
Une piste cyclable en cul-de-sac et à sens unique…

Bienvenue sur le site de Vélo en Têt !
Site pour une association qui milite pour l’usage du vélo comme moyen de transport dans l’agglomération de Perpignan
par Étienne Braud
Récemment, la Sotranasa a présenté sa mesure expérimentale lors d’une conférence de presse : l’indemnité kilométrique pour ses salariés se rendant au travail à vélo. En effet, le Plan d’Actions pour les Mobilités Actives lancé le 5 mars dernier par le ministère du Développement Durable prévoyait une expérimentation de la mesure auprès d’entreprises volontaires. La Sotranasa fait partie des 19 entreprises française testant cette innovation.
Le 20 Septembre dernier au matin, sur le site de l’entreprise, près de l’abri vélos fraîchement repeint, la conférence de presse à réuni une bonne vingtaine de personnes : élus, associations, dirigeants, salariés et diverses curieux. On y retrouvait bien sûr des membres de Vélo en Têt ainsi que Jean-Michel Henric, élu à la mairie de Perpignan en charge des questions de mobilité. Après les présentations générales du pourquoi, du comment et du avec qui, quelques interactions public/présentateurs sous forme de questions-réponses ont apporté des précisions. Il y a eu aussi quelques perches tendues à la mairie et l’agglomération pour en faire plus pour le vélo.
L’article de l’Indépendant
Notre association avait été consultée les jours précédents par l’Indépendant, qui souhaitait connaître notre position sur cette mesure, afin de faire un article plus complet sur ce sujet. Trouvant la position de la Fédération des Usagers de la Bicyclette tout à fait pertinente, nous avons transmis l’article en question à la rédaction, tout en précisant que cette mesure était une bonne initiative mais que l’augmentation de la pratique du vélo nécessitait avant tout une amélioration de la cyclabilité de Perpignan : en priorité avoir une cohérence et une continuité du réseau cyclable.
Vous pouvez voir ci-contre l’article de l’Indépendant, paru le matin même de la conférence de presse. L’article présente l’affaire comme une carotte donnée aux cyclistes pour qu’ils roulent plus et se fassent de l’argent, tout en faisant de la place aux voitures sur la chaussée. L’indemnité kilométrique pour les voitures, permettant un abattement d’impôt, est proportionnelle à la puissance fiscale (bien que plafonnée à 7CV depuis 2013), et elle est supérieure aux coûts kilométrique d’usage et donc clairement incitative aux déplacements motorisés. A-t-on vu un article titrant « auto-boulot-magot » pour autant ? Non. L’idée est juste d’être plus juste, de rétablir l’équilibre depuis trop longtemps laissé tel quel. D’ailleurs, si en France cela relève de l’expérimental et de l’innovation, d’autres pays européens l’ont mis en place depuis longtemps à des tarifs variables : 21c€/km pour la Belgique depuis 1997, 19c€/km pour les Pays Bas depuis 1995, 24c€/km pour l’Autriche puis 47c€/Km au delà de 6 Km, 15 c€/Km au Royaume-Uni,… Et les cyclistes ne seront pas les seuls à s’en mettre plein les poches, puisque l’étude du Ministère prévoit 570 M€ par an d’économie (santé, environnement,…) contre 170 M€ par an de coûts de cette mesure.
L’article laisse ainsi croire à une mesure supplémentaire pour le vélo dont tout le monde devrait se féliciter: « Voyez ce qu’on fait pour le vélo ! C’est beaucoup hein ?! ». Non, ce n’est pas beaucoup, c’est normal de reconsidérer enfin le vélo en tant que mode de déplacement comme un autre, ce qu’a aussi fait l’INSEE. Le grand pas en avant serait de cesser de subventionner le déplacement automobile en mettant fin aux indemnités kilométriques pour les déplacements motorisés individuels. Ce qui n’est pas le cas ici. Modérer les vitesses autant que les propos, c’est cela avoir une vision globale.
Concernant l’indemnité kilométrique pour se rendre à vélo au travail, la position de l’association Vélo En Têt rejoint celle de notre Fédération nationale, la FUB. Elle s’est exprimée à ce sujet dans un des articles de son journal dont vous trouverez plus de détails sur le lien suivant : http://www.fubicy.org/IMG/pdf/VC_124_INDEMNITE_KM_VELO-2.pdf. Quant à la situation locale, Vélo En Têt se félicite de l’initiative de l’entreprise Sotranasa, établie au secteur St Charles. Le succès de cette mesure reste subordonnée à l’amélioration de la cyclabilité de Perpignan, en priorité cohérence et continuité du réseau cyclable. Ce à quoi Vélo En Têt aspire! »
Venez nous donner un coup de main pour mettre plus de 200 courriers sous enveloppe et collez les adresse autocollantes.
RDV dès 18H à la Casa Bicicleta, jusqu’à 21H.
La réunion mensuelle de Vélo en Têt a lieu le deuxième mardi de chaque mois à 20h30 à la Casa Bicicleta (https://casabicicleta.org/) au 13bis rue de la Lanterne.
La réunion mensuelle de Vélo en Têt a lieu le deuxième mardi de chaque mois à 20h30 à la Casa Bicicleta (https://casabicicleta.org/) au 13bis rue de la Lanterne.
La réunion mensuelle de Vélo en Têt a lieu le deuxième mardi de chaque mois à 20h30 à la Casa Bicicleta (https://casabicicleta.org/) au 13bis rue de la Lanterne à Perpignan
Depuis quelques mois plusieurs de ces petits panneaux sont apparus sur les trottoirs. Les enfants les trouvent « joli car ils sont verts » et « sympas car il y a un vélo dessus ». Belle com!
Ces panneaux auraient pu servir pour indiquer l’accès à des pistes cyclables récentes et bien utiles mais malheureusement sans aucun fléchage :
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Zone(?) de rencontre(?)
Vous avez reconnu le beau panneau de la rue des Augustins.
Le premier problème c’est qu’une zone n’est pas un point. Or ce panneau à ma connaissance est unique il n’est annoncé ni à la place des poilus, ni à la place Rigaud
Le deuxième problème c’est qu’on ne peut pas se rencontrer puisqu’il n’est pas autorisé de circuler dans l’autre sens
Donc ni rencontre, ni zone juste de la com!
Rien n’indique aux automobilistes débouchant des rues à droite qu’ils peuvent rencontrer un vélo en DSC : aucun marquage au sol pour sécuriser le passage. Pourquoi pas une bande continue pour le DSC et un marquage vert aux intersections ?
En bas de l’avenue du Général de Gaulle, une flèche sur le sol dirige le cycliste venant de la gare vers le trottoir, puis plus aucune signalisation. Comment traverser pour rejoindre le centre ? Seule solution : continuer sur le trottoir et prendre le passage piéton, bien chargé puisque c’est l’un des seuls points de traversée pour les piétons !
Voici un pont sur lequel on a aménage une belle piste, assez large pour vélos et piétons. Malheureusement on a oublié de la connecter au réseau cyclable des deux côtés. Au nord comme au sud, il faut passer par des rond-points sur lesquels transite le trafic motorisé des rocades, donc dangereux pour le cycliste.