Une vision erronée du vélo

Au vu des équipements cyclables qui fleurissent dans notre département, il est urgent de rectifier la vision que beaucoup de techniciens, bureaux d’études et élus ont des mobilités actives.
A ce jour, les équipements proposés relèvent le plus souvent de la balade dominicale ou touristique avec les enfants que du déplacement rapide pour se rendre au travail ou pour la livraison d’un colis urgent. Le vélo est perçu comme un loisir tranquille, alors que dans le code de la route, il est un véhicule à part entière.

Les enjeux de réduction des émissions de gaz a effet de serre et des émissions de particule fine sont pourtant dans le basculement de nos usages de l’automobile au quotidien vers les mobilités actives.
En effet, selon une étude publiée par l’AURCA en 2019, la moitié des déplacements pendulaires (domicile travail) sur l’étendue du ScoT de la plaine du Roussillon font moins de 5 km. Ces déplacements pendulaires représentaient en 2012 plus de 150 000 déplacements par jour.
Les enjeux sont bien là, avec moins de 2 % de déplacements en vélo, la marge de progression est énorme.
Bien sûr, les mobilités sont aussi touristiques et de loisir et les équipements proposés doivent concilier tous les modes de déplacements actifs.

Pour cela, il faut stopper les réalisations non conformes : trottoirs partagés qui malgré le sentiment de sécurité qu’ils engendrent amplifient les conflits d’usage entre les piétons et les cyclistes avec des différentiels de vitesses incompatibles. Ils sont totalement interdits par les codes en vigueur.
De la même façon, entre les communes de la proche couronne Perpignanaise, génératrice des principaux déplacements, des pistes dédiées, rapides, sûres, directes et calibrées sur une projection décennale des déplacements actifs doivent être mises en œuvre si nous voulons avoir une chance de réussir ce basculement des mobilités.
Le vélo peut être perçu comme un loisir tranquille, un sport de haut niveau, mais il est avant tout un véhicule, fragile, mais efficient, non polluant, peu coûteux, rapide au regard des vitesses moyennes automobiles, vecteur d’emploi et de développement économique.

Il faut absolument que les aménageurs fassent évoluer leur vision des mobilités actives et proposent de vrais équipements en réponse à ces enjeux : des voiries pour tous les véhicules et des trottoirs pour les piétons.
La ville n’étant pas extensible, nous revenons à un partage de la voirie avec les autres véhicules, donc, une réduction de la place de la voiture dans nos déplacements quotidiens. Un schéma cyclable commence toujours par une projection d’un plan de circulation définissant les emprises actuelles et projetés des déplacements et stationnements automobile, par conséquence, la place laissé aux autres mobilités et aménagements.
Transformer des trottoirs en pistes cyclables revient seulement à déplacer les conflits d’usage de la route vers les trottoirs et non à traiter le problème des mobilités.

Perpignan : nos enfants pourront-ils stationner un jour leurs vélos / trottinettes à l’école ?

La Ville de Perpignan va-t-elle prendre de bonnes résolutions pour cette année 2021 et offrir aux (petit.e.s) perpignanais.es les infrastructures qu’ils/elles méritent ?

Nous en parlions début novembre : les écolier.e.s perpignanais.es n’ont toujours pas de trajets sécurisés pour se rendre à vélo ou trottinette à l’école, ni de stationnements pour garer leur petit véhicule. Pourtant ils sont toujours aussi nombreux à plébisciter ce moyen de transport malgré le froid et/ou la pluie !
À quand un plan municipal de circulation sécurisant les abords d’écoles ? Cela se fait déjà partout en France (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Rouen, etc.) !

Alors qu’ailleurs les collectivités installent des stationnements vélo, financés à 60% par le programme Alvéole, la ville de Perpignan ne propose toujours pas de parkings couverts dans les lieux accueillant du public, comme les écoles ! Il suffit de suivre le compte Twitter d’Alvéole CEE pour voir des exemples quotidiens de nouvelles réalisations dans d’autre communes, comme récemment dans deux écoles de Loire-Atlantique : https://mobile.twitter.com/alveoleCEE/status/1346023815701123073.
À quand un parking vélo pour nos enfants dans chaque école municipale, comme c’est déjà le cas dans grand nombre de collèges/lycées du département ?

