficace de faire reposer cette économie contractuelle de 75% exclusivement sur les responsables des autres gros postes de la consommation d’énergie que sont notamment le bâtiment et l’industrie.

Selon le principe constitutionnel d’égalité, tout citoyen doit être appelé à faire un effort relativement à ses diverses consommations de carbone, directes ou indirectes. Ce projet me paraît ainsi justifiable d’une action devant les tribunaux administratifs, le tribunal constitutionnel, et devant la cour Européenne, puisque, en encourageant l’usage de l’automobile, il contrevient aux engagements internationaux de la France à l’horizon 2050.

L’utilisation qui est faite de la section à 4 voies déjà en service de Perpignan à Ille démontre déjà l’inefficacité de ce type d’équipement, connue de tous les urbanistes actuels. Loin d’opérer une segmentation équilibrée entre déplacement rapide à moyenne distance et déplacement local serein, il ouvre la voie à une dictature totalitaire de la vitesse tous azimuts, les circulations lentes et ombragées sur l’ ancienne route nationale étant de fait interdites et peu à peu exclues:

  • par l’abattage des platanes, posé comme principe par défaut, puisque le Président du Conseil Général a défini comme des exceptions les cas où ils seraient conservés (et non l’inverse), et que de nombreux maires lui emboîtent le pas sur les sections relevant de leur responsabilité,
  • par l’élargissement consécutif inévitable de la chaussée, qui favorise mécaniquement la vitesse des véhicules motorisés, lesquels vont donc monopoliser également cette voie pourtant devenue annexe,
  • par l’absence quasi totale d’aménagement sécurisé destiné aux circulations lentes, les rares projets annoncés portant sur des chemins plus longs que la voie routière, et dont la réalisation, alors que le coût en est relativement infime, est le plus souvent reportée à des échéances de plusieurs années, le vélo étant considéré dans ce contexte plus comme un loisir sportif qu’un moyen de transport,
  • par l’incohérence de la distribution des accès aux 4 voies, qui, défavorable aux riverains en privilégiant un usage autoroutier par la réduction drastique du nombre des entrées,
  • favorise les vitesses exagérées, alors que l’on évoque au contraire des réductions de ces dernières au niveau national pour diminuer la consommation d’énergie par le transport routier,
  • alourdit de kilomètres inutiles les trajets terminaux, toujours pour favoriser la vitesse des automobilistes en transit,
  • ou aboutit in fine à renvoyer la circulation sur l’ancienne route, au point que le Maire du Soler reconnaissait récemment dans une communication municipale que la circulation au cœur de sa commune avait retrouvé le niveau qu’elle avait avant la création de la route à 4 voies.

Échec patent, donc, de ce type d’infrastructure, qui démontre par avance l’inefficacité des nouveaux équipements qu’on nous propose imperturbablement de réaliser, dans une fuite en avant de plus en plus pesante pour l’environnement et le contribuable.

En conclusion, je m’oppose à ce projet, à la fois parce qu’il est contre productif en matière de transport et d’énergie, qu’il est contraire aux principes constitutionnels d’égalité, puisqu’il n’incite à aucune économie d’énergie en matière de transport, et de liberté, puisqu’il néglige le droit de circuler lentement, à l’ombre, et en toute sécurité, droit qu’il contribuera même à supprimer, et enfin qu’il est totalement favorable à l’amplification de l’effet de serre.

Toutefois je reste favorable à une autre façon d’améliorer les déplacements le long de la vallée de la Têt, avec les mêmes moyens et sans tenir compte des compétences et des budgets concernés (État, Région, Département) puisque ce seront de toute façon les citoyens qui paieront.

Dans une volonté d’équité, je ne m’oppose pas à l’aménagement de déviations en faveur des villages traversés par cette route nationale, comme Marquixanes ou Joncet, et je demande la réouverture des accès à la 4 voies existants qui ont été fermés pour des raisons purement technocratiques sans aucun lien avec le vécu réel des riverains ni le moindre souci des économies d’énergie.

