Des nouvelles du projet Es Tet…

À Perpignan, la portion de 1,2 km entre l’usine Roussillon Enrobés / Lafarge Bétons et l’av. Torcatis est terminée (photos ci-dessous). Une véloroute en enrobé clair a été réalisée le long de la Têt, permettant une meilleure accessibilité aux piétons et cycles, même après un épisode pluvieux 🙂

  

Cet aménagement est en cours de prolongement dans le contrebas de l’avenue Torcatis puis de l’av. du Parc des Expositions y compris le long du grand parking.

Dans la continuité, la piste cyclable existante accédant à Bompas est en cours de rénovation (élargissement, sécurisation, reprise de l’enrobé).
Toute cette portion de 4,4 km allant de l’amont de l’av. Torcatis à l’entrée de Bompas étant actuellement en chantier, elle est inaccessible au public.
À notre connaissance, aucun itinéraire de contournement sécurisé n’a pour l’instant été proposé par le maître d’œuvre Perpignan Méditerranée Métropole.

De notre côté, nous espérons que la traversée du rond-point de la clinique St Pierre / bd Michelet soit traitée cette année afin de donner du sens aux récentes réalisations le long de la Basse, chemin du Foulon, et de l’autre côté direction St Estève. En effet il est actuellement impossible de rallier St Assiscle et le secteur Clodion-Torcatis de manière sécurisée. La nouvelle rocade Ouest a oublié les vélos et le seul aménagement disponible (réalisé fin 2020) par le CD66 pour traverser la Têt dans ce secteur est (in)accessible depuis l’aire de covoiturage de St Assiscle, située entre l’av. de la Massane, et l’av. de Prades, toutes les deux très hostiles au vélo faute d’aménagement sécurisé et vu l’intense trafic automobile…

Un piéton/cycle arrivé au bout de la piste cyclable des berges de la Basse qui espérerait traverser la Têt pour se rendre à St Estève ou pour se balader le long de la rive gauche est actuellement obligé de faire un détour entre 2 et 4,5 km (suivant le mode de transport) pour traverser le fleuve perpignanais ! En effet, l’avenue de Prades est un terrain hostile aux cycles faute d’aménagement sécurisé et vu l’important trafic automobile…

« Volta ciclista de Catalunya »

VeT demande des pistes sécurisées sur les boulevards

volta

Nous étions présent.e.s hier à l’arrivée de la « Volta ciclista de Catalunya » à Perpignan bd Wilson, méconnaissable pendant 48h : fermeture de tout l’axe (y compris du bd Bourrat plus haut) et de toutes les rues attenantes aux voitures, interdiction de stationnement dans toute la zone, rasage des nombreux terre-pleins présents sur l’itinéraire, dispositif policier à tous les coins de rue…

Sans en attendre autant, cela a été l’occasion pour nous de (re)demander une piste cyclable sur Wilson et sur les autres « rondes » (boulevards en catalan), actuellement dépourvus (ou presque) de pistes cyclables sécurisées, malgré leur intérêt stratégique en matière de mobilité au sein du réseau cyclable de l’agglomération.

Cet interlude sportif a permis à de nombreux piétons, cyclistes et autres de profiter sereinement de l’entièreté de ce boulevard, fort agréable et calme en ces circonstances, en bordure du parc des Platanes, poumon vert du centre-ville.

Favoriser les déplacements à zéro/faible émission carbone (marche, vélo, trottinette, EDPM, bus, etc.) est une nécessité absolue pour :
– la planète (cf. rapports du GIEC) ;
– la santé (activité physique en chute libre, maladies liées à la pollution, bien-être…) ;
– le cadre de vie (réduction du bruit, stress, vie animale…) ;
– la sécurité routière (ex. En cas de choc auto/piéton, risque de mort presque nul à 30km/h | 20% chances de survie à 50km/h | 0% à 70 km/h) ;
– favoriser l’autonomie des personnes fragiles (enfants/seniors) ;
– réduire la congestion automobile.

« Volta ciclista de Catalunya » : VeT demande des pistes sécurisées sur les boulevards

Capture d'écran de la retranscription vidéo de la course, juste avant la ligne d'arrivée.

