Avenue Paul Alduy

Nous avons suivi la création puis le prolongement de cette « voie cyclable » (qui est en fait un trottoir partagé) depuis le début :

création devant le parc des sports

prolongement jusqu’à la fac. et la poste du Moulin à vent)

À chaque étape, les usagers habituels de la bicyclette sont surpris des aménagements incohérents qu’on leur propose.

Par ailleurs notre association, avec Énergie Citoyenne l’association de étudiants, a depuis longtemps proposé un autre aménagement pour prolonger cette voie vers le Centre. Des propositions pour les itinéraires entre les trois points CentreGareFac étaient décrites en 2010 dans le Bulletin annuel de notre association(voir l’article complet commençant page 10, et en particulier le paragraphe «De la fac au centre» page 12.)

Cette bande qui se terminait jusqu’à lors au niveau de l’avant dernier feu, un peu après l’entrée de l’université et la poste, a été prolongée, toujours sur le trottoir et pour les 2 sens, vers le bas (la fin) de l’avenue (au croisement avec les avenues des maréchaux Juin et Koenig).

Il est vrai que le cycliste se trouvait fort dépourvu à l’arrêt de la bande, devant traverser la chaussée au niveau du feu, pour reprendre la rue au milieu des voitures. Bien que l’effort semble louable, on ne peut que constater que la seule solution trouvée a été de prendre de l’espace aux piétons, tout en n’offrant aucun confort aux cyclistes.

En effet, le trottoir se trouve sur la dernière partie de l’avenue, ou fort étroit, ou fort encombré de voitures. Observons qu’ici les voitures occupent trois voies de circulation et qu’on n’imagine pourtant pas consacrer plus de 150 cm pour piétons et vélos confondus.

Enfin, cerise sur le gâteau, la voie se termine (enfin disons qu’on subodore sa fin car rien n’est indiqué) au bord d’un trottoir abrupt, laissant le cycliste dans une situation bien plus compliquée qu’elle ne l’était plus haut au niveau du feu rouge, avant ce prolongement. Comment traverser l’avenue pour rejoindre le sas vélo au feu ?

Et qui dit fin, dit aussi début pour ceux qui vont vers la fac :

on voit que le cycliste urbain n’a qu’à bien maîtriser le cross, pour de bon matin emprunter une voie cyclable qui démarre par un trottoir non raboté de 20 cm !

Merci Perpignan de favoriser ici comme ailleurs l’usage de la bicyclette.

Les anges de la bicyclette

On lit quelques fois dans la presse locale des courriers de lecteurs automobilistes qui pestent contre les cyclistes soit-disant dangereux et irrespectueux du code de la route. Et d’ajouter systématiquement que quand les cyclistes seront respectueux du code, il sera alors temps de favoriser leur pratique.

Mais qu’en est-il du respect du code par les automobilistes ? A-t-on attendu que toutes les voitures respectent les limitations de vitesse avant de construire de nouvelles routes ? Attend-t-on qu’il n’y en ait plus aucune garée sur les trottoirs pour aménager des parkings ? Non.

Les automobilistes sont aujourd’hui, hélas, beaucoup plus nombreux que les cyclistes et source de beaucoup plus d’accidents, source de beaucoup plus de nuisances qui rendent la ville désagréable. Ils sont responsables d’une pollution catastrophique, et il y a parmi eux au moins autant de contrevenants au code de la route que parmi les cyclistes. Ils appartiennent sans aucun doute à la catégorie des usagers de la route la plus dangereuse. Nos collectivités continuent cependant à investir des sommes énormes pour développer l’usage de la voiture.