Dans une perspective de survie de la biosphère, je demande que ces moyens, plus de 100 millions d’€uros consacrés à la voie routière alors qu’on a peiné à en trouver 6 pour la voie de chemin de fer, soient réorientés par ailleurs en faveur du report modal, notamment par :

  1. Aménagement de terminaux permettant d’acheminer les carburants destinés à l’Andorre par la ligne de chemin de fer de Toulouse à Latour-de-Carol, et interdiction du transit routier de ces produits, qui resterait toujours dangereux, même par une RN 116 mise à 4 voies.
  2. Poursuite du réaménagement ferroviaire de la vallée de la Têt avec
    • accélération à 120 km/h des vitesses autorisées pour les TER (la vitesse limite actuelle de 100 km/h étant ridiculisée de fait par celle des voitures, qui par ailleurs ne s’arrêtent pas) et, pour le Train Jaune, qui ne doit pas être réduit à un rôle de joujou folklorique puisqu’il peut fonctionner à l’énergie hydraulique toute proche, à 80 km/h (en section droite) et 50km/h (en section sinueuse),
    • mise à niveau des quais et des rames de façon à autoriser l’embarquement de plain pied (observé sur du matériel roulant photographié en gare de Tours) pour les fauteuils roulants, vélos, poussettes, et bagages à roulettes, dans des compartiments fourgons aussi spacieux qu’en Allemagne,
    • installation de téléphones de quai mis à la disposition des voyageurs à tout point d’arrêt non desservi par du personnel lors du passage du train (observé couramment et photographié en Région Aquitaine),
    • desserte cadencée de 6h00 à 21h00 avec trains spéciaux et/ou transport à la demande par taxi ou microbus entre 21h00 et 6h00,
    • subvention évolutive compensant une tarification fortement incitative à laisser la voiture au parking (au domicile ou à la gare), dépense destinée à disparaître au fur et à mesure que les trains se rempliront dans des proportions économiquement viables,
  3. réorganisation des transports en commun de l’agglomération de Perpignan
  4. établissement d’une voirie lente, ombragée et sécurisée, de Canet à Villefranche, au besoin, dans l’urgence, en signalant, fléchant, et dédiant certaines voies rurales où la coexistence est raisonnablement envisageable avec les riverains (observé dans l’île de Ré), en attendant la construction d’infrastructures spécialisées définitives, et subvention de gîtes et points d’accueils touristiques dans les communes volontaires pour être « villages étapes » (un touriste lent passe forcément davantage de nuitées dans le département qu’un touriste motorisé qui peut le traverser en deux heures),
  5. campagne d’explication et d’incitation civique sur l’ensemble des efforts consentis et demandés.

Comme la situation climatique, et donc économique, est appelée à se tendre probablement plus vite que prévu compte tenu des observations scientifiques les plus récentes, il est par ailleurs à craindre que les gros moyens en énergie, matière première et travail qui seraient consacrés à ce funeste projet ne soient plus disponibles ensuite quand on cherchera à construire une alternative vraiment durable. C’est donc bien maintenant qu’il faut changer nos comportements et nos modes de gestion, tout retard ne faisant qu’accroître le bilan des souffrances futures vécues par nous et nos héritiers du fait de la détérioration de la biosphère et de la réduction des moyens disponibles.

P.S.: 

Liste sommaire de références :

  1. photos et observations faites en Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Régions Centre et Midi-Pyrénées.
  2. le livre « Le plein s’il vous plait ! » de Jean Marc Jancovici et Alain Grandjean éd. Seuil
  3. le film « Une vérité qui dérange », de David Guggenheim, avec Al Gore
  4. le livre « La fin du progrès ? » de Ronald Wright éd. Naïve.
  5. le site du R.E.R. de la Vallée qui s’est constitué suite à cette enquête publique pour la mise à 2*2 voies de la RN116 de Ille sur têt à Prades.

Voie Verte de l’Agly

Découverte de la nouvelle voie verte de l’Agly le dimanche 12 novembre 2006: petits et grands ont pu circuler en toute sécurité jusqu’au bord de la mer du Barcarès. Quel plaisir de pédaler sur un revêtement large et doux en compagnie de quelques flâneurs ou rollers seulement. De magnifiques paysages et du grand air de tous côtés !