Nous étions présent.e.s hier à l’arrivée de la « Volta ciclista de Catalunya » à Perpignan bd Wilson, méconnaissable pendant 48h : fermeture de tout l’axe (y compris du bd Bourrat plus haut) et de toutes les rues attenantes aux voitures, interdiction de stationnement dans toute la zone, rasage des nombreux terre-pleins présents sur l’itinéraire, dispositif policier à tous les coins de rue…

La banderole a fait une pause au moment de la photo...

Sans en attendre autant, cela a été l’occasion pour nous de (re)demander une piste cyclable sur Wilson et sur les autres « rondes » (=boulevards en catalan), actuellement dépourvus (ou presque) de pistes cyclables sécurisées, malgré leur intérêt stratégique en matière de mobilité au sein du réseau cyclable de l’agglomération.

Cet interlude sportif a permis à de nombreux piétons, cyclistes et autres de profiter sereinement de l’entièreté de ce boulevard, fort agréable et calme en ces circonstances, en bordure du parc des Platanes, poumon vert du centre-ville.

La banderole réalisée pour l'occasion #diy

Favoriser les déplacements à zéro/faible émission carbone (marche, vélo, trottinette, EDPM, bus, etc.) est une nécessité absolue pour :
– la planète (cf. rapports du GIEC) ;
– la santé (activité physique en chute libre, maladies liées à la pollution, bien-être…) ;
– le cadre de vie (réduction du bruit, stress, vie animale…) ;
– la sécurité routière (ex. En cas de choc auto/piéton, risque de mort presque nul à 30km/h | 20% chances de survie à 50km/h | 0% à 70 km/h) ;
– favoriser l’autonomie des personnes fragiles (enfants/seniors) ;
– réduire la congestion automobile.

Communiqué de presse : Analyse des résultats du Baromètre vélo 2021 pour les Pyrénées-Orientales 66

baromètre des villes et territoires cyclables 2021

L’association Vélo en Têt se félicite de la grande participation pour cette troisième édition :
17 communes qualifiées, contre une seule (Perpignan) lors du précedent Baromètre (2019) !

Cela confirme l’engouement pour le vélo et les autres déplacements actifs ces dernières années et la demande croissante d’aménagements de qualité par les usagers.
Grâce à cette mobilisation nous bénéficions cette année de résultats plus représentatifs et permettant une analyse plus fine pour chaque commune.

Analyse des données départementales remontées sur la carte
(points positionnés lors des réponses au questionnaire)

baromètre des villes et territoires cyclables 2021 priorités perpignan

  • Points rouges : priorités
    Nous constatons sans surprise que les points à améliorer sont majoritairement situés sur les artères urbaines ou intercommunales, et particulièrement concentrés sur les intersections, point faible récurrent en matière de sécurité. Cela illustre par exemple le paradoxe perpignanais : 220km d’équipements cyclables annoncés mais un ensemble peu sécurisé et régulièrement interrompu aux intersections. Cela est problématique car la sécurité est le premier critère bloquant, remonté par les usagers souhaitant se mettre en selle.
  • Points verts : progrès
    Logiquement, les points sont positionnés sur les zones où ont été réalisés récemment des aménagements cyclables ou des travaux visant à l’apaisement de la circulation.
  • Points bleus : stationnement
    Les signalements de besoins en stationnement vélo sont concentrés sur les centres urbains, qui ont de nombreux commerces de proximité, et sur les zones de loisirs (bord de mer, plans d’eau, parcs, culture, sport, etc.).

Résultats de l’appréciation des communes

baromètre des villes et territoires cyclables 2021 notes pyrénées orientales

Les villes du littoral, à l’instar de Le Barcarès (4.08 / Favorable), ont bien saisi le potentiel touristique autour de la pratique du vélo et proposent depuis plusieurs années déjà un réseau relativement étoffé sur les principaux axes de la côte, desservant les campings et villages vacances.
Si quelques villes de la couronne perpignanaise comme Toulouges (4.03 / Favorable), Canohès (3.72 / Plutôt favorable), Bompas (3.56 / Plutôt favorable), Le Soler (3.53 / Plutôt favorable), s’en tirent bien ou honorablement.

