[Com’ mairie] Suivi dossiers 2020, avis dossiers 2021 : notre mail à la Division Mobilité et Déplacements de Perpignan

Mail envoyé le 25 janvier 2021 à la Division Mobilité et Déplacements (DMD), copie à D. Tranchecoste, élu Mobilité à la ville de Perpignan.

Bonjour Messieurs,

Nous revenons vers vous suite à notre réunion du jeudi 17/12/2020.

Comme nous avons pu vous en faire part, nous sommes extrêmement contents d’être associés aux futurs projets dans la thématique mobilités, mais il est également important que nous puissions suivre les différents dossiers abordés ensemble dans le temps, et pouvoir continuer à échanger à leur sujet par la suite.

N.B : Les points 3 et 4 étaient déjà soumis à questionnement dans notre dernier mail du 16 novembre 2020 mais n’avaient pas eu de suite, ou seulement partiellement. Nous nous permettons de les porter à nouveau à votre attention, en les actualisant.

=> Nous nous excusons par avance pour la longueur de ce message, qui se veut exhaustif et précis. Nos questions/requêtes en gras.

1) Avenue Camus

  Nous sommes très heureux que le projet ait finalement été revu, apportant ainsi une meilleure circulation pour les cyclistes et les piétons.

2) Extension du parc San Vicens

 A) Sauf erreur, ni vous ni nous, ne sommes satisfaits de ce qui a été réalisé sur ce chantier.

En réunion, vous nous faisiez part de l’impossibilité de modifier la structure (trottoir/chaussée) du parking, installé nous le rappelons, en lieu et place de la piste cyclable sécurisée et arborée qui reliait les quartiers St Gaudérique/Les Coves à la zone commerciale du Mas Guérido. Nous regrettons ce choix.

Faute de mieux, nous vous avons proposé la création d’une Zone de rencontre au niveau de la chaussée du parking.

Nous partageons votre scepticisme au sujet du respect de cette signalisation si elle était simplement indiquée par un panneau. Nous proposons donc l’installation de trottoirs traversants, à l’entrée, au centre et à la sortie du parking. Les avantages de ce dispositif sont détaillés dans ce document du Cerema. Vous pourrez constater qu’il est tout à fait approprié dans notre situation : confort pour les piétons, ralentissement des véhicules motorisés (VM), « moins pire » solution pour les cyclistes (toujours mieux que la route ou le trottoir).

Pour que cette solution soit une réussite, il faudra également accorder une importance toute particulière à la signalisation (verticale et horizontale) pour tous les usagers (piétons, vélos, VM).

Validez-vous cette proposition ?

 B) Quel traitement est prévu, au niveau de la circulation des cyclistes, pour le carrefour attenant ? Il s’agit d’un point à la fois critique et central dans le schéma de circulation. Il ne faut surtout pas passer à côté !

3) Stationnement (je cite mon précédent mail)

Nous renouvelons notre proposition d’installer des stationnements vélo dans ou devant les principaux lieux accueillant du public (bâtiments administratifs, centres de santé, établissements scolaires, structures culturelles, points touristiques, lieux de culte, etc.). Nous ne proposons pas là quelque chose de très ambitieux, il s’agit simplement de proposer un petit parking mais de qualité (pas comme à l’hôpital ou à la Caf).

Pour rappel, le programme Alvéole finance 60% du montant des stationnements vélo installés par les collectivités ! Pour information, leur site propose un grand nombre de solutions.

Quelle est votre réponse ?

4) PC déchetterie

Petite correction de ma part : la piste cyclable (PC) de la déchetterie a un panneau bleu Voiture+Vélo+Piéton et non Voiture+Piéton, contrairement à ce que j’avais indiqué.

Cela ne change rien au fait que les VM devraient être interdits et non autorisés sur cet axe.

Avez-vous eu un retour du service voirie au sujet des barrières en bois cassées (sous le pont Sauvy) ?