Nous proposons une rencontre à nos élus afin d’établir ensemble des objectifs visant à permettre une circulation et un stationnement sécurisés pour les enfants de primaire de la ville.

Afin de répondre aux demandes des parents et enfants, une école de Perpignan a installé une, puis deux, puis trois ; aujourd’hui il y a quatre palettes en bois et c’est encore insuffisant !
Si un test zéro budget donne des résultats aussi spectaculaires, peut-on espérer de vrais stationnements (couverts et fonctionnels) ? En tout cas là demande est bien là…

Chantier d’extension du parc Sant Vicens : pas de déviation pour les vélos !

Il y a bien une/des oreille/s qui nous écoutent à la Ville de Perpignan et une/des bouche/s qui ont donné des instructions suite à notre publication du 28 novembre au sujet des travaux d’extension du parc Sant Vicens : https://www.facebook.com/VeloEnTet/posts/3422907047821898

C’est une très bonne nouvelle, après de nombreuses années de communication compliquée avec les élus de la ville…

Un panneau prenant en compte le vélo comme usager normal de la voie publique lors de travaux ou maintenances (au même titre que le piéton ou la voiture) est un signe fort et nécessaire de la part de toutes les collectivités. Il convient donc de remercier la ville pour ce premier pas symbolique.

Afin que celui-ci devienne un acte concret et pratique, nous attendons sur ce chantier (et sur les prochains) à avoir de vraies déviations (un panneau n’est pas une déviation), proposant un itinéraire bis sécurisé, car les cyclistes sont vulnérables, au même titre que les piétons et méritent cette prise en compte !

En photo 1, la déviation proposée, qui commence malheureusement dans l’illégalité sur un passage piéton surprise débouchant sur un trottoir sans abaissement crying. Toujours pas d’alternative sécurisée à l’étroit trottoir, sur lequel nous dérangeons (à juste titre) les piétons.

De l’autre côté du chantier (photo 2), un panneau également mais pas plus d’options pour les vélos qu’un passage piéton et un trottoir à emprunter…

Au niveau du carrefour (photo 3), des panneaux pour les piétons uniquement. Nous espérons que ce denier sera traité comme il se doit au niveau de la circulation des vélos, vu le budget en jeu (2,2 M€ cf photo 4).

Nous terminons sur une note positive (photo 5): des panneaux d’information installés en entrée de ville diffusent entre autres, des messages liés à la sécurité des cyclistes. Merci !

Saint Estève – Jonquilles – Un début prometteur ?

Piste cyclable double sens au début de la rue des Jonquilles…

Un nouvel aménagement a vu le jour rue des Jonquilles à Saint-Estève. Il vient relier l’impasse de la Devèze, après le Tennis Club Stéphanois au cheminement doux longeant l’avenue des jardins.
Un aménagement très court mais intéressant à plus d’un titre.
Il s’agit pour partie d’une piste cyclable obligatoire à double sens d’un seul coté de la chaussée et séparée par des plots J11. Elle se situe entre le trottoir et les stationnement. Cette conception est vraiment intéressante car simple, très sécurisante, facile à construire et entretenir.
Le deuxième aspect notable de cet équipement est que cette piste double traverse subitement la chaussée pour se transformer en voie verte à double sens à cheval sur le trottoir et la chaussée pour rejoindre la passerelle sur le canal de Vernet à Pia. Là bien sûr, nous frisons le ridicule. Quel manque d’ambition pousse après un équipement conforme sur 100m à réaliser un équipement aussi aberrant et non conforme à quelque code que ce soit sur 50m ? La peur de supprimer 4 stationnements ?
L’avant dernier point notable est de tenter de comprendre dans quelle logique cet équipement a été créé. Sans schéma de mobilité active publié, difficile d’avoir une analyse précise. Cela aurait pu être le début d’une alternative cyclable de traversée de Saint-Estève depuis Baho en suivant la rue des Primevères et l’avenue des Olympiades. Au vu des aménagements bâclés de l’avenue de la Mirande, je ne le pense pas.
Il doit s’agir tout simplement d’un début d’itinéraire vers les aménagements Es’Têt en suivant le cheminement doux de l’avenue des jardins puis vers le chemin de la Boule.
Et en dernier point, il est intéressant d’analyser la mise en place d’un tel équipement sur une voie qui doit comptabiliser au grand maximum 100 véhicules par jour et se situant en zone résidentielle. Une zone de rencontre (20 km/h) ou une zone 30 auraient sans doute été plus adaptées et moins couteuses.

