VeT demande des pistes sécurisées sur les boulevards
Nous étions présent.e.s hier à l’arrivée de la « Volta ciclista de Catalunya » à Perpignan bd Wilson, méconnaissable pendant 48h : fermeture de tout l’axe (y compris du bd Bourrat plus haut) et de toutes les rues attenantes aux voitures, interdiction de stationnement dans toute la zone, rasage des nombreux terre-pleins présents sur l’itinéraire, dispositif policier à tous les coins de rue…
Sans en attendre autant, cela a été l’occasion pour nous de (re)demander une piste cyclable sur Wilson et sur les autres « rondes » (boulevards en catalan), actuellement dépourvus (ou presque) de pistes cyclables sécurisées, malgré leur intérêt stratégique en matière de mobilité au sein du réseau cyclable de l’agglomération.
Cet interlude sportif a permis à de nombreux piétons, cyclistes et autres de profiter sereinement de l’entièreté de ce boulevard, fort agréable et calme en ces circonstances, en bordure du parc des Platanes, poumon vert du centre-ville.
Favoriser les déplacements à zéro/faible émission carbone (marche, vélo, trottinette, EDPM, bus, etc.) est une nécessité absolue pour : – la planète (cf. rapports du GIEC) ; – la santé (activité physique en chute libre, maladies liées à la pollution, bien-être…) ; – le cadre de vie (réduction du bruit, stress, vie animale…) ; – la sécurité routière (ex. En cas de choc auto/piéton, risque de mort presque nul à 30km/h | 20% chances de survie à 50km/h | 0% à 70 km/h) ; – favoriser l’autonomie des personnes fragiles (enfants/seniors) ; – réduire la congestion automobile.
Nous étions présent.e.s hier à l’arrivée de la « Volta ciclista de Catalunya » à Perpignan bd Wilson, méconnaissable pendant 48h : fermeture de tout l’axe (y compris du bd Bourrat plus haut) et de toutes les rues attenantes aux voitures, interdiction de stationnement dans toute la zone, rasage des nombreux terre-pleins présents sur l’itinéraire, dispositif policier à tous les coins de rue…
Sans en attendre autant, cela a été l’occasion pour nous de (re)demander une piste cyclable sur Wilson et sur les autres « rondes » (=boulevards en catalan), actuellement dépourvus (ou presque) de pistes cyclables sécurisées, malgré leur intérêt stratégique en matière de mobilité au sein du réseau cyclable de l’agglomération.
Cet interlude sportif a permis à de nombreux piétons, cyclistes et autres de profiter sereinement de l’entièreté de ce boulevard, fort agréable et calme en ces circonstances, en bordure du parc des Platanes, poumon vert du centre-ville.
Favoriser les déplacements à zéro/faible émission carbone (marche, vélo, trottinette, EDPM, bus, etc.) est une nécessité absolue pour :
– la planète (cf. rapports du GIEC) ;
– la santé (activité physique en chute libre, maladies liées à la pollution, bien-être…) ;
– le cadre de vie (réduction du bruit, stress, vie animale…) ;
– la sécurité routière (ex. En cas de choc auto/piéton, risque de mort presque nul à 30km/h | 20% chances de survie à 50km/h | 0% à 70 km/h) ;
– favoriser l’autonomie des personnes fragiles (enfants/seniors) ;
– réduire la congestion automobile.
L’association Vélo en Têt se félicite de la grande participation pour cette troisième édition : 17 communes qualifiées, contre une seule (Perpignan) lors du précedent Baromètre (2019) !
Cela confirme l’engouement pour le vélo et les autres déplacements actifs ces dernières années et la demande croissante d’aménagements de qualité par les usagers.
Grâce à cette mobilisation nous bénéficions cette année de résultats plus représentatifs et permettant une analyse plus fine pour chaque commune.
Analyse des données départementales remontées sur la carte
(points positionnés lors des réponses au questionnaire)
Points rouges : priorités
Nous constatons sans surprise que les points à améliorer sont majoritairement situés sur les artères urbaines ou intercommunales, et particulièrement concentrés sur les intersections, point faible récurrent en matière de sécurité. Cela illustre par exemple le paradoxe perpignanais : 220km d’équipements cyclables annoncés mais un ensemble peu sécurisé et régulièrement interrompu aux intersections. Cela est problématique car la sécurité est le premier critère bloquant, remonté par les usagers souhaitant se mettre en selle.
Points verts : progrès
Logiquement, les points sont positionnés sur les zones où ont été réalisés récemment des aménagements cyclables ou des travaux visant à l’apaisement de la circulation.
Points bleus : stationnement
Les signalements de besoins en stationnement vélo sont concentrés sur les centres urbains, qui ont de nombreux commerces de proximité, et sur les zones de loisirs (bord de mer, plans d’eau, parcs, culture, sport, etc.).