Avez-vous pu améliorer la signalisation aux extrémités de cet axe afin de donner l’exclusivité aux déplacements doux ?

5) Schéma directeur cyclable 2021

Afin de faire suite à votre demande, deux de nos membres sont en train de réaliser un récapitulatif de nos remarques et suggestions à propos de votre document.

Nous espérons que vous en tiendrez compte dans la version définitive proposée en conseil municipal.

6) Projet d’aménagement des berges de la Basse

Nous avons eu l’occasion d’en débattre à plusieurs reprises en interne et nous souhaitions vous faire part de notre position détaillée.

À travers la succincte présentation que vous nous en avez fait, nous entendons que l’objectif de ce projet est de promouvoir les mobilités douces et actives en cœur de ville. Pour autant, nous ne pouvons en tant qu’association visant à généraliser l’usage du vélo au quotidien, approuver cette réalisation comme seule voie cyclable pour traverser le centre, du Nord-Est au Sud-Ouest, de la Têt à St Charles ; d’autant moins si l’horizon de réalisation est 2024.

Comme vous le savez, et après une longue analyse, notre choix s’est porté sur le passage par les quais pour plusieurs raisons :

– accessibilité de l’aménagement (en tous points sans difficulté !) ;

– interconnexion plus facile avec le reste du réseau ;

– pas d’exclusion de certaines catégories de cyclistes (séniors, enfants, remorques, biporteurs, triporteurs, etc.) ;

– budget réduit (permettant éventuellement d’améliorer certains points noirs sur le parcours) ;

– réalisation beaucoup plus rapide que le projet sur les berges car moins technique et non contraint réglementairement ;

– circulation 24h/24.

Cette proposition impose de passer les quais à sens unique, ce qui est de toute façon nécessaire si l’on souhaite réduire la place de la voiture en ville (je pense que nous serons d’accord là-dessus), mais permet de conserver la rangée de stationnement, chère à certains riverains (a-t-on entendu).

D’autre part, dans l’idée du cheminement final qui arrivera à la Basse, nous ne trouvons pas trop de sens à descendre sur les berges au niveau de Courteline, sachant qu’il faudra remonter au Palmarium, avant de redescendre après le bd Wilson.
=> Vous trouverez en pièce jointe la carte détaillant l’itinéraire que nous avons retenu.

Actualisation 14/01 : Nous avons vu passer le marché de demande de maîtrise d’œuvre pour la création d’une piste cyclable entre la rue Courteline et le rond-point de la France Libre. La concrétisation de ce projet ambitieux montre que vous accordez la même importance que nous à cet axe structurant traversant le centre-ville. C’est pourquoi, il nous semble primordial de travailler dans la concertation afin de proposer aux perpignanais.ses un trajet direct et pratique pour tous.

7) Square Jeantet-Violet
 A) Nous avons appris par internet que l’actuel square allait devenir un parc arboré incluant un cheminement piéton, mais nous nous inquiétons de ne pas voir de cheminements cyclables sur les deux vues d’artiste qui ont été diffusées.

Nous vous rappelons que les cyclistes, comme les piétons, ne sont pas canalisables (à l’inverse des voitures) et qu’il y a autant de parcours que de cyclistes. Ne doutons pas qu’ils traverseront ce parc dans tous les sens : aussi il est important de limiter les interactions par des espaces dédiés à chaque mode, qui incitent piétons et cyclistes à respecter leurs espaces respectifs, à l’inverse de la mauvaise expérience des berges de la Têt.

De plus, notre proposition de liaison cyclable en surface déboucherait sur ce parc, et même s’il est évident que les piétons seront prioritaires, il nous semble indispensable, quels que soient les projets cyclables retenus, d’implanter et d’identifier un cheminement cyclable dans l’axe Est-Ouest, et de prévoir le raccordement avec la passerelle.

 B) La nouvelle passerelle sera-t-elle accessible aux vélos et aménagée de façon à permettre une bonne cohabitation avec les piétons ?

