Opération Épaves

La dalle Arago, espace ludique pour les rollers et les skates, a été remplacée par un parking à voitures. Dans le même temps le parc à vélo de la place Arago, refaite à neuf, a disparu. Vélo En Têt, avant même les travaux, s’était inquiétée de l’avenir du stationnement des vélo en centre-ville (lisez ceci).

La mairie a promis il y a six mois d’installer des dizaines d’arceaux en centre-ville… Toujours rien… Pendant ce temps on dépense des millions d’euros pour augmenter –à l’inverse de ce qui se fait dans toutes les villes soucieuses de réduire la place de l’auto en ville– l’offre de stationnement des voitures. Place République, Mailloles, Dalle Arago, boulevard Wilson… partout on confisque de l’espace et des budgets pour stationner des voitures.

Qu’on cesse de dire qu’on n’a pas le budget pour quelques arceaux à vélo, c’est un mensonge grossier. Qu’on cesse d’affirmer que la ville a pour objectif de réduire la place de l’auto en ville, les actes prouvent le contraire.

Quelques membres « incontrôlables » de notre association agissent. Plutôt que d’écrire d’autres courriers à la mairie, il commence une opération visible de stationnement incongru de vélos en centre ville.

Nom de code : opération épaves...

-Celui de Xavier, garé Place Catalogne, devant la FNAC, le 21 oct.

Ce vélo a été enlevé trois jours plus tard par des ouvriers qui devait installer des spot précisément à cet endroit.

-Celui d’Évelyne, garé Place Arago le soir du 28/oct/2005.

Qui a volé le Vélo d’Évelyne ?

Pas de photo de celui d’Évelyne qui était pourtant très joli.

Il a en effet été volé dans la nuit qui a suivi son installation, et nous n’avons pas pu le prendre en photo au matin. Nous recherchons d’ailleurs des témoins de ce vol, car nous espérons vivement récupérer ce vélo dont le pneu arrière pouvait faire encore au moins 200 km.

Les 10 étapes du zoom déformant

De Kyoto jusqu’au stationnement sur les trottoirs.

  1. La planète appelle au secours tous les jours « je n’ai plus de matières premières, mon atmosphère se dégrade, je ne tiendrai pas le rythme très longtemps » (voir les cyclones, le prix du baril etc)
  2. L’ONU alerte les dirigeants du monde entier « l’homme vit au dessus de ses moyens, l’écosystème mondial s’épuise  » (le Monde 30 mars 2005)
  3. Le président de la république française, Mr Chirac, déclame « notre planète brûle et nous regardons ailleurs… » (Johanesbourg 2002)
  4. La loi française stipule « Des itinéraires cyclables devront être réalisés à l’occasion de réalisation ou de rénovation de voirie » (loi sur l’air 1996)
  5. Le maire de Perpignan, président de la communauté d’agglomération, Mr Alduy nous dit « le développement des autres modes de transport que la voiture est prioritaire » (conférence de presse du 15 septembre 2005)
  6. Le PDU (plan de déplacement urbain) de Perpignan prévoit « il faut restreindre la place de la voiture« 
  7. L’adjoint au maire responsable de la circulation, Mr Zidani, régulièrement devant les caméras, se dit favorable au vélo, il a même sollicité (et reçu!) un prix pour ses belles intentions (journée sans voiture (ah bon ?) du 22 septembre 2004)
  8. A chaque occasion, les responsables « vélo » à l’agglomération, Mr Farra , et à la mairie Mr Lafargue, le conseiller général du canton Mr Englebert nous assurent que tout est fait pour ne pas répéter les erreurs du passé et qu’il suffit d’être patient…
  9. Pour la réfection du boulevard Dalbiez quartier Saint Martin (30 mètres de large!), on nous montre (et on affiche à l’annexe mairie) le projet, soit disant retenu, qui comportera une « large voie partagée piéton vélo « 
  10. La décision finale concernant cette réfection Dalbiez, annoncée du bout des lèvres en réponse à une question pendant une réunion de quartier, se révèle être toute autre puisque les piétons et les cyclistes sont comme d’habitude finalement passés à la trappe au profit, des voitures qui auront donc toute la chaussée et tous les trottoirs pour elles toutes seules. (Saint Martin le 22 septembre 2005).