Les villes du littoral, à l’instar de Le Barcarès (4.08 / Favorable), ont bien saisi le potentiel touristique autour de la pratique du vélo et proposent depuis plusieurs années déjà un réseau relativement étoffé sur les principaux axes de la côte, desservant les campings et villages vacances.
Si quelques villes de la couronne perpignanaise comme Toulouges (4.03 / Favorable), Canohès (3.72 / Plutôt favorable), Bompas (3.56 / Plutôt favorable), Le Soler (3.53 / Plutôt favorable), s’en tirent bien ou honorablement.
Ce n’est malheureusement pas le cas de la capitale nord-catalane Perpignan (notée 2.49 / avis Défavorable), qui arrive bien loin derrière les autres villes de sa catégorie comme Bordeaux (3.40) ou Grenoble (4.21), premier de sa catégorie.
C’est regrettable car la métropole et capitale du département joue un rôle central (géographique, statistique et politique) et devrait rayonner par le nombre, la qualité et la continuité de ses infrastructures en proposant un réseau cyclable efficace raccordé à ses villes limitrophes, à la hauteur des dizaines de milliers de déplacements journaliers convergeant vers elle (cf. comptages routiers CD66 2019).
La sous-préfecture et ville de Jean Castex, Prades (2.17 / Très défavorable) arrive quant à elle dernière du classement départemental.
Les autres villes non citées ci-dessus comme Thuir, St Estève, Céret, Rivesaltes ou Elne sont des villes importantes du département (+-10 000 habitants) mais qui malgré leur potentiel cyclable proposent, selon les usagers, un climat peu favorable voire défavorable à l’usage des mobilités actives.
Conclusions
Nous demandons aux collectivités (département, communautés de communes, communes) d’exploiter les données remontées dans ce baromètre, reflet direct des attentes des usagers, afin d’améliorer leurs conditions de circulation et de stationnement. L’association Vélo en Têt se tient à disposition afin d’apporter son expertise technique et d’usagers, comme elle le fait depuis 20 ans déjà.
Communiqué de presse : Analyse des résultats du Baromètre vélo 2021 pour les Pyrénées-Orientales.
L’association Vélo en Têt se félicite de la grande participation pour cette troisième édition : 17 communes qualifiées, contre une seule (Perpignan) lors du précédent Baromètre (2019) !
Cela confirme l’engouement pour le vélo et les autres déplacements actifs ces dernières années et la demande croissante d’aménagements de qualité par les usagers. Grâce à cette mobilisation nous bénéficions cette année de résultats plus représentatifs et permettant une analyse plus fine pour chaque commune.
Analyse des données départementales remontées sur la carte (points positionnés lors des réponses au questionnaire)
Points rouges : priorités Nous constatons sans surprise que les points à améliorer sont majoritairement situés sur les artères urbaines ou intercommunales, et particulièrement concentrés sur les intersections, point faible récurrent en matière de sécurité. Cela illustre par exemple le paradoxe perpignanais : 220km d’équipements cyclables annoncés mais un ensemble peu sécurisé et régulièrement interrompu aux intersections. Cela est problématique car la sécurité est le premier critère bloquant, remonté par les usagers souhaitant se mettre en selle.
Points verts : progrès Logiquement, les points sont positionnés sur les zones où ont été réalisés récemment des aménagements cyclables ou des travaux visant à l’apaisement de la circulation.
Points bleus : stationnement Les signalements de besoins en stationnement vélo sont concentrés sur les centres urbains, qui ont de nombreux commerces de proximité, et sur les zones de loisirs (bord de mer, plans d’eau, parcs, culture, sport, etc.).
Les villes du littoral, à l’instar de Le Barcarès (4.08 / Favorable), ont bien saisi le potentiel touristique autour de la pratique du vélo et proposent depuis plusieurs années déjà un réseau relativement étoffé sur les principaux axes de la côte, desservant les campings et villages vacances. Si quelques villes de la couronne perpignanaise comme Toulouges (4.03 / Favorable), Canohès (3.72 / Plutôt favorable), Bompas (3.56 / Plutôt favorable), Le Soler (3.53 / Plutôt favorable), s’en tirent bien ou honorablement.
Ce n’est malheureusement pas le cas de la capitale nord-catalane Perpignan (notée 2.49 / avis Défavorable), qui arrive bien loin derrière les autres villes de sa catégorie comme Bordeaux (3.40) ou Grenoble (4.21), premier de sa catégorie. C’est regrettable car la métropole et capitale du département joue un rôle central (géographique, statistique et politique) et devrait rayonner par le nombre, la qualité et la continuité de ses infrastructures en proposant un réseau cyclable efficace raccordé à ses villes limitrophes, à la hauteur des dizaines de milliers de déplacements journaliers convergeant vers elle (cf. comptages routiers CD66 2019). La sous-préfecture et ville de Jean Castex, Prades (2.17 / Très défavorable) arrive quant à elle dernière du classement départemental.