Pouvez-vous nous rassurer sur ces deux points svp ?

8) Zones 30 et apaisement de la circulation

Au sujet des zone apaisées, vous nous avez fait part des difficultés que vous rencontriez afin de ralentir efficacement les VM et dans le même temps garantir la tranquillité des riverains (bruit des ralentisseurs). Après avoir échangé avec vous, nous sommes tombés d’accord sur l’intérêt des écluses et/ou des chicanes avec un by-pass vélo latéral. Pour information, l’usage de ce dispositif est très bien expliqué dans ce document de Jacques ROBIN.

Après discussion en interne, nous validons cette solution.

Peut-être commencer par un test sur l’axe de votre choix ?

9) Bandes vertes lors de croisements route-PC

Vos essais de peintures vertes afin de matérialiser la continuité d’une PC lors de la traversée d’une route, conjointement à un passage piéton (PP), ont convaincu nos membres qui en ont trouvé sur leur chemin : cela donne une information visuelle à l’automobiliste qui prend mieux en compte le vélo, et indirectement le piéton.

Pour le cycliste, cela indique la continuité de la piste, bien qu’il reste non prioritaire et que sa présence sur le PP ne soit pas plus règlementaire.

Nous aimerions que ce dispositif puisse être généralisé à l’ensemble des croisements appropriés.

10) Partenariat Géovélo

Quelle est votre décision concernant cet outil ? Mise en place ou non ?

Les critères importants pour nous étant :

– pouvoir remonter facilement un point noir avec géolocalisation, photo et description ;

– pouvoir consulter ces signalements ;

– avoir un suivi sur leur traitement.

Merci beaucoup pour l’attention que vous pourrez porter à la lecture, et aux réponses à notre message.

Bien cordialement

Basse : pour un projet 100% cyclable !

Le projet d’aménagement d’un cheminement cyclable le long de la Basse fait couler beaucoup d’encre. Vélo en Têt s’est prononcée plutôt favorablement sur le principe, parce que l’association propose depuis longtemps de s’appuyer sur les chemins de l’eau pour relier les quartiers de la ville entre eux par des liaisons sécurisées et directes, donc rapides : ce sont en effet trois conditions essentielles pour passer de ‘quelques cyclistes’ convaincus à une pratique plus répandue du vélo comme moyen de déplacement en ville.

Nous étions cependant restés prudents, attendant de voir le projet concret pour se prononcer définitivement, notamment sur l’enjeu d’avoir des connexions vraiment cyclables entre le haut et le bas des quais et sur l’intégration paysagère. En ce début d’année 2021, le projet se précise suite à la publication du marché de maîtrise d’œuvre par la mairie de Perpignan. Ce dernier propose « une liaison douce pour piétons et vélos dans un cadre naturel préservé », de la rue Courteline à la Têt. Bien que cet aménagement se positionne comme promoteur des mobilités douces, ses modalités d’accès (escaliers en plusieurs points) sont contraignantes/bloquantes pour plusieurs catégories de ces mobilités (vélos+remorques, vélos cargos, tricycles, vélo couché, hand bike, vélo+siège enfant, etc.). Un budget prévisionnel de 1,5 M€ a été annoncé en fin d’année, et le planning de réalisation, du fait des contraintes techniques et réglementaires, prévoit une livraison courant 2024.

Nous ne pouvons en tant qu’association visant à généraliser l’usage du vélo au quotidien, approuver cette réalisation comme seule voie cyclable pour traverser le centre, du Nord-Est au Sud-Ouest, de la Têt à St Charles, d’autant moins si l’horizon de réalisation est 2024.

Après analyse, réflexions et débat, notre choix s’est porté sur le passage par les quais (voir carte) :

Il consiste en une piste cyclable bidirectionnelle aménagée sur les quais de Hanovre et Nobel, depuis le débouché au niveau de la rue Courteline des cheminements cyclables le long des Jardins de la Basse (rive gauche pour l’existant, rive droite avec les travaux en cours). Les quais seraient passés en sens unique pour les voitures, leur largeur permettant de conserver une rangée de stationnement (avec une implantation sur la coupe de la voirie de type trottoir/voie voiture/stationnement/piste/trottoir, pour garantir une meilleure sécurité de la circulation à vélo).