Ce n’est malheureusement pas le cas de la capitale nord-catalane Perpignan (notée 2.49 / avis Défavorable), qui arrive bien loin derrière les autres villes de sa catégorie comme Bordeaux (3.40) ou Grenoble (4.21), premier de sa catégorie.
C’est regrettable car la métropole et capitale du département joue un rôle central (géographique, statistique et politique) et devrait rayonner par le nombre, la qualité et la continuité de ses infrastructures en proposant un réseau cyclable efficace raccordé à ses villes limitrophes, à la hauteur des dizaines de milliers de déplacements journaliers convergeant vers elle (cf. comptages routiers CD66 2019).
La sous-préfecture et ville de Jean Castex, Prades (2.17 / Très défavorable) arrive quant à elle dernière du classement départemental.

Les autres villes non citées ci-dessus comme Thuir, St Estève, Céret, Rivesaltes ou Elne sont des villes importantes du département (+-10 000 habitants) mais qui malgré leur potentiel cyclable proposent, selon les usagers, un climat peu favorable voire défavorable à l’usage des mobilités actives.

Conclusions

Nous demandons aux collectivités (département, communautés de communes, communes) d’exploiter les données remontées dans ce baromètre, reflet direct des attentes des usagers, afin d’améliorer leurs conditions de circulation et de stationnement.
L’association Vélo en Têt se tient à disposition afin d’apporter son expertise technique et d’usagers, comme elle le fait depuis 20 ans déjà.

Baromètre vélo 2021 pour les P-O

Communiqué de presse : Analyse des résultats du Baromètre vélo 2021 pour les Pyrénées-Orientales.

L’association Vélo en Têt se félicite de la grande participation pour cette troisième édition :
17 communes qualifiées, contre une seule (Perpignan) lors du précédent Baromètre (2019) !

Cela confirme l’engouement pour le vélo et les autres déplacements actifs ces dernières années et la demande croissante d’aménagements de qualité par les usagers.
Grâce à cette mobilisation nous bénéficions cette année de résultats plus représentatifs et permettant une analyse plus fine pour chaque commune.

Analyse des données départementales remontées sur la carte
(points positionnés lors des réponses au questionnaire)

  • Points rouges : priorités
    Nous constatons sans surprise que les points à améliorer sont majoritairement situés sur les artères urbaines ou intercommunales, et particulièrement concentrés sur les intersections, point faible récurrent en matière de sécurité. Cela illustre par exemple le paradoxe perpignanais : 220km d’équipements cyclables annoncés mais un ensemble peu sécurisé et régulièrement interrompu aux intersections. Cela est problématique car la sécurité est le premier critère bloquant, remonté par les usagers souhaitant se mettre en selle.
  • Points verts : progrès
    Logiquement, les points sont positionnés sur les zones où ont été réalisés récemment des aménagements cyclables ou des travaux visant à l’apaisement de la circulation.
  • Points bleus : stationnement
    Les signalements de besoins en stationnement vélo sont concentrés sur les centres urbains, qui ont de nombreux commerces de proximité, et sur les zones de loisirs (bord de mer, plans d’eau, parcs, culture, sport, etc.).

Résultats de l’appréciation des communes

Les villes du littoral, à l’instar de Le Barcarès (4.08 / Favorable), ont bien saisi le potentiel touristique autour de la pratique du vélo et proposent depuis plusieurs années déjà un réseau relativement étoffé sur les principaux axes de la côte, desservant les campings et villages vacances.
Si quelques villes de la couronne perpignanaise comme Toulouges (4.03 / Favorable), Canohès (3.72 / Plutôt favorable), Bompas (3.56 / Plutôt favorable), Le Soler (3.53 / Plutôt favorable), s’en tirent bien ou honorablement.