Les cyclistes, eux, par nature, respectent :

  • l’atmosphère, et plus généralement l’environnement,
  • toutes les limitations de vitesse,
  • le protocole de Kyoto,
  • la quiétude des riverains puisqu’il ne font pas de bruit,
  • l’espace public puisqu’un vélo est dix fois moins encombrant qu’une auto,
  • etc…

Et, pour la plupart d’entre-eux, ils respectent les piétons, avec qui, grâce à un léger coup de sonnette,ils cohabitent sur les espaces qui restent et qui n’ont pas encore été envahi par le stationnement sauvage des voitures automobiles

Évidemment, un cycliste, comme tout véhicule est soumis au Code de la route. Hélas, les aménagements réalisés vont parfois eux-mêmes à l’encontre de ce Code. Par exemple :

  • on ne devrait jamais aménager de « pistes cyclables » sur un trottoir, sur lequel les cyclistes de plus de huit ans ne sont pas autorisés par le code de la route. Il est donc normal et acceptable qu’à ces endroits-là les cyclistes les plus respectueux du code roulent sur la chaussée ; L’automobiliste ne manquera pourtant pas de penser et de dire en se trompant « que fait-il ici ? Il DOIT rouler sur le trottoir. C’est un sauvage qui ne respecte pas le code…« .
  • une piste cyclable longeant une avenue, devrait avoir partout la même priorité que l’avenue, et ne pas être interrompue à chaque entrée de parking ;
  • les ronds-points devraient TOUS être aménagés en suivant les recommandations du CERTU ;
  • etc…

Quant à l’aménagement des « double sens cyclable », qui sont la conséquence d’un décret national qui impose depuis 2008 que dans les zones 30, toutes les voies soient à double sens pour les cyclistes, il ne manquent pas de provoquer également les reproches des automobilistes à qui on conteste la propriété de la chaussée à laquelle ils sont depuis si longtemps habitués. Pendant que toute la France réinvente le code de la rue » et favorise les modes alternatifs à la voiture et le partage de la voirie, ils attendent encore qu’on fasse rouler plus de voitures et plus vite, et qu’on évacue cyclistes et piétons de la ville, et de leur champs de vision manifestement aussi étroit qu’un rétroviseur.

Rêvons un peu… Quand Perpignan sera une ville cyclable, que les rues seront envahies de bicyclettes et de piétons, que nous aurons sur les quais de la Basse l’ambiance paisible des canaux d’Amsterdam, il y aura encore besoin de policiers pour réglementer la circulation et pour encourager les usagers au respect du code. Mais au moins le transport en ville ne sera ni bruyant, ni encombrant, ni polluant, ni violent.

N’attendons pas que tous les cyclistes soient des anges exemplaires pour favoriser l’usage du vélo, car cela n’arrivera pas ! Dès à présent, dissuadons l’usage de la voiture, et développons les TC et un réseau piéton et cyclable sans plus attendre !

Perpignan, ville verte ?

**Un magazine de la municipalité affiche en première de couverture : «Perpignan, ville verte» !
C’est de l’humour ?**

– Les végétaux du centre de l’avenue Leclerc ont été « enlevés »,
– les sept eucalyptus du chemin de la Passio vella ont disparu en une journée,
– les pins de l’avenue Paul Alduy se sont envolés
– …

Les arbres font place au goudron et au béton, dans notre ville « verte »… Il est vrai que nulle législation ne les protège…

Un bâtiment démoli ? Vite, du macadam pour les voitures.

Allez donc admirer la splendide place Cassanyes : les toilettes publiques ont été supprimées, les casemates des commerçants, rasées. Le goudron règne, joliment décoré de bandes blanches pour aligner les véhicules… Des bancs ? point. Des fontaines ?nenni. Des jeux pour les enfants ? et puis quoi encore ? Bon, réjouissons-nous, on a échappé à l’abattage de tous les platanes…

Heureusement, il y a le centre des ronds-points, joliment arboré ! On admire ces jardins, à toute vitesse, par la fenêtre de nos véhicules… quoique… si les carburants augmentent encore, toutes nos autoroutes, pénétrantes, giratoires, nous ayant coûté un argent fou deviendront accessibles aux piétons, bicyclettes, triporteurs, trottinettes… et il nous faudra réapprendre l’usage de nos jambes et la lenteur… bien meilleures pour notre santé et notre planète.

Chaque jour la galère

Vous êtes nombreux à souffrir du manque de stationnement vélo corrects. Et nous ne pouvons pas écrire à chaque commerce, à chaque lieu public, à chaque établissement scolaire, pour réclamer des arceaux à vélos.

