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Journée internationale de la ville sans la voiture

C'est une tendance générale en France, la journée de la ville sans la voiture a été peu suivie en 2004. Et pourtant cet événement, après être devenu une journée européenne, est devenu international. Et ce sont des villes étrangères qui suivent maintenant l'exemple français, que Perpignan, avec d'autres hélas, ne suit plus.

Le 22 septembre 2004, à Perpignan, les

milliers de voitures, dans les bouchons, à l'arrêt, moteur en marche,

avec leur conducteurs énervés, empêchaient comme d'habitude les piétons,

les cyclistes, et les transports en commun de circuler sans polluer.

Ce n'était même pas, comme on pourrait l'espérer chaque jour, une

journée "trottoirs sans voiture" ni une journée "bandes cyclables sans

voiture garée sur les pistes cyclables" !

On a bien vu les membres de l'association "Vélo en Têt" faire une

démonstration d'élégance et de savoir-vivre aux guidons de leur vélos.

Ils ont visité en silence, ou à coup de sonnettes, les avenues du Lycée,

Clémenceau, Charles de Gaule, Foch, Boulevard des pyrénées... Et

pendant leur passage, en plein "rush" de 17 heures, la ville ressemblait

pendant quelques instants à un lieu paisible, calme, et sûr.

On nous explique sans rire que grâce aux "immenses" efforts des

industriels, les "voitures propres" et leurs systèmes "anti-pollution",

ont considérablement réduit les polluants dans les gaz d'échappement. C'est oublier que les moteurs restent des producteurs de gaz polluants, et que si chaque voiture en produit un peu moins que sa grand mère le modèle de 1950,

elles sont aujourd'hui mille fois plus nombreuses, et le nombre

de kilomètres parcourus ne cesse de croître.

Or, un déplacement en voiture sur deux, fait moins de trois kilomètres, et

pourrait donc être fait à vélo ou à pied. Prendre la voiture pour aller

chercher une baguette de pain, c'est comme faire pipi dans la piscine !

On se dit qu'on va produire quelques litres de gaz polluants (Dioxyde de Carbone, Ozone, Oxyde d'Azote, vapeurs d'hydrocarbure, etc...) mais que l'atmosphère est suffisamment grande pour que ca passe inapercu...

Mais ca fini tout de même par polluer et réchauffer l'atmosphère.

Citoyens de perpignan, reprenez votre vélo.

Exigez une politique urbaine favorable à la bicyclette, aux piétons,

aux transports en commun. Circulez à vélo et Adhérez (10 euros) à "Vélo en Têt".

P.S.: 

paru dans la presse en septembre 2004.