Vélo En Têt se réjouit de la création de cette voie verte de l’Agly qui va jusqu’au Barcarès et aménagée par le Conseil général. A quand un tel équipement très attendu de Perpignan à Canet ?

Con Bici, sin CO2

Le vélo, moyen de transport écolo

– Voici notre dernier relevé sur la station météo du lycée : Dimanche, des milliers de personnes ont participé à la grande bicicletada organisée dans 28 villes de la péninsule. Sous la devise « ConBici, sin CO2 » les associations organisatrices entendent promouvoir l’utilisation du vélo contre la pollution. Selon ConBici (Coordinadora en defensa de la bicicleta), grâce à une action comme celle-ci, les quelques 12.000 personnes qui ont enfourché leurs bicyclettes ont ainsi évité l’émission de 15,5 tonnes de CO2.En ce qui concerne la participation, la palme revient à Grenade, avec 2150 cyclistes. Barcelone et Valence arrivent en deuxième position avec 1100 manifestants. A Madrid, ce sont 350 personnes qui ont partagé la chaussé avec le traditionnel paso de las ovejas -passage des brebis. Des chiffres faibles pour une ville d’environ quatre millions d’habitants… Parmi les cyclistes on a pu voir Rafael Simancas, le secrétaire général du parti Socialiste de Madrid, qui a encouragé la population à utiliser ce moyen de transport, tout en déplorant le manque d’infrastructures actuel. Le candidat socialiste à la présidence de la Comunidad de Madrid a dénoncé « l’hostilité » de la ville envers le vélo et proposé différentes mesures en sa faveur. L’Espagne en phase de découverte En comparaison à d’autres pays européens, l’Espagne n’est pas prête pour l’usage du vélo en milieu urbain.  » Le pays est encore dans une phase de découverte mais les choses évoluent » souligne Haritz Ferrando, de l’association Conbici. L’évolution n’est d’ailleurs pas la même dans toutes les villes. Valence et Barcelone semblent se démarquer avec une volonté claire des mairies à favoriser ce mode de transport. A Barcelone, 1% des déplacements quotidiens se font à vélo, contre 0,1% à Madrid. Dans la capitale, les pistes cyclables sont anecdotiques, courtes et mal connectées entre elles. « Malgré cela la mobilité dans la ville est tout à fait possible. Je le dis en tant qu’utilisateur du vélo à Madrid depuis 10 ans »,précise Inaki, membre de l’association madrilène Pedalibre.

Un bon coup de pédale

Après la marche, le vélo est le moyen de transport le plus écologique. Il permet aussi de faire de l’exercice, d’échapper aux embouteillages, de se déplacer de porte à porte. Pourquoi ne connaît-il pas le succès qu’il a dans d’autres pays, comme la Suède ou les Pays-Bas ? Selon Inaki, l’insécurité qui est souvent prétextée n’est pas la raison essentielle : « je crois que la barrière est surtout psychologique. Les gens ont encore du mal à se présenter dans un lieu « sérieux » à vélo ». Des progrès restent donc à faire pour tout le monde, et le Plan Director de la Bicicleta qui se rédige actuellement devraient y aider. A suivre donc, à coups de pédale !

P.S.: 

Lire l’article original ici

Vélo En Têt réalise une bande cyclable

Il faut savoir que le code de l’environnement impose de prévoir l’aménagement d’un itinéraire cyclable lors de «chaque rénovation d’artère» en ville. Cette loi de 1996 a pour but d’inciter les grandes communes à construire petit à petit un vrai réseau cyclable, en profitant de chaque opération de voirie pour l’augmenter.

L’association Vélo en Têt, à Perpignan, s’est souvent plainte auprès de la mairie du non respect de cette loi. Or, cet été encore, le revêtement de l’avenue Mermoz a été refait à neuf sur des centaines de mètres, sans prolonger un segment de bande cyclable qui existe pourtant au début de cette avenue.

Le problème n’est pas tant celui du respect de cette loi, mais surtout des enjeux de la mobilité en ville, les problèmes de pollution et de raréfaction des combustibles fossiles, les avantages qu’il y a à favoriser l’usage du vélo. Pourquoi en effet ne pas profiter de ces occasions de travaux de voirie en ville pour réaliser ces aménagements peu coûteux, transformer les modes de déplacement, inciter à l’usage du vélo, des transports en commun, de la marche, et ainsi aller dans le sens de l’avenir ?

