Rocade Ouest

En pleine semaine de la mobilité, le département des P.O. comme l’agglomération de Perpignan chantent les louanges du déplacement à pied, à vélo, ou en transport en commun, mais quels efforts consentent-ils vraiment à la promotion de ces modes de transport alternatifs à la voiture, et quels efforts font-ils au contraire pour favoriser encore la circulation des automobiles ?

Ceux qui applaudissent par exemple le chantier de la rocade Ouest pourraient en effet bientôt déchanter. Est-il bien sûr que cet énorme investissement d’argent public soit pertinent ? Et quand l’essence sera inabordable, la crise économique plus présente, aurons-nous les moyens alors de construire des voies de tramway, de rénover celles du train, ou d’investir dans une flotte de bus efficaces ? Nos collectivités (Ville, Agglomération et Département) consacrent en effet des centaines de millions d’Euros dans de nouvelles routes, des ponts à voitures et des parkings souterrains. Mais on balaye l’idée du tramway, trop cher pour Perpignan. On sourit à l’idée de remettre en route de vrais trains, avec des horaires et des cadences de RER vers les trois vallées du Roussillon : Agly, Têt, et Tech. Et on accorde chichement quelques euros aux pistes cyclables sous prétexte que moins d’1% des déplacements concernent des cyclistes. Or combien coûte le boulevard Nord-Est, actuellement en construction ? Combien coûte la rocade Ouest et le pont qui doit lui faire traverser la Têt ? Combien coûtera la rocade Sud-Ouest qui doit la prolonger, et son carrefour avec la route de Prades, si compliqué ? On prévoit déjà une rocade Sud-Est qui rejoindra les Arcades, et le chantier, déjà programmé, d’un immense rond-point au Mas Balande, ne se fera pas sans aménager une rocade Sud-Est, ni sans engloutir toutes nos ressources. Ne parlons ni du quatrième pont, ni des nouveaux projets de parkings en ville,… Tous ces immenses moyens, s’ils étaient investis dans des lignes de tramways, des voies de bus efficaces, des pistes cyclables et un urbanisme limitant la nécessité même des transports ne seraient-ils pas mieux dépensés ? Et n’apporteraient-ils pas aux citoyens plus de mobilité, dans une ville plus vivable ? A l’échelle du département aussi, c’est la ligne de chemin de fer de Prades qui survit difficilement avec des rénovations épisodiques de quelques millions d’Euros quand l’élargissement à 2×2 voies de la route de Bouleternère à Prades va en engloutir par centaines de millions. A Céret les voies de chemin de fer se couvrent lentement d’herbes et d’arbustes pendant qu’on projette un contournement routier du Boulou ou un nouveau pont sur le Tech. L’ancienne voie ferrée Perpignan – Thuir est noyée sous du bitume pendant qu’on construit une monstrueuse et coûteuse dénivellation au rond-point du Mas Gaffard. Et la Ligne de train du Fenouillèdes n’est plus exploitée en été que pour amuser les touristes, alors que chaque jour des milliers de voitures rejoignent Perpignan par la route.

Quand le Roussillon, à l’image d’une Floride inhumaine, sera couvert de 2×2 voies, de parkings, et nos villes ceinturées de rocades, dirons-nous que nous avons été bien gouvernés ? Quand le réchauffement climatique provoquera ses pires effets, dirons-nous que nous ignorions en 2008 les enjeux et les conséquences de tous ces aménagements ? Quand mettra-t-on en accord les actes avec les louanges qu’on adresse aux modes alternatifs à la voiture ? Quand cessera-t-on de favoriser partout et toujours l’usage de l’automobile au détriment de modes moins polluants ?

Pont et Avenue Joffre

En venant du Vernet, vers le centre ville, le couloir de bus de l’av. Joffre est déclaré mixte Bus+vélo par des petits vélos dessinés au sol.

La largeur simplement «normale» de ce couloir n’autorise pas réellement la cohabitation Bus+Vélos

– les vélos ne peuvent pas dépasser les bus à l’arrêt.

– les bus dépassent les vélos en section courante en sortant légèrement du couloir.

Cela n’est pas vraiment gênant, mais surprend l’usager peu habitué à la mixité Bus-Vélo, ainsi que les chauffeurs sans doute. Si l’idée venait à l’Agglomération d’organiser une réunion, nous sommes prêts pour notre part à rencontrer des représentants de la CTP, à envisager une formation des cyclistes et des chauffeurs à cette cohabitation, vraisemblablement amenée à se développer.

Plus grave en revanche, au feu tricolore au bout de l’avenue, le feu des bus passe à l’orange pour permettre aux bus de démarrer avant les autos, mais le cycliste ne peut pas démarrer aussi vite que le bus et se retrouve donc dans le flot des voitures qui démarrent en trombe et l’empêchent de rejoindre le couloir mixte Bus+Vélo sur le pont qui est au centre, ce qui oblige à une dangereuse traversée de droite à gauche.

Sur le quai Battlo ensuite, au bout, devant la place de la résistance, un feu orange autorise les bus à démarrer, mais très peu de temps après les voitures du boulevard démarrent aussi, et le cycliste qui suit l’indication du feu bus (il n’y en a pas d’autre) est menacé.

Fête Nationale du Vélo 2008

Vélo en Têt vous convie à un circuit manifestif à bicyclette, et à un apéro Musical avec les musiciens de la Tuna.

Nous prendrons ensuite un pique-nique tiré du sac.

Venez nombreux, encore une fois, faire la démonstration de la volonté des Perpignanais(e) et des Roussillonais(e)

de voir changer la politique de transport de notre agglomération.

Rendez-vous à vélo et à 11h00 place de la Victoire devant le Castillet.

Réservez dès à présent cette date, nous comptons sur vous !!

Double-Sens Cyclables

Le DSC : pour quoi faire ?