Ce n’est malheureusement pas le cas de la capitale nord-catalane Perpignan (notée 2.49 / avis Défavorable), qui arrive bien loin derrière les autres villes de sa catégorie comme Bordeaux (3.40) ou Grenoble (4.21), premier de sa catégorie.
C’est regrettable car la métropole et capitale du département joue un rôle central (géographique, statistique et politique) et devrait rayonner par le nombre, la qualité et la continuité de ses infrastructures en proposant un réseau cyclable efficace raccordé à ses villes limitrophes, à la hauteur des dizaines de milliers de déplacements journaliers convergeant vers elle (cf. comptages routiers CD66 2019).
La sous-préfecture et ville de Jean Castex, Prades (2.17 / Très défavorable) arrive quant à elle dernière du classement départemental.

Les autres villes non citées ci-dessus comme Thuir, St Estève, Céret, Rivesaltes ou Elne sont des villes importantes du département (+-10 000 habitants) mais qui malgré leur potentiel cyclable proposent, selon les usagers, un climat peu favorable voire défavorable à l’usage des mobilités actives.

Conclusions

Nous demandons aux collectivités (département, communautés de communes, communes) d’exploiter les données remontées dans ce baromètre, reflet direct des attentes des usagers, afin d’améliorer leurs conditions de circulation et de stationnement.
L’association Vélo en Têt se tient à disposition afin d’apporter son expertise technique et d’usagers, comme elle le fait depuis 20 ans déjà.

Perpignan Méditerranée recrute !

La direction des mobilités de Perpignan Méditerranée Métropole recrute pour mettre en place son plan vélo.
Après 2 recrutements avortés par les candidats, ce qui a d’autant retardé les projets, il leur est urgent de trouver la bonne personne afin que les choses puissent se mettre en place.

Merci de partager l’information au maximum.

Fiche de poste et détails dans le PDF ci-dessous.

Vélo en Têt ne propose pas de vélo à la location

Pour trouver un vélo en location à Perpignan…

…toute l’année :
Vélo et trottinettes Sankeo – 20 quai Sadi Carnot, Perpignan – Location au mois, trimestre et année,
…pour un week-end :
Bouticycle – Chemin de la Fauceille, Perpignan – 04 68 36 67 26 – Location à la journée, week-end, semaine
… formule achat occasion prix très raisonnable :
La Casa Bicicleta – 13 bis, rue de la lanterne – 09 83 50 23 11 – Atelier vélo associatif
… et en saison, profusion d’offre locative en bord de mer ou à la montagne.
https://www.tourisme-pyreneesorientales.com/loueurs-de-velo
Certains loueurs proposent de la location hors saison sur rendez-vous.

Boulevard Jean Bourrat : un aménagement, deux analyses.

Si l’on peut apprécier d’avoir enfin une traversée de l’allée Célestin Manalt (entre le square Bir Hakeim et le parc de la sécurité routière) différenciée des piétons, mieux visible pour les véhicules motorisés, point qui était attendu depuis longtemps sur ce carrefour dangereux, on pourra remarquer que ce dispositif n’est pas suffisant pour réellement apporter un confort et une sécurité optimale aux cyclistes. Or, nous le savons, il s’agit là du point le plus bloquant à la mise en selle.

En effet, si l’on considère l’ensemble de cet « itinéraire » cyclable (les guillemets car il ne fait que 700m de long), qui va du Monument aux morts (boulevard A. France), au début des allées Maillol (qui longent le bd Wilson), on remarquera que le revêtement de la piste cyclable sur trottoir (qui on le rappelle, est censée être l’exception) n’est pas différencié, ni dans sa couleur, ni dans sa matière, ni dans son niveau, ce qui est contraire aux réglementations et recommandations en vigueur, mais nous n’y reviendrons pas.
Cela a pour effet de ne pas indiquer clairement aux piétons que cet espace est réservé aux deux roues non motorisés (quand c’est le cas).
Si ce n’est pas évident pour les voyants, imaginez pour les malvoyants ; car bien sûr les bandes podotactiles réglementaires ont aussi été oubliées…
C’est d’autant plus trouble qu’il n’y a que les 250m du haut du boulevard J. Bourrat où le vélo a son propre couloir. Le reste du parcours (450m) étant partagé avec les piétons !
Cela crée des situations d’inconfort, de stress, voire de conflit entre ces derniers et les véhicules à roues, car les deux modes de déplacement ne sont généralement pas compatibles. En effet, si les enfants sont jusqu’à 8 ans autorisés sur le trottoir, on comprendra qu’une mamie allant faire son marché de bon matin n’apprécie pas de se faire frôler par un cycliste pressé d’arriver au travail…