Qu’à cela ne tienne ! Vélo en Têt ne compte pas ses efforts pour aider Perpignan à changer de visage ! Nous avons donc réalisé nous-mêmes, de façon artisanale et fort joyeuse cette bande cyclable !

Mercredi 20 septembre sur l’av. Mermoz, de simples citoyens, armés de pinceaux et de pochoirs, ont donc réalisé une bande cyclable parfaite, que quelques dizaines de cyclistes privilégiés ont pu utiliser pendant une heure et demi, que toutes les voitures, les camions, les bus, ont respecté sans aucun problème de place, faisant ainsi la démonstration de la simplicité du procédé, de son faible coût, et surtout de son efficacité.

Hélas, les services de la police et de la propreté ont rapidement effacé cette bande pourtant destinée à protéger les cyclistes qui n’ont plus qu’à se noyer, comme avant, dans la circulation automobile.

La Semaine de la Mobilité a été l’occasion de grands discours pour faire changer les habitudes quotidiennes. En pratique, pour favoriser la circulation des cyclistes, une politique réellement volontariste est nécessaire. Il est temps de prendre conscience qu’il y a beaucoup de retard à rattraper à Perpignan.

Par ses autres actions, Vélo en Têt continuera à encourager la promotion de modes de transport non polluant, et contribuera à la préparation d’une mobilité non polluante et non violente à Perpignan.

P.S.: Télé, radio, et presse ont rendu compte de cet événement.

L’interview de FR3-SUD est en ligne ici : http://sud.france3.fr/videojt/
Choisir Édition Pays Catalan puis Mercredi 20 Septembre.

Voir aussi nos autres actions pour la semaine de la mobilité.

Ma lettre au Maire

Monsieur Alduy,

En tant que membre de l’association Vélo En Têt, j’ai eu connaissance du compte-rendu de la réunion sur la politique de la ville concernant le vélo, tenue le 27 avril dernier, dans laquelle vous avanciez «qu’il existe une culture locale conditionnée par l’usage de l’automobile», afin de justifier votre politique du tout voiture.

Ces propos, je l’avoue, me plongent dans une certaine stupeur mêlée d’incompréhension. Alors comment expliquez-vous l’exemple d’une ville limitrophe comme celle de Toulouges avec son nouveau collège, où 150 élèves sur 600 viennent à vélo (200 prévus pour l’an prochain, d’après le Principal) ? La « culture locale » se limiterait-elle à la stricte ville de Perpignan ?

Force est donc de constater que le vélo ne pourra réellement se développer que s’il y a des structures adéquates, EN CONTINU, où le cycliste n’aura pas l’impression de risquer sa vie à chaque carrefour ou dès que la piste s’arrête, ce qui la rend inutilisable.

D’autre part, je vous invite à lire sur le site de notre association le témoignage d’un ancien Perpignanais devenu Strasbourgeois qui conclu ainsi : «Les décideurs politiques de Perpignan sont-ils seulement capables de réaliser que la situation du vélo dans leur ville est catastrophique ?»

Réponse de Monsieur Alduy le 26 juin 2006 :

Madame,

C’est avec regret que j’ai pris connaissance de votre courrier[…].

Je suis stupéfait que l’on puisse dire, et encore davantage écrire, que la municipalité ainsi que la communauté d’agglomération que j’anime, développent « une politique du tout voiture « ! C’est là, non seulement une vision partisane et aveugle mais une attaque qui décourage une équipe qui avance à contre-courant des concitoyens qui l’ont élu parce qu’elle croit, comme vous, à la nécessité de promouvoir le vélo et les transports en commun.

Les caricatures ne font jamais progresser le débat d’idées surtout dans une démocratie où il est nécessaire d’apprendre à respecter l’opinion de chacun.

Ma réponse le 17 septembre 2006.

Monsieur le Maire,

Je vous remercie d’avoir prêté attention à mon courrier, permettez-moi d’y répondre à mon tour.

Vous évoquez la démocratie, c’est en son nom que je me suis exprimée.

