Le camp de la logique ?

Nos propositions ambitieuses, publiées l’année dernière dans la Bavette (le bulletin annuel 2010), n’ont reçu aucune réaction.

La Mairie a cependant affirmé, en marge de la présentation de son plan de Doubles Sens Cyclable en zone 30, que la fac était désormais reliée au centre ville :

  • en descendant l’avenue du Maréchal Juin jusqu’au rond point des Baléares,
  • puis en remontant la rue Raphaël en DSC,
  • puis, après une traversée, aisée , comme chacun le sait, du boulevard Poincaré,
  • en empruntant la série de DSC qui serpente au pied du Palais des Rois de Majorque, permettant de déboucher sur les hauts de St Mathieu, où le DSC de la rue Dugommier vous attend pour rejoindre le coeur de la citée.

Chacun appréciera la connaissance fine, de la part de ces «aménageurs,» de la pratique pédalistique, qui consiste d’abord à faire au plus court et surtout, à éviter de descendre (l’av. M.Juin en l’occurrence) pour remonter par la suite (la rue Raphaël) !

Un aménagement dédié, une véritable «piste cyclable», mériterait certainement que l’on sacrifie à ces 2 règles d’or, mais pas un enchaînement de voirie sans aménagement et de traversées de voies dangereuses.

C’est là que l’on voit que l’homo automobiliscus a du mal à comprendre la logique, pourtant simple, de son cousin à pédales … et qu’il serait bien avisé de lui demander son avis avant de parler à sa place.

400 adhérents

n 2007, Vélo En Têt fêtait sa trois centième adhésion. Aujourd’hui nous atteignons le nombre de 400 adhérents. Cela fait de notre association le mouvement de citoyens de Perpignan le plus dynamique, et le plus important par son nombre d’adhérents, à agir en faveur d’un urbanisme respectueux de l’environnement.

Et cette adhérente numéro 400 nous arrive par la poste, avec une jolie enveloppe décorée à la main… Cela fait toujours plaisir ! Nous avons besoin de nos adhérents, car ils nous offrent notre indépendance, ils nous libèrent de la vie sous subventions qui tue la liberté de parole, et ils nous permettent, par leurs cotisations, de photocopier des tracts, envoyer des courriers, diffuser le bulletin, organiser les ateliers « réparation »,…etc. Par ailleurs nos revendications, et nos arguments en faveur d’un urbanisme humain, écologique, moderne, pèsent finalement moins par leur pertinence que par le nombre de nos adhérents. C’est dommage, mais c’est comme ça ! Alors imitez son exemple, adhérez (ou ré-adhérez) maintenant à Vélo En Têt, et incitez vos amis à adhérer aussi.. Outre son chèque, son gentil courrier contient aussi des questions intéressantes. Sa proposition de créer un «atelier réparation vélo associatif» par exemple. C’est un sujet qui a déjà été évoqué lors de nos réunions mensuelles, puis abandonné faute de bénévoles. Qui serait prêt à s’y investir aujourd’hui ? Pour ce qui concerne la vélorution,certains se souviennent qu’en 2008, c’était chaque mois à date fixe. Mais le rendez-vous était trop fréquent, nous nous retrouvions à 10, puis 7, puis 6 militants, parfois sous la pluie, ou dans un bistro… Nous avons tenu un an, mais nous épuisions notre capacité de mobilisation. Nous avons changé de formule. C’est maintenant au coup par coup. N’hésitez pas par conséquent à proposer des dates, des lieux, et de bons motifs pour organiser de nouvelles vélorution. Et bienvenue à notre 400ième adhérente, bricoleuse talentueuse d’une jolie lettre manuscrite !