Bande cyclable partielle et squattée – rue Joseph Pal

Problème récurent de stationnement à cet endroit. La solution pourrait être de tracer le bande cyclable sur la voiture non ? ;- )

Allant du boulevard Michel Doutes vers l’université, il y a très souvent une voiture de garée sur la bande cyclable, juste dans le tournant de la rue Joseph Pal.

En plus, après avoir dépassé ce petit d’obstacle illégalement stationné, on constate que la bande cyclable s’arrête d’un coup. Ce qui est dommage car il ne reste pas bien long pour rejoindre le feu suivant, et ça ne nécessite qu’un peu de peinture blanche. Au moins, les automobilistes ne pourront pas confondre la route, qu’ils connaissent bien, avec ce qu’ils prennent pour une place de parking.

Arrêt inexpliqué de la bande cyclable qui aurait du continuer jusqu’au feu. Comme beaucoup d’autres, cet itinéraire manque de continuité, symptôme d’un manque de cohérence du réseau à l’échelle de la ville.

Bordures Avenue Paul Alduy

Bordure qui n’a pas sa place sur une piste cyclable sur laquelle on souhaite que les cyclistes roulent. En plus d’être vraiment pas agréables, les secousses peuvent faire crever ou même solliciter trop la fourche qui fatigue mécaniquement à la longue. Au passage, vous pouvez admirer ici le formidable patchwork de cette piste, également synonymes de secousses.

La piste cyclable de l’avenue Paul Alduy est très utilisée pour se rendre au Parc de Sports ou à l’Université. Et tous ceux qui la prennent ne peuvent que maudire les innombrables secousses qui la parsèment. En l’occurrence ici, celle au croisement avec la rue Comes Damian Hortela. Mais les plus embêtante, voire dangereuses, sont celles devant la piscine et le parc des sports, qui bénéficient en plus de l’aide des racines des pins défonçant la piste et qui mériteront un jour un point noir spécifique.

Cela ne parait pas grand chose mais ça secoue vraiment. En une demi heure, les services techniques pourraient mettre un terme à des années de galère sur cette piste qui comptent d’autres nombreuses secousses.

Vélodrome – Brousse

Potelets gênants et secousses assurées.

Lorsque je vais de la fac vers le centre ville, avant je pouvais prendre facilement la rue du Vélodrome à son croisement avec la rue Robert Emmanuelle Brousse. Depuis qu’une modification a été faite pour empêcher les voitures de passer par ici et les ralentir en leur faisant faire un virage serré, j’ai du changer de passage moi aussi car l’aménagement pour vélo n’est pas prenable sans ralentir excessivement.

En effet, on voit bien les deux poteaux anti-stationnement voiture qui limitent la largeur de passage. De plus, le trottoir en bateau fait des secousses. Il aurait été plus avantageux pour les cyclistes de garder une portion de la voie qui existait avant, tout au même niveau. Enfin, aucune signalétique vélo n’est présente au sol pour indiquer aux cyclistes qu’ils peuvent passer par là.

Une bande cyclable dangereuse

Est-ce dangereux de faire du vélo en ville ? Question difficile… Quand on voit cette bande cyclable sur la partie sud du boulevard Aristide Briand on est tenté de le croire. Elle est trop étroite, la largeur recommandée est de 1,50m. Et surtout, elle oblige les cyclistes de passer au ras des voitures au risque d’entrer en collision avec une porte qui s’ouvre subitement. Pour éviter ce type d’accident, on recommande un espace tampon de 50 cm entre la bande cyclable et les voitures en stationnement.

Pour plus d’information sur les bandes cyclables consultez la fiche CEREMA sur ce sujet sur le site du club des villes et territoires cyclables qui compte parmi ses membres la ville de Perpignan !

Photo : Scott Ehardt sous licence domaine public via Wikimedia Commons

Pont Auchan : bon à prendre mais peut mieux faire

Nous avons appris par le [«Journal de Perpignan»](http://www.mairie-perpignan.fr/unes/journal-de-perpignan-ndeg23) (page 10, voir extrait ci-contre) et constaté sur le terrain qu’Auchan finançait une passerelle au dessus de la route d’Espagne pour désengorger la sortie du magasin, passerelle qui serait également piétonne et cyclable. On ne peut que se réjouir d’un tronçon cyclable à cet endroit, même si l’on n’est pas dupe sur les motivations d’Auchan. Mais la création de ce ’bout’ n’a pas été l’occasion de penser la liaison cyclable dans le secteur sud de Perpignan. Il servira au quartier «Porte d’Espagne» en face, mais pas beaucoup plus. On regrette comme d’habitude qu’on oublie systématiquement la continuité cyclable, et on regrette également de n’avoir jamais été consulté, en amont, sur cet ouvrage (comme sur d’autres passerelles …). Par peur qu’on en demande plus ou par simple réflexe ?

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P.S.: 

Ce pont est à ouvert à la circulation depuis juillet 2015. La piste est partagée piétons/cyclistes et séparée de la chaussée par une barrière en béton.

Anticipation

Ici, la ville de Perpignan prévoit de réaliser une piste cyclable qui reliera le chemin de Passio Vella à l’avenue Paul Alduy le long de la ligne de chemin de fer. En attendant on a déjà posé un panneau qui vous dirige pour l’instant sur un chemin impraticable avec un vélo en ville.

Septembre 2017 : le chemin est envahi par la végétation

Les modes de déplacement doux au ralenti ?

Dans le Rapport 2014 sur la situation en matière de développement durable de la ville de Perpignan, on trouve en page 28 les projets en matière de mobilité pour 2015 :

1,2 km de pistes cyclables en plus contre 5 en 2013 et 4 en 2014 ! Et aucun engagement chiffré pour les zones 30 dont les double-sens cyclables (DSC) constituent la majeure partie des aménagements pour cyclistes ! Pour mieux apprécier ces annonces, regardons ce qui a été réalisé ces dernières années, en prenant comme source les éditions précédentes de ce rapport (total des km de voirie aménagés):

Il y a un donc un net ralentissement de la mise en place des aménagements cyclables et un avenir incertain pour la généralisation des zones 30. Et ce n’est pas un effet de saturation. Il reste encore de dizaines de kilomètres de voirie à équiper de pistes et de bandes cyclables : les rondas, les axes vers les quartiers et les communes voisines… À 1,2 km par an, cela prendra des décennies.

C’est pareil pour les zones 30. Des quartiers entiers ne sont pas encore passés en zone 30 sans qu’on voit une raison apparente pour cela. Ne prenons que l’exemple de Las Cobas où toute la partie au nord de l’avenue Mermoz n’est pas encore en zone 30.

Vous trouverez tous les rapports sur la situation en matière de développement durable sur le site de la mairie