La profusion de réalisations d’équipements cyclables anarchiques donne l’impression que la cause des mobilités douces est acquise, mais, sans réflexion globale, sans publication de schéma ni d’analyse des mobilités quotidiennes, ces équipements sont la plupart du temps couteux et contre-productifs. Ils ne pourront servir les déplacements au quotidien et l’objectif de basculement de 9% des mobilités vers le vélo.

..une traversée réhaussée…
..puis un trottoir partagé doublé d’une piste a simple sens !

Projet d’aménagement des berges de la Basse

D’après ce que nous savons, les services techniques de la ville de Perpignan ont pour projet d’aménager la rive gauche de la Basse pour les mobilités actives (marche et vélo). Cet aménagement relierait la voie douce démarrant au bout de la rue Courteline (vers les jardins de la Basse) jusqu’au centre ville avant le Palmarium, soit en contrebas du quai de Hanovre et du quai Nobel.

Notre association propose depuis longtemps cet aménagement. En effet, la pratique du vélo pour les déplacements quotidiens pour laquelle nous militons depuis 15 ans, celle qui vise à offrir une alternative à la voiture individuelle, nécessite des itinéraires pratiques, continus, sécurisés, rapides. La pratique du vélo à Perpignan aujourd’hui est interrompue à chaque carrefour et particulièrement par les boulevards à double voie. L’objectif d’un véritable développement du vélo, pour rendre la ville respirable et se réapproprier l’espace public confisqué par la voiture, nécessite l’aménagement d’un réseau cyclable. Les ‘chemins’ de l’eau, parce qu’ils ont été préservés de l’envahissement de la voiture, sont des voies idéales pour recevoir de tels aménagements : il n’y a pas que la Basse, mais aussi la Têt, le Canal de Perpignan, le Canal de Mailloles (El Ganganell), le canal du Vernet à Pia etc.
En l’occurrence, le projet le long de la Basse vise à relier le centre ville à la zone St Charles (avec une autre section en projet au delà de St Assiscle), en desservant le lycée Arago, les quartiers Gare et St Assiscle : il constitue donc un axe structurant majeur pour des déplacements quotidiens. En débouchant au delà du boulevard, il permet son franchissement de façon sécurisée, aujourd’hui impossible hors trottoirs et passages piétons (réglementairement interdits aux vélos …) dans le sens lycée/Centre ville.

Un tel aménagement ne doit pas se faire au détriment de la nature en ville, et nous serons vigilants sur son implantation pour conserver les lauriers présents comme sur le choix des matériaux pour limiter l’impact environnemental et insérer l’aménagement de façon harmonieuse dans le paysage urbain. Donner accès aux berges de la Basse augmentera-t-il les pollutions, jets de déchets dans la rivière ? Les aménagements des jardins de la Basse au niveau de St Assiscle, libres d’accès à tout heure et agréables, prouvent que les Perpignanais respectent les aménagements dès lors qu’ils sont de qualité.

Si cet aménagement se réalise avec une vrai continuité et ‘praticité’ cyclable, il ne se substitue en rien à la nécessaire réorganisation de la circulation dans le centre ville, à l’intérieur des boulevards : Vélo en Têt propose depuis de nombreuses années un projet argumenté reposant sur l’extension de la zone piétonne et l’intraversabilité automobile, et l’a défendu auprès des élus et techniciens lors de nombreuses réunions et rencontres, comme défend la nécessaire reprise des boulevards, véritable autoroute en ville.