En revanche, vous pouvez tous facilement le faire… Il faut environ cinq minutes :

  • imprimez le courrier modèle ci-joint,
  • apposez votre signature, et le titre du destinataire,
  • postez-le ou déposez-le là où il faut.

Si possible, demandez carrément à rencontrer le responsable de l’établissement où vous adressez votre demande. Cette démarche sera toujours beaucoup plus efficace. Ce courrier peut constituer un premier pas, et vous permettre au minimum de laisser une trace écrite de votre demande.

Attention, refusez toujours les râteliers à vélos qui sont inutilisables à notre avis (pas de stabilité du vélo, voilage de la roue, pincement, pas de possibilité d’attache du cadre, etc… ). Affirmez votre préférence pour les arceaux. Évoquez la possibilité de les faire financer par la ville de Perpignan…

Route d’Elne

Nous participons à la procédure de concertation publique concernant le ré-aménagement de la Route d’Elne et nous proposons nos remarques sur ce projet de création de voies de bus.

Notre préférence va au profil numéro 2, pour plusieurs raisons, et avec quelques modifications que nous détaillons dans le document suivant, que nous avons donc adressé aux services concernés de la mairie. N’hésitez pas vous aussi à participer à cette concertation. Pour cela, visitez cette page.

Giratoires

Dans ce document, nous insistons sur les Giratoires en traversée centrale.

L’aménagement d’une ligne de BHNS devrait toujours prévoir une traversée en ligne droite des giratoires pour les bus. Ce principe n’est plus « expérimental », ni exceptionnel puisque, s’il était innovant pour le « transmilenio » à Bogota dés 2001, il est maintenant classiquement repris par les lignes de BHNS en France, comme sur le « BusWay » à Nantes, ou le « Triskel » à Lorient.

Profils

Par ailleurs, nous préférons une séparation de végétation entre voitures automobiles et voie cyclable, et aux endroits des stations de BHNS, nous proposons qu’un plateau, surélevé par rapport à la chaussée des voiture, soit aménagé en espace de rencontre.

Parking

Quant à l’ immense parc de stationnement, nous sommes surpris qu’on prévoit de couvrir encore quelques hectares de bitume, alors qu’un parc de stationnement commercial énorme se trouve déjà juste de l’autre côté de l’axe réaménagé. On sait que ces grands parkings commerciaux ne sont utilisés qu’une faible partie du temps, et on se souvient que lorsque l’opération d’aménagement du « Méga-Castillet » a été menée, on nous expliquait que c’est cet énorme parking-là qui servirait de pôle d’échange. On décide aujourd’hui bien légèrement de faire plus que doubler la capacité de stationnement dans ce secteur, en ignorant toutes les conséquences désastreuses de la disparition de terres agricoles si proche de la ville : imperméabilisation, ruissellement, pollution, stérilisation…

AG février 2011

Rapport financier par Astrid Osland – trésorière

Banque :

  • Solde créditeur 31/12/2009: 2 000,31 €
  • Solde créditeur 31/12/2010: 1 831,34 €

Recettes dans l’année 2010 : 1 572,00 €

  • Les recettes proviennent en grande partie des cotisations : 1 315 €
  • Les dons représentaient 80 €
  • La vente de matériel ( gilets,équipements pour vélo) : 187 €

Dépenses dans l’année 2010 : 1 740,97 €

  • Adhésions /cotisations :
    • * Fubicy : 165 €,
    • * FNAUT : 70 €,
    • * AF3V : 30 €,
    • * Atelier d’Urbanisme de la ville de Perpignan : 20 €
  • Autres :
    • * Assurance Maif : 100,95 €
    • * Documentation : 28 €
    • * Timbres : 189,80 €
    • * Encre : 142,50 €
    • * Photocopies /affiches ( fête du vélo) : 706,72 €
    • * Achat de vin et repas pour les musiciens lors de la fête du vélo : 108 €
    • * Matériel fête du vélo (manège et location stand) : 180 €

Nous avons 30,30 € en caisse au 1 janvier 2011. Nous avons pris l’argent de la caisse pour acheter du cidre ( 12,30 €) ce qui explique la différence de la caisse avec 2009 ….(40,50 €). Nous avons un stock de gilets invendus ainsi que quelques articles d’équipement vélo représentant une valeur estimée à environ 400 €.