La logique des plans de circulation des années 1980, avec voies à sens unique pour faciliter la fluidité automobile et augmenter l’offre de stationnement, est dépassée. Ses inconvénients sont connus : augmentation des vitesses et des distances parcourues, donc augmentation de la pollution et des accidents, perte de lisibilité des itinéraires bus et éloignement des arrêts pour les piétons, rallongement des parcours pour les cyclistes, gêne pour les activités riveraines.

Aujourd’hui, à Perpignan comme dans beaucoup de villes françaises, de nombreuses rues sont à sens unique ce qui constitue un potentiel important pour la réalisation de double-sens cyclables. Il suffit de s’inspirer des villes qui ont déjà généralisé ces aménagements comme Strasbourg, de celles qui ont entrepris d’en réaliser comme Colombes, Grenoble, Lille, Nantes, Paris et Rennes, et des villes étrangères (en Suisse, en Allemagne…) où il n’est pas rare que plus de 80 % des rues à sens unique soient ainsi traitées.

Avantageux pour les cyclistes, le double-sens cyclable raccourcit les distances à parcourir et garantit une sécurité avérée du fait d’une meilleure visibilité réciproque des protagonistes. Avantageux pour la collectivité car il se met rapidement en place, sans travaux lourds de voirie.

Où en aménager ?

La rue dont un sens est réservé aux cycles mérite d’être systématisée dans les zones à circulation apaisée (zones 30, aires piétonnes, …) et développée dans les rues où la vitesse réelle pratiquée ne dépasse pas 50 km/h. A Perpignan, nous réclamons depuis longtemps la généralisation des double-sens cyclables pour toutes les rues à sens unique du centre-ville à l’intérieur des rondas. Nous avons également communiqué à la mairie une liste de propositions pour d’autres rues de la ville.

Les quelques rues déjà aménagées n’ont pas toujours été conçues de façon exemplaire :

  • la rue Raphaël, où nous avons obtenu un aménagement de l’entrée sur le rond point des arcades, et la signalisation verticale à chaque carrefour, n’a toujours pas de signalisation horizontale (peinture au sol) indispensable selon nous, et que nous réclamons depuis la création de ce DSC en 2007.
  • la rue Claude Bernard est finalement aménagée comme un trottoir partagé piétons/vélos, ce qui n’est pas une chaussée mixte aménagée en DSC, et ne convient souvent ni aux piétons, ni aux cyclistes.
  • dans la rue Diderot, l’aménagement est discontinu, et prend souvent la place des piétons.
  • la rue Parazols, très courte, est très mal signalée.
  • malgré le stationnment longitudinal qui effraie certains usagers, le quai de Lattre de Tassigny reste finalement la seule expérience un peu ambitieuse, très visible et en plein centre ville, efficace en terme d’itinéraire, et n’a provoque aucun accident depuis sa création.

Règlementation

Le code de la route, dans son article L411.1, dit que : « le maire peut, par arrêté motivé eu égard aux nécessités de la circulation et de la protection de l’environnement, interdire, à certaines heures, l’accès de certaines voies de l’agglomération ou de certaines portions de voies ou réserver cet accès, à certaines heures, à diverses catégories d’usagers ou de véhicules ». Les double-sens cyclables, les couloirs-bus entrent donc dans le champ de cet article.

Conception et Signalisation

aux Extrémités :

  • Signalisation verticale : Avec un panneau obligatoire sous le sens interdit (Sauf Vélo).
  • Signalisation horizontale : En entrée et en sortie de voie, un îlot de protection, matérialisé au minimum par de la peinture, et prolongé par une ligne continue sur environ 10 m, est recommandé. La flèche et le pictogramme vélo sont fortement recommandés aux extrémités. Il convient également de dégager la visibilité.

en Section courante :

Le marquage de la voie réservée aux cycles est facultatif mais recommandé lorsque la largeur de la voie le permet, par une ligne discontinue, ou dans des cas bien particuliers tels que des virages, des configurations de mauvaise visibilité,… par une ligne continue.

Il convient de renforcer la perception de l’aménagement par des pictogrammes et des flèches. Une séparation peut être envisagée pour des trafics motorisés supérieurs à 5 000 vh/j.

largeur de la voie<1000 vh/jde 1000 à 5000 vh/jde 5000 à 8000 vh/j>8000 vh/j
<3m50pas de marquagepas de marquageXX
de 3m50 à 4m50pas de marquagemarquageXX
>4m50marquagemarquagemarquage ou séparationséparation

aux Carrefours et aux entrées riveraines importantes.

Il convient de dégager la visibilité pour ne pas cacher les cyclistes ; la mise en œuvre au sol de pictogrammes et de flèches facilitera la prise en compte de ces derniers. Les carrefours, étant conçus pour une ou plusieurs voies à sens unique, il convient de les réadapter et de revoir les priorités pour un fonctionnement à double sens et la signalisation de police correspondante. Prévoir un bouton poussoir en cas de déclenchement par boucle de détection d’un carrefour à feux.

On mettra en place un panonceau ( SAUF + logo vélo ) sous le sens interdit ainsi que la signalisation verticale appropriée aux d’intersections. Le marquage au sol de l’aménagement se poursuit dans les d’intersections. Le pictogramme vélo et la flèche sont fortement recommandés en entrée de double-sens. On veillera à ce que le stationnement ne constitue pas un masque à la visibilité.