Notre association se bat sur tous les fronts, car ce n’est qu’avec de l’ambition que l’on pourra renverser la situation du ‘tout automobile’ dans notre ville, première responsable de la pollution sonore et de l’air comme d’une accidentologie dont on pourrait se passer. Il ne s’agit pas de défendre les intérêts d’une catégorie d’usagers – les cyclistes – pour leur unique avantage, mais de transformer la ville pour la rendre respirable, pour le bénéfice de toutes et tous, et c’est bien l’objet social de notre association.

Pétition : plus de suppressions de bandes/pistes cyclables à Perpignan !

Lien vers la pétition : https://www.change.org/p/louis-aliot-maire-de-perpignan-parc-st-vicens-a…
 
Signez et faites signer !

À Perpignan, les aménagements de voirie s’enchainent, et pour respecter la loi LAURE (Code de l’environnement art. L228-2), des cheminements cyclables sont proposés… sur trottoir ! Les exemples sont légion à Perpignan et montrent leur échec depuis des années : boulevard Briand, avenue Torcatis, avenue Joffre, pour les plus tristement connus des vélocipédistes.

Sauf que cela n’est satisfaisant ni pour les cyclistes, qui doivent zigzaguer entre les piétons, les poteaux électriques et les voitures mal stationnées, ni pour les usagers légitimes du trottoir que sont les piétons, poussettes, fauteuils roulants ou encore trottinettes.

D’autre part ce n’est pas non plus légal puisque le code de la route stipule qu’un trottoir ne peut être assimilé à une piste cyclable (Code de la route Art. R412-34) et qu’une piste cyclable est une chaussée réservée aux cycles.

Aujourd’hui encore, deux aménagements en cours de réalisation proposent ce « modèle », qui n’est conforme à aucune recommandation du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), organisme public de référence en la matière.
Il s’agit de l’agrandissement du parc Sant Vicens et du projet du Champ de Mars (incluant l’avenue Albert Camus).
Cette fois-ci, non seulement les travaux réalisés sont encore une fois insatisfaisants pour les cyclistes, mais ils viennent en plus supprimer des bandes ou pistes cyclables fonctionnelles et directes !

L’association Vélo en Têt, non consultée sur ces dossiers, demande à l’équipe municipale actuelle de revoir ces projets, votés dans la mandature précédente, afin d’inclure des cheminements cyclables à la hauteur des objectifs de report modal vers les mobilités douces engagés nationalement mais aussi dans la majorité des villes et communautés urbaines en France.

Avenue Albert Camus : encore un aménagement illégal et absurde !

Après les désastreux aménagements du bd Briand, de l’av. Torcatis ou encore de l’av. Joffre (pour n’en citer que quelques uns), voici le retour des cheminements sans queue ni tête qui font passer les cyclistes sur le trottoir au détriment de ses usagers légitimes (piéton, poussette, fauteuil, trottinette), puis traverser des routes sur les passages piétons, plaçant encore une fois le vélocipédiste dans l’illégalité. Le bilan sera le même que pour les exemples sus-cités : un gaspillage de temps et d’argent pour ne pas gagner (et même perdre) de la sécurité pour le cycliste, et perdre assurément de l’efficacité puisque la bande cyclable, si elle a l’inconvénient de mettre le vélo au contact de la circulation automobile, a au moins l’avantage d’être directe car elle suit le circuit voiture, pensé, lui, pour être direct et rapide.