Quitus demandé par la trésorière à l’assemblée générale du 8 février 2011 pour les comptes financiers présentés pour l’exercice 2010. Ce rapport financier 2010 est adopté à l’unanimité des présents par un vote.

Rapport moral par Thibaut Legaye – président

  • La partie négative du Bilan :
    • * la Rocade Ouest
    • * les carrefours entre Rocade W & Rte de Prades
    • * les berges de la têt couvertes de bitume
    • * le RP des Arcades
    • * le RP du Mas Rouma
    • * le Boulevard Nord-Est
    • * et bien d’autres….

Cela fait beaucoup de chantiers pro-voiture… Ce n’est pas bon pour les modes alternatifs.

Par ailleurs :

  • * Nous subissons un certain ostracisme de la mairie.
  • * Le nombre d’adhérent est en baisse
  • * Faible nombre de membres actifs et faible renouvellement des membres actifs.
  • * nous lançons un appel à candidature pour qu’on propose des ressources humaines à l’association;

  • – Le Bilan positif = bilan de notre activité :
    • * la belle fête du vélo 2010
    • * Les interventions à l’AU :
      • ** intervention lors des journées de l’AU
      • ** la conférence sur l’Italie du Nord
    • * Les rencontres bimensuelle avec PMCA
    • * les interventions en réunion publique (BHNS par exemple)
    • * La déclaration de non utilité publique des routes RD-22 et RD-81. Nous avions activement participé à cette Enquête d’utilité publique.
    • * l’action DSC & Z30 :
      • ** Action en cours au TA.
      • ** Le premier effet : l’extension de la z30.
      • ** la mairie tente un brouillage de la communication (faire passer une obligation réglementaire pour une initiative)
      • ** globalement c’est une action efficace
    • * et toutes les autres actions impossibles à énumérer : courriers, communiqués, articles, interview (radio, Fr3, films …), mailings, …

  • – Enfin, pour illustrer le rôle de notre association : « La Mort du cycliste« , ou la triste anecdote du « Faubourg de Béthune » ou « le dé-zoom du tiret de peinture à la ceinture de rocade« . Résumé très succinct :
    • * Problèmes des PL & des Angles Morts
    • * choix des aménagements : PC ou BC ?
      • ** BC = mixité & apaisement ;
      • ** PC = séparation, vitesse, insertion
    • * effet de coupure des Rocades
    • * urbanisme : la « ceinture verte » autour de la ville cède la place à la « ceinture de rocades ». Les carrefours & les bretelles d’accès deviennent impossible à sécuriser…

Débat

Le président de VÊT peut-il se représenter au bureau alors qu’il est candidat aux élections cantonales, et «cumuler» ces deux rôles ? Cette question provoque un intéressant débat.

  • * problème de donner une couleur politique à l’association
  • * rôle essentiel du président dans l’association
  • * pertinence de la liste choisie au vu des objectifs de l’association
  • * dissocier les rôles
  • * droit de tout citoyen de participer à un scrutin
  • * etc…

Vote : 21 pour le cumul, 3 contre, 2 abstentions.

L’assemblée décide, dés à présent,préparer un communiqué pour le cas ou un média ferait un amalgame entre ces deux rôles, et qui sera diffusé en cas de besoin. Voici ce texte :

« Vélo en Têt » communique :

Au cours de l’Assemblée générale du mardi 8 février 2011, le président de l’association Vélo en Têt a fait part aux adhérents présents de sa décision de participer aux élections cantonales (canton n°3 : Cabestany – Perpignan – St. Gaudérique) en tant que candidat-suppléant sur la liste d’Europe écologie-les Verts.

Le président de l’association Thibaut Legaye a soulevé la question d’une possible incompatibilité entre cette candidature et sa fonction de Président, pouvant déboucher sur sa démission et s’en est remis au vote de l’Assemblée pour trancher la question.