Les autres villes non citées ci-dessus comme Thuir, St Estève, Céret, Rivesaltes ou Elne sont des villes importantes du département (+-10 000 habitants) mais qui malgré leur potentiel cyclable proposent, selon les usagers, un climat peu favorable voire défavorable à l’usage des mobilités actives.
Conclusions
Nous demandons aux collectivités (département, communautés de communes, communes) d’exploiter les données remontées dans ce baromètre, reflet direct des attentes des usagers, afin d’améliorer leurs conditions de circulation et de stationnement. L’association Vélo en Têt se tient à disposition afin d’apporter son expertise technique et d’usagers, comme elle le fait depuis 20 ans déjà.
…toute l’année : Vélo et trottinettes Sankeo– 20 quai Sadi Carnot, Perpignan – Location au mois, trimestre et année, …pour un week-end : Bouticycle – Chemin de la Fauceille, Perpignan – 04 68 36 67 26 – Location à la journée, week-end, semaine … formule achat occasion prix très raisonnable : La Casa Bicicleta – 13 bis, rue de la lanterne – 09 83 50 23 11 – Atelier vélo associatif … et en saison, profusion d’offre locative en bord de mer ou à la montagne. https://www.tourisme-pyreneesorientales.com/loueurs-de-velo Certains loueurs proposent de la location hors saison sur rendez-vous.
Si l’on peut apprécier d’avoir enfin une traversée de l’allée Célestin Manalt (entre le square Bir Hakeim et le parc de la sécurité routière) différenciée des piétons, mieux visible pour les véhicules motorisés, point qui était attendu depuis longtemps sur ce carrefour dangereux, on pourra remarquer que ce dispositif n’est pas suffisant pour réellement apporter un confort et une sécurité optimale aux cyclistes. Or, nous le savons, il s’agit là du point le plus bloquant à la mise en selle.
En effet, si l’on considère l’ensemble de cet « itinéraire » cyclable (les guillemets car il ne fait que 700m de long), qui va du Monument aux morts (boulevard A. France), au début des allées Maillol (qui longent le bd Wilson), on remarquera que le revêtement de la piste cyclable sur trottoir (qui on le rappelle, est censée être l’exception) n’est pas différencié, ni dans sa couleur, ni dans sa matière, ni dans son niveau, ce qui est contraire aux réglementations et recommandations en vigueur, mais nous n’y reviendrons pas. Cela a pour effet de ne pas indiquer clairement aux piétons que cet espace est réservé aux deux roues non motorisés (quand c’est le cas). Si ce n’est pas évident pour les voyants, imaginez pour les malvoyants ; car bien sûr les bandes podotactiles réglementaires ont aussi été oubliées… C’est d’autant plus trouble qu’il n’y a que les 250m du haut du boulevard J. Bourrat où le vélo a son propre couloir. Le reste du parcours (450m) étant partagé avec les piétons ! Cela crée des situations d’inconfort, de stress, voire de conflit entre ces derniers et les véhicules à roues, car les deux modes de déplacement ne sont généralement pas compatibles. En effet, si les enfants sont jusqu’à 8 ans autorisés sur le trottoir, on comprendra qu’une mamie allant faire son marché de bon matin n’apprécie pas de se faire frôler par un cycliste pressé d’arriver au travail…
Revenons à notre analyse. Si l’on observe cet itinéraire pas à pas (ou tour de pédalier) en partant du bd Anatole France : 1) Pour bien commencer, la traversée de ce grand axe est exagérément longue : après avoir appuyé sur le bouton (destiné aux piétons), il faut s’armer de patience (ou risquer de traverser au rouge) pour pouvoir enfin arriver sur la piste cyclable ! Ici le cycliste est encore considéré sous l’ancien régime : un usager de moindre importance qui devra se contenter d’un passage piéton alternant bande blanche et bande verte, se plaçant dans l’illégalité et prenant toutes les responsabilités en cas d’accident. En outre, un feu vélo serait ici d’une grande utilité car il s’agit d’un passage obligé pour accéder au centre-ville depuis les quartiers Est, mais il constitue aussi le seul point d’accès aux jardins St Jacques, à la piste cyclable de Bompas et aux quartiers Nord de Perpignan, inaccessibles directement car séparés par la D617A.
Un carrefour qui devrait donc par son aspect hautement stratégique être pris en compte comme il le mérite ! 2) Sur le premier tronçon, le couloir vélo n’est pas assez marqué : revêtement, séparation, signalisation (voir plus haut). À minima, un panneau et des pictogrammes au sol devraient indiquer aux piétons de passer à droite de la piste, de l’autre côté des platanes.
3) Il est à noter qu’il s’agit là d’une piste cyclable obligatoire (panneau vélo rond bleu), et qui donc contraint le cycliste à l’emprunter ou à passer dans la circulation, en se mettant en danger, dans l’illégalité, et en responsabilité en cas d’accident. La moindre des choses serait donc d’avoir un équipement de qualité ! 4) Alors que réglementairement le cycliste n’a aucune raison de perdre la priorité vis à vis des véhicules qui tournent (article Article R.415-1 du code de la route), on trouve paradoxalement en bas de la descente un Cédez-le-passage adressé aux cyclistes (cercle rouge sur la photo), au croisement avec l’allée Célestin Manalt.