Gérer les conflits potentiels

  • Avec les deux-roues motorisés :
    Les deux-roues motorisés sont interdits dans le sens réservé aux cycles.
  • Avec les piétons : Dans les voies commerçantes, les zones 30, devant les sorties riveraines importantes : on pourra utilement renforcer le marquage au sol par des pictogrammes rapprochés et une flèche indiquant le sens de circulation des cycles.
  • Avec le stationnement longitudinal :
    Le code de la route prévoit que le stationnement se fait dans le sens de circulation des véhicules donc il ne devrait pas y avoir théoriquement de stationnement automobile côté sens réservé aux cycles. Mais le code prévoit aussi que des dispositions différentes peuvent être prises par l’autorité investie du pouvoir de police. Il est donc possible de créer un double-sens cyclable en autorisant le stationnement à gauche de la circulation générale, en le précisant dans l’arrêté. Une zone tampon de 0,50 m de protection est souhaitable en cas d’ouverture inopinée de portière et pour les manœuvres de stationnement. Le choc est cependant moins dangereux pour le cycliste dans le sens qui lui est réservé par comparaison avec une bande normale puisque la portière se referme sur l’automobile.
  • Avec le stationnement gênant :
    Dans les zones d’arrêts fréquents, comme pour les bandes cyclables, il faut faire respecter l’aménagement.
  • Mauvaise visibilité en virage :
    Compte tenu du risque de voir l’automobiliste couper le virage, il peut être recommandé de renforcer la protection de la voie réservée aux cycles (séparateur, surélévations, …).

P.S.: 

Références bibliographiques :
– CERTU. Recommandations pour les aménagements cyclables. Lyon 2008 (www.certu.fr)
– FUBicy. Les contre-sens cyclables : présentation de 73 cas français, Strasbourg, Grenoble, Rennes, Nantes, Colombes… Édition 2006 (www.fubicy.org)
– CERTU. La signalisation des aménagements et des itinéraires cyclables. Lyon 2004 (www.certu.fr)
– Instruction interministérielle sur la signalisation routière.

Latour-Bas-Elne

Parmi les enfants, certains sont autonomes, d’autres sont reliés au vélo parental , d’autres enfin, les plus petits sont confortablement installés dans une carriole tractée par le vélo de leurs parents. Dans cet équipage hétéroclite, nous ne passons pas inaperçu aux carrefours et aux traversées des routes !

Nous traversons ainsi Cabestany, Saleilles, où, près de l’église, la route nous conduit au bout de Théza. Prenant la direction du Mas Chichet, nous rejoignons par une piste, le cimetière de Corneilla del Vercol. Une petite route nous amène alors vers le centre commercial de Latour-Bas-Elne que nous contournons. Enfin une petite route goudronnée nous fait aboutir au Mas Calmette, but de le la promenade. Au passage, nous découvrons les parcs aux biches, les prairies de chevaux, et les amandiers en fleurs. Nous arrivons assoiffés et en chaleur au mas. Nous posons les vélos et nos fesses dans le beau jardin du Mas. L’hôtesse, Armelle Mocarb nous reçoit avec une extrême gentillesse, et nous offre le café.

La visite au poulailler, les chiens, les jeux de ballons agrémentent le repos des enfants. Mais l’après-midi arrive et le soleil disparaît. Nous enfourchons alors nos montures pour le retour. La tramontane a la bonne idée de s’arrêter, nous facilitant ainsi la progression. Nous ne prenons pas le même trajet et varions un peu notre chemin. Nous n’avons pas de canaux, mais des agouilles dont les chemins de »halage » ne sont pas toujours carrossables ! d’où crevaison, chaîne sautée…mais nous savons attendre les retardataires. Nous arrivons sur Alenya, puis directement à Cabestany et revenons au point de départ vers les 17h, après une belle journée sportive et quelque 40 kilomètres de tours de roues. Nous tenons à remercier Thibaut et Claude qui ont « reconnu » les chemins ainsi qu’ Armelle qui nous a si gentiment reçu chez elle.

Table Ronde sur les déplacements en ville

Claire BRUN, Présidente de Vélo En Têt, accueille le nombreux public (quatre-vingt-dix présents), et présente le sujet du débat tel qu’il apparaissait dans la plateforme de « 66 mesures pour Perpignan » à laquelle la plupart des candidats ont répondu :

« Réduire le trafic automobile pour favoriser celui des piétons, des vélos et des transports en commun dans notre ville. »

Le modérateur présente ensuite le bureau de l’association, puis précise les conditions d’intervention de chaque liste représentée (Liste ALDUY, Liste CODOGNES, Liste RIPOULL, Liste AMIEL-DONAT, Liste « A gauche vraiment – LCR ») : un seul intervenant par liste (avec changements possibles en cours de soirée), un temps de parole limité à dix minutes pour la première intervention de présentation du programme à propos de la question posée en introduction, puis alternance questions de la salle – réponses avec durée limitée à deux minutes.

Par ordre géographique, c’est la liste AMIEL-DONAT qui prend la parole. Alain COUDERT fait le constat que la situation actuelle ne peut plus durer. Cycliste lui-même, il a peur de rouler en vélo en ville, et affirme qu’il appartient à tous d’œuvrer pour vivre en harmonie, en développant les transports en commun pour relier les quartiers, en améliorant les voies cyclables, en créant cet espace partagé qui permet à tous, y compris aux automobilistes de coexister en harmonie.

Puis c’est au tour de la liste MODEM. Clotilde RIPOULL explique son engagement en politique par sa participation à la lutte contre le 4è pont qu’elle considère comme une erreur, puisqu’il amènera encore plus de véhicules en ville, plus de pollution etc. Elle condamne ensuite le manque de démocratie locale, en prenant comme second exemple le mépris dans lequel est tenue l’association qui milite contre les projets pour le quai de Genève.

Sa liste considère que Perpignan est en retard pour tout, au niveau du PDU, des anticipations sur les transports en commun, polluants, inadaptés. Pour les années à venir, en termes de développement durable, il faut étudier un projet de tramway, avec une ligne reliant l’agglomération de Perpignan à la côte. Le mot-clé pour elle, c’est « anticipation », tant en matière de transport que de logement. Car plus on éloigne la population de la ville, plus on crée de circulation automobile. Mme RIPOULL termine par BIP, qui a pour conséquence la mise en place d’un grand nombre de mobilier urbain, source de pollution visuelle.