Le débat qui s’engagea entre les participants fut d’une bonne tenue. Une majorité des membres présents considérant que tout adhérent était libre de ses choix politiques, qu’il ne pouvait en être jugé autrement pour le cas du Président et que dans ces conditions, sa démission n’était pas nécessaire. Le vote fut acquis par21 voix contre la démission, 2 abstentions et 3 voix pour la démission.

L’Assemblée a précisé

  • que le candidat Thibaut Legaye ne pouvait en aucune façon engager l’Association dont il est Président dans la campagne électorale à venir;
  • que le nom de l’Association ou son logo ne devait pas figurer sur les affiches ou les imprimés de la formation politique qu’il représente.

L’assemblée a ensuite procédé à l’élection du bureau qui a été élu par 25 voix pour, et une abstention.

Élection du bureau

Candidats sortants :

  • Thibaut Legaye – président
  • Astrid Osland – trésorière
  • Caroline Forgues – trésorière-adjointe
  • Sandrine Polteau – secrétaire
  • Serge Pioli – secrétaire-adjoint

Pas d’autres candidatures. Les candidats sortants se représentent sur leur poste.

Élection du nouveau bureau : 25 pour,1 abstention.

Campagne d’adhésion

  • Nécessité d’un changement d’échelle pour augmenter le nombre d’adhérents.
  • Distribution de flyers, de kits d’adhésion.
  • Question : A-t-on besoin d’une carte d’adhérent, coûteuse et bien souvent inutile ? (question à mettre à l’ODJ de la réunion mensuelle de mars)
  • Envoi e-BaVETte ? Oui aux officiels, non aux adhérents. Dépouillement des questionnaires pour la prochaine réunion mensuelle.

Tour de table

A. O. : les ODJ, qui démoralise tout le monde, sont trop denses.

JP et A. : Création d’une association de piétons. Bonne idée, il faut augmenter la représentativité aux réunions publiques.

Énergie Citoyenne :

  • Voir sur le site de la boutique de la FUBicy pour des autocollants anti-stationnement sauvage.
  • Présentation de l’atelier de réinsertion installé sur le campus Dreceres.
  • Prévoir 1 manif à vélo pour la semaine de l’environnement.

F. P. : Correspondant pour Confrontation.

  • Mise en place d’un « ciné à vélo » pendant le festival,
  • présentation de la journée
  • * film 10h-12h à Perpignan
  • * vélo jusqu’à Alénya + grillade
  • * film 16h
  • * goûter + retour après le film pour assister à la projection de 20h30 à Perpignan
  • Ne pas rentrer trop tard : sécurité !

L. F. : DSC : excellente chose quand c’est bien fait. La loi est mal appliquée. Problème de redistribution de l’espace.

P. L. : Organiser une balade à partir de mars.

E. P. : Participer au forum des associations en septembre à partir de cette année ? OK, l’organiser lors de la réunion de juin.

S. P.

  • 1er cri de joie : publication dans le courrier des lecteurs de l’Indépendant. Preuve que l’on peut être entendu !
  • 2ème cri de joie : très heureux que la fac continue à être cycliste. Il faut que VET aille à l’Université ! Rappel de la Vélostation et du départ de Locovélo.
  • 3ème cri de joie : Les 4 sociétés qui ont participé au marché pour le renouvellement des TC doivent intégrer la contrainte des transports doux.

Le CSE a convoqué la directrice des transports de l’agglo + ADEME et a posé 2 questions :

  • Comment comptez-vous augmenter la clientèle de 8 millions d’usagers années pour les TC à 15 millions ?
  • Comment relier pour les piétons et les vélos le quartier de la gare sans passer par la route d’Espagne ? Aménager les quais de la basse ??

Les futurs bus rechargeront leurs batteries en 20 secondes pour arriver jusqu’à l’arrêt suivant. Évite d’avoir des motorisations mixtes et polluantes.