Malheureusement cet exemple du Bd Dalbiez est déclinable à l’infini (arceaux promis non mis en place 6 mois après, encouragement de stationnement sur les trottoirs avenue du Général Gilles, réfections de nombreuses places sans envisager les 2 roues, non entretien des rares bandes cyclables,….)

De deux choses l’une : ou bien les instances dirigeantes font preuve d’un cynisme et d’une hypocrisie indigne de leur fonctions, ou bien, plus grave encore, elle sont débordées par les services qu’elles sont sensées diriger.

Dans les deux cas comment continuer à croire à la démocratie ?

Le téléphone sonne et les oreilles des cyclistes tintent

Enfin nous étions arrivés à l’os, à la vraie question, la seule, celle qu’on n’ose poser. Pourquoi autant d’hostilité de la part du « peuple de la voiture » envers des gens qui ne prennent, après tout, que 2 % de leur espace vital ?

C’est ce bloc de haine affleurant mais de plus en plus visible qui pourrait bien expliquer la pusillanimité d’un Alduy, les hésitations d’un Delanoé et les contorsions discursives de nos politiques en général.

C’est que pour la masse-automobile, le cycliste est à la fois un mystère et une menace, une forme inclassable dans ses catégories mentales, il est une provocation en soi, un défi et un déni de progrès. Le cycliste fait surgir de la mémoire obscure du peuple de la voiture la figure inquiétante de l’anarchiste, d’une intelligence maléfique toute entière tendue vers la destruction de l’ordre social.

Anthropologiquement, il est l’étranger, le barbare, celui qui ne parle pas notre langue, ne vénère pas nos dieux et n’a cure de nos lois. Il ne peut qu’être dans la transgression -il roule quand les autres sont à l’arrêt, il emprunte les sens interdits, franchit les feux, escamote les frontières urbaines, devient subitement piéton pour filer et disparaître sur ses deux roues sans bruit avec l’agilité de l’animal. Son aptitude à changer de forme -tantôt véhicule lent, tantôt piéton accompagné d’un vélo-, n’a d’égal que sa capacité à changer de territoire ; le cycliste est insaisissable, il est sans lieu, il s’accommode de tous les parcours (chemins de terre, chaussées, parc urbain, etc.), il n’appartient pas à la Cité puisque aucun espace dans la ville ne lui est assigné. C’est un nomade, un barbare bariolé qui inquiète. Comme l’animal ou le nomade, il est maigre, toujours en éveil, aux aguets, et comme eux, il ignore ce que sont la chaleur, le froid ou les intempéries ; il refuse le confort des véhicules climatisés et les bienfaits de notre civilisation matérielle. Comme le sauvage il est nu et sans protection -mais songe-t-il seulement à se protéger ?-il confie sa vie à des médailles luminescentes, bracelets et autres grigris du même genre. Tout sépare la communauté auto-citoyenne, rationnelle, adossée à des siècles de progrès, de ces hommes et de ces femmes-vélos.

La distance se lit jusque dans la posture corporelle des uns et des autres comme elle se lit entre le nègre et le missionnaire, l’enfant et le maître, l’ouvrier et le patron.

Dans le déplacement le cycliste met en jeu un corps-machine ; ses jambes sont des bielles, il s’emploie quand ça monte, tourmente son corps penché vers l’avant ; son« expressivité » corporelle est à l’opposé de ce que l’on désigne par « civilisation des mœurs » qui veut que ce corps -trop présent- soit mis à distance dans la vie sociale. Pas de corps tordus ou suant, rien que du parfait sur papier glacé si possible-. La voiture vient fort heureusement adoucir cette obligation sociale pour l’automobiliste en opérant une sorte de miracle : le déplacement dans une quasi immobilité. Seule la partie supérieure du corps est visible pour l’image sociale, le buste est redressé, le visage figé, le regard « raibannisé». Les inter-actions indésirables sont, par la même, exclues. Si le cycliste renvoie une image de désordre corporel, d’agitation, l’automobiliste , au contraire ,maîtrise son image sociale -celle de la décence-, celle qui fait norme. Rien d’étonnant, après tout, que le peuple des automobilistes ressente instinctivement de la méfiance pour ce personnage furtif qui s’est glissé dans les murs, qui est à ranger dans la catégorie de l’enfant, du primitif et du prolétaire, autrement dit, des groupes sociaux qu’il faut éduquer ou contenir.

source : Andy SINGER.