Cette piste déboucherait sur le cours Lazare Escarguel au niveau du feu en haut du quai Nobel, où une signalisation horizontale parallèle au passage piéton permettra une traversée sécurisée au feu vert. En face, l’aménagement se poursuivra sur le quai Pierre Bourdan, pour desservir le centre ville au niveau du pont de Guerre (à gauche par la rue de Sully vers le boulevard Clemenceau, à droite par le pont vers St Matthieu et la place Arago) : débouchant au cœur de la zone 30 du centre ville, il n’y a pas besoin d’aménagements cyclables dédiés (même si des améliorations au croisement rue de Sully et place Jean Payra sont nécessaires pour une traversée sécurisée en vélo, ce qui pourrait utilement compléter le projet).

Plusieurs raisons militent pour cet aménagement cyclable en haut des quais :

  • accessibilité de l’aménagement (en tous points sans difficulté !) ;
  • interconnexion plus facile avec le reste du réseau ;
  • pas d’exclusion de certaines catégories de cyclistes (remorques, biporteurs, triporteurs, etc.) ;
  • circulation 24h/24 (le cheminement sur berges serait potentiellement fermé la nuit) ;
  • réduction de la pression automobile sur les quais et de la place de la voiture en ville ;
  • budget réduit (permettant éventuellement d’améliorer certains points noirs sur le parcours) ;
  • réalisation beaucoup plus rapide que le projet sur les berges car moins technique et non contraint réglementairement.

Entre la formalisation de notre projet, qui prévoyait également une reprise de la passerelle béton du lycée beaucoup trop étroite pour son usage actuel, et la rédaction de cet article, la mairie a engagé l’aménagement paysager du square ‘Jeantet Violet’ ainsi que la réalisation d’une nouvelle passerelle au dessus de la Basse. Le quai Pierre Bourdan étant partiellement ‘avalé’ par l’extension du square, des cheminements cyclables doivent être prévus pour sa traversée comme dans la conception de la passerelle, afin d’éviter les interactions anarchiques piétons/vélo dans ces espaces (évitons de reproduire les erreurs réalisées sur la passerelle de la Têt et les berges de la Têt).

Une vision globale doit être développée pour les circulations à pied et à vélo pour ‘recoudre la ville’ au niveau des boulevards, véritable autoroute urbaine. La concordance de ces projets et réflexions d’aménagement est une opportunité pour s’attaquer à ce point noir de notre ville.

Si la volonté de la municipalité est de promouvoir l’usage du vélo, le passage sur les quais est une meilleure option, plus structurante et moins onéreuse. L’aménagement projeté des berges de la Basse ne répond pas aux énormes enjeux de transfert modal et de santé publique sur lesquels Perpignan a énormément de retard à rattraper. Soyons ambitieux sur la politique vélo, pensons schéma cyclable et praticité !

Une vision erronée du vélo

Au vu des équipements cyclables qui fleurissent dans notre département, il est urgent de rectifier la vision que beaucoup de techniciens, bureaux d’études et élus ont des mobilités actives.
A ce jour, les équipements proposés relèvent le plus souvent de la balade dominicale ou touristique avec les enfants que du déplacement rapide pour se rendre au travail ou pour la livraison d’un colis urgent. Le vélo est perçu comme un loisir tranquille, alors que dans le code de la route, il est un véhicule à part entière.