O. B.

  • Content que P. organise des balades !
  • Manif : bon moment pour motiver les troupes !
  • Il y a 5 ans : Locovélo : Gare TGV qui allait arriver, des questions ont été posées dont « Qu’est-ce qui est prévu comme intermodalité à la gare ? » Au centre du débat dans un avenir proche…

J. W.

  • Quand on vient du Soler, rien n’est prévu.
  • projet Train :
  • * mieux utiliser la ligne Perpignan/ Villefranche (train vide).
  • * La ville veut se développer entre Têt et voie ferrée. DDEOK si passages à niveaux fermés = construction de ponts et de tunnels.
  • * Pourquoi ne pas laisser les intersections et ne pas couper la voie ferrée ? Au fur et à mesure que l’agglo se développe, augmenter le nombre des arrêts.

Monter un dossier, puis lettre ouverte pour que ce projet soit étudié en profondeur ;

Monter une commission dans VÊT : «utilisation des chemins de fer» ; Serge – Jean – Jacques OK.Inscription au prochain OdJ.

Champagne, cidre, galette des rois !

Extension de la zone 30

Vélo en Têt a aussi fait paraître un communiqué pour affirmer son soutien à cette extension de la zone 30 par la ville, et pour l’encourager à améliorer son aménagement.. Voici ce communiqué :

Vélo En Têt a depuis longtemps réclamé l’extension de la zone 30 de centre ville et son meilleur aménagement, notamment de ses entrées. Vélo En Têt se réjouit donc de son récent élargissement par la ville de Perpignan.

Lors d’une collision avec une voiture roulant à 50 km/h, un piéton n’a que 20 % de chance de survie, à 30 km/h cette probabilité est de 80 %. En effet, la distance d’arrêt d’une voiture à 50 km/h est de 29 mètres, à 30 km/h elle est de 13 mètres. Cette abaissement de la vitesse de pointe des voitures, tellement bénéfique pour la sécurité de tous, ne modifie cependant pas leur vitesse moyenne, qui est de toute façon en ville de 15 km/h environ, comme le montre de nombreuses expériences en France.

Cet abaissement de la vitesse, prévue dès 1990 dans le Code, visait à favoriser la cohabitation apaisée des différents usagers de la voirie. Le double sens cyclable y était déjà recommandé. Cette recommandation n’ayant pas partout été suivie
d’effet, un décret l’a rendu obligatoire en 2008. La ville de Perpignan ne fait donc qu’appliquer cette règle en aménageant ainsi la nouvelle Zone 30 du centre. On ne peut que s’en réjouir.

Il nous semble par ailleurs que, si tous les riverains, livreurs, artisans,… doivent pouvoir rejoindre leur destination dans le centre, les itinéraires permettant aux automobiles une traversée de part en part du centre ville devraient en revanche être dissuadés, ce qui diminuerait immédiatement le trafic dans le centre et favoriserait une « vie locale » que la ville semble vouloir voir renaître.

Il reste des sens interdits aux vélos

Cependant, la règle (qui date quand même de 2008 ; bientôt trois ans…) veut que les rues des zones 30 ne peuvent plus être à sens interdit pour les bicyclettes, même si elles peuvent rester à sens unique pour les voitures. Dés à présent, vous devriez donc pouvoir prendre à vélo TOUTES les rues des zones 30 dans les deux sens.
Mais à Perpignan, on a exclu les principales rues du centre ville de ce dispositif. Nous nous battons pour que cela change, mais en attendant vous rencontrez encore des panneaux « SENS INTERDIT »
Par conséquent vous craignez en remontant un sens unique d’être
interpellés, verbalisés, condamnés, placés en garde à vue par des
agents pointilleux…

Plaquette sur les Double-Sens-Cyclables dans les zones 30

Nous vous suggérons donc de porter sur vous cette plaquette de la Délégation à la Sécurité Routière du Ministère du DD.
En plus de votre bonne foi, de votre ton aimable, et de votre sourire, cela vous fera un argument supplémentaire pour vous éviter une contravention, mais sans garantie du gouvernement… !

Le camp de la logique ?

Nos propositions ambitieuses, publiées l’année dernière dans la Bavette (le bulletin annuel 2010), n’ont reçu aucune réaction.