Mais la source de la haine n’est peut être pas dans l’étrangeté radicale de l’usager du vélo ; elle pourrait bien avoir son origine dans la conscience malheureuse du peuple de la voiture. Car, comme souvent dans l’Histoire, c’est l’angoisse et la frustration qui alimentent l’agressivité des foules. En effet, l’époque est décevante, elle ne tient pas ses promesses, le rêve de la croissance illimitée s’est brisé et les lendemains ne chantent plus.La crise du pétrole d’aujourd’hui n’a rien de conjoncturel -elle diffère radicalement de la crise de 73- et on ne reverra plus le baril à 11$. Pour l’automobiliste qui se prive déjà pour faire rouler son engin, l’avenir est gros de menaces et la mémoire d’un passé de pauvreté fait retour. Avec cette mémoire, la peur de la démotion sociale, de la descente, de la perte de statut, fait son chemin sous le crâne de l’homme-auto. La précarité professionnelle, relationnelle s’installe au cœur de la Cité. Les certitudes s’effritent, On peut appeler ça une le téléphone sonne crise sociale. Le cycliste urbain est le symbole de cette crise ou tout du moins, il la signifie fortement aux yeux de l’automobiliste.La vision du cycliste n’a pas valeur de proposition sociale à la crise, elle renvoie seulement à une perte, à l’inacceptable.

Ces mutations sociales et techniques, l’Histoire en a connu, avec leurs grandes peurs et leurs cohortes de pénitents. Les masses se resserrent alors et font face courageusement à l’adversité. Les responsables, ceux qui sont à l’origine du Malheur sont là, minorités voyantes ou discrètes, qui peuvent endosser la souffrance de la société.Ceux ou celles qui enfourchent un vélo comme jadis celles qui enfourchaient un balai peuvent faire l’affaire, et, s’ils sentent la sueur -aux dires des automobilistes- ils sentent plus certainement le soufre et le fagot.

Pourtant, ces immigrés invités dans la république de la bagnole se multiplient ; ils font beaucoup d’ enfants ; seraient-ils dotés comme les sorcières, les juifs et les nègres d’une hyper-sexualité ? Fort heureusement ce n’est pas le cas, ils seraient -d’après une étude scientifique menée par le Dr Goldstein– promis à l’extinction rapide, le vélo nuisant gravement à la libido des hommes et des femmes !

Chemin Passio Vella

Pour aller du centre-ville au chemin Passio-Vella, débrouillez-vous ! Personne n’a trouvé le temps de rédiger un itinéraire à conseiller. Ce n’est pas très compliqué de trouver un itinéraire par la rue des Ménestrels par exemple, mais quand on ne connaît pas… Si vous voulez rédiger quelque chose, « Vélo en Têt » vous en sera reconnaissante, et le mettra en ligne sur ce site.

Le chemin de la Passio Vella.

Voila une rue assez étroite, mais très passante. Toute la journée des étudiants vont et viennent de la Faculté, tous en voiture évidemment. On peut être surpris de voir une université pratiquement sans parc à vélo (cherchez le bien, l’unique abri-vélo est du côté de l’entrée de l’avenue de Villeneuve, avec une capacité de 8 vélos environ, et il n’est jamais plein…). Mais que voulez-vous, il n’y a pas de raisons que l’université ne soit pas à l’image de la société. C’est donc l’Université Drive-In, on y forme les esprits aux sciences et aux technologies, sur 4 roues et avec moteur à explosion. Le parking pour voitures est absolument immense, mais il a bien sûr besoin d’être agrandi…! L’achat de nouveaux terrains pour l’étendre a d’ailleurs défrayé la chronique en 2004, à cause d’une mésentente sur le prix de ces terrains entre la Fac., et le Conseil Général…