Puis c’est Marcel ZIDANI qui prend la parole pour la liste ALDUY. Il précise qu’entre 1990 et aujourd’hui, Perpignan est passé de 100.000 à 120.000 habitants, ce qui en fait une des trois villes de France qui ont progressé le plus en population. «En matière de transport, la ville a beaucoup travaillé, la priorité des priorités pour la communauté d’agglomération a été le transport depuis les villages jusqu’au centre-ville. Le 2è point important, c’est « comment faire diminuer le trafic automobile » au profit des transports en commun. Il reste encore beaucoup à faire, et c’est dans les objectifs. Faire circuler les bus en site propre pour assurer le débit et la régularité. On a par exemple gagné 6 minutes sur l’itinéraire Place de Catalogne – Castillet. Important aussi l’amélioration de la qualité des bus. Dans tout ce que nous achetons aujourd’hui, l’accès handicapés est assuré.

Une association a même été associée à ce souci du transport des handicapés qui pour 1 euro sont transportés de leur lieu de vie jusqu’à l’endroit où ils veulent se rendre (système de porte à porte). Quant au tramway, c’est 275 Millions d’euros pour une fréquentation qui ne pourra pas le rentabiliser. D’autres systèmes (bus articulés par exemple) sont plus performants et nous sommes en train de les mettre en place. Il faut terminer la rocade Est pour désengorger le pont Arago de tous les gens qui traversent Perpignan et qui n’ont rien à faire là. Et le 4è pont n’aura que 2 files voitures contre 4 files transports en commun, vélos et piétons. On ne peut pas tout nous reprocher non plus !»

Jean CODOGNES pour la liste Perpignan-Gagnant intervient à son tour. Selon le Directeur du Samu, il est plus dangereux de faire du vélo à Perpignan que du parapente… «Les responsables politiques doivent assurer la sécurité de chaque citoyen. Et on a pris beaucoup de retard, sauf pour implanter des vélos la semaine dernière

Diminuer l’impact de la voiture sur la ville correspond à des impératifs environnementaux mais aussi économiques. L’essence est de plus en plus chère, les travaux de construction de rocades aussi.

Les bus doivent être fréquents, ponctuels et confortables. Il faut avoir le courage politique de sanctionner ceux qui encombrent les espaces dédiés aux bus pour aller chercher leur journal. Et cela, la municipalité actuelle ne l’a pas fait.»

Jean CODOGNES prend plusieurs exemples étrangers, en Allemagne, Italie et pays nordiques : «et pourtant tous ces pays n’ont pas un climat aussi favorable que le nôtre. Ils ont eu une volonté politique, eux. Il est important de construire 50 km de pistes cyclables sécurisées. A Paris on n’a pas lancé les vélos comme cela. Tous les vendredis pendant un an, à roller, à vélo, un an avant on a testé. Il ne faut pas agir dans l’urgence. Nous avons les moyens financiers de doter très rapidement Perpignan de ces 50 km de pistes cyclables sécurisées permettant aux parents, aux enfants de circuler en toute sécurité. Pour finir, on sait que

chaque fois qu’on a piétonnisé un centre-ville, on a noté après un petit délai une forte augmentation du chiffre d’affaires des commerces concernés.»

Alexis CONTRERAS de la liste « A gauche vraiment » menée par Mickaël CUFI, intervient en dernier. Il insiste sur la démocratie participative, et part des 66 mesures proposées par Vélo en Têt. Beaucoup de choses sont intéressantes, d’autres moins et quelques unes le dérangent « un peu ».

«On ne fera rien sans l’accord des populations, des associations. Les habitants de Perpignan seront consultés. La politique ne se fera pas à la Mairie, mais chez les habitants, dans les quartiers. Pour les transports en commun, immédiatement gratuité pour les chômeurs et les précaires. Puis ensuite, gratuité pour tout le monde. Des parkings à l’extérieur de la ville permettront aux gens qui travaillent à Perpignan de laisser leur voiture pour prendre les transports en commun. Et ces derniers iront au-delà de 20 h, contrairement à ce qui se fait aujourd’hui. Par exemple à l’université, passées 20h il n’y a plus de transport possible. « Nous nous prononçons aussi pour la piétonisation totale de l’hyper-centre. Pour les pistes cyclables, à Perpignan on sait où elles commencent, on ne sait jamais où elles finissent. Ce que je n’ai pas aimé, ce sont les interdictions, la culpabilisation des automobilistes qu’il faut éviter. La répression des automobilistes est un aspect négatif : réprimer le stationnement sauvage sur les trottoirs, c’est aller trop loin»

Ensuite le public et les représentants des listes vont débattre : premier sujet, la piétonisation de l’hyper-centre.

Michel FRANQUESA pour la liste AMIEL-DONAT aborde le problème de la livraison des commerces. On peut laisser passer les véhicules de livraison et les habitants du quartier à certains moments. La piétonisation ne défavorise pas le commerce, au contraire.

Liste MODEM : Clotilde RIPOULL. La piétonisation ne se fera pas sans concertation. Nous sommes pour une démocratie participative. Il ne faudra pas oublier les artisans qui ont besoin de circuler à tout moment et partout.

Marcel ZIDANI – Liste ALDUY. 1990 : 1 commerce sur 7 fermait en centre-ville. On ne pouvait pas aggraver cette situation. Aujourd’hui les commerces du centre-ville fonctionnent bien. On peut donc piétonniser, mais pas contre les uns ou les autres. Avec tout le monde. Pensons au Quai VAUBAN, personne, soi-disant, n’en voulait. Personne maintenant, surtout chez les commerçants, ne voudrait revenir en arrière.

