Saint-Estève – Perpignan : racines non signalées

Sur cet aménagement qui devrait être une voie cyclable haut niveau de services entre un pôle de 10000 habitants et Perpignan. Des racines ont sévèrement détérioré la chaussée. Le risque de chute est important surtout de nuit. Pour éviter ce risque, les vélos qui connaissent le risque retournent sur la chaussée automobile. La mairie a été informée. Aucun travaux ni aucune signalisation pour prévenir du danger.

Sur une voie automobile, cela aurait été fait depuis longtemps.

Saint-Estève – Perpignan : Bande cyclable squattée

Sur cet aménagement qui devrait être une voie cyclable haut niveau de services entre un pôle de 10000 habitants et Perpignan. Deux véhicules stationnés. Franchissement du séparateur béton pour aller boire le café en face au point chaud. Le point chaud dispose bien sûr d’un stationnement véhicule.

Il manque des séparateurs physiques pour la piste cyclable. De manière générale, la piste cyclable n’est pas suffisamment identifiable.

Baixas – Peyrestortes : manque signalisation et visibilité

Intersection avec une voie « apaisée ? » la traverse menant à Cases de Pène.

L’arrivée depuis Baixas par la piste cyclable est certes munie d’un stop, mais la visibilité sur l’arrivée des voitures depuis Cases de Pène est complètement masquée par les roseaux. Rien ne vient signaler une voie « apaisée » pour ralentir les voitures ni une intersection avec une piste cyclable. Les véhicules motorisés ont tendance à rouler vite sur cette voie apaisée.

La piste devrait être prioritaire comme la voie quelle longe. Une signalétique explicite au sol devrait matérialiser la piste cyclable. Une signalétique devrait prévenir les automobilistes d’une intersection avec une piste cyclable. Une signalétique devrait mentionner une voie apaisée avec rencontre possible de cycliste sur la traverse de Cases de Pène.

Notez la signalétique non entretenue avec le panneau en bas de son support.

L’article 415-14 indique que pour l’application de toutes les règles de priorité, une piste cyclable est considérée comme une voie de la chaussée principale qu’elle longe.

Le cédez-le-passage cycliste au feu, un aménagement pertinent et peu coûteux

Moyennant la mise en place de la signalisation adaptée (panonceaux placés sous le feu tricolore), le cédez-le-passage cycliste au feu permet aux cyclistes de franchir le feu rouge sans marquer l’arrêt sous réserve de céder le passage à tous les usagers, en particulier les piétons bénéficiant du feu « vert » pour traverser au passage piéton. Cette évolution du code de la route datant de 2010 a d’abord été circonscrite au tourne-à-droite, puis étendu en 2015 à toutes les directions.Le feu rouge devient un cédez-le-passage pour les cyclistes pour la ou les directions indiquées sur le panonceau.

Quel intérêt ?

En évitant des arrêts répétés, cette mesure facilite la circulation du cycliste ; son trajet en ville devient plus fluide et plus rapide. Elle lui permet aussi de s’engager au moment le plus opportun et ainsi de se soustraire à des situations dangereuses, comme se trouver dans l’angle mort d’un véhicule qui tourne.

Non seulement adapté mais plus sécurisant pour franchir les feux

Les caractéristiques physiques spécifiques du vélo autorisent ce dispositif. En effet, son faible gabarit permettant une position avancée, l’absence de carrosserie et sa vitesse d’approche modérée à un carrefour offrent au cycliste une meilleure visibilité et une meilleure perception auditive que celles des automobilistes et des conducteurs de deux-roues motorisés. Les faibles dimensions du vélo lui permettent en outre une réinsertion sans gêne dans le trafic une fois le feu franchi.

Ce dispositif responsabilise les cyclistes qui choisissent le moment opportun pour s’insérer de manière sécuritaire dans le carrefour et sans gêner les autres usagers, comme c’est par exemple le cas pour n’importe quel usager qui, dans un carrefour à feux, entreprend une manœuvre de tourne-à-gauche après avoir franchi un feu vert.

Ce dispositif accroît la sécurité des cyclistes car il permet au cycliste de réaliser son mouvement dès que le carrefour s’est vidé des véhicules motorisés qui ont le feu vert, et avant que les véhicules stoppés par la phase rouge ne s’avancent sur le carrefour : décalé par rapport au flux des autres véhicules, le cycliste évite ainsi certains conflits particulièrement dangereux comme ceux avec les véhicules lourds en mouvement tournant, une des principales causes d’accident, souvent mortel pour les cyclistes.

La preuve en image : Sur le site voiriepourtous.cerema.fr

En France, plusieurs milliers de feux ont été équipés dans une centaine de villes ces dernières années, avec des retours d’expérience positif en termes de sécurité routière.

Exemple de réalisation sur la ville de Sceaux :

https://www.youtube.com/watch?v=2NIG37PF3OQ

Une mise en place volontaire et très peu coûteuse :

Le dispositif est volontaire : l’implantation du dispositif doit faire l’objet d’un arrêté municipal et bien sûr de l’installation des panneaux sur les feux concernés.

L’investissement dans les panneaux est de l’ordre de 200 € par carrefour, quand un feu tricolore coûte plusieurs milliers d’euros : pas cher pour une efficacité immédiate.

En conclusion :

Il ne faut jamais oublier que les feux tricolores sont d’abord un outil de régulation du trafic automobile, ils sont globalement très contraignants pour les usagers non motorisés. Pour palier à cet inconvénient, le cédez-le-passage cycliste au feu rouge est :

  • un moyen simple et peu coûteux d’améliorer le confort des déplacements à vélo
  • un dispositif qui améliore la sécurité des cyclistes sans dégrader celle des autres usagers

Pour 2019, nous formulons le vœu de la généralisation des cédez-le-passage cyclistes sur la ville de Perpignan !