Personne ne semble avoir pris la peine de faire une étude ou un Plan de déplacement pour cette université. Mais n’y-a-t-il pas aussi un IUT « Environnement » ? Et aucun des étudiants dans cette formation ne voudrait-il s’intéresser aux déplacements des gens (enseignants et étudiants) qui viennent travailler ici ? D’où viennent-ils, avec quel moyen de transport ? Peut-on limiter l’utilisation de l’auto dans cette population ? Vélo En Têt est prête à apporter son soutien à une telle étude…

Toujours est-il qu’il n’y a (presque) aucun parc à Vélo dans cette Fac, et aucun itinéraire cyclable digne de ce nom pour s’y rendre, d’où qu’on vienne… Vélo En Têt a donc proposé un léger réaménagement du « chemin » de la Passio Vella. Pour pouvoir rejoindre la Fac à vélo, mais aussi créer un itinéraire qui irait du centre vers les quartiers Sud comme Porte d’Espagne.

Il s’agit de réserver un sens de circulation de ce « chemin » aux bicyclettes. Il serait donc à sens unique pour les voitures, et à double sens pour les vélos. Le sens où cohabiteraient voitures et vélos serait celui de la descente, car ainsi les deux types de véhicules ont une allure proche (20 ou 30 km/h). Dans le sens de la montée, les vélos seraient seuls autorisés, et ne seraient plus talonnés par des automobilistes souvent peu patients (sans blague ?) derrière un vélo, voire parfois agressifs. Cela offrirait un itinéraire agréable aux étudiants et aux habitants des quartiers sud, permettrait d’élargir les trottoirs pour les piétons, et ne soumettrait les automobilistes qu’à une légère contrainte, puisqu’ils ont tant d’autres avenues parallèles pour aller vers le sud et rejoindre ce qui serait pour eux l’entrée du « chemin » Passio Vella : l’avenue d’Espagne, et l’Avenue Paul Alduy par exemple.

« Vélo En Têt » a proposé cet aménagement en 2003. Depuis, des chantiers de parkings souterrains, de rocades, de ponts sont apparus. Qu’on ne vienne pas nous dire que le budget de voirie est trop limité pour mettre deux panneaux et un trait de peinture au sol ! Le problème n’est pas là, et favoriser la voiture en ville coûte plus cher que d’y favoriser la pratique du vélo. Non… Le problème c’est qu’on n’a pas le courage de limiter la place de l’automobile, même en ville (!), et d’affirmer clairement aux citoyens: “Votre voiture pollue. Limitez son utilisation. Pour les trajets courts nous vous incitons à utiliser la bicyclette, ET nous allons aménager la ville dans ce but”.

Le chemin de la Fosseille

La suite naturelle de cet itinéraire se situe sur Le chemin de la Fosseille, ou un sens interdit a supprimé un itinéraire pour les voitures (tant mieux !). Mais on n’a pas pensé à autoriser les vélos à contresens ce qui aurait été vraiment simple et efficace pour les habitants de Porte d’Espagne… et leur aurait permis de traverser ici le chemin de Fer.

A notre sens, puisque l’avenue d’Espagne (entre le rond-point René Cassin et celui des Arcades) a été refaite à neuf en 2002 ou 2003, et entièrement consacré aux voitures, comment ne pas réserver ce Chemin de la Fosseille aux vélos, et éventuellement aux riverains et aux livraisons. C’était facile à faire, suggéré par notre association, mais sans doute trop « méchant » pour les voitures… On peut cependant affirmer que c’était obligatoire. En effet, une loi -qu’on applique jamais à Perpignan- prévoit d’ores et déjà que « à l’occasion des rénovations des voies urbaines, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants« . Nul itinéraire cyclable n’a pourtant vu le jour lors de cette rénovation…

Nous demandons donc à nouveau que ce chemin de la Fosseille, au moins dans la partie qui va de l’avenue du Dr. SAUVY au chemin de fer soit réservé dans les deux sens aux bicyclettes, et autorisé aux riverains et aux livraisons seulement.

P.S.: Nous parlerons un jour de l’avenue d’Espagne entre le Rond-point des Baléares et le rond-point René Cassin, où il existe un aménagement cyclable qui permet -difficilement hélas- de rejoindre l’université.

