Où garer son vélo à Perpignan ?

Objet : Demande de parking à vélo en remplacement de celui de la place Arago rénovée.

Réf : voir aussi notre premier courrier

Monsieur le Maire,

A la suite du réaménagement de la place Arago, la parking à vélo disparaît. Nous demandons donc qu’il soit remplacé par un autre sur un site aussi central et aussi accessible pour continuer à inciter les usagers du centre ville à utiliser un moyen de transport « doux » plutôt que la voiture qui pose de sérieux problèmes en ville.

Pour ce faire, nous proposons de l’installer au niveau du « Palmarium », aux abords de la « Pizza Roma »puisque la suppression d’une des deux voies sur le « pont » devrait dégager de l’espace.

Cela nous semble un choix judicieux car tout proche du quai Vauban (cinémas, commerces) sans arceaux et sur un site très passant quel que soit l’endroit où l’on aille en ville.

Nous sommes à votre disposition pour collaborer avec les services techniques et rechercher ensemble la meilleure solution car nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

En vous remerciant par avance, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Six mois après la livraison de la dalle Arago, lisez le courrier suivant de Vélo En Têt.

Parc vélo de la Place Arago

Objet : Demande de parking à vélo en remplacement de celui de la place Arago rénovée.

Réf : voir aussi notre premier courrier

Monsieur le Maire,

A la suite du réaménagement de la place Arago, la parking à vélo disparaît. Nous demandons donc qu’il soit remplacé par un autre sur un site aussi central et aussi accessible pour continuer à inciter les usagers du centre ville à utiliser un moyen de transport « doux » plutôt que la voiture qui pose de sérieux problèmes en ville.

Pour ce faire, nous proposons de l’installer au niveau du « Palmarium », aux abords de la « Pizza Roma »puisque la suppression d’une des deux voies sur le « pont » devrait dégager de l’espace.

Cela nous semble un choix judicieux car tout proche du quai Vauban (cinémas, commerces) sans arceaux et sur un site très passant quel que soit l’endroit où l’on aille en ville.

Nous sommes à votre disposition pour collaborer avec les services techniques et rechercher ensemble la meilleure solution car nous ne doutons pas que vous ferez les choix qui s’imposent pour une véritable politique cyclable à Perpignan, afin d’inciter réellement à la fréquentation et à la préservation du « cœur de ville » par des modes de transport doux.

En vous remerciant par avance, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations citoyennes.

P.S.: 

Six mois après la livraison de la dalle Arago, lisez le courrier suivant de Vélo En Têt.

Les journées de l’Atelier d’Urbanisme

Le 18, et le 19 novembre, se tiennent les journées de l’Atelier d’Urbanisme. Débat, Tables, Rondes, circuit en ville sur le Thème «La ville au-delà du fleuve», et exposition sont aux programmes.

Vélo en Têt y exposera le vélo en ville, pour préparer cette exposition, on se réuni pour concevoir les panneaux au lieu habituel, les mardi des semaines 43, 42, 45 et 46.

Journée internationale de la ville sans la voiture

C’est une tendance générale en France, la journée de la ville sans la voiture a été peu suivie en 2004. Et pourtant cet événement, après être devenu une journée européenne, est devenu international. Et ce sont des villes étrangères qui suivent maintenant l’exemple français, que Perpignan, avec d’autres hélas, ne suit plus.

Le 22 septembre 2004, à Perpignan, les milliers de voitures, dans les bouchons, à l’arrêt, moteur en marche, avec leur conducteurs énervés, empêchaient comme d’habitude les piétons, les cyclistes, et les transports en commun de circuler sans polluer.

Ce n’était même pas, comme on pourrait l’espérer chaque jour, une journée « trottoirs sans voiture » ni une journée « bandes cyclables sans voiture garée sur les pistes cyclables » !

On a bien vu les membres de l’association « Vélo en Têt » faire une démonstration d’élégance et de savoir-vivre aux guidons de leur vélos.

Ils ont visité en silence, ou à coup de sonnettes, les avenues du Lycée, Clemenceau, Charles de Gaule, Foch, Boulevard des Pyrénées… Et pendant leur passage, en plein « rush » de 17 heures, la ville ressemblait pendant quelques instants à un lieu paisible, calme, et sûr.

On nous explique sans rire que grâce aux « immenses » efforts des industriels, les « voitures propres » et leurs systèmes « anti-pollution », ont considérablement réduit les polluants dans les gaz d’échappement. C’est oublier que les moteurs restent des producteurs de gaz polluants, et que si chaque voiture en produit un peu moins que sa grand mère le modèle de 1950, elles sont aujourd’hui mille fois plus nombreuses, et le nombre de kilomètres parcourus ne cesse de croître.

Or, un déplacement en voiture sur deux, fait moins de trois kilomètres, et pourrait donc être fait à vélo ou à pied. Prendre la voiture pour aller chercher une baguette de pain, c’est comme faire pipi dans la piscine !

On se dit qu’on va produire quelques litres de gaz polluants (Dioxyde de Carbone, Ozone, Oxyde d’Azote, vapeurs d’hydrocarbure, etc…) mais que l’atmosphère est suffisamment grande pour que cela passe inaperçu…

Mais cela fini tout de même par polluer et réchauffer l’atmosphère.

Citoyens de Perpignan, reprenez votre vélo.

Exigez une politique urbaine favorable à la bicyclette, aux piétons, aux transports en commun. Circulez à vélo et Adhérez (10 euros) à « Vélo en Têt ».

P.S.:  paru dans la presse en septembre 2004.