Voilà maintenant 4 ans que j’habite Perpignan, et on voit les choses de façon beaucoup plus lucide et objective pour ce qui est de la comparaison avec les autres villes en ayant un peu de recul. Malheureusement, force est de constater qu’à Perpignan, malgré les effets d’annonce, peu de choses ont bougé, mis à part l’implantation d’arceaux, que je vis comme du grain à moudre pour l’association Vélo En Têt.

Si caricature il y a, c’est moins un effet de style de ma part qu’une réalité que l’on vit ici au quotidien.

Alors, si vous envisagez ma lettre comme une attaque qui décourage une équipe qui avance, de toutes façons, étant donné la vitesse « d’escargot » à laquelle celle-ci évolue sur ce plan, ma critique ne risque pas de « freiner » grand chose. Je dirais même que ce serait plutôt aux cyclistes d’être découragés…

Et pourtant, le potentiel est là : de très nombreuses personnes aimeraient faire du vélo, mais ont peur car ne trouvent pas de pistes cyclables en continu pour effectuer leur parcours. L’association Vélo En Têt dont je suis membre est à ce titre un baromètre intéressant pour mesurer les attentes des perpignanais : il y a 4 ans elle comptait 15 adhérents, aujourd’hui je crois savoir que nous sommes environ 200.

Alors qu’à présent toutes les villes s’accordent à reconnaître que pour diminuer le nombre de voitures et encourager la pratique du vélo, de la marche et des transports en commun, il faut faire baisser la place de la voiture, à Perpignan, on pense visiblement différemment.

Afin d’illustrer votre politique du tout voiture que vous récusez, voici quelques exemples (liste non exhaustive) :

1. L’existant

  • sur la première page du magazine de la mairie de mars 2004, on peut admirer la photo d’une voiture entrant dans un parking neuf (gros plan sur le panneau du parking), accompagné d’un titre surréaliste : « Mélodie en sous-sol » ;
  • tout semble conçu pour obliger l’usager à faire ses courses uniquement en voiture : les énormes grandes surfaces qui éclosent aux alentours de Perpignan (y compris Véloland !), où la seule possibilité de s’y rendre sans risque de se faire écraser est la voiture, sans parler du lotissement de la « Porte d’Espagne » ou le tout nouveau « Mas Balande » complètement phagocytés par des grosses artères ;
  • dans l’exposition récente (fév. 2006. Exposition sur la circulation à Perpignan au Couvent des Minîmes) sur la circulation, la ville s’est enorgueillie de proposer plus de stationnement proportionnellement que Toulouse et Montpellier ;
  • les voitures continuent à traverser l’hyper centre sans nécessité (par exemple rue Alsace-Lorraine et Louis Blanc) et à stationner sur de jolies petites places (par exemple place des poilus) ;
  • les transports en commun ne sont pas suffisamment performants pour inciter les gens à laisser leur voiture aux parc relais (il y a même un recul puisque la gratuité de la navette du parc des expositions a disparu).

2. Projets

Et que penser des projets gigantesques à plus ou moins long terme :

  • Une nouvelle rocade à l’ouest de la ville, à 2×2 voies pour les voitures.
  • Une nouvelle rocade à l’Est de la ville, à 2×2 voies pour les voitures.
  • Un pont à 2×2 voies sur la Têt, pour envoyer les voitures de la rocade Ouest vers Saint Assiscle.
  • Des parkings en ville (place République, Dalle Arago, caserne Dagobert, boulevard Wilson, Quai de L. de Tassigny, …)

-Et enfin, un nouveau Pont sur la Têt au centre de la ville, au niveau de l’avenue Roudayre et de la rue des Coquelicots.

Tous ces nouveaux aménagements en faveur de la voiture, sont coûteux, irréversibles, et incitent un peu plus à son utilisation. Par voie de conséquence, ils dégradent les conditions de circulation des piétons et des vélos, et dévalorisent les transports en commun.

J’espère que cette lettre, malgré un ton qui peut paraître parfois mordant, ne paralysera pas davantage le dynamisme de vos équipes, car en fin de compte, le plus important, est de faire avancer ensemble la construction d’une cité durable et cyclable !