Où garer son vélo à Perpignan ?

Nous adressons donc aujourd’hui par courrier les demandes suivantes à la villes de Perpignan et nous rappelons que pour encourager les habitants de Perpignan à utiliser leur vélo en ville, il faut des mesures incitatives. Concernant le stationnement vélo, qui est essentiel dans cette optique, nous constatons que les difficultés s’accumulent :

-1) Des arceaux à vélo ont été annoncés, et «Vélo En Têt» a participé au repérage de leurs emplacements. Presque 6 mois après, ils ne sont toujours pas installés !

-2) Sur la Dalle Arago, où on a encore augmenté l’offre de stationnement pour les voitures, et malgré nos courriers anticipant l’aménagement du parking, rien n’a été fait pour les vélos, ni avant, ni après. (Lisez sur ce site les courriers que nous avons envoyé avant les travaux…)

-3) Place de la République : malgré nos demandes, personne ne veut envisager le stationnement vélo sur un lieu qui sera très fréquenté dans très peu de temps.

-4) Il a fallu réclamer des aménagements vélo à la nouvelle piscine, au nouvel Hôpital, à la nouvelle mairie de Quartier Ouest, etc… Comment se fait-il que cela ne figure pas d’emblée dans le cahier des charges pour tout établissement accueillant du public ?

-5) Les demandes des écoles (et des Centres d’Information et d’Orientation) se multiplient (école d’Alembert, école Fénelon, …). Elles n’arrivent pas à accueillir tous les enfants qui souhaitent venir à l’école en vélo par manque d’équipement de stationnement en particulier ! Cela ne devrait-il pas être une priorité ? Faut-il qu’on dissuade ces jeunes de se déplacer à vélo!

-6) Nous constatons par ailleurs que l’on n’oublie pas de faire des parkings en plein centre ville ! Il y aura d’ailleurs dans le centre ville, plus de stationnement automobile qu’avant la rédaction du P.D.U. Comment pensez-vous alors atteindre les objectifs annoncés de ce P. D. U. qui est de diminuer la circulation des voitures en ville ?

-7) Nous demandons donc qu’un effort particulier soit fait sur le plan du stationnement vélo et que celui-ci n’empiète pas sur l’espace déjà réduit des piétons, mais sur des places de stationnement automobile : 1 place de stationnement voiture peut en effet contenir 8 vélos . Par exemple, sur la place Bardou Job, les piétons et les vélos doivent se serrer sur le trottoir étroit alors qu’une seule place de voiture aménagée transformerait la vie des cyclistes .

Nous attendons toujours que la ville fasse la démonstration d’une réelle volonté de favoriser le vélo à Perpignan. Prévoir quelques arceaux dispersés en ville, c’est la moindre des choses. Que peut-on imaginer de plus facile, et serons-nous obliger de déployer à chaque fois autant d’effort pour obtenir ce qui est naturel et évident dans tant d’autres villes française ou européenne ?

P.S.:  Ces demandes sont adressées aujourd’hui à la mairie. A suivre…

Une Manif Chic !

e thème officiel de cette opération nationale était « bouger autrement ».

Dans un contexte de pétrole cher, de pollution grandissante et de circulation de plus en plus difficile en ville, on aurait aussi pu affirmer « Bouger sans polluer » ou « Bouger sans encombrer »…

Vélo En Têt avait donc donné rendez-vous à plus de 50 cyclistes un soir de la semaine à l’heure de sortie des bureaux pour montrer qu’on peut aussi aller au boulot à vélo. Et ceci dans une atmosphère ludique puisque les messieurs étaient cravatés, les dames en robe et les enfants cartables sur le dos !

Par ailleurs, outre la journée de bus gratuit, étaient organisés par l’agglo de nombreux circuits à vélo et roller convergeant sur Perpignan. Vélo en Têt encadrait les circuits de Perpignan animés par les guides de l’Office du Tourisme : les cyclistes ont pu ainsi découvrir les Jardins St Jacques (avec dégustations) ou un Perpignan historique et méconnu.

Le vélo, donc, un moyen de transport à utiliser en toutes occasions !

P.S.: Cette manif a été filmée par FR3 Sud et diffusée dans l’édition locale.