=> Est-ce que l’on trouverait cela normal si c’était une route ? Au même endroit, un panneau indique la fin de la piste cyclable (panneau rond bleu vélo barré) alors que la peinture au sol suggère la continuité de la piste cyclable, avec le marquage vert habituel et les pictogrammes vélo… 5) Toujours sur ce même carrefour, côté automobiliste cette fois, malgré la mauvaise visibilité (trois panneaux -dont un publicitaire- et deux arbres dans le virage) pas de panneau clignotant « traversée vélo » sur le feu « tourne à droite » ni aucun avertissement concernant la traversée de vélos sur l’intersection (voir photo ci-dessus). 6) Après ce carrefour, il est à nouveau indiqué une piste cyclable obligatoire, sauf qu’à cet endroit elle prend tout le trottoir, ce qui ne laisse plus aucune place aux piétons. En effet, le code de la route précise bien qu’une piste cyclable est une « chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues » (art. R110-2).
Cette problématique sera valable jusqu’à la fin de l’itinéraire (allées Maillol), posant des problèmes de cohabitation, bien connus des usagers réguliers, notamment à cause de la différence de vitesse entre les différents modes de déplacement. 6) Au niveau du parc pour enfants, les travaux réalisés il y a quelques années ont fait disparaître la piste cyclable au profit d’une grande esplanade bétonnée. Paradoxalement, l’espace disponible à cet endroit permettrait un marquage différencié entre les vélos et les piétons… 7) Sur le reste de l’itinéraire, cyclistes et piétons sont invités à cohabiter sur le trottoir, ce qu’indique un panneau qui n’a cependant aucune existence légale.
En effet, les seuls cas possibles de cohabitation sont :
Les aires piétonnes dans lesquelles le cycliste doit rouler au pas ou mettre pied à terre
Les voies vertes
Mais le trottoir n’étant pas une route, il ne peut pas être classé dans cette catégorie… Sur toute la partie qui longe le square Bir Hakeim, les racines des platanes créent des bosses sur le côté route du trottoir, ce qui oblige les cyclistes à se déporter tant bien que mal (en fonction de la fréquentation) pour les éviter. 8) Au niveau du monument aux morts du Palais des Congrès, des blocs de béton blancs avaient été installés au moment des attentats terroristes en France. L’espacement entre ces derniers étant peu important, cela rend l’accès à l’esplanade peu confortable, voire dangereux. Nous avions fait remonter cette difficulté à la mairie, qui a récemment fait retirer certains de ces blocs au profit de poteaux (côté Bir Hakeim) et ajouté une signalisation indiquant aux vélos de continuer à passer au niveau des blocs de béton toujours existants, plus haut, à l’entrée des allées Maillol. Le problème reste donc entier, d’ailleurs un pictogramme vélo suggère presque de foncer dans un bloc de béton…
9) À la fin de l’itinéraire, le cycliste prudent ira faire du slalom entre les piétons des allées Maillol. Le cycliste pressé attendra que le feu passe au rouge pour les voitures au niveau de la pharmacie des Platanes, pour s’insérer dans le trafic automobile du boulevard Wilson et continuer vers le Castillet et le reste du centre-ville, ou bien sautera le trottoir au moment qui lui semblera opportun. Nous suggérons donc un abaissement du trottoir avant l’entrée du parking souterrain (cercle rouge sur la photo) pour faciliter l’insertion des cyclistes sur la chaussée, là où est leur place selon le code de la route.
Pour rester constructifs, et hormis les points suscités qui peuvent se résoudre avec quelques panneaux et de la peinture, voici notre position/proposition, qui élargit ces problématiques récurrentes à l’ensemble de la ville : les axes considérés comme structurants pour les voitures devraient également l’être pour les vélos. Ainsi, les « rondas » (=grands axes qui font le tour de la ville) de Perpignan constituées par les boulevards Bourrat, Wilson, Clemenceau, Pyrénées, Mercader, Poincaré et Briand devraient avoir des pistes cyclables sécurisées et efficaces.
Ce n’est malheureusement le cas d’aucune d’entre elles ! Si les boulevards Briand et Bourrat ont bien des pistes cyclables, pour le premier, la piste sur trottoir est constamment occupée par des véhicules et les pouvoirs publics n’interviennent pas ; pour le second, également sur trottoir, nous venons d’en voir les problématiques… Évidemment, l’aménagement de ces pistes cyclables devra se faire par la réduction de la place de la voiture en ville, choix qui semble être envisagé par la nouvelle municipalité (voir projet pour l’entrée Nord de la ville). Concrètement, cela impliquera de supprimer une voie de circulation ou de stationnement voiture, au profit des modes de déplacement moins/non polluants (vélo, trottinette, marche, bus), plus adaptés aux déplacements à l’échelle d’une ville moyenne comme Perpignan et répondant aux enjeux climatiques actuels.