Revenons à notre analyse. Si l’on observe cet itinéraire pas à pas (ou tour de pédalier) en partant du bd Anatole France :
1) Pour bien commencer, la traversée de ce grand axe est exagérément longue : après avoir appuyé sur le bouton (destiné aux piétons), il faut s’armer de patience (ou risquer de traverser au rouge) pour pouvoir enfin arriver sur la piste cyclable !
Ici le cycliste est encore considéré sous l’ancien régime : un usager de moindre importance qui devra se contenter d’un passage piéton alternant bande blanche et bande verte, se plaçant dans l’illégalité et prenant toutes les responsabilités en cas d’accident. En outre, un feu vélo serait ici d’une grande utilité car il s’agit d’un passage obligé pour accéder au centre-ville depuis les quartiers Est, mais il constitue aussi le seul point d’accès aux jardins St Jacques, à la piste cyclable de Bompas et aux quartiers Nord de Perpignan, inaccessibles directement car séparés par la D617A.

Un carrefour qui devrait donc par son aspect hautement stratégique être pris en compte comme il le mérite !
2) Sur le premier tronçon, le couloir vélo n’est pas assez marqué : revêtement, séparation, signalisation (voir plus haut). À minima, un panneau et des pictogrammes au sol devraient indiquer aux piétons de passer à droite de la piste, de l’autre côté des platanes.

3) Il est à noter qu’il s’agit là d’une piste cyclable obligatoire (panneau vélo rond bleu), et qui donc contraint le cycliste à l’emprunter ou à passer dans la circulation, en se mettant en danger, dans l’illégalité, et en responsabilité en cas d’accident.
La moindre des choses serait donc d’avoir un équipement de qualité !
4) Alors que réglementairement le cycliste n’a aucune raison de perdre la priorité vis à vis des véhicules qui tournent (article Article R.415-1 du code de la route), on trouve paradoxalement en bas de la descente un Cédez-le-passage adressé aux cyclistes (cercle rouge sur la photo), au croisement avec l’allée Célestin Manalt.

=> Est-ce que l’on trouverait cela normal si c’était une route ?
Au même endroit, un panneau indique la fin de la piste cyclable (panneau rond bleu vélo barré) alors que la peinture au sol suggère la continuité de la piste cyclable, avec le marquage vert habituel et les pictogrammes vélo…
5) Toujours sur ce même carrefour, côté automobiliste cette fois, malgré la mauvaise visibilité (trois panneaux -dont un publicitaire- et deux arbres dans le virage) pas de panneau clignotant « traversée vélo » sur le feu « tourne à droite » ni aucun avertissement concernant la traversée de vélos sur l’intersection (voir photo ci-dessus).
6) Après ce carrefour, il est à nouveau indiqué une piste cyclable obligatoire, sauf qu’à cet endroit elle prend tout le trottoir, ce qui ne laisse plus aucune place aux piétons. En effet, le code de la route précise bien qu’une piste cyclable est une « chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues » (art. R110-2).

Cette problématique sera valable jusqu’à la fin de l’itinéraire (allées Maillol), posant des problèmes de cohabitation, bien connus des usagers réguliers, notamment à cause de la différence de vitesse entre les différents modes de déplacement.
6) Au niveau du parc pour enfants, les travaux réalisés il y a quelques années ont fait disparaître la piste cyclable au profit d’une grande esplanade bétonnée. Paradoxalement, l’espace disponible à cet endroit permettrait un marquage différencié entre les vélos et les piétons…
7) Sur le reste de l’itinéraire, cyclistes et piétons sont invités à cohabiter sur le trottoir, ce qu’indique un panneau qui n’a cependant aucune existence légale.