La Mairie a cependant affirmé, en marge de la présentation de son plan de Doubles Sens Cyclable en zone 30, que la fac était désormais reliée au centre ville :

  • en descendant l’avenue du Maréchal Juin jusqu’au rond point des Baléares,
  • puis en remontant la rue Raphaël en DSC,
  • puis, après une traversée, aisée , comme chacun le sait, du boulevard Poincaré,
  • en empruntant la série de DSC qui serpente au pied du Palais des Rois de Majorque, permettant de déboucher sur les hauts de St Mathieu, où le DSC de la rue Dugommier vous attend pour rejoindre le coeur de la citée.

Chacun appréciera la connaissance fine, de la part de ces «aménageurs,» de la pratique pédalistique, qui consiste d’abord à faire au plus court et surtout, à éviter de descendre (l’av. M.Juin en l’occurrence) pour remonter par la suite (la rue Raphaël) !

Un aménagement dédié, une véritable «piste cyclable», mériterait certainement que l’on sacrifie à ces 2 règles d’or, mais pas un enchaînement de voirie sans aménagement et de traversées de voies dangereuses.

C’est là que l’on voit que l’homo automobiliscus a du mal à comprendre la logique, pourtant simple, de son cousin à pédales … et qu’il serait bien avisé de lui demander son avis avant de parler à sa place.

400 adhérents

n 2007, Vélo En Têt fêtait sa trois centième adhésion. Aujourd’hui nous atteignons le nombre de 400 adhérents. Cela fait de notre association le mouvement de citoyens de Perpignan le plus dynamique, et le plus important par son nombre d’adhérents, à agir en faveur d’un urbanisme respectueux de l’environnement.

Et cette adhérente numéro 400 nous arrive par la poste, avec une jolie enveloppe décorée à la main… Cela fait toujours plaisir ! Nous avons besoin de nos adhérents, car ils nous offrent notre indépendance, ils nous libèrent de la vie sous subventions qui tue la liberté de parole, et ils nous permettent, par leurs cotisations, de photocopier des tracts, envoyer des courriers, diffuser le bulletin, organiser les ateliers « réparation »,…etc. Par ailleurs nos revendications, et nos arguments en faveur d’un urbanisme humain, écologique, moderne, pèsent finalement moins par leur pertinence que par le nombre de nos adhérents. C’est dommage, mais c’est comme ça ! Alors imitez son exemple, adhérez (ou ré-adhérez) maintenant à Vélo En Têt, et incitez vos amis à adhérer aussi.. Outre son chèque, son gentil courrier contient aussi des questions intéressantes. Sa proposition de créer un «atelier réparation vélo associatif» par exemple. C’est un sujet qui a déjà été évoqué lors de nos réunions mensuelles, puis abandonné faute de bénévoles. Qui serait prêt à s’y investir aujourd’hui ? Pour ce qui concerne la vélorution,certains se souviennent qu’en 2008, c’était chaque mois à date fixe. Mais le rendez-vous était trop fréquent, nous nous retrouvions à 10, puis 7, puis 6 militants, parfois sous la pluie, ou dans un bistro… Nous avons tenu un an, mais nous épuisions notre capacité de mobilisation. Nous avons changé de formule. C’est maintenant au coup par coup. N’hésitez pas par conséquent à proposer des dates, des lieux, et de bons motifs pour organiser de nouvelles vélorution. Et bienvenue à notre 400ième adhérente, bricoleuse talentueuse d’une jolie lettre manuscrite !

Perpignan refuse la généralisation des DSC

Depuis 2008, un décret (décret 2008-754 du 30 juillet 2008) a introduit dans le Code de la route la généralisation des « double-sens-cyclables » (DSC) dans les Zones 30. L’article R110-2 précise donc depuis cette date que dans les zones 30, « toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes ». Il y a donc eu une inversion du principe et de l’exception, la rue à sens unique pour les cyclistes devenant exceptionnelle dans ces zones. Perpignan n’applique pas cette règle et nous nous battons pour que ca change.

La ville a pourtant eu un délai de 2 ans pour mettre en conformité la signalisation et l’aménagement de ces zones 30 existantes avec les nouvelles règles. Nous avions attiré l’attention des services de la mairie sur cette obligation dès septembre 2008, les encourageant à aménager, comme tant d’autres villes françaises s’y sont engagées, avant l’échéance de juillet 2010 l’ensemble des rues à sens unique de la zone 30 en DSC.