P.S.:
Suite à notre dernière réunion (02/09/21) avec la mairie, le service concerné semble bien disposé à travailler sur la sécurité de cet axe ; en tout cas sur le croisement A. France-J. Bourrat. Est-ce que le reste de l’itinéraire sera traité ? À suivre…
Introduire plus de vélo dans le quotidien des Françaises et des Français est l’affaire de toutes et tous !
Au regard de leurs compétences, les départements et les régions sont des acteurs de premier plan pour déployer des démarches cyclables ambitieuses et pro-actives.
Le scrutin de juin 2021 est une formidable opportunité dont la FUB, Vélo & Territoires ont souhaité se saisir pour inviter les candidats et les candidates à viser plus haut et à muscler leurs programmes grâce au vélo. Vélo en Têt se fait le relais de cette démarche nationale dans notre département des Pyrénées-Orientales.
Que vous soyez candidate ou candidat, journaliste, activiste, novice, que la petite reine représente un moyen de transport, un loisir ou un sport pour vous, ensemble, parlons vélo !
Qu’est ce que le vélo ?
Un sport, un loisir, un moyen de déplacement économique, efficient et non polluant, un facteur de développement économique, une opportunité de développement touristique, un facteur de bien-être…
Que représente le vélo dans les mobilités quotidiennes ?
1,7 % des déplacements selon les données INSEE 2017, en augmentation constante depuis avec un pic de 10 % en 2020 au niveau national et jusqu’à 31 % pour les agglomérations de plus de 1 millions d’habitants.
Le vélo, un facteur de développement économique ?
Un marché du cycle en augmentation annuelle de plus de 10 %, boosté par le VAE, une montée en gamme des vélos achetés pour un usage plus perenne au quotidien.
Le vélo, facteur de développement touristique ?
De 5 % de croissance en 2019, il est passé à 10 % en 2020 et même 28 % si l’on exclu les périodes de confinement.
C’est assez simple. En ne développant pas suffisamment les infrastructures ou en proposant des équipements mal conçus ou discontinus, en ne formant pas les enfants à la pratique du vélo, en n’organisant pas d’évènements de promotion ou sportifs, en ne favorisant pas l’intermodalité.
Qu’attendons nous du Département ?
Qu’il anime, cofinance et coordonne le développement d’infrastructures cohérentes, réglementaires et continues, autant dans une optique touristique que quotidienne.
Qu’il rééquilibre le développement d’équipements et d’actions dans les cantons les moins denses.
Qu’il pallie à un découpage communautaire souvent absurde qui interrompt des continuités cyclables.
Qu’il anime des actions de promotion du vélo tant sportives que touristiques et du quotidien.
Qu’il favorise le développement d’actions envers les personnes les plus fragiles (personnes âgées, enfants, scolaires) ou en situation de précarité.
En conclusion
Parlez-en avec les candidats qui ne manquerons pas de venir vous saluer sur les marchés. Les temps changent, peut être même qu’avec un peu de chance, en croiserez-vous en vélo ou sur les quelques équipements cyclables existants.
Enfin ! Travaux de l’avenue Albert Camus : nous n’avons rien lâché et votre mobilisation a payé !
Il est temps de remercier la Division Mobilité et Déplacements de la Ville de Perpignan et notre élu à la mobilité, David Tranchecoste, pour leur écoute et leur pugnacité qui ont permis d’éviter le pire sur cet axe important. Il n’est pas idéal, mais au moins le cheminement cyclable est maintenant continu et les intersections mieux sécurisées. Nous ne cessons de le dire : la concertation et le dialogue avant la réalisation des projets sont la clé d’un aménagement réussi. Espérons que cette coopération se poursuive et que notre expertise d’usagers (et plus) continue d’être entendue…
Attention, nous avons également fait des recommandations pour les travaux d’extension du parc St Vicens, qui pour mémoire avaient rasé la portion de piste cyclable entre la place Bauby et la station service au profit d’un parking voiture. Faute d’obtenir le retour de la piste cyclable, nous avons demandé la mise en place d’une Zone de rencontre sur la chaussée du parking, la réalisation de trottoirs traversants en entrée, milieu et sortie du parking, et une signalisation permettant de sécuriser la circulation des usagers non motorisés. => Cette proposition étant toujours à l’étude, nous vous encourageons à continuer à partager et faire signer la pétition que nous avons lancé fin octobre : http://chng.it/fZhjTvRWsM
Enfin, nous serons vigilants que le carrefour de la place Bauby, en bordure de la nouvelle partie du parc, et recoupant 5 axes (dont Mermoz et Gilles), soit traité correctement afin de garantir la sécurité de nos usagers. Il constitue pour l’instant un point noir et une discontinuité importante pour les quartiers Est de la ville.