Katia MINGO pour la liste CODOGNES reprend donc la parole et promet de terminer en une minute…La piétonisation est une évidence et une urgence, car les centres-villes n’ont pas été conçus pour les voitures. Bien sûr cela ne peut se faire qu’en concertation entre les usagers, les techniciens et les politiques. Toutes les villes qui ont tenté la piétonisation ont retrouvé une grande vigueur commerciale dans leur centre. A Montpellier par exemple il n’y a pas de livraison de marchandise entre 8h et 20h sauf pour les véhicules propres. Et bien une entreprise de triporteurs s’est installée et cela marche superbement bien. Sept emplois ont été créés. Le «pédibus» pour aller à l’école a aussi été lancé. Et cela marche tellement bien que les enseignants ont même créé des parcours pédagogiques. Il suffit de volonté politique.

Alexis CONTRERAS pour la LCR est tellement favorable à la prise de parole citoyenne qu’il préfère prêcher par l’exemple et laisser le public s’exprimer.

Première question : la présidente de l’Association de quartier Torcatis, quartier très résidentiel, si elle milite pour le piéton dans le centre-ville, demande quand même que l’hyper-centre soit ouvert une ou deux heures par jour aux voitures, et elle donne l’exemple des personnes très âgées qui ont un rendez-vous chez le médecin et qui doivent pouvoir être accompagnées, car les bus ne sont pas toujours accessibles aux personnes peu mobiles, et leurs horaires trop coercitifs.

La Présidente de l’Association de défense des piétons plaide pour la réinstallation de bancs le long des parcours piétonniers afin que les gens puissent se reposer. Une ville piétonnière sans banc est une utopie. Un autre participant introduit le problème des SDF qui monopolisent les bancs de jour et de nuit, ce qui a contraint à supprimer lesdits bancs. Le modérateur intervient pour recentrer le débat sur les transports en précisant que l’on ne peut pas traiter de tous les sujets, même si ils sont liés.

M. B.,architecte,est inquiet sur la cohabitation des vélos et des piétons sur les mêmes itinéraires. Une autre personne intervient pour dire qu’à Fribourg, en Allemagne, cela se passe sans aucun problème. Michel FRANQUESA (liste AMIEL-DONAT) pense à ceux qui ne peuvent pas être piétons (par exemple les personnes très âgées). Il faut donc des moyens de transport en commun « propres ». Dans « l’archipel » il faut aussi une interconnexion entre les quartiers, par des véhicules réduits en taille. Il y a moyen aussi de donner aux commerçants des cartes d’accès prioritaires et de parking.

Mme L. souhaite que l’on soit vigilant en parlant du « centre ville », car ce terme ne comprend pas seulement du centre historique à l’intérieur des boulevards circulaires mais la ville comprend tous les quartiers proches comme celui de la gare, Las Cobas etc.. qui doivent aussi bénéficier d’une circulation maîtrisée. Elle insiste par ailleurs sur ces boulevards circulaires empruntés par un flot de voitures continu à forte vitesse qui provoquent une in-sécurisation inacceptable des piétons et cyclistes en plein centre ville.

Thibaut LEGAYE reprend le thème du [?code de la rue], inventé par les Belges. Le principe c’est que la ville ne peut pas avoir les mêmes règles que la route, puisqu’elle est un espace partagé. Il faut donc protéger le plus faible en lui donnant priorité. Le piéton a priorité sur le vélo, le vélo sur la voiture etc. Une commission a été créée en France. Pourquoi ne pas l’essayer à Perpignan ? Une ville de Hollande ([?Drachten]) a même été plus loin en supprimant tous les feux rouges et tous les panneaux pour responsabiliser au maximum chacun. Et il y a même des zones où les cyclistes doivent descendre de vélo et le conduire à la main. Quant aux livraisons, Strasbourg a laissé l’accessibilité totale aux voitures, mais sans possibilité de traverser le centre, à très faible vitesse et avec priorité aux vélos et aux piétons. Et cela fonctionne. A Perpignan non plus il ne faut pas permettre aux voitures de traverser la ville. Il faut qu’elles ressortent par là où elles sont entrées. Cela permet de partager l’espace et de diminuer, en le rendant plus difficile, le trafic automobile inutile, pour permettre le trafic automobile indispensable. Et cela ne doit pas se faire que dans l’hyper-centre, mais dans tous les quartiers résidentiels. Une autre personne insiste sur l’extension nécessaire à toute la ville et pas seulement à l’hyper-centre. Les boulevards de ceinture qui traversent Perpignan sont insupportables aux piétons.

M. ZIDANI pour la liste ALDUY est d’accord pour une zone limitée à 30 Km/h. Il rappelle qu’un effort a été fait par la municipalité actuelle en rendant insignifiant le prix du péage entre Perpignan-Nord et Sud : deux euros par mois, afin de désengorger le centre.

Jean MONESTIER pour Vélo En Têt veut préciser la notion de réseau cyclable : la continuité d’une piste cyclable n’est pas obligatoire si le trajet d’un point à un autre est « sécurisé ». Il y a de petites rues où un vélo occupe le centre de la voie et contraindre les voitures à le suivre. Autre problème : les horaires des transports en commun. Le soir on ne peut plus rentrer de Perpignan vers les villages. Or la vie culturelle (cinéma, théâtre, restaurants) ou associative (cf. ce soir !) se passe surtout à Perpignan. Alors il faudrait qu’il y ait chaque soir à minuit, comme pour les boîtes de nuit, un bus qui parte du centre de Perpignan, qui « ramasse » les gens sur deux ou trois points et qui fasse le tour des villages de la périphérie. Quant au tram, M. M. rappelle qu’avec une puissance d’un cheval, on tire sur route deux tonnes, sur rail dix tonnes et sur voie d’eau cent tonnes. Le tram peut donc être rentabilisé sur la ligne de Canet.

M. ZIDANI (liste ALDUY) insiste sur le maillage des transports en commun qui est à la charge des communes qui souvent refusent d’investir de telles sommes.

Un autre habitant des villages (Baixas) fait remarquer que cycliste depuis dix ans, il n’a pas encore vu, pendant toutes ces années, la moindre piste pour aller sur Perpignan alors que les routes se sont multipliées.