Hélas, notre ville de Perpignan a édité un arrêté municipal (Voir le document joint à cet article) à la veille de cette échéance, le 10 juin 2010, pour exclure de ces dispositions les principales rues de la zone 30 du centre ville :

  • celles dont le sens unique impose de larges détours aux usagers de la bicyclette,
  • celles qui permettraient, si elles étaient aménagées en DSC, de traverser à vélo le centre ville rapidement et de relier entre eux ses différents quartiers,
  • celles qui permettraient aux cyclistes d’éviter la traversée d’espaces piétonniers, ou d’emprunter des trottoirs. Bref, ont été exclues les rues qui étaient visées par ce décret de 2008 comme devant être aménagées en DSC pour faciliter la circulation des vélos et des piétons dans les zones 30.

Dans la petite zone 30 du centre de notre ville, ce sont ainsi les 13 principales artères(Voir le plan de ces rues joint à cet article) qui sont exclues des dispositions du décret par cet arrêté. Suivant l’esprit de ce décret, seuls certains cas très particuliers, de visibilité impossible, de grand danger, de présence de camions…, peuvent justifier, de façon exceptionnelle, des mesures dérogatoires à la généralisation des double sens cyclables. Les motivations rapidement évoquées dans l’arrêté excluant ces rues de l’aménagement en DSC ne nous paraissent pas pertinentes : rue trop étroite, passage d’un minibus, déclivité, aménagement inadéquat….

  • En effet, d’autres rues de la zone 30, plus étroites que celles qui sont exclues, seront aménagées en DSC. Des expériences françaises et étrangères démontrent que certaines voies très étroites ont été aménagées en DSC depuis plusieurs années sans qu’y soit constaté aucun accident. Les usagers s’y voient mutuellement, ralentissent et manœuvrent pour se croiser, contrairement à une rue trop large, qui se traduit le plus souvent, à défaut d’aménagement adapté, par des vitesses des automobilistes dépassant les 30 km/h.
  • Le minibus desservant les rues du centre ne présente pas plus de danger qu’une camionnette de livraison dans la zone 30, y compris dans des rues où le DSC sera autorisé. 
  • Les rues présentant une certaine déclivité sont d’ores et déjà empruntées par des cyclistes. Un aménagement en DSC ne les « oblige » pas à les emprunter, mais éviterait souvent un détour aux usagers riverains de la rue pour quitter ou rejoindre leur domicile.
  • Quant à l’aménagement inadéquat de la voie, le décret du 30 juillet 2008 donnait précisément aux communes un délai de 2 ans pour la ré-aménager. Accepter un tel argument reviendrait à admettre qu’en n’aménageant pas les voies, on pourrait retarder indéfiniment la mise en application du décret.

Nous regrettons que, malgré nos courriers au sujet de ce décret et de son application, aucune concertation avec les usagers de la bicyclette (ou des autres alternatives à l’automobile) que nous représentons n’ait guidé le choix des rues qu’il convenait d’exclure du dispositif des DSC en zone 30. Nous ne rappellerons pas ici les avantages de cet aménagement qui rend plus sûr et plus efficace l’usage de modes de transport non polluants, mais nous aurions été heureux de le faire si nous avions été consulté avant cette décision. Nous avons donc très officiellement demandé au Maire de retirer cet arrêté dont nous contestons carrément la légalité au regard du décret de juillet 2008. Nous sommes persuadés qu’une analyse convergente de la situation des rues de l’hypercentre par les services de la ville et notre association conduirait à aménager en DSC la totalité des voies du centre, respectant ainsi le code, offrant plus d’efficacité aux déplacements à bicyclette, et incitant par là nos concitoyens à se tourner vers ce mode de transport moderne. Deux mois après cette demande, nous n’avons toujours reçu aucune réponse. Nous n’avons donc pas d’autre alternative que de saisir le tribunal administratif pour qu’on applique enfin dans notre ville les rares lois qui encouragent à rendre nos villes plus cyclables.