Ci-contre le plan PDF de l’avenue Camus retouché (la piste cyclable en orange) :
Mail envoyé le 25 janvier 2021 à la Division Mobilité et Déplacements (DMD), copie à D. Tranchecoste, élu Mobilité à la ville de Perpignan.
Bonjour Messieurs,
Nous revenons vers vous suite à notre réunion du jeudi 17/12/2020.
Comme nous avons pu vous en faire part, nous sommes extrêmement contents d’être associés aux futurs projets dans la thématique mobilités, mais il est également important que nous puissions suivre les différents dossiers abordés ensemble dans le temps, et pouvoir continuer à échanger à leur sujet par la suite.
N.B : Les points 3 et 4 étaient déjà soumis à questionnement dans notre dernier mail du 16 novembre 2020 mais n’avaient pas eu de suite, ou seulement partiellement. Nous nous permettons de les porter à nouveau à votre attention, en les actualisant.
=> Nous nous excusons par avance pour la longueur de ce message, qui se veut exhaustif et précis. Nos questions/requêtes en gras.
1) Avenue Camus
Nous sommes très heureux que le projet ait finalement été revu, apportant ainsi une meilleure circulation pour les cyclistes et les piétons.
2) Extension du parc San Vicens
A) Sauf erreur, ni vous ni nous, ne sommes satisfaits de ce qui a été réalisé sur ce chantier.
En réunion, vous nous faisiez part de l’impossibilité de modifier la structure (trottoir/chaussée) du parking, installé nous le rappelons, en lieu et place de la piste cyclable sécurisée et arborée qui reliait les quartiers St Gaudérique/Les Coves à la zone commerciale du Mas Guérido. Nous regrettons ce choix.
Faute de mieux, nous vous avons proposé la création d’une Zone de rencontre au niveau de la chaussée du parking.
Nous partageons votre scepticisme au sujet du respect de cette signalisation si elle était simplement indiquée par un panneau. Nous proposons donc l’installation de trottoirs traversants, à l’entrée, au centre et à la sortie du parking. Les avantages de ce dispositif sont détaillés dans ce document du Cerema. Vous pourrez constater qu’il est tout à fait approprié dans notre situation : confort pour les piétons, ralentissement des véhicules motorisés (VM), « moins pire » solution pour les cyclistes (toujours mieux que la route ou le trottoir).
Pour que cette solution soit une réussite, il faudra également accorder une importance toute particulière à la signalisation (verticale et horizontale) pour tous les usagers (piétons, vélos, VM).
Validez-vous cette proposition ?
B) Quel traitement est prévu, au niveau de la circulation des cyclistes, pour le carrefour attenant ? Il s’agit d’un point à la fois critique et central dans le schéma de circulation. Il ne faut surtout pas passer à côté !
3) Stationnement (je cite mon précédent mail)
Nous renouvelons notre proposition d’installer des stationnements vélo dans ou devant les principaux lieux accueillant du public (bâtiments administratifs, centres de santé, établissements scolaires, structures culturelles, points touristiques, lieux de culte, etc.). Nous ne proposons pas là quelque chose de très ambitieux, il s’agit simplement de proposer un petit parking mais de qualité (pas comme à l’hôpital ou à la Caf).
Pour rappel, le programme Alvéole finance 60% du montant des stationnements vélo installés par les collectivités ! Pour information, leur site propose un grand nombre de solutions.
Quelle est votre réponse ?
4) PC déchetterie
Petite correction de ma part : la piste cyclable (PC) de la déchetterie a un panneau bleu Voiture+Vélo+Piéton et non Voiture+Piéton, contrairement à ce que j’avais indiqué.
Cela ne change rien au fait que les VM devraient être interdits et non autorisés sur cet axe.
Avez-vous eu un retour du service voirie au sujet des barrières en bois cassées (sous le pont Sauvy) ?
Avez-vous pu améliorer la signalisation aux extrémités de cet axe afin de donner l’exclusivité aux déplacements doux ?
5) Schéma directeur cyclable 2021
Afin de faire suite à votre demande, deux de nos membres sont en train de réaliser un récapitulatif de nos remarques et suggestions à propos de votre document.
Nous espérons que vous en tiendrez compte dans la version définitive proposée en conseil municipal.
6) Projet d’aménagement des berges de la Basse
Nous avons eu l’occasion d’en débattre à plusieurs reprises en interne et nous souhaitions vous faire part de notre position détaillée.
À travers la succincte présentation que vous nous en avez fait, nous entendons que l’objectif de ce projet est de promouvoir les mobilités douces et actives en cœur de ville. Pour autant, nous ne pouvons en tant qu’association visant à généraliser l’usage du vélo au quotidien, approuver cette réalisation comme seule voie cyclable pour traverser le centre, du Nord-Est au Sud-Ouest, de la Têt à St Charles ; d’autant moins si l’horizon de réalisation est 2024.