Claire Brun insiste sur le fait qu’en ville si la circulation est réellement ralentie en [?zone 30], les vélos peuvent circuler en sécurité sur la chaussée et tous les usagers peuvent trouver leur place (résidents, handicapés, livraisons etc…) dans une ville apaisée. Il existe par ailleurs des moyens simples de faciliter la circulation des cyclistes en centre ville où l’espace est compté sans pistes cyclables dédiées : couloirs bus mixtes, double sens cyclables

Mme P. qui habite le Moulin à Vent raconte sa joie à l’arrivée de la ligne 4, servie par un charmant petit autobus, et très vite sa désillusion, car ce maudit 4 est inutilisable pour la vieille dame qu’elle est : marche très haute, pas de poignées pour se tirer, montée par l’arrière et composteur à l’avant. Pour descendre, il faut faire le grand écart ou se faire porter par un voyageur compatissant ! Quant au centre, il est plein de plots et d’obstacles trop dangereux, et l’avenue d’Espagne, et ses grandes surfaces, Mme P n’y va qu’après avoir rédigé son testament tant elle craint de ne pas en revenir !

M. ZIDANI (Liste ALDUY) insiste sur les transports ferroviaires.

M. S. voit le problème du transit sur Perpignan qui rentre en ville sans raison. La rocade Est doit être déplacée à droite des Jardins St Jacques pour préserver le « poumon vert de Perpignan ». Son trajet prévu est inacceptable. Il faut revoir le PLU. Le 4è pont et le boulevard Nord-est sont indissociables. Toutes les listes à part celle de M. Alduy sont opposées au 4è pont.

Olivier BRUN intervient à trois titres : en tant que pneumologue, il attire l’attention sur la recrudescence des asthmes chez les enfants et sur le fait que la pollution est très sous-évaluée dans les normes officielles par rapport à la réalité. En tant qu’ adhérent de Locovélo, il est heureux que la location de vélos existe enfin à Perpignan. Mais ce système ne fonctionnera que si d’autres mesures sont prises pour le vélo (limitation à 30, piétonisation du centre etc.). En tant qu’adhérent à Vélo En Têt, il a été bluffé par l’annonce par M. CODOGNES de la construction immédiate de 50 Km de pistes cyclables. Il voudrait savoir ce que proposent les autres listes.

Une surenchère ne serait pas raisonnable en période électorale !

Mme RIPOULL (Liste MODEM) circule à vélo et doit relier Jean Lurçat à Bon Secours. C’est très rapide, mais très dangereux. Pour elle le problème n’est pas combien de kms de pistes cyclable à Perpignan, mais comment faire diminuer le nombre d’automobiles !

M. CODOGNES observe que l’étude a été réalisée en 2003 par Vélo En Têt et qu’en 2008 il n’y a pas grand-chose de fait. Or la Ville a refait les Boulevards Kennedy, Wilson etc., et il n’y a pas été implanté de pistes cyclables. Il n’y a pas de volonté politique, et le retard s’accumule.

L’heure de fin de cette table ronde approchant, puisqu’il faut rendre la salle à 23 h, le modérateur demande au représentant de chacune des cinq listes de donner son sentiment sur la soirée et de conclure, et le tout en une minute maximum !

M. FRANQUESA (liste AMIEL-DONAT) insiste sur la nécessité d’un plan d’ensemble pour les transports mais aussi l’habitat et l’urbanisme en général ; Mme RIPOULL (Liste MODEM) conclue en stigmatisant l’immobilisme et les coups de pub de la municipalité actuelle ; M. ZIDANI (municipalité sortante) trouve que ses collègues ont beau jeu de promettre et de critiquer pour ce qui n’a pas été fait, mais qu’ils devraient avoir l’honnêteté intellectuelle de saluer les nombreux points positifs réalisés. M. CODOGNES (Liste Perpignan Gagnant) veut redonner un dynamisme à la ville et la rendre plus agréable à vivre ;et Mr B. pour la liste LCR se lance dans une diatribe contre les sortants à laquelle le modérateur doit mettre fin pour permettre à la Présidente de Vélo En Têt de conclure.

Claire BRUN remercie tous les participants de s’être prêtés au jeu difficile de la table ronde, espère que personne n’a été lésé dans son désir d’expression et donne rendez-vous à tous dimanche soir pour le verdict des urnes.

Quai de Genève

Il devrait être bientôt être relié à l’avenue Ribère. «Au fond» de ce quai, la ville a acheté un terrain sur lequel il y a une maison qui serait démolie pour ouvrir cette nouvelle liaison à la circulation automobile.

Nous avons rappelé que ce quartier est concerné par la modification de la gare et du schéma des circulations, et que, selon nous, cela devait être l’occasion de favoriser les Transports en Commun, le vélo, la marche, au détriment de la voiture automobile. Le secteur concerné embrasse les rues de Saint-Assiscle, les alentours de la gare TGV et de la gare régionale, le quai de la Basse, l’av. J. Panchot, l’Av. Gl. De Gaulle, le quai de Hanovre, le Q. Nobel, l’entrée du Lycée Arago,… Nous considérons que le réaménagement de cette zone, induit par le chantier de la gare, ne devrait pas conduire à multiplier les itinéraires possibles pour les voitures, à favoriser leur pénétration dans les quartiers, à viser la fluidité pour les voitures au détriment des autres modes.

Bien au contraire, comme chaque chantier en ville, ce devrait être l’occasion de créer de nouveaux itinéraires cyclables, des espaces piétons, favoriser l’efficacité des transports en commun….