En effet, les seuls cas possibles de cohabitation sont :

Les aires piétonnes dans lesquelles le cycliste doit rouler au pas ou mettre pied à terre

Les voies vertes

Mais le trottoir n’étant pas une route, il ne peut pas être classé dans cette catégorie…
Sur toute la partie qui longe le square Bir Hakeim, les racines des platanes créent des bosses sur le côté route du trottoir, ce qui oblige les cyclistes à se déporter tant bien que mal (en fonction de la fréquentation) pour les éviter.
8) Au niveau du monument aux morts du Palais des Congrès, des blocs de béton blancs avaient été installés au moment des attentats terroristes en France. L’espacement entre ces derniers étant peu important, cela rend l’accès à l’esplanade peu confortable, voire dangereux. Nous avions fait remonter cette difficulté à la mairie, qui a récemment fait retirer certains de ces blocs au profit de poteaux (côté Bir Hakeim) et ajouté une signalisation indiquant aux vélos de continuer à passer au niveau des blocs de béton toujours existants, plus haut, à l’entrée des allées Maillol. Le problème reste donc entier, d’ailleurs un pictogramme vélo suggère presque de foncer dans un bloc de béton…

9) À la fin de l’itinéraire, le cycliste prudent ira faire du slalom entre les piétons des allées Maillol. Le cycliste pressé attendra que le feu passe au rouge pour les voitures au niveau de la pharmacie des Platanes, pour s’insérer dans le trafic automobile du boulevard Wilson et continuer vers le Castillet et le reste du centre-ville, ou bien sautera le trottoir au moment qui lui semblera opportun.
Nous suggérons donc un abaissement du trottoir avant l’entrée du parking souterrain (cercle rouge sur la photo) pour faciliter l’insertion des cyclistes sur la chaussée, là où est leur place selon le code de la route.

Pour rester constructifs, et hormis les points suscités qui peuvent se résoudre avec quelques panneaux et de la peinture, voici notre position/proposition, qui élargit ces problématiques récurrentes à l’ensemble de la ville : les axes considérés comme structurants pour les voitures devraient également l’être pour les vélos.
Ainsi, les « rondas » (=grands axes qui font le tour de la ville) de Perpignan constituées par les boulevards Bourrat, Wilson, Clemenceau, Pyrénées, Mercader, Poincaré et Briand devraient avoir des pistes cyclables sécurisées et efficaces.

Ce n’est malheureusement le cas d’aucune d’entre elles ! Si les boulevards Briand et Bourrat ont bien des pistes cyclables, pour le premier, la piste sur trottoir est constamment occupée par des véhicules et les pouvoirs publics n’interviennent pas ; pour le second, également sur trottoir, nous venons d’en voir les problématiques…
Évidemment, l’aménagement de ces pistes cyclables devra se faire par la réduction de la place de la voiture en ville, choix qui semble être envisagé par la nouvelle municipalité (voir projet pour l’entrée Nord de la ville). Concrètement, cela impliquera de supprimer une voie de circulation ou de stationnement voiture, au profit des modes de déplacement moins/non polluants (vélo, trottinette, marche, bus), plus adaptés aux déplacements à l’échelle d’une ville moyenne comme Perpignan et répondant aux enjeux climatiques actuels.

P.S.: 

Suite à notre dernière réunion (02/09/21) avec la mairie, le service concerné semble bien disposé à travailler sur la sécurité de cet axe ; en tout cas sur le croisement A. France-J. Bourrat. Est-ce que le reste de l’itinéraire sera traité ? À suivre…

Élections départementales & régionales-Parlons vélo

Introduire plus de vélo dans le quotidien des Françaises et des Français est l’affaire de toutes et tous ! 

Au regard de leurs compétences, les départements et les régions sont des acteurs de premier plan pour déployer des démarches cyclables ambitieuses et pro-actives. 

Le scrutin de juin 2021 est une formidable opportunité dont la FUB, Vélo & Territoires ont souhaité se saisir pour inviter les candidats et les candidates à viser plus haut et à muscler leurs programmes grâce au vélo. Vélo en Têt se fait le relais de cette démarche nationale dans notre département des Pyrénées-Orientales.

Que vous soyez candidate ou candidat, journaliste, activiste, novice, que la petite reine représente un moyen de transport, un loisir ou un sport pour vous, ensemble, parlons vélo ! 

Qu’est ce que le vélo ?