Les enjeux de réduction des émissions de gaz a effet de serre et des émissions de particule fine sont pourtant dans le basculement de nos usages de l’automobile au quotidien vers les mobilités actives.
En effet, selon une étude publiée par l’AURCA en 2019, la moitié des déplacements pendulaires (domicile travail) sur l’étendue du ScoT de la plaine du Roussillon font moins de 5 km. Ces déplacements pendulaires représentaient en 2012 plus de 150 000 déplacements par jour.
Les enjeux sont bien là, avec moins de 2 % de déplacements en vélo, la marge de progression est énorme.
Bien sûr, les mobilités sont aussi touristiques et de loisir et les équipements proposés doivent concilier tous les modes de déplacements actifs.

Pour cela, il faut stopper les réalisations non conformes : trottoirs partagés qui malgré le sentiment de sécurité qu’ils engendrent amplifient les conflits d’usage entre les piétons et les cyclistes avec des différentiels de vitesses incompatibles. Ils sont totalement interdits par les codes en vigueur.
De la même façon, entre les communes de la proche couronne Perpignanaise, génératrice des principaux déplacements, des pistes dédiées, rapides, sûres, directes et calibrées sur une projection décennale des déplacements actifs doivent être mises en œuvre si nous voulons avoir une chance de réussir ce basculement des mobilités.
Le vélo peut être perçu comme un loisir tranquille, un sport de haut niveau, mais il est avant tout un véhicule, fragile, mais efficient, non polluant, peu coûteux, rapide au regard des vitesses moyennes automobiles, vecteur d’emploi et de développement économique.

Il faut absolument que les aménageurs fassent évoluer leur vision des mobilités actives et proposent de vrais équipements en réponse à ces enjeux : des voiries pour tous les véhicules et des trottoirs pour les piétons.
La ville n’étant pas extensible, nous revenons à un partage de la voirie avec les autres véhicules, donc, une réduction de la place de la voiture dans nos déplacements quotidiens. Un schéma cyclable commence toujours par une projection d’un plan de circulation définissant les emprises actuelles et projetés des déplacements et stationnements automobile, par conséquence, la place laissé aux autres mobilités et aménagements.
Transformer des trottoirs en pistes cyclables revient seulement à déplacer les conflits d’usage de la route vers les trottoirs et non à traiter le problème des mobilités.

Perpignan : nos enfants pourront-ils stationner un jour leurs vélos / trottinettes à l’école ?

La Ville de Perpignan va-t-elle prendre de bonnes résolutions pour cette année 2021 et offrir aux (petit.e.s) perpignanais.es les infrastructures qu’ils/elles méritent ?

Nous en parlions début novembre : les écolier.e.s perpignanais.es n’ont toujours pas de trajets sécurisés pour se rendre à vélo ou trottinette à l’école, ni de stationnements pour garer leur petit véhicule. Pourtant ils sont toujours aussi nombreux à plébisciter ce moyen de transport malgré le froid et/ou la pluie !
À quand un plan municipal de circulation sécurisant les abords d’écoles ? Cela se fait déjà partout en France (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Rouen, etc.) !

Alors qu’ailleurs les collectivités installent des stationnements vélo, financés à 60% par le programme Alvéole, la ville de Perpignan ne propose toujours pas de parkings couverts dans les lieux accueillant du public, comme les écoles ! Il suffit de suivre le compte Twitter d’Alvéole CEE pour voir des exemples quotidiens de nouvelles réalisations dans d’autre communes, comme récemment dans deux écoles de Loire-Atlantique : https://mobile.twitter.com/alveoleCEE/status/1346023815701123073.
À quand un parking vélo pour nos enfants dans chaque école municipale, comme c’est déjà le cas dans grand nombre de collèges/lycées du département ?

Nous proposons une rencontre à nos élus afin d’établir ensemble des objectifs visant à permettre une circulation et un stationnement sécurisés pour les enfants de primaire de la ville.

Afin de répondre aux demandes des parents et enfants, une école de Perpignan a installé une, puis deux, puis trois ; aujourd’hui il y a quatre palettes en bois et c’est encore insuffisant !
Si un test zéro budget donne des résultats aussi spectaculaires, peut-on espérer de vrais stationnements (couverts et fonctionnels) ? En tout cas là demande est bien là…