Vélo En Têt a donc proposé, en réaction à ce projet, que cette jolie maison soit conservée, que son jardin arboré soit traversable et ouvert à la circulation piétonne et cyclable uniquement, et que le bâtiment devienne «la maison de la promotion des modes doux» (Vélo-Marche) avec un atelier de réparation de vélos, une vélo-école, 3 ou 4 salariés permanents, un local pour EPPO (Etre Piéton dans les PO), un local pour Vélo En Têt,…

Le service de la voirie a accueilli presque favorablement notre idée :

«Une maison des modes doux ? Pourquoi pas, là ou ailleurs…»

Évidemment pour nous, l’important c’est surtout de renoncer à l’ouverture de ce quai de Genève, et que «la maison des modes doux» se fasse , et pas ailleurs comme une opération de communication supplémentaire, un vernis d’urbanisme durable sur une politique du Tout voiture…

L’Atelier d’Urbanisme, en confrontant architectes et associations de quartiers, devrait bientôt mener une réflexion sur ce projet.

P.S.: 

Voir aussi ce blog.

Les réponses de la liste « AMIEL-DONAT »

|| Réduire la place de l’automobile |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 1 | Moratoire sur les aménagements favorisant l’usage de l’automobile | Oui | |

| 2 | Impact sur l’environnement de tout nouveau projet | Oui | |

| 3 | Mesurer le transfert modal | Oui | Deux mesures par an : Établissement d’un bilan annuel ; et Retour vers la population et les associations|

| 4 | Créer une ligne budgétaire vélo | Oui | Création d’une ligne budgétaire « mobilité douce » avec une rubrique « vélo » |

| 5 | Pas de nouvelle Rocade autour de Perpignan. | Non | Ce n’est pas une compétence de la ville. |

| 6 | Pas de nouveau Parking en Ville. | Oui| pas de parking en ville mais aménagement de parc relais |

| 7 | Politique tarifaire du stationnement pour dissuader l’usage quotidien de l’automobile | Oui| Dans 6 mois. |

| 8 | Intraversabilité du centre-ville | Ni Oui, Ni Non| Demander oui, interdire non ! |

| 9 | Dissuader la traversée des quartiers par les autos | Oui | Dans 2 ans, compte tenu des études et travaux nécessaires.|

| 10 | Péage urbain | Non||

| 11 | Covoiturage sur voie réservée | Oui| Oui, à condition de ne pas saturer la voie bus. |

| 12 | Réviser le PLU | Oui| |

|| Aménager une voirie piétonne et cyclable |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 13 | Code de la Rue | Oui| |

| 14 | Toute la ville en zone 30 | Oui| sur une partie de la ville définie après études et concertation avec la population.|

| 15 | Carrefour à oreilles, avancées piétonnes |Oui| |

| 16 | Réprimer le stationnement sauvage | Oui| |

| 17 | Trottoirs larges et agréables | Oui| |

| 18 | Pas de nouveaux trottoirs partagés piétons/vélos | Oui| |

| 19 | Pédibus. | Oui| |

| 20 | Interdire stationnement des automobiles…. | Non| |

| 21 | …et circulation aux abords des établissements scolaires. | Non| l’école doit rester accessible : des « dépose minute » seront organisés |

| 22 | Que chaque scolaire puisse rejoindre son établissement à vélo | Oui| |

| 23 | Concertation et schéma directeur | Oui| et mettre en place des actions de formation à la conduite sécuritaire pour les élèves |

| 24 | Continuité des parcours cyclables | Oui| |

| 25 | Loi sur l’Air | Oui| |

| 26 | Rond-points | Oui| |

| 27 | Voies de bus mixte vélo | Oui||

| 28 | Double-sens cyclables. | Oui| |

| 29 | Stationnement vélo dans les parkings voitures. | Oui| |

| 30 | Réseau radiant de voies piétonnes et cyclables | Oui||

| 31 | Voies vertes | Oui| |

| 32 | Pistes « en site propre » | Oui||

| 33 | Vérification des aménagements cyclables par un organisme indépendant | Oui| |

| 34 | Comptages annuels | Oui| réalisé par un organisme indépendant en collaboration avec les associations. |

|| Développer les Transports en commun et le report modal |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 35 | Baisse du prix du ticket | Oui|dans le 1 er semestre |

| 36 | Voies de bus en site propre | Oui| Le PDU sera revu|

| 37 | Informer les usagers de l’attente en temps réel | Oui| |

| 38 | Radio-commandes pour priorité aux feux | Oui| |

| 39 | Service régulier, rapide, horaires tardifs | Oui| nous mettrons en place des bus à haut niveau de service cadencé |

| 40 | Transport des bicyclettes dans les trains et les bus | Oui| |

| 41 | Tramways | Oui | Le tramway fera l’objet d’une étude de faisabilité |

| 42 | Utiliser les anciennes voies de chemins de fer pour tramways ou tram/trains | Oui | A condition que la région qui est compétente sur le T.E.R. l’accepte |

| 43 | Vélostations : location/ entretien/ gardiennage/ 24hsur24 | Oui| |

| 44 | Location courte durée | Oui| |

| 45 | Location de vélo longue durée | Oui|(43 à 45) en partenariat avec les associations d’insertion |

| 46 | 10% de déplacements vélo en fin de mandat au moins | Oui| |

|| Soutenir les entreprises citoyennes |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 47 | Plans de Déplacements d’Entreprise ou d’Établissements scolaires | Oui| |

| 48 | Subventions aux abonnements aux TC | Oui| Abonnements attractifs pour le trajet domicile – travail |

| 49 | Mettre à disposition des vélos aux des entreprises engagées dans un PDE | Oui| Nous proposons un partenariat au C.G. afin de couvrir l’ensemble du département |

| 50 | « vélos de service » pour les employés de la mairie et les élus | Oui| Nous étudierons également la possibilité de subventionner l’achat de vélos |

| 51 | Supprimer les aides au stationnement des agents de la collectivité | | (51 et 52) Si cette aide existe, elle ne sera supprimée qu’après concertation avec les intéressés et compensation financière pour perte de revenu pour les agents. |

| 52 | Réduire les véhicules de fonction | | |

| 53 | Équiper les services de garage à vélo, de douches | Oui | |

| 54 | Encourager la résidence près du lieu de travail | Non| Une collectivité territoriale ne peut pas financer un C.E. En revanche, des incitations financières seront mises en place pour l’utilisation des transports en commun |

| 55 | Réduire la flotte automobile de la ville | Oui ||

| 56 | Livraisons à vélo | | Tous les créateurs d’entreprises peuvent être aidés quelque soit le secteur d’activité |

| 57 | Téléconférence | Oui| |

| 58 | Covoiturage | Oui| |

| 59 | Déplacement de travail individuel en transport en commun | Non | Une collectivité territoriale n’a pas le droit d’interdire les déplacements des citoyens.|

|| Penser l’urbanisme |||

| | proposition | Adhésion | Délai et commentaires |

| 60 | Densifier le tissu urbain | Oui| |

| 61 | « Écoquartiers » | Oui | |

| 62 | Parkings en périphérie | Oui | |

| 63 | Relier les (éco-)quartiers et la ville par des TC et des voies cyclables | Oui | «…par des TC et des voies cyclables» et les voies vertes piétonnes. Ne pas oublier les personnes âgées et la nécessité de voies vertes piétonnes !! |

| 64 |Déplacement en ville à pied, à vélo ou en TC | ??? | La mobilité douce ne se résume pas qu’au vélo.|

| 65 | Commerces proximité | Oui| |

| 66 | Moratoire et essaimage des grandes surfaces | Oui| |

Les réponses de la liste « ALDUY »

Leurs commentaires sur chaque point de notre questionnaire ont été mis en ligne sur leur blog de campagne. Nous avons préféré mettre ici un lien vers leur texte plutôt que de le recopier entièrement. Mais vous pouvez déposer ici même vos commentaires en cliquant sur « Répondre à cet article » ci dessous.

On peut aussi revoir la liste complète de nos propositions ici

On peut aussi consulter les réponses des autres listes ici.

Assemblée générale 2008

Rapport Moral

Le Président fait le rappel des actions menées (Bulletin annuel, PLU, PDU, Plateforme de propositions pour les Municipales, etc.), mais exprime son pessimisme pour l’avenir devant les annonces de rocades, ronds-points et autres chantiers. Malgré une certaine évolution, grâce à Velo En Têt, il estime que d’autres villes de même taille sont plus gâtées que Perpignan.

Aussi, après 6 ans de présidence, il ressent le besoin de passer la main, et souhaite ne plus avoir à s’occuper que du site internet en tant que webmaster (gestion des adhérents en ligne et mailing).

Adopté à l’unanimité.

Rapport financier

La trésorière, Astrid OSLAND, présente l’état des comptes : nous avons en caisse, avant les adhésions recueillies ce soir, 1.000 €. Nos ressources ne proviennent que des cotisations, et nos dépenses principales sont le timbrage, surtout avec l’envoi du guide Fubicy à tous les adhérents par la Poste. Nos autres dépenses sont l’assurance obligatoire pour la salle de réunion, les abonnements à deux revues, l’achat d’ouvrages divers dont des manuels de réparation.

Adopté à l’unanimité.

Renouvellement du CA

L’appel de candidatures ayant été régulièrement fait avec la convocation à ces deux AG, sont élus à l’unanimité:

-Présidente : Claire BRUN-SERRURIER

-Vice Président : Thibaut LEGAYE

-Trésorière : Astrid OSLAND

-Secrétaire : Serge PIOLI

-Secrétaire-Adjointe : Elisabeth DELILLE

– Propositions d’aide ponctuelle : Martine Musy, Véronique Morandi (matériel, stands..), Claude Tellié (balades)

Prochaines Actions

– Sortir un bulletin trimestriel papier pour les non-connectés) très rapidement

– Organisation d’une Table ronde le 4 Mars 2008, dans notre salle de réunion, sur la plateforme pour les municipales, avec un candidat de chaque liste. La filmer (en numérique) pour la mettre sur le site ou sur les extensions internet de FR3.

– « Votez à pied ou à vélo » : Plusieurs actions envisagées, photo dans la presse avec pancartes sur les vélos + circuit en ville la veille du 1er tour

– Balade le 16 mars – rendez-vous à 10 h à l’annexe mairie de Saint Gaudérique, après avoir voté !

– Semaine du Développement durable – Le 5 Avril 2008, quai Vauban, stand de vente de matériel (pinces à pantalon, écarteurs de danger, éclairages …) à prix coûtant.

– Participation à la Fête du Vélo les 7 et 8 Juin. But: ne pas être noyés dans la communication de la mairie, de l’Agglo ou du Conseil Général. En faire quelque chose de festif avec la Boutifanfare, un tour en ville (ballons etc.) et un pique-nique ?

Questions diverses

– La rocade Ouest va couper toutes les petites routes. Prévoir une balade pour les faire une dernière fois !!!

– Prévoir balade de Perpignan à Villeneuve la Rivière pour le festival Photo en mai – Juin , avec pique-nique à Pézilla.

– 4 Oct. 2008 – Jazz à vélo à Baixas. S’inscrire dès à présent.

– Proposer une sortie Perpignan-Toulouges pour soutenir le réseau d’économie solidaire au mois de mai.

– Arceaux réservés aux vélos. Actions à prévoir.

– Espaces partagés Piétons-Vélos = danger. Être attentif à nos relations avec les piétons

– Locovelo.com vous informe en ligne sur tout ce qui se fait en vélo sur Perpignan. Lien sur BIP (vélo libre service à Perpignan fin février) pour être dans les mille premiers abonnements gratuits.

La prochaine réunion aura lieu non pas le 2è mardi de mars, mais le premier, à l’occasion de la table ronde du 4 mars 2008. Plus personne ne demandant la parole, la séance est levée à 23h15.