Plus d’explications dans le courrier recommandé envoyé par Vélo en Têt à la mairie le 15/10/2020 :

Monsieur Le Maire, Bien que vous ne soyez pas à l’origine de ces aménagements, nous tenons à vous alerter sur les travaux en cours afin d’éviter une perte de temps, d’argent et de non respect de la législation en cours. En effet, comme le prévoit la législation actuelle, les travaux importants de voirie obligent à la création d’itinéraires cyclables (Code de l’environnement art. L228-2) Cependant, le code de la route stipule qu’un trottoir ne peut être assimilé à une piste cyclable (Code de la route Art. R412-34), qu’une piste cyclable est une chaussée réservée aux cycles, qu’une voie verte est une route réservée à la circulation de véhicules non motorisés et de piétons (Code de la route Art. R110-2). L’arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret N°2006-1658 du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics stipule encore pour les trottoirs : La largeur minimale du cheminement est de 1,40m libre de mobilier ou de tout autre obstacle. Cette largeur peut être réduite à 1,20 en l’absence de mur ou d’obstacle de part et d’autre du cheminement. Les plans d’aménagements à notre disposition issus de la consultation pour la réalisation des travaux montrent : • que les pictogrammes « vélo » sont situés sur le trottoir, • que les bandes podotactiles sont situés sur ce qui est mentionné comme piste cyclable et qui ne peut être défini comme tel, • que la largeur disponible de part et d’autre de cette prétendue piste cyclable sont inférieurs à 1,40 m et non dénués d’obstacles (arbres) donc non utilisables en tant que trottoir, • que les passages piétons en prolongement de cette prétendue piste cyclable ne peuvent être utilisés par des cyclistes mais uniquement par des piétons. En raison de quoi, nous vous demandons de revoir les aménagements conformément à la législation, c’est à dire : • avec une piste ou bande cyclable au niveau de la chaussée ou séparée du trottoir (Code de l’environnement L228-2, Code de la route R412-34) • avec un trottoir conforme au décret 2006-1658 La réalisation de travaux tels que prévus est une régression en terme de schéma cyclable Perpignanais et de mobilité à l’attention des lycéens ayant l’usage de ces équipements. Nous vous remercions par avance de la prise en compte de ces textes et recommandations pour la réalisation de cet équipement et des équipements à venir, toute réalisation non conforme étant une perte de temps, d’argent et un recul pour les mobilités actives pour les années à venir. Vélo En Têt

Pour demander la modification du projet, une pétition a été lancée : https://www.change.org/p/louis-aliot-maire-de-perpignan-parc-st-vicens-a…

Extension du parc Sant Vicens

Suppression de la piste cyclable sécurisée et arborée de l’av. Mermoz

Créer ou agrandir les espaces verts perpignanais est une bonne idée mais pourquoi donc sacrifier une piste cyclable stratégique (dessert le Mas Guérido et Cabestany), sécurisée (séparation physique avec la circulation automobile) et arborée (haie de lauriers) ?
À la place, un parking d’une trentaine de places (qui n’existait pas avant) et plus de piste cyclable !

Pour demander la modification du projet, une pétition a été lancée : https://www.change.org/p/louis-aliot-maire-de-perpignan-parc-st-vicens-a…

Extension du parc Sant Vicens : suppression de la piste cyclable sécurisée et arborée de l’av. Mermoz

Créer ou agrandir les espaces verts perpignanais est une bonne idée mais pourquoi donc sacrifier une piste cyclable stratégique (dessert le Mas Guérido et Cabestany), sécurisée (séparation physique avec la circulation automobile) et arborée (haie de lauriers) ?
À la place, un parking d’une trentaine de places (qui n’existait pas avant) et plus de piste cyclable !

 

Pour demander la modification du projet, une pétition a été lancée : https://www.change.org/p/louis-aliot-maire-de-perpignan-parc-st-vicens-av-albert-camus-plus-de-suppression-de-pistes-cyclables-fonctionnelles

 

Agrandissement du parc St Vicens : suppression d’une piste cyclable bi-directionnelle.

Un nouveau non-aménagement

Trottoir Voie-Verte

Saint-Estève. En application de la loi Laure, un aménagement a été réalisé avenue de L’aérodrome. Hélas, cet aménagent ne correspond à rien d’existant dans le code de la route. Un trottoir reste un trottoir, les priorités ne correspondent pas aux exigences réglementaires. Bref,inutilisable.
Il vaut mieux rouler sur la chaussée malgré les remarques désobligeantes d’automobilistes pressés.
Un aménagement non conforme et l’itinéraire devient dangereux.