Comme vous le savez, et après une longue analyse, notre choix s’est porté sur le passage par les quais pour plusieurs raisons :
– accessibilité de l’aménagement (en tous points sans difficulté !) ;
– interconnexion plus facile avec le reste du réseau ;
– pas d’exclusion de certaines catégories de cyclistes (séniors, enfants, remorques, biporteurs, triporteurs, etc.) ;
– budget réduit (permettant éventuellement d’améliorer certains points noirs sur le parcours) ;
– réalisation beaucoup plus rapide que le projet sur les berges car moins technique et non contraint réglementairement ;
– circulation 24h/24.
Cette proposition impose de passer les quais à sens unique, ce qui est de toute façon nécessaire si l’on souhaite réduire la place de la voiture en ville (je pense que nous serons d’accord là-dessus), mais permet de conserver la rangée de stationnement, chère à certains riverains (a-t-on entendu).
D’autre part, dans l’idée du cheminement final qui arrivera à la Basse, nous ne trouvons pas trop de sens à descendre sur les berges au niveau de Courteline, sachant qu’il faudra remonter au Palmarium, avant de redescendre après le bd Wilson. => Vous trouverez en pièce jointe la carte détaillant l’itinéraire que nous avons retenu.
Actualisation 14/01 : Nous avons vu passer le marché de demande de maîtrise d’œuvre pour la création d’une piste cyclable entre la rue Courteline et le rond-point de la France Libre. La concrétisation de ce projet ambitieux montre que vous accordez la même importance que nous à cet axe structurant traversant le centre-ville. C’est pourquoi, il nous semble primordial de travailler dans la concertation afin de proposer aux perpignanais.ses un trajet direct et pratique pour tous.
7) Square Jeantet-Violet A) Nous avons appris par internet que l’actuel square allait devenir un parc arboré incluant un cheminement piéton, mais nous nous inquiétons de ne pas voir de cheminements cyclables sur les deux vues d’artiste qui ont été diffusées.
Nous vous rappelons que les cyclistes, comme les piétons, ne sont pas canalisables (à l’inverse des voitures) et qu’il y a autant de parcours que de cyclistes. Ne doutons pas qu’ils traverseront ce parc dans tous les sens : aussi il est important de limiter les interactions par des espaces dédiés à chaque mode, qui incitent piétons et cyclistes à respecter leurs espaces respectifs, à l’inverse de la mauvaise expérience des berges de la Têt.
De plus, notre proposition de liaison cyclable en surface déboucherait sur ce parc, et même s’il est évident que les piétons seront prioritaires, il nous semble indispensable, quels que soient les projets cyclables retenus, d’implanter et d’identifier un cheminement cyclable dans l’axe Est-Ouest, et de prévoir le raccordement avec la passerelle.
B) La nouvelle passerelle sera-t-elle accessible aux vélos et aménagée de façon à permettre une bonne cohabitation avec les piétons ?
Pouvez-vous nous rassurer sur ces deux points svp ?
8) Zones 30 et apaisement de la circulation
Au sujet des zone apaisées, vous nous avez fait part des difficultés que vous rencontriez afin de ralentir efficacement les VM et dans le même temps garantir la tranquillité des riverains (bruit des ralentisseurs). Après avoir échangé avec vous, nous sommes tombés d’accord sur l’intérêt des écluses et/ou des chicanes avec un by-pass vélo latéral. Pour information, l’usage de ce dispositif est très bien expliqué dans ce document de Jacques ROBIN.
Après discussion en interne, nous validons cette solution.
Peut-être commencer par un test sur l’axe de votre choix ?
9) Bandes vertes lors de croisements route-PC
Vos essais de peintures vertes afin de matérialiser la continuité d’une PC lors de la traversée d’une route, conjointement à un passage piéton (PP), ont convaincu nos membres qui en ont trouvé sur leur chemin : cela donne une information visuelle à l’automobiliste qui prend mieux en compte le vélo, et indirectement le piéton.
Pour le cycliste, cela indique la continuité de la piste, bien qu’il reste non prioritaire et que sa présence sur le PP ne soit pas plus règlementaire.
Nous aimerions que ce dispositif puisse être généralisé à l’ensemble des croisements appropriés.
10) Partenariat Géovélo
Quelle est votre décision concernant cet outil ? Mise en place ou non ?
Les critères importants pour nous étant :
– pouvoir remonter facilement un point noir avec géolocalisation, photo et description ;
– pouvoir consulter ces signalements ;
– avoir un suivi sur leur traitement.
Merci beaucoup pour l’attention que vous pourrez porter à la lecture, et aux réponses à notre message.
Le projet d’aménagement d’un cheminement cyclable le long de la Basse fait couler beaucoup d’encre. Vélo en Têt s’est prononcée plutôt favorablement sur le principe, parce que l’association propose depuis longtemps de s’appuyer sur les chemins de l’eau pour relier les quartiers de la ville entre eux par des liaisons sécurisées et directes, donc rapides : ce sont en effet trois conditions essentielles pour passer de ‘quelques cyclistes’ convaincus à une pratique plus répandue du vélo comme moyen de déplacement en ville.
Nous étions cependant restés prudents, attendant de voir le projet concret pour se prononcer définitivement, notamment sur l’enjeu d’avoir des connexions vraiment cyclables entre le haut et le bas des quais et sur l’intégration paysagère. En ce début d’année 2021, le projet se précise suite à la publication du marché de maîtrise d’œuvre par la mairie de Perpignan. Ce dernier propose « une liaison douce pour piétons et vélos dans un cadre naturel préservé », de la rue Courteline à la Têt. Bien que cet aménagement se positionne comme promoteur des mobilités douces, ses modalités d’accès (escaliers en plusieurs points) sont contraignantes/bloquantes pour plusieurs catégories de ces mobilités (vélos+remorques, vélos cargos, tricycles, vélo couché, hand bike, vélo+siège enfant, etc.). Un budget prévisionnel de 1,5 M€ a été annoncé en fin d’année, et le planning de réalisation, du fait des contraintes techniques et réglementaires, prévoit une livraison courant 2024.
Nous ne pouvons en tant qu’association visant à généraliser l’usage du vélo au quotidien, approuver cette réalisation comme seule voie cyclable pour traverser le centre, du Nord-Est au Sud-Ouest, de la Têt à St Charles, d’autant moins si l’horizon de réalisation est 2024.
Après analyse, réflexions et débat, notre choix s’est porté sur le passage par les quais (voir carte) :
Il consiste en une piste cyclable bidirectionnelle aménagée sur les quais de Hanovre et Nobel, depuis le débouché au niveau de la rue Courteline des cheminements cyclables le long des Jardins de la Basse (rive gauche pour l’existant, rive droite avec les travaux en cours). Les quais seraient passés en sens unique pour les voitures, leur largeur permettant de conserver une rangée de stationnement (avec une implantation sur la coupe de la voirie de type trottoir/voie voiture/stationnement/piste/trottoir, pour garantir une meilleure sécurité de la circulation à vélo).
Cette piste déboucherait sur le cours Lazare Escarguel au niveau du feu en haut du quai Nobel, où une signalisation horizontale parallèle au passage piéton permettra une traversée sécurisée au feu vert. En face, l’aménagement se poursuivra sur le quai Pierre Bourdan, pour desservir le centre ville au niveau du pont de Guerre (à gauche par la rue de Sully vers le boulevard Clemenceau, à droite par le pont vers St Matthieu et la place Arago) : débouchant au cœur de la zone 30 du centre ville, il n’y a pas besoin d’aménagements cyclables dédiés (même si des améliorations au croisement rue de Sully et place Jean Payra sont nécessaires pour une traversée sécurisée en vélo, ce qui pourrait utilement compléter le projet).
Plusieurs raisons militent pour cet aménagement cyclable en haut des quais :
accessibilité de l’aménagement (en tous points sans difficulté !) ;
interconnexion plus facile avec le reste du réseau ;
pas d’exclusion de certaines catégories de cyclistes (remorques, biporteurs, triporteurs, etc.) ;
circulation 24h/24 (le cheminement sur berges serait potentiellement fermé la nuit) ;
réduction de la pression automobile sur les quais et de la place de la voiture en ville ;
budget réduit (permettant éventuellement d’améliorer certains points noirs sur le parcours) ;
réalisation beaucoup plus rapide que le projet sur les berges car moins technique et non contraint réglementairement.
Entre la formalisation de notre projet, qui prévoyait également une reprise de la passerelle béton du lycée beaucoup trop étroite pour son usage actuel, et la rédaction de cet article, la mairie a engagé l’aménagement paysager du square ‘Jeantet Violet’ ainsi que la réalisation d’une nouvelle passerelle au dessus de la Basse. Le quai Pierre Bourdan étant partiellement ‘avalé’ par l’extension du square, des cheminements cyclables doivent être prévus pour sa traversée comme dans la conception de la passerelle, afin d’éviter les interactions anarchiques piétons/vélo dans ces espaces (évitons de reproduire les erreurs réalisées sur la passerelle de la Têt et les berges de la Têt).
Une vision globale doit être développée pour les circulations à pied et à vélo pour ‘recoudre la ville’ au niveau des boulevards, véritable autoroute urbaine. La concordance de ces projets et réflexions d’aménagement est une opportunité pour s’attaquer à ce point noir de notre ville.
Si la volonté de la municipalité est de promouvoir l’usage du vélo, le passage sur les quais est une meilleure option, plus structurante et moins onéreuse. L’aménagement projeté des berges de la Basse ne répond pas aux énormes enjeux de transfert modal et de santé publique sur lesquels Perpignan a énormément de retard à rattraper. Soyons ambitieux sur la politique vélo, pensons schéma cyclable et praticité !