Un sport, un loisir, un moyen de déplacement économique, efficient et non polluant, un facteur de développement économique, une opportunité de développement touristique, un facteur de bien-être…

Que représente le vélo dans les mobilités quotidiennes ?

1,7 % des déplacements selon les données INSEE 2017, en augmentation constante depuis avec un pic de 10 % en 2020 au niveau national et jusqu’à 31 % pour les agglomérations de plus de 1 millions d’habitants.

Le vélo, un facteur de développement économique ?

Un marché du cycle en augmentation annuelle de plus de 10 %, boosté par le VAE, une montée en gamme des vélos achetés pour un usage plus perenne au quotidien.  

Le vélo, facteur de développement touristique ?

De 5 % de croissance en 2019, il est passé à 10 % en 2020 et même 28 % si l’on exclu les périodes de confinement.

C’est comment qu’on freine chantait Alain Bashung.

C’est assez simple. En ne développant pas suffisamment les infrastructures ou en proposant des équipements mal conçus ou discontinus, en ne formant pas les enfants à la pratique du vélo, en n’organisant pas d’évènements de promotion ou sportifs, en ne favorisant pas l’intermodalité.

Qu’attendons nous du Département ?

Qu’il anime, cofinance et coordonne le développement d’infrastructures cohérentes, réglementaires et continues, autant dans une optique touristique que quotidienne.

Qu’il rééquilibre le développement d’équipements et d’actions dans les cantons les moins denses.

Qu’il pallie à un découpage communautaire souvent absurde qui interrompt des continuités cyclables.

Qu’il anime des actions de promotion du vélo tant sportives que touristiques et du quotidien.

Qu’il favorise le développement d’actions envers les personnes les plus fragiles (personnes âgées, enfants, scolaires) ou en situation de précarité.

En conclusion

Parlez-en avec les candidats qui ne manquerons pas de venir vous saluer sur les marchés.
Les temps changent, peut être même qu’avec un peu de chance, en croiserez-vous en vélo ou sur les quelques équipements cyclables existants.

https://www.fub.fr/
https://elections.parlons-velo.fr/
https://www.velo-territoires.org/
https://www.af3v.org/

Travaux de l’avenue Camus : nous n’avons rien lâché et votre mobilisation a payé !

Enfin ! Travaux de l’avenue Albert Camus : nous n’avons rien lâché et votre mobilisation a payé !

Il est temps de remercier la Division Mobilité et Déplacements de la Ville de Perpignan et notre élu à la mobilité, David Tranchecoste, pour leur écoute et leur pugnacité qui ont permis d’éviter le pire sur cet axe important.
Il n’est pas idéal, mais au moins le cheminement cyclable est maintenant continu et les intersections mieux sécurisées.
Nous ne cessons de le dire : la concertation et le dialogue avant la réalisation des projets sont la clé d’un aménagement réussi. Espérons que cette coopération se poursuive et que notre expertise d’usagers (et plus) continue d’être entendue…

Plan retouché des travaux de réfection de l'avenue Camus 29/01/2021

Attention, nous avons également fait des recommandations pour les travaux d’extension du parc St Vicens, qui pour mémoire avaient rasé la portion de piste cyclable entre la place Bauby et la station service au profit d’un parking voiture.
Faute d’obtenir le retour de la piste cyclable, nous avons demandé la mise en place d’une Zone de rencontre sur la chaussée du parking, la réalisation de trottoirs traversants en entrée, milieu et sortie du parking, et une signalisation permettant de sécuriser la circulation des usagers non motorisés.
=> Cette proposition étant toujours à l’étude, nous vous encourageons à continuer à partager et faire signer la pétition que nous avons lancé fin octobre : http://chng.it/fZhjTvRWsM

Enfin, nous serons vigilants que le carrefour de la place Bauby, en bordure de la nouvelle partie du parc, et recoupant 5 axes (dont Mermoz et Gilles), soit traité correctement afin de garantir la sécurité de nos usagers.
Il constitue pour l’instant un point noir et une discontinuité importante pour les quartiers Est de la ville.

Ci-contre le plan PDF de l’avenue Camus retouché (la